Olivier Truc

De 1628 à 1693, nous allons suivre les voyages et aventures d'Izko, jeune basque rêvant de devenir harponneur de baleines dans le grand nord, comme son père. Mais c'est un tout autre avenir qui va s'ouvrir à lui.



Choisi pour devenir cartographe, il va être envoyé en Suède afin d'y servir d'espion à la solde des Français et de Richelieu mais aussi afin d'y établir des cartes de la Laponie . En effet, des gisements de minerais auraient été trouvés dans les montagnes du Nord, et le pays a un grand besoin d'argent. Le voilà donc arpentant des territoires hostiles et reculés afin d'en tracer les contours. Ces cartes permettent aussi au gouvernement de recenser les lapons et leurs rennes afin de les taxer. Dans son périple, Izko est accompagné par des pasteurs luthériens venus évangéliser la population locale accusée de sorcellerie. Izko, lui, est catholique et doit cacher sa religion sur cette terre protestante.



Au début, Izko est terrorisée par la sorcellerie des lapons, persuadé d'avoir été atteint par un sort. Petit à petit, il va comprendre que les protestants, en voulant coloniser les lapons et s'en servir pour exploiter leur mines, les brisent et les dépouillent, non seulement de leurs rennes qui sont leurs seuls biens leur permettant de vivre, mais aussi de leurs croyances, proches de celles des catholiques. Et c'est en faisant des recherches qu'il va se rendre compte que des moines sont déjà venus évangéliser cette population et ont laissé leurs marques. Les protestants veulent annihiler cette dévotion.



Les rivalités politiques et économiques du XVIIe siècle sont pleines d'ingérence, de compromis et de sournoiseries. Mais ce qui prédomine dans ce roman d'aventure historique, c'est le poids de la religion, et notamment l'inquisition. On est face à une colonisation d'exploitation avec avilissement d'une population, sans doute moins connue que les colonisations des amériques.



Une vie de voyages, de Saint-Jean-de-Luz à la Laponie, en passant par Amsterdam et la Suède, voyages entrecoupés par de longues années de cachots. Une vie de pactes, de ruses et de promesses.



J'ai aimé découvrir l'analyse des relations internationales de ce siècle, l'hégémonie du luthéranisme suédois, la colonisation des lapons mais aussi l'importance de la cartographie et même l'essor du port de Saint-Jean-de-Luz grâce à la pêche à la baleine.



J'ai par contre trouvé qu'il y avait des longueurs, surtout dans la deuxième partie du roman. On s'épuise un peu à suivre Izko et ses atermoiements.



Cela reste cependant une lecture très intéressante qui m'a beaucoup appris sur ce siècle et sur la Laponie.
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Brillamment construit, le roman explore plusieurs points de vue, dans un prisme complexe sur la situation du pays, à l’organisation aussi fractionnée que son territoire. L’animosité ambiante est criante.



J’ai ressenti énormément d’amertume et de solitude de la part des personnages. Malgré son âpreté, on est tenus en haleine par ce thriller qui prend des allures de chasse au trésor.



Les enjeux de l’enquête sont démultipliées sur un territoire dans lequel mettre le nez dehors est déjà un acte de bravoure.



J’ai particulièrement apprécié la description de tranches de vie des personnages principaux, aux antipodes des nôtres. Un vrai choc des cultures !



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J'ai aimé retrouver dans ce troisième opus l'ambiance propre au grand nord, à la police des rennes et aux personnages récurrents de la série dans un conflit entre Sami et Suédois, sur fond un peu sordide de l'histoire récente de la Suède. Quelques longueurs dans la chasse aux cranes mais qui n'enlèvent rien au plaisir de retrouver ce cycle nordique bien mené par l'écriture maitrisée de l'auteur!

Le détroit du loup est la deuxième enquête de la police des rennes. Klemet, policier sami expérimenté est accompagné de Nina, jeune policière originaire du sud de la Norvège. C'est le printemps et l'heure de la transhumance à sonné pour les rennes. La cohabitation entre les éleveurs lapons et les prospecteurs de pétrole devient difficile et plusieurs accidents mystérieux intriguent les enquêteurs. Olivier Truc signe une nouvelle intrigue prenante et intéressante qui montre la Norvège sous un jour peu glorieux.

Le policier Klemet, affecté à la police des rennes est en poste aux confins des frontières norvégiennes, russes et finlandaises dans la ville de Kirkenes. Sa fidèle coéquipière Nina l'a quitté pour rejoindre une autre unité.

Il fait équipe depuis avec un policier finlandais beaucoup moins sympathique et moins plaisant à regarder que Nina. Une nouvelle enquête se profilent pour eux : 500 rennes d'un éleveur Sami dans la vallée de Pasvik, Piera, ont fugué de l'autre côté de la frontière et sont passés en Russie. Chaque hiver des rennes sont attirés par le lichen qui abonde du côté russe, mais jamais un troupeau aussi important. Cette fois c'est l'incident diplomatique assuré. Pour ajouter à la confusion, des chiens errants russes viennent se balader en Norvège, blessant et tuant des rennes. Ils sont de plus susceptibles de propager la rage. Les difficultés s'amoncellent alors des deux côtés de la frontière.

Mêlant écologie et politique, Olivier Truc, nous livre un roman passionnant et fort bien documenté. Les chapitres courts contribuent à la vivacité de la narration. Conteur hors-pair, il transporte son lecteur dans les paysages sauvages et glaciales de la Laponie norvégienne. Dépaysement garanti !



Je remercie la masse critique « mauvais genres » et les éditions Métailié noir pour cet envoi.

La Laponie, où les héros de ce polar sont contents parce qu'il fait - 17 degrés…donc nous plongeons directement dans un pays où les règles sont évidemment différentes puisqu'il faut en priorité s'adapter à la température et à un soleil qui disparait pendant 40 jours. Vie austère des propriétaires de rennes qui doivent les surveiller continuellement sur d'immenses territoires. Et nous découvrons la police des rennes chargée de la paix entre les éleveurs car si les bêtes se mélangent, les querelles risquent d'être violentes. Klemet et Nina sont des policiers à moto neige, GPS etc…parcourant la toundra pour parler aux éleveurs jusqu'à ce qu'ils en découvrent un, assassiné, les oreilles tranchées. Et nous voilà embarqués dans une enquête qui nous permet d'en savoir plus sur le peuple autochtone de cette région les Samis et sur la vie si rude et parsemée d'aurores boréales des Lapons actuels. Au fur et à mesure que les jours rallongent, l'enquête avance avec quelques personnages vraiment bons comme Aslak ou le vieux Nils Ante, d'autres vraiment trop caricaturaux, comme les « pas gentils » que je vous laisse découvrir. Mais dans l'ensemble un bon roman qui vaut surtout pour le voyage dépaysant qu'il nous fait faire. Dans le genre, je vous conseille « qaanaak » de Mo Malo qui se passe, lui, au Groenland.

Quand j’ouvre le tome 2 d’une série policière et que j’ai adoré le premier volume, je me demande toujours si la magie va opérer une seconde foi.

Et Bingo !

Cette nouvelle enquête de la police des rennes est encore une fois palpitante.

On retrouve avec plaisir Klemet et Nina aux prises avec les problèmes liés à la transhumance des rennes en ce mois de mai. C’est la débâcle, la neige laisse place à une terre brûlée et la nuit polaire, aux jours sans fin.

L’île de la Baleine, lieu historique de pâturage des rennes à la belle saison est aussi la base d’une prospection pétrolière de plus en plus poussée en mer de Barents.

Alors quand un éleveur Sami disparaît, puis un homme politique très engagé dans la course au pétrole, il serait possible d’imaginer que le conflit qui oppose les éleveurs partisans de maintenir la tradition à ceux qui veulent moderniser leur île à tout prix, est à l’origine de ces disparitions.

Mais les choses sont beaucoup plus compliquées.

La prospection pétrolière c’est la promesse d’emplois nombreux, très dangereux mais très bien payés. La ville d’Hammerfest a prospéré très vite et chacun veut être sûr d’avoir sa part du gâteau.

Roman noir dépaysant et passionnant !

" le récit se déroule entre 1628 et 1693. Jusqu'ici tout est vrai.

Le livre démarre en Suède, traverse l'Europe du Portugal au Svalbard, en passant par le Pays Basque et les Provinces Unies des Pays Bas. Jusqu'ici tout est encore vrai.

J'ai découvert l'existence d'Izko Detcheverry en réalisant des recherches pour mon premier roman. A ce point il devient déjà difficile de dénouer le vrai du vraisemblable. Mais à ce point, il devient impossible de reculer "

C’est ce qu’Olivier Truc écrit dans son prologue. Alors, je me cale bien et… me voici projetée au XVIIème siècle.

Izko Detcheverry, quinze ans, vit au pays Basque et rêve de suivre les traces de son père. Il s’initie et s’entraîne avec son ami Karmelo pour devenir le meilleur chasseur de baleines. Au début du livre, il revient de Suède où son père fait des affaires où il est devenu indispensable à la petite princesse de Suède qui l’adore.

Sa destinée est tout autre lorsque « l’homme à la cape » ordonne au père de lui présenter Izko. Obligé de devenir informateur auprès de Pierre de Lancre, l’homme à la cape, il quitte sa maison, son ami et tout ce qu’il aime pour devenir cartographe auprès de la couronne de Suède. Oui obligé pour il ne sait quelle raison qui concerne sa famille, il le saura beaucoup plus tard.

« Cela fait vingt ans que l’on n’a pas connu la peste et ses malheurs ici, mais la peste n’est rien à côté de cet homme ».

Pour ce faire, il part au Portugal, où il apprend la cartographie dans des conditions rocambolesques. Petit génie, il trouve sa propre méthode et sa notoriété grandit dans le royaume de Suède.

Izko part en Laponie, au pays des Samis pour cartographier la contrée car il y aurait une mine d’argent qui permettrait à la Suède de se refaire une santé financière. Il faut aussi convertir les lapons à la foi protestante, les sortir de leur « idôlaterie » et, surtout, spolier leurs terre, réquisitionner leurs rennes, les réduire en esclavage dans les mines d’argent, leur vendre de l’alcool frelaté... Que peuvent faire ces éleveurs pour qui le troupeau est leur seule richesse, leur vie, leur univers devant la cruauté des sbires du gouvernement suédois et, peut-être plus encore contre le fanatisme religieux ?

Izko doit jongler avec tout cela et, de temps à autre, sauver sa propre peau. Catholique en pays luthérien, il est assez mal vu et soupçonné de tous les maux, sauf peut-être… Toute sa vie, il restera informateur jusqu’à ce qu’il apprenne le lien qui l’unit aux sorcières. Et oui, encore une histoire de religion qui cache une énorme envie de pouvoir, d’amasser plus de richesses...

Olivier Truc en plus de sept cents pages m’a fait voyager à travers le temps, les pays, les paysages, la misère, le fanatisme, le lucre, l’amitié, l’espionnage. Un livre dense, quelque fois dur, mais si intéressant, haletant que je peinais, le soir, à le lâcher. Roman historique, géographique, d’amour, d’espionnage, traité d’économie, de réflexions, ce livre entre en résonance avec les évènements actuels où l’on n’hésite pas à tuer au nom d’une religiosité, d’orgueil du pouvoir, de basses vengeances... Notre siècle n’a rien inventé.

J’ai apprécié les polars d’Olivier Truc qui se passent déjà chez les Samis et, là, je trouve un livre éblouissant


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Que demande t'on finalement à un roman policier ? Susciter chez le lecteur l'envie de suivre l'intrigue et de découvrir le ou les criminels ? Bien sûr mais aussi utiliser ce média pour permettre d'accéder à un monde différent que ce soit par la découverte d'une époque historique révolue ou d'une civilisation contemporaine mais lointaine et exotique.

Avec sa série de polars qui se déroule dans le grand nord, Olivier Truc réussit le tour de force de faire voyager, de faire découvrir les traditions ancestrales des lapons mais aussi de se livrer à une analyse politique et sociologique du développement économique de la région liée aux énergies fossiles .

Le duo d'enquêteurs, Klemet le lapon (ou plutôt sami) et Nina la norvégienne du Sud, appartient à la police des rennes, cette brigade internationale qui fait respecter les règles de l'élevage nomade.

A l'occasion de la transhumance printanière qui voit s'affronter les antagonismes entre les samis usagers ancestraux des hauts pâturages et les habitants d'Hammerfest tournés vers l'exploitation des richesses pétrolières et gazières de la Mer de Barein, le torchon ( ou plutôt la torchère !) brûle et plusieurs personnes trouvent la mort dans des circonstances particulièrement terribles (noyade au milieu d'un troupeau de rennes affolé ou explosion dans un caisson de décompression) . Klemet et Nina ne peuvent rester inactifs et mènent une enquête qui, si elle dépasse largement leurs compétences traditionnelles, permettra de faire la lumière sur les conséquences dramatiques de la recherche du profit des industriels avides qui au mépris de la vie humaine et des équilibres économiques, ont transformé le paradis blanc du grand Nord en un univers impitoyable.

J'ai été passionnée par la description quasi sociologique des transformations connues depuis plusieurs décennies par la Laponie et ce roman m'a rappelé un merveilleux voyage dans ces territoires que j'ai eu le privilège de traverser à la faveur d'un printemps tardif glacial mais avec un soleil omniprésent même en pleine nuit.

Un second volume qui permet de donner plus de corps aux personnages récurrents notamment à celui de Nina qui retrouvera son père et nous fera partager des moments d'intimité émouvants.

A suivre....

Habitué au romancier Olivier Truc j ai appris a travers cet ouvrage qu il était journaliste et vivait en Suède.

Il s agit donc d'une enquête complète et passionnante sur les scandales Nobel...

Harcèlement #me toi par un français..

Opacité sur le fameux prix littéraire

Histoire d Alfred Nobel fondateur et un reportage très intéressant sur la Suède et ses traditions.

Un reportage captivant qui se lit très vite et très bien documenté

600 pages d'une belle écriture et d'un récit qui vous fera voyager, loin, très loin, avec pour compagnons des personnages hauts en couleur et dignes de l'intérêt du lecteur passionné de romans d'aventures. Olivier Truc a changé de style et livre ici un travail magistral de documentation pour donner du poids à l'intrigue. Croyances, conquêtes, amours, trahisons, meurtres, paysages grandioses ... tout y est ! C'est bien-sûr intéressant pour l'histoire racontée et dépaysant pour l'aventure, un peu folle, il faut bien l'avouer, mais absolument captivant de bout en bout ... Alors, matelots, voguez !

Un polar surprenant et passionnant qui m’a fait découvrir une culture dont j’ignorais tout. L’intrigue est captivante et les personnages, relativement bien développés, nous accompagnent dans une belle mais parfois brutale immersion en Laponie. La fraîcheur vous gagne à travers ce roman noir sous fond social fascinant, c’est une véritable réussite. Espérons que la suite reste de qualité !

Deux événements viennent perturber la paisible Laponie, le vol d'un tambour lapon et le meurtre d'un éleveur de rennes. Après 40 jours d'obscurité, l'inspecteur Klemet et sa nouvelle collègue, Nina, imaginaient une autre façon de célébrer le retour de la lumière du jour sur les vastes étendues nordiques.



Tout d'abord, je dois préciser que je n'ai pas lu ce roman, je l'ai écouté en audiolivre et ma perception peut en avoir été changée. J'avais écouté Olivier Truc à la foire du livre de Bruxelles parler de ses romans et cela m'avait donné envie de découvrir cet auteur, mais j'avais aussi hésité parce que les polars "scandinaves" (même si l'auteur est Français)...ben...je commence un peu à saturer. Donc, je me suis dis qu'écouter le roman dans ma voiture sur le chemin du boulot, au moins cela ne me demandait aucun effort particulier.

Je vois deux forces à ce premier roman. La première est cette immersion dans le monde des lapons. Evidemment, je ne peux pas juger de la véracité de ce qui est décrit, mais cette description d'une culture minoritaire en voie de disparition était particulièrement convaincante et directement liée à l'enquête. On apprend beaucoup de chose sans que cela ne gêne la lecture (enfin l'écoute, mais vous aviez compris).

L'autre force est le duo d'enquêteurs Klemet et Nina. Lui est un homme d'âge mûr, taciturne et lapon. Elle, est jeune et vient du sud de la Norvège et a un caractère beaucoup plus expressif. Bref tout les oppose, un grand classique mais qui fonctionne très bien.

L'enquête, le fil conducteur du roman, ne me laissera par contre pas un souvenir impérissable. Elle tient la route, elle est suffisamment complexe que pour être plaisante, mais elle n'est pas l'élément fort de ce roman.



Un polar venu du nord, encore un, mais écrit par un Français. Une bonne surprise qui nous fait découvrir la Laponie et qui met en scène un duo d'inspecteurs attachants dont je lirai probablement la suite des aventures.

Roman policier se déroulant dans le nord de la Norvège, la Laponie, mais écrit par un auteur français, une très bonne critique et quelques prix… Voici ce qui m’a poussé vers ce livre déniché dans un marché d’occasion.

Un peu de temps pour rentrer dedans et pour que le livre trouve son rythme. J’avoue commencer à avoir une aversion pour la multitude de livres policiers venant du nord de l’Europe mais là, c’est un auteur français, alors… Ensuite le vieux briscard avec sa jeune collègue, ça commence aussi doucement à m’agacer. La mise en bouche ne concourrait donc pas à me séduire.

Au milieu du livre, le rythme est bien lancé et je me laisse prendre au jeu. L’écriture manque un peu de style, de personnalité mais l’intrigue est très bien construite et avance doucement et finement. Ce qui est notable, est le travail sur la psychologie et la personnalité des personnages. Je pense que l’auteur a bien réussi à traduire l’état d’esprit, les traditions et les difficultés de cette minorité nordique : les Sami de Laponie.

C’est vers la fin qu’on prend conscience de ce qui fait la grande qualité de ce roman : l’équilibre ! Tout est parfaitement maitrisé : le rythme, la progression narrative, la mythologie sami, la politique, la psychologie des personnages, la géologie, le dénouement….

Au final, on se retrouve avec un très bon polar, sans aucune caricature ou facilité. Un excellent livre qui justifie sa réputation.

Quel formidable dépaysement. Je ne connaissais pas l’histoire de cette région. J’ai découvert la Laponie et les Sami avec grand plaisir, et étonnement aussi.

En plus de nous faire voyager, Olivier Truc nous livre une bonne intrigue, avec des personnages très forts et des révélations successives qui nous tiennent en haleine jusqu’à la fin.

Je suis impatiente de lire les autres enquêtes de Klemet et Nina.

C'est un sujet vraiment original et très pointu que l'auteur a choisi d'évoquer au travers de cette histoire aux multiples rebondissements. On en apprend beaucoup sur le mode de vie des lapons et des problèmes d'intégration qu'ils ont du affronter lorsqu'ils ont été plus ou moins obligés d'abandonner leur mode de vie nomade. C'est donc sur une toile de fond historique très présente que va se dérouler cette enquête qui n'a pas son pareil pour nous faire découvrir la face cachée des pays nordiques...

Un roman d'un intérêt hors du commun qui tient presque du documentaire mais tellement passionnant qu'on en oublie vite son côté professoral.
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Me voici revenue d'un beau voyage mais un peu frisquet. Par moment il faisait moins froid, "un léger moins vingt".



J'ai beaucoup aimé découvrir la vie en Laponie, le dur métier d'éleveur de rennes.



Le rythme de ce livre est plutôt lent mais cela ne m'a pas dérangée, j'étais plongée dans un autre monde et l'enquête était menée à un rythme plutôt tranquille.



En revanche le livre est quand même un peu long (570 pages en poche) et je l'aurais encore plus apprécié s'il avait pu être plus court d'un quart. Le rythme étant lent la fin m'a vraiment parue longue alors que c'est à ce moment là que le lecteur trouve les réponses à de nombreuses questions, c'est dommage.



Je fais une pause avant de lire Le détroit du loup qui m'attend.
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Le livre est décrit comme sombre et intriguant. De ce constat, je suis passé à côté. L'action est peu présente et le livre ne m'a jamais happé. J'ai insisté, j'ai pris mon temps, et puis j'ai abandonné.

Cela vient peut être du fait que je n'ai pas lu les romans précédents, ou alors que je m'attendais à un livre haletant, en référence au prix du polar que l'auteur a reçu il y a quelques années.

Dommage pour moi...

je me fais une joie de lire ce livre , j'ai apprécié les deux précédents pour l'évasion offerte à suivre les aventures de la police des rennes .

Un polar dépaysant à la découverte du dernier peuple aborigène d'Europe, les Sami, id est les Lapons. Une enquête où religion mais surtout politique tiennent une place importante. Olivier Truc, en nous lançant à la recherche d'un tambour rituel et d'un assassin, nous permet de mieux comprendre la situation délicate de ce peuple divisé, entre modernité et tradition, sédentarisation et nomadisme.
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