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Critiques de Orson Scott Card (766)
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Père-des-pierres

Cette nouvelle, issue de l’univers des Mages de Westil, tient avant tout du conte : le style d’écriture m’a énormément rappelé tous ces recueils de contes bretons que j’aime lire, au ton à la fois très oral et plutôt grandiloquent. Le récit est empreint de merveilleux, avance vite quand il n’y a rien à dire, et parcourt en quelques mots des lieues ou des années pour raconter le destin incroyable d’un jeune garçon…

Ce garçon, justement, m’a énormément plu. On retrouve le stéréotype du héros ignorant qui va se découvrir des pouvoirs gigantesques, mais allez savoir pourquoi (le format conte peut-être ?), ça a parfaitement fonctionné avec moi. Ruisselet est un type de personnage pour lequel j’ai beaucoup d’affection : naïf, malhabile, un peu bêta, mais foncièrement bon. J’ai aimé le suivre dans sa fugue, rencontrer des gens, découvrir le monde…

Quant à l’univers, il m’a vraiment donné envie d’en connaître davantage. J’ai adoré le système de magie, intimement liée aux éléments et à la nature. Les mages sont unis à leur élément jusqu’à dans leur nom, dans leur nature profonde que la magie altère petit à petit. On aperçoit des tensions particulières entre les différents « ordres » que je suis curieuse d’observer dans les autres romans de cet univers.

Qu’il est bon de découvrir une nouvelle série de fantasy dans laquelle se plonger, un nouvel univers douillet, une nouvelle plume qui va nous bercer dans tant d’aventures…
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Le Cycle d'Ender, tome 4 : Les Enfants de l..

Après un troisième tome que je trouvais faible, le quatrième correspond à toutes mes attentes. Nous retrouvons les protagonistes que nous avons rencontrés dans les livres précédents et alors qu'Ender s'efface, la crise trouve lentement sa résolution tout en laissant ouvertes de nouvelles interrogations.

Je n'écrirais pas que je suis complètement convaincu par toutes les résolutions. Le texte d'Orson Scott Card renvoie encore et toujours à une forte compréhension religieuse de cet univers. Au-delà de l'histoire, nous nous retrouvons dans une véritable représentation du monde. L'opposition entre nations-centres et nation périphériques est sans doute très critiquable, mais elle permet tout de même de nourrir la réflexion que le fonctionnement de cet univers.

J'ai particulièrement apprécié le développement autour de la propagation des idées. J'admire la façon dont il montre que même les courants les plus traditionalistes acceptent des influences extérieures notamment entre les Yamato et les Polynésiens.

Encore une fois, l'aspect religieux est particulièrement intéressant. Je m'interroge toujours sur le fait qu'un auteur ouvertement Mormon ne laisse que peu de place à cette religion (le père d'Ender) tout en accordant une certaine au catholicisme, au taoïsme ou aux religions polynésiennes. Ces religions apparaissent comme des guides moraux par rapport à un pouvoir politique que l'on suspecte d'être complètement sécularisé. Plus que de religions on parle du sentiment religieux comme d'un outil pour la compréhension de l'autre. Une position qui est critiquable, elle aussi, mais qui semble être celle de l'auteur. C'est sans grand étonnement que l'on retrouve, par exemple, une planète nommée Hégira parmi celles qui font le choix de ne pas obéir au conseil des 100 planètes.

C'est une histoire qui parle de l'acceptation de l'autre un signe de plus que la SF n'est pas simplement de l'anticipation scientifique, mais aussi un formidable lieu de réflexion pour la philo et les SHS.
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Personnages et point de vue

Ce « manuel d’écriture » à destination des aspirants auteurs est un de ceux proposés par Orson Scott Card, écrivain reconnu de science-fiction et de fantasy. Contrairement à d’autres pensums publiés dans ce domaine, il ne prétend pas donner des recettes « à suivre absolument si vous voulez écrire un bon livre », mais détaille différentes méthodes pour construire et faire vivre un personnage.



Le processus de création encouragé invite à se poser une série de questions pour approfondir les personnages, y compris les personnages secondaires, et à les éloigner des archétypes unidimensionnels ou des fonctions types dans l’histoire, même pour les romans « à thèse ». Leur donner un passé, des relations diverses ou des motivations les enrichit et évite de tomber dans le piège du « méchant », car chacun croit bien agir : un pollueur ne rêve pas de polluer la planète.



D’après l’auteur, le poids respectif des dimensions milieu/personnage/idée/événements (lequel est le plus important dans ce roman ?) déterminera la profondeur nécessaire aux personnages. En effet, certains récits ne nécessitent pas de multiples personnages complexes, car ils nuisent à la force de l’histoire.



Évidemment, Orson Scott Card donne des éléments pour susciter l’émotion et provoquer de la sympathie envers ses protagonistes, techniques qui passent par la crédibilité et la motivation de leurs actes. Son essai poursuit sur la différence entre la présentation et la représentation, puis le montrer et le raconter (le fameux « show don’t tell »). Contrairement à ce qui est souvent affirmé aujourd’hui, il martèle que le « raconter » (le « tell ») a son utilité et est parfois plus impactant que le « montrer ». Et il rappelle qu’il n’est pas utile de tout montrer ou raconter : l’auteur doit savoir escamoter ce qui est sans grand intérêt.



Il poursuit logiquement sur les différentes formes de narration (omnisciente/interne ; au passé ou au présent ; à la première ou à la troisième personne du singulier). Il souligne aussi qu’un narrateur ne doit pas cacher longtemps au lecteur les informations qu’il détient, au risque de perdre en crédibilité. On ne peut pas maintenir le suspense à tout prix !



Même si aujourd’hui on peut retrouver des articles divers sur le sujet, j’ai apprécié la lecture de ce livre qui regroupe les principales analyses sur les personnages avec des exemples détaillés, et surtout Orson Scott Card prend suffisamment de recul pour juger certaines modes (« show don’t tell » systématique, descriptions physiques, narration au présent…).



Un ouvrage agréable à lire, qui synthétise ce qu’il faut savoir sur le sujet, didactique mais pas péremptoire.


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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Une armée en guerre interstellaire à la recherche d’un héros qui saura sauver le monde. Et si ce héros était un enfant ?



L’ennemi, ce sont les doryphores qui ont attaqué la Terre il y a quelques décennies. C’est de justesse qu’un grand général avait alors sauvé la planète. Ender, un gamin de six ans, est peut-être celui qui pourra lui succéder s’il réussit toutes les épreuves de la formation.



C’est un être exceptionnel et il sera soumis à un rude entraînement physique, des combats lors desquels il devra développer des stratégies nouvelles et un travail d’équipe. Il devra aussi réussir des simulations de batailles par ordinateur. Même ses réactions au harcèlement dont il est victime sont analysées et servent à évaluer son potentiel.



Il s’agit donc de science-fiction militaire, avec de l’action, mais aussi toute une dimension psychologie : motivation, rivalités et sentiments de culpabilité. Une histoire de qui montre aussi la vulnérabilité des héros qui parfois sont bien fatigués…

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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 1 :..

J'ai lu ce cycle lorsque j'étais jeune et j'en ai gardé un très bon souvenir. Dans ce premier roman, l'auteur plante le décor avec son monde inspiré par els Etats Unis des années 1800 tout en étant fondamentalement autre chose, comme un monde parallèle dans lequel les gouvernements sont très différents, tout comme les institutions politiques. On découvre celui qui va devenir le héros du cycle : Alvin, doté de pouvoirs puisqu'il est le 7ème fils d'un homme qui fut lui même le septième fils de son père. Alvin n'est pas le seul à avoir des pouvoirs et va devoir combattre une puissance : le défaiseur dont on ne sait pas grand chose. L'auteur a une écriture immersive qui permet au lecteur de se sentir plongé au coeur de l'histoire. C'est un don que n'ont pas tous les auteurs... bon roman de fantasy.
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

LES DORYPHORES VONT ATTAQUER.



Thème classique du héros qui va sauver la planète terre contre les envahisseurs extraterrestres. La quasi totalité du livre décrit l’entraînement des soldats d’élite dans une chambre de combat hors gravité, où notre surdoué va se révéler un stratège hors pair ; mais c’est confus et sans grand intérêt. De plus, comme dans beaucoup de livres de SF traduits de l’américain, le style est lourd ( peut être que les traducteurs devraient faire un effort d’adaptation). Je ne lirai pas le tome 2.



Deux points intéressants sont à noter : avec ce livre écrit dans les années 70, l’auteur est visionnaire quand il voit venir l’ordinateur personnel (PC) mais il décrit la géopolitique terrestre avec des États Unis confrontés au pacte de Varsovie sans imaginer que le mur de Berlin tombera 12 ans plus tard. Seul l’imprevu est certain !

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Le Cycle d'Ender, tome 3 : Xénocide

Ce troisième tome me laisse un peu dubitatif. Nous découvrons une nouvelle planète, je suis un peu déçu que l'auteur n'ait pas continué avec la Voie ce jeu sur les langues. Il s'agit peut-être d'un manque de maitrise du chinois, mais j'aurais aimé tout de même y voir des allusions. Pour rester, sur cette question des différences, j'ai aussi l'impression qu'il éprouve moins de sympathie pour le taoïsme et le confucianisme qui y sont développé que pour le catholicisme de Lusitania (de même, il ne semblait pas particulièrement apprécier le calvinisme qu'il montrait majoritaire sur Trodheim).

Ce tome fait immédiatement suite au précédent. Lusitania est en rébellion et le congrès des cents planètes, qui semble régenter toute l'espèce humaine à travers les ansibles, fait appel à un élu des dieux de la Voie pour régler un problème occasionné par Jane, l'intelligence "artificielle" alliée d'Ender et de Lusitania.

Les développements sont intéressants, la lecture est fluide. Il y a beaucoup d'interrogations métaphysiques autour de l'existence, de la nature, de la communication. Pour autant, dans le voyage, il y a quelque chose qui semble se perdre en chemin.

Encore ici, nous nous confrontons à l'autre. Les Pequenios et les humains ont été rejoints par la Reine, une doryphore échappée au massacre grâce à Ender. Les trois espèces essaient de s'entendre, mais le virus de la decolada est un problème.

Les enfants que nous avons découvert dans le tome précédent sont devenus des adultes et Ender a finalement laisser le temps faire son œuvre. La communication est tout et face aux Arbres Pères qui communiquent instantanément, les messages ont encore tendance à se perdre et à se déformer. Le catholicisme lusitanien s'est adapté aux pequenios, plus qu’eux ne se sont adaptés à lui, et des hérésies pointent en mélangeant la science et l'enseignement biblique. La communication est encore le problème du peuple de la voie, mais son traitement me laisse songeur sans que je sache réellement pourquoi.

Les dénouements et les prouesses scientifiques sur fond métaphysique me semblent simplistes.

Cette lecture me laisse un gout amer, pour autant, j'ai hâte de me procurer le dernier tome pour savoir ce que je pense vraiment de l'ensemble.
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Le Cycle d'Ender, tome 2 : La Voix des morts

J'ai lu la stratégie Ender, il y a longtemps. J'ai reculé parfois, souvent, devant la perspective de lire la suite du cycle. Je craignais de me confronter à quelque chose qui n'avait rien à voir avec ce que j'avais tant aimé dans le premier tome d'Orson Scott Card. C'était une erreur. Bien entendu, avec ce tome, nous entrons dans quelque chose d'autre. L'école de guerre et le conflit contre les doryphores ne sont que de lointains souvenirs. J'irais même jusqu'à dire que le premier tome n'est pas nécessaire pour comprendre ce qui commence ici. Pour les personnages, y compris Ender, il ne s'agit que de lointains souvenirs. Des décennies pour lui, des millénaires pour ses contemporains (sauf pour Valentine qui a voyagé avec lui). Pour le lecteur, c'est tout un univers nouveau. L'humanité a pris son essor et la Terre n'est qu'une allusion lointaine, une planète humaine parmi tant d'autres. Ender est un anonyme largement dépassé par la légende noire à laquelle il a donné le jour en étant le xénocide et l'auteur d'un livre devenu, presque, un nouveau texte sacré.

Les pages nous conduisent sur une colonie humaine, catholique, lusophone, aux marges de l'univers connu. Juste quelques milliers d'âmes dans une enclave sur une planète où se trouve la seule autre espèce intelligente. Ender, entant que porte-parole des morts, va s'y rendre pour parler la mort d'un homme ou de plusieurs. Hérétique dans une société qui n'accepte que le catholicisme, il va surtout se confronter à son passé, aux crimes de l'humanité et à cet autre monde, celui des pequenios.

Tout le roman est une discussion autour de la confrontation à de nouvelles formes de vies. C'est un texte sur l'acceptation de l'autre et, quelque part, une discussion de la "directive première" que Star Trek, a su imposer comme paradigme de la rencontre d'autres espèces. Petit à petit, nous voyons comment les mentalités évoluent et combien il est difficile de faire un choix entre ne pas intervenir et, au contraire, diffuser la connaissance et la religion (puisqu'il est abondamment question de cela).

J'ai évoqué la gestion du temps relatif lorsque j'ai lu la guerre éternelle. Ici encore, nous sommes confrontés à un personnage qui se heurte à cela. Le monde évolue, mais lui reste malgré tout prisonnier de son époque. La propagation des thèses de Démosthène est d'ailleurs assez intéressante, juste allusion marginale lorsqu'il quitte Trodheim, elles sont largement admises lorsqu'il marche sur Lusitania, jusqu'au point d'être employées par les pequenios eux-mêmes pour discuter de leurs relations à l'humanité.

Il y aurait beaucoup à discuter des relations qui se tissent entre les espèces, de cette xénologie lointaine héritière de l'anthropologie.

Bien entendu, je m'interroge aussi sur la place de la religion dans tout cela. Il ne m'échappe pas que l'auteur est mormon et qu'il accorde une place prépondérante au catholicisme. C'est une question à creuser. Par ailleurs, la gestion du portugais langue vernaculaire de la planète et des différentes langues des pequenios (langue des frères, langue des épouses, langue des arbres) qui ne sont que des évocations et tout aussi intéressante.

On pourrait croire en me lisant que c'est un texte intellectuel, pour ne pas dire intellectualisant, mais ça n'est absolument pas le cas. J'ai dévoré ce tome et je dois reconnaître que, sous de nombreux angles, je le trouve bien meilleur que le premier.
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Il est toujours très difficile d'écrire une critique sur un livre que l'on a beaucoup aimé. Voilà maintenant deux ans que je lis de la science-fiction et en ces quelques 730 jours, j'ai eu l'honneur de lire plus d'une centaine des classiques du genre, mais pour une raison que j'ignore, j'étais passé à coté de ce livre. Aujourd'hui j'ai réparé cette erreur en terminant sa dernière page, sans regretter la lecture d'aucune d'entre-elles.



Dès le début, j'ai compris que ce livre faisait parti des meilleurs, au coté de Dune, 1984 ou encore Fondation. Chaque page de ce livre est un régal, chaque progression du personnage une jouissance et chaque nouveau défi une angoisse. Du début à la fin, on est happé par l'histoire et par ses personnages, d'une manière que je n'ai ressenti qu'à une seule autre occasion; lors de ma lecture de Dune.



Sachant qu'il m'est interdit d'écrire une critique dithyrambique, je vais donc devoir abordé un défaut de ce livre, qui, bien que minime, doit être mentionné. L'histoire est trop concentrée sur Ender et pas assez sur sa famille et les doryphores. Ainsi, on a parfois l'impression de se perdre dans le fil de ses pensées, tandis que notre curiosité concernant les doryphores et le duo Valentine/Peter est rarement assouvie. Sans divulgâcher quoi que ce soit, je ne peux pas vraiment vous faire part de ma pensé plus en détail, et devrai donc me contenter de cela.



La stratégie d'Ender est donc un livre passionnant dans tous ses angles, et l'on fini le livre avec l'irrépressible envie de poursuivre notre lecture avec les autres tomes du cycles ainsi qu'avec les autres nouvelles, romans et cycles de cet univers.
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Le Cycle d'Ender, tome 3 : Xénocide

Enfin ! J'y suis arrivé au bout de ce pavé. Honnêtement, c'est nettement moins bon que les deux tomes précédents. Parfois, je me demandais si j'aimais vraiment ce livre. Parfois lent et ennuyant, notamment les deux premiers chapitres. D'autres fois intéressant à suivre et intelligent. Au final, c'est une lecture bof avec des défauts majeurs.



Suite indigne des tomes précédents.
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Père-des-pierres

Une histoire courte très sympas, rafraichissante, et je ne saurais dire pourquoi, qui réchauffe le coeur. J'ai été très touchée par Ruisselet. J'ai beaucoup aimé l'histoire, le contexte, les personnages...



Ce livre n'est pas un récit épique, loin de là, mais raconte l'histoire d'un jeune homme un peu perdu, dans un village et une famille auxquels il ne s'identifie pas, et qui les quitte, pour se trouver lui-même et vivre sa propre vie.



Je crois qu'il y a une série associée qui existe, mais je ne l'ai pas lue, donc je peux dire que ce n'est pas nécessaire pour comprendre et se fondre dans l'histoire. Mais ça donne envie d'en lire plus sur les pierremages et les aquamages !
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Les Chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 2 :..

Ce tome 2 raconte l'histoire de deux frères, deux indiens, deux rouges persécutés par les blancs.



A première vue, il n'y a pas de suite directe avec le premier tome. Au début du roman, on fait la connaissance de Casse-pattes, "une étincelle" qui vend de l'alcool au très méchant blanc Harrison.

A ses pieds, se trouve Lolla-Wossiki, un indien bien imbibé, débris de cette société de rouge qui entoure le grand chef blanc. On comprend rapidement que pour avoir le dessus sur les indiens et les empêcher de communier avec la nature selon leurs traditions, Harrison leur fournit cette boisson maudite. Seul Ta-Kumsaw, le frère de Lolla-Wossiki résiste encore.

A ce moment du récit, on a vraiment aucune empathie pour ce cher Lolla-Wossiki et on se demande si on ne s'est pas trompé de bouquin. Où est passé Alvin ? Nous allons le retrouver d'une manière tout à fait inattendu, a travers les yeux de Lolla-Wossiki.

Suite à de nombreuses péripéties, cet indien va devenir un peu plus humain, nous allons comprendre comment il a pu en arriver là et le suivre avec intérêt par la suite.

Alvin va faire son entrée, avec un air de déjà vu, et certains événements du premier tome restés inexpliqués vont prendre tout leurs sens.

Va s'en suivre vengeance, massacre, quête initiatique ... autant dire qu' Alvin ne va partir en apprentissage immédiatement.



Au fil des pages, je me suis beaucoup attaché à Lolla-Wossiki, j'ai finalement ressenti beaucoup de compassion pour lui. Alvin est toujours aussi touchant. La famille Miller ...



Ce qui fait la force des écrits de Orson Scott Card, c'est surtout la façon qu'il a de nous faire ressentir toutes ses émotions a travers de simple mots encrés sur le papier. Je ressors ému de ma lecture, elle n'aura pas été simple.



En toute logique, je devrais retrouver Alvin en apprenti forgeron dans le tome 3. A tous les coups, il va faire plier l'acier.
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Légendes de la Fantasy, tome 1

Anthologie qui a fait pas mal de bruit lors de sa parution, elle regroupe six nouvelles de qualités diverses:

-des très bonnes: celles de GRR Martin, Neil Gaiman et Orson Scott Card

-des "presques pas terrible": celles d’Ann Mac Caffrey et Robert Feist

-une nouvelle plutôt SF: celle de Tad Williams.

En espérant un tome deux plus homogène.
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Les trois premiers tomes sont bien mais après ça part en cacahuète. L'idée de faire des enfants soldats est excitante et les personnages sont mit dans plein de situation passionnantes. Les agresseurs posent des défis à chaque fois différents. J'ai beaucoup aimé.
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Observatoire du temps 1 - La Rédemption de C...

Je n'ai pas accroché au récit que je trouve trop lent à se mettre en place ; un reproche aussi pour le récit que je trouve qu'il manque de rythme, cela discute bien trop… bref, un peu lourd à lire.

Je suis peut-être un peu exigeant sur les uchronies qui démarrent rapidement et sur des récits énergiques, qui ne sont d'ailleurs pas des gages de qualité, mais j'aime être transporté dans le récit avant le tiers du récit, sinon mon attention vacille…

Je comprends les nombreuses critiques positives sur cet ouvrage, sur le fond oui, sur la forme je ne suis pas d’accord.

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Légendes de la Fantasy, tome 1

chouette idée pour découvrir le style d'auteurs reconnus (pas de nouvelles pépites mais des auteurs largement présents sur la scène fantasy) et décider, nouvelle à l'appui, si on a envie d'en savoir plus, ou non. Bref, une bonne aide pour choisir sa prochaine lecture au rayon des classiques de la fantasy.

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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Ce livre est le seul livre de science fiction à m'avoir fait pleurer. Orson Scotte Card a su transcrire le poids immense du regret. Ce n'est certes pas un chef d'œuvre mais il est devenu le livre que je n'ai jamais oublié. Il y a comme une morale cachée derrière : prendre du recul et voir au-delà de ce que l'on nous inculte.
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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 6 :..

LES CHRONIQUES D'ALVIN LE FAISEUR, Tomes 1 à 6, de Orson Scott Card, Éditions L'atalante avec les illustrations de Gess.



En 2016, j'ai découvert les 6 tomes de la vie d'Alvin le faiseur. C'était la première saga de Fantasy que je lisais, grâce à Gaëlle ma cousine, une fille en or. Peu de temps après, je me suis régalée avec les sagas de Robin Hobb et de G.Martin.



Dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains, au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où vit encore l'homme rouge, un enfant va naître. 

Alvin le faiseur, est le 7ème fils d'un 7ème fils, un enfant au destin incroyable. Dans un univers fictif, il va évoluer. 

L'auteur a même inventé un accent et un argot campagnard plus vrai que nature. Alvin, que l'on commence à suivre dès sa naissance, est capable de réaliser des merveilles en se faisant obéir par la nature et la matière même. 

Il doit se heurter au Défaiseur qui est une puissance maléfique qui cherche à réduire l'univers à néant, qui s'oppose à la quête d'Alvin.



Je ne me souviens pas de duel interminable, il est juste "dans l'air". Dans l'air comme les ombres et les sortilèges. 



Beaucoup de personnages vivent auprès de lui, ses frères et sœurs, ses parents, des amis. 



Ce que j'ai trouvé passionnant, c'est que chacun d'eux est doté d'un talent, dont il ne se rend pas forcément compte : " Beaucoup de gens n'avaient aucune idée du talent qu'ils possédaient, parce qu'il leur paraissaient aller de soi et n'avait rien de remarquable aux yeux des gens."



Voici des exemples de talents :

Peggy, appelée la torche est capable de prédire les différents avenir possibles. 

Napoléon Bonaparte ( et oui, tu as bien lu) est capable de rendre les hommes dévots à son égard. 



William Blake, appelé Mot-pour-mot à un talent pour raconter les histoires. 



Alfreda Matthews, arrive à dire s'il va mouiller ( pleuvoir) et arrive même à faire pleuvoir.



Ce capitaine de marine capable d'indiquer un chemin même quand on ne savait pas soi-même qu'on était perdu. 



Melyn, la Galloise, joué si bien de la harpe et à une voix si limpide qu'on oublie tout en l'écoutant. 



Maggie, monte n'importe quel cheval même le plus sauvage. 



L'atalante a réédité ses 6 bijoux. Je ne vais pas les racheter, même si j'aimerais bien car les miens ont trop vécu … mais je vais les relire un de ces jours. Écrire cette chronique pour partager avec vous tous m'a donné envie d'aller voyager en Amérique dans cet univers très original et si bien traduit par Patrick Couton.
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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 1 :..

En voilà un livre qui m'a beaucoup plu, pourtant le couverture ne me plaisait pas. J'avais peur de m'embarquer dans une histoire identique à "La petite maison dans le prairie" mais pas du tout.

Le roman commence fort, avec un titre de chapitre accrocheur : la reine sanglante ! Je n'ai pas été déçu en découvrant de qui Orson Scott Card voulait parler. J'aime bien les titres de chapitre, ca donne une indication sur ce qu'il va se passer dans les prochaines pages et on est souvent surpris par la tournure des évènements.

Dans ce premier tome, Orson Scott Card nous conte la vie d'Alvin, depuis sa naissance jusqu'à ses 10 ans. C'est agréable de suivre les aventures d'un héros depuis sont plus jeune âge, on a l'impression de mieux le connaitre, de mieux comprendre ses choix aussi. Et puis, Alvin est tellement attachant, il dégage une telle innocence que l'on aimerait le protéger de tout le mal qui l'entoure. Parce qu'en fait, Alvin à un don, il est le septième fils d'un septième fils et ca, c'est pas rien !

J'ai beaucoup aimé l'entourage d'Alvin aussi, la famille Miller, Mot pour Mot, la petite Peggy. Ils ont un parler bien a eux qui m'a fait sourire un nombre incalculable de fois.

La façon dont les phrases sont tournées font parfois très poétique, Orson (Allez, on est presque pote maintenant) arrive à tourner ses phrases d'une telle manière que même les pires moments restent supportable.

En ce qui concerne le contexte, l'histoire se déroule en Amérique, c'est peu fréquent pour un roman de fantasy, en général, le monde est imaginé de toute pièce, ce qui fait que l'on peut facilement penser que notre petit Alvin a vraiment existé. Tout (ou presque) pourrait être réelle ce qui rend le récit vraiment immersif.

Je vais assurément continuer ma lecture avec le 2e tome, le premier étant surtout une mise en bouche pour la suite des aventures d'Alvin.
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Personnages et point de vue

Percutant, intelligent, inspirant



Cet ouvrage est consacré à des conseils pour donner vie et intérêt aux personnages de fictions dans les romans ou scénarios. Pari réussi d'un bout à l'autre : lecture passionnante, pédagogique et qui contient de nombreuses sources d'inspirations. La pédagogie s'appuie notamment sur de nombreux exemples et analyse de situations réelles. Remarquable et très professionnel tout en restant accessible.
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