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Critiques de Pascal Croci (157)
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Auschwitz

L’appellation "BD jeunesse" pourrait choquer à priori, quand on regarde cette BD qui a l'air de tout sauf d'une Bd jeunesse et qui porte le nom du camp de la mort le plus connu de l'Histoire de la 2e Guerre Mondiale. Néanmoins, l'auteur le confirme lui-même, il voulait créer une Bd susceptible de rejoindre plusieurs générations à la fois. C'est d'autant plus vrai si l'on se fie à son désir de "perpétuer la mémoire" à travers cette œuvre.

C'est une Bd sur Auschwitz, on le devine à son nom, mais également sur l'ampleur du "crime nazi" comme le dira l'auteur, dont je remercie le "Dossier de l'album" qu'il a joint à son œuvre et qui nous instruit non seulement sur la genèse de la Bd, mais aussi sur le cheminement de l'auteur sur le sujet ou, si vous préféré, sur sa "vision". je vous recommande d'ailleurs de le lire, car certains passages e l'histoire manque un peu de clarté. Si les personnages sont fictifs, l'auteur explique avoir scrupuleusement suivi la chronologie réelle des événements, se basant pour le scénario de souvenirs réels tirés de survivants.



Groci nous amène donc en 1993, où Kazik et Cessia semble fuir quelque chose, à travers les ruines d'une ex-Yougoslavie. Ensembles, il font un retours en 1944, à Auschwitz, où ils sont séparés dès leur arrivé, comme tant d'autres familles qui avaient fait le voyage dans des wagons à bestiaux avec eux. Commence alors le narratif de Kaziz dans le baraquement des hommes, les horreurs dont il est témoin, le miracle aussi. Puis, Cessia prend le relais, relatant du coup le dernier pan d'histoire de leur fille Ann, dont Kaziz n'avait jamais su la finalité.

Honnêtement, je n'ai pas trop envie de m'étendre sur le contenu, car je pense que cette Bd fait partie de ceux qu'il faut lire pour réellement en comprendre la portée, au delà des mots.

Bien sur, on s'attendra à des scènes poignantes, terrifiantes, même s'ils elles peuvent être voilée par le style du dessin. Masses de corps morts aux contours imprécis, atmosphère vaporeuse dont on ne voit pas l'horizon, nuances en noir et blancs, visages émaciés aux grands yeux tragiques, le dessin en lui-même est très parlant et permet de garder une certaine pudeur sur un sujet aussi cru. Le noir et blanc choisi me fait d'ailleurs penser au film "La liste de Schindler", tourné en noir et blanc, justement. Je salue d'ailleurs ces choix de l'auteur, car le visuel ainsi créé est juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le mauvais goût ou le voyeurisme. Et c'est d'autant plus valable si cette Bd doit aussi finir dans les mains des plus jeunes. Je dis "jeunes", je devrais dire "ados" en montant, car c'est encore un peu délicat pour les jeunes enfants, dont le concept même de mort est encore un peu flou.

Ce n'est jamais simple de faire des œuvres sur des thèmes aussi percutants et sensibles que le sont la Shoah, le nazisme, le génocide et tout ce qui se rapporte à ce sombre pan de l'Histoire. Néanmoins, c'est grâce à celle-ci que la mémoire se perpétue et que la réflexion se poursuis.

Je pense notamment à la réflexion de l'auteur sur les religions, ironiquement les plus grands générateurs de guerre malgré leurs messages de paix: "le pouvoir des religions à séparer les hommes [...] Chacun pense détenir la vérité, et veut convaincre les autres qu'il a raison, voilà le danger!" ( Pascal Croci) . Un constat qui fait froid dans le dos, mais on ne plus vrai.



"Auschwitz" est une Bd on ne peut plus crédible et intéressante, qui a même la grande qualité d'être visuellement attrayante malgré une thématique macabre et sombre. Le genre de Bd qu'on n'oublie pas une fois lue et qui gardera longtemps, sinon toujours, sa grande pertinence.



*Petit détail anodin: lors de l'appel, au début de la Bd, le responsable hurle le nom "Isaac Stern". Il s'agit d'une personne réelle, en l’occurrence un banquier juif, qui participera, aux côté d'Oscar Schindler, à l'un des plus grand sauvetage de juifs de la Shoah avec la fameuse "liste de Schindler".

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Auschwitz

Une bande dessinée oppressante, mais absolument nécessaire.



Des couleurs et un dessin traduisant bien l'indicible.



L'horreur, l'incompréhension des victimes, la cruauté des bourreaux.



Et toujours cette question : pourquoi ?



Le récit commence en ex Yougoslavie.

Pascal Croci a rencontré des survivants avec lesquels il s'est longuement entretenu. Il a, par ailleurs, réalisé un important travail de recherches.

Cette oeuvre utile lui a demandé cinq ans de travail.



C'est une lecture absolument nécessaire. Nécessaire pour lutter contre :



-"Bof ! C'est du passé tout ça...". Ce poisseux "jmenfoutisme" contemporain.



-Les politicards qui attisent les pulsions racistes et xénophobes.



-Les négationnistes et autres révisionnistes, ces escrocs, ces charognards de l'Histoire qui, n'ayant pas l'audace d'affirmer clairement leur haine antijuive chipotent, mentent, réfutent l'existence des chambres à gaz...et qui, au nom de la démocratie, demandent, exigent le droit d'exprimer leurs idées ou, plutôt, leur diarrhée intellectuelle.



Une belle et émouvante bande dessinée !
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Auschwitz

Tous les ans depuis 10 ans, lors de l'inventaire de fin d'année au CDI, je voyais cette bande dessinée documentaire, et à chaque fois je me disais qu'il fallait que je la lise. C'est maintenant chose faite.



L'ouvrage est en noir et blanc, et le récit, directement inspiré des témoignages des survivants du camp d'Auschwitz-Birkenau, raconte le quotidien d'un camp d'extermination.



On a donc ici à faire à un témoignage. L'auteur s'est bien documenté, il nous l'explique d'ailleurs en fin d'ouvrage. Le devoir de mémoire est, souligne-t-il, très important.



Les conditions de vie ou plutôt de survie, ou encore d'existence, des personnes dans le camp est raconté avec fidélité et réalisme, tant et si bien que certains passages sont difficiles à regarder. Le dessin grisâtre montre l'univers concentrationnaire.



C'est un récit fort et poignant, tragique et triste, dont on ne peut passer à côté.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Auschwitz

Une bande dessinée qui marque et qui rend compte de l'horreur des camps pendant la deuxième guerre mondiale. Une bonne manière d'appréhender l'histoire.
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Auschwitz

1992, en ex-Yougoslavie, Kazik et Cessia, devenus vieux, se souviennent de leur vécu de déportés et de leur fille, Ann.



On retrouve dans cette bd tous les éléments que les survivants nous ont rapporté : les trains de la mort, le travail, la queue pour manger devant la marmite qu'on ne touille jamais. Les chambres à gaz et ceux qui sont chargés de les vider, après...



Le dessin de Pascal Croci, sombre, aux traits anguleux, convient très bien à l'histoire qu'il raconte.
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Auschwitz

Un dessin sombre, dur, acéré, à la limite du supportable, en une sorte de noir et blanc très fortement teinté de gris, des regards hallucinés, des mines de pantins "à la Dali"... j'ai accroché immédiatement.



J'ai longuement potassé Auschwitz et la Shoah. Je sais que l'on a, sous le trait de Pascal Croci, une approche personnelle, mais très documentée, du camp de concentration. On a un auteur qui a voulu donner un rendu le plus respectueux possible du drame et de l'horreur.



C'est en ce sens qu'il fait un grand écart entre Auschwitz et la guerre en ex-Yougoslavie. Et qu'il fait mourir un des témoins de la Shoah lors de cette guerre, alors qu'il ne décédera que plusieurs années plus tard à Paris.



Les pages sur la fin du camp et la désolation sont impressionnantes.



Ames sensibles s'abstenir, comme on dit. Roberto Benigni n'est pas le bienvenu. Ici, on est loin, très loin de la Vie est Belle... La vie, sous le crayon de Pascal Croci est poisseuse, boueuse, pervertie.



Lecture difficile et nécessaire. Vision implacable. Une grande BD à mon avis.
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Carmilla

Si l'auteur sait placer son ambiance grâce à ses graphismes sombres et envoutants, cette bande-dessinée n'en reste pas moins décevante.



Mr Croci se répète dans ses illustrations : j'ai retrouvé exactement les mêmes dessins que dans sa bande-dessinée "Elizabeth Bàthory". Les paysages sont réussis mais les personnages sont désarticulés, sans expression et assez identiques les uns aux autres. De plus, les dessins ne correspondent pas réellement à ce qui est raconté. C'est assez désordonné.

Quand à l'histoire, adaptation de l'oeuvre de Sheridan Le Fanu, elle est plutôt creuse. Elle suggère sans entrer dans les détails. Elle survole les paysages glacés sans grand dynamisme.



C'est fade et ennuyeux.
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Auschwitz

Bien sûr le sujet est touchant, bien sur certaines scènes sont insoutenables. Mais malheureusement je n'ai pas tout compris sur l'histoire des personnages que nous présente l'auteur, même après avoir lu les explications à la fin du livre. J'ai trouvé l'esthétique très travaillée mais parfois trop figée au niveau des expressions des visages. Dommage.
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Janet Burroughs

Un magnifique ouvrage, au graphisme impressionnant.

A découvrir absolument !
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Dracula : Le mythe raconté par Bram Stocker

Ce n'est pas un mythe !!!
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Auschwitz

Auschwitz de Pascal Croci est une bande dessinée de 76 pages publiée aux Editions Emmanuel Proust, collection Atmosphères, en vente 15,50€. C’est une BD très sombre, avec des dessins en noir et blanc. Dessins qui sont émaciés, dérangeants et qui nous mettent mal à l’aise. L’atmosphère de la BD est oppressante.



J’ai globalement apprécié cette BD, autant qu’on puisse apprécier une BD sur ce thème avec une ambiance aussi sombre et qui nous met mal à l’aise. Je l’ai trouvé bien au niveau du thème et l’histoire me paraît plausible. Cependant, l’histoire qui se déroule 1993 m’a laissé de marbre car je n’ai pas compris qu’elle était le but de cette histoire en parallèle à leur survie du camp.


Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Lady Tara Cornwall

Ambiance gothique pour cette histoire comme toujours dans les albums de Pascal Croci, que j'admire, mais pour le coup je trouve que ça colle difficilement à l'histoire. Je n'ai pas trop accroché, pourtant le sujet est très intéressant: jeune orpheline élevé avec son jumeau par la personne qui aurait abusé de leur mère et qui se voit contrainte d'épouser celui-ci, les complots de cours et la jalousie puis se retournement de situation complètement dingue voilà qui était parfait; sauf qu'entre château sombre, personnages à capes au visage émacié et les couleurs adoptées pour ma part ça colle pas trop.

Ce qui est plaisant toutefois dans cet album (et merci Françoise-Sylvie Pauly) c'est les références littéraires qui apparaissent ici et là pour agrémenter le scénario.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Dracula : Le mythe raconté par Bram Stocker

Cet album reprend le roman de Bram Stoker de Dracula et tente d'en réaliser un aperçu graphique tel que l'auteur l'imagine. Jonathan Harker est envoyé dans les Carpates pour conclure une vente avec le boyard Dracula. Mais l'accueil est différent de ce qu'il pouvait penser, son hôte est bizarre et le met mal à l'aise. Il décide de quitter le château pour fuir les horreurs qu'il redoute.



Le graphiste Croci signe ici un album d'ambiance. Il n'est nul question de représenter le monstre qu'est Dracula, mais plutôt de retracer le voyage autant physique que spirituel. Les paysages sont magnifiques, inquiétants. Nous suivons comme dans le roman Jonathan Harker, puis Mina et enfin le professeur Van Helsing. La lecture du roman est bien sûr nécessaire pour arriver à discerner les intentions des personnages et ne pas se mélanger dans les différents caractères et scènes que l'album passe sous silence.



Le graphisme est épuré ainsi que les couleurs pour donner une sensation de grandeur et de vide. De grandeur, car l'ennemi est puissant et son pouvoir semble insurmontable. De vide, car les personnages semblent être seuls avec eux-mêmes régulièrement, face à cet ennemi qui les emprisonne psychologiquement et les éloigne de la réalité.



Le texte choisit est tiré du roman. Il semble aux premiers abords assez absents mais en réalité il est très présent. A lire calmement, permettant de contempler les paysages avant de relire une nouvelle phrase et de passer la case suivante.



Cet album est une magnifique bande dessinée d'ambiance, romanesque, poétique, donnant une nouvelle dimension à l'aspect littéraire de Dracula.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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À la recherche de Dracula : Carnet de voyag..

Si les deux premiers ouvrages présentés sont clairement destinés en priorité aux jeunes lecteurs (ce qui n’empêche pas les autres d’y jeter un œil, bien au contraire !), celui-ci s’adresse aux adultes sous la forme d’un roman graphique plus que d’un album. Encore une fois, c’est le roman de Bram Stoker qui sert de base à l’intrigue. L’auteure ne simplifie pas l’histoire mais l’aborde d’un autre point de vue puisqu’elle s’attarde longuement sur le voyage de Jonathan Harker, notamment avant son arrivée dans le château du Comte Dracula.

Jonathan Harker est un personnage déjà existant dans le roman et un personnage qui nous raconte déjà son voyage dans l’œuvre de Stoker. Mais là où le récit ne dure qu’un ou deux chapitres à l’origine, Françoise-Sylvie Pauly le développe sur plusieurs dizaines de pages et le fait illustrer par Pascal Crocy. Ce n’est donc pas un nouveau point de vue adopté dans cet ouvrage mais le développement plus en détails et en images des quelques paragraphes offerts par Bram Stoker

Aux entrées de journal de Jonathan Harker, de son départ d’Exeter (en Angleterre) à son séjour dans le château du Comte, s’ajoutent d’autres éléments nouveaux et plus ou moins enrichissants : photos, recettes de cuisine, articles de journaux… et évidemment les illustrations de Pascal Croci ! Le coup de crayon est particulier, les figures élancées aux visages durs (la cruauté des vampires n’est pas absente de Dracula) ne pourront certainement pas plaire à tout le monde. Je trouve, pour ma part, le trait extrêmement fluide et presque « gracieux », j’apprécie. Les couleurs dans des teintes vieillies/sépia s’accordent bien avec le texte et offrent un certain cachet non négligeable.

Si le texte en lui-même ne présente pas forcément un très fort intérêt et une grande originalité puisque n’apporte finalement pas grand chose de plus ; il prend en revanche un tour inattendu grâce à son « contexte ». On nous présente en effet ce journal comme la trouvaille d’un chercheur, trouvaille qui impliquerait l’existence attestée de Jonathan Harker qui aurait été en contact avec Bram Stoker qui se serait lui-même servi de ce journal pour rédiger son célèbre Dracula. Une mise en abyme qui laisse penser que cette aventure s’est réellement déroulée… et que le comte Dracula n’est peut-être pas seulement le fruit de l’imagination d’un écrivain irlandais…

Un roman graphique visuellement attractif mais un « produit dérivé » pas forcément indispensable. Pour les très grands fans en priorité.
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Dracula : Le prince valaque Vlad Tepes

C'est avec cet album que je découvre Pascal Croci, et je suis subjuguée par ses graphismes superbes, sombres et violents.

J'étais emballée par le thème qui traite de Dracula ou plus particulièrement l'origine du mythe, mais j'ai été un peu décontenancé par la chronologie du scénario, je me sentais un peu perdue parfois, bref ce n'est qu'un ressenti.

Un bel album.
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Auschwitz

Entre la 2e Guerre Mondiale et aujourd'hui, tous les extrémismes n'ont pas disparu. Avec des dessins en noir et blanc, cet album réveille chacun de nous.
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Janet Burroughs

Un carnet de voyage, un album de collection, présenté comme un journal, celui d'une lady participant à l'expédition d'un géographe en 1900.



Une lady dont la filiation interpelle le lecteur ... " Je suis là à la requête de mon oncle, mister Edgar Rice Burroughs. Demi-mensonge, à demi-pardonné, donc ! En vérité, mon oncle s'était fermement opposé à mon départ. Il rêvait, depuis longtemps, d'écrire une épopée sur l'Afrique. Le moment venu, il tomba malade. J'insistai tant et si bien qu'il finit, malgré lui, par céder..."



Plus d'une centaine de pages au format généreux dévoilent des dessins naturalistes, un double portrait, celui de la jeune femme et celui de la terre d'Afrique. Alors que le texte est celui du récit de l'expédition relatée par Janet, délicieusement fin, d'un ton et d'un humour tout british, l'illustration raconte l'Afrique, les paysages, la faune, les populations, ce que Janet voit, ce qu'elle pourrait voir, ce qu'elle imagine aussi, les dessins la mettant parfois en scène au milieu des bêtes sauvages, frêle silhouette chapeautée.



Cet écart, qui n'est pas distance, entre les mots intimes et les images panoramiques, évoque à lui seul le contraste entre les deux mondes, la fascination de la rencontre. Fascination de la lecture aussi par ce décalage saisissant et pertinent. Pourtant dépouillées, les planches témoignent parfaitement de l'immensité, de l'inconnu, de la sensation de danger et de mystère, réelle ou fantasmée; comment savoir sur ce continent inexploré où la magie règne en maître ? Le sentiment d'étrangeté est latent, prégnant. Puis la rupture. La femme blanche disparaît et c'est finalement aussi l'histoire de l'enfant blanc élevé dans la savane, sa légende déjà, même si elle n'est pas le sujet de cet album.

Cette BD mérite - nécessite - relecture, presque immédiate. L'illustration mêle plusieurs techniques, elle est imposante, quelque chose de solennel dans ce regard fasciné et respectueux. Je ne saurais en dire plus. On y reconnait le trait particulier de Pascal Croci dans les portraits, une beauté froide et majestueuse. Etonnement, la dimension humaine est omniprésente alors que l'album s'offre à la nature, aux pratiques magiques. Encore le décalage, ce sentiment d'étrangeté, ce stupéfiant dans tous les sens du terme.



Un album publié dans la collection Atmosphères. Comme une évidence.






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Auschwitz

1993. Ex-Yougoslavie. Traqués par une milice locale, aux portes de la mort, Kazik et Cessia décident de se dire l’ineffable à propos de leur court passage dans le camp d’Auschwitz en 1945 et de leur fille, Ann, et de sa poupée.



Et là, les amis, je peux vous dire qu’on rigole pas… car la pointe du crayon de Pascal Croci est aussi acérée que la lame d’un rasoir. L’atmosphère mortifère nous happe dès le débarquement du train, le trait gras et violent nous tenaille les tripes. Les récits s’entrecroisent violemment et le lecteur, malmené, est balloté dans le temps et l’espace sans aucun ménagement. Ici, tout est pestilentiel et le choix du noir et blanc ne fait qu'ajouter à la férocité des images.



Le prix jeunesse, décerné à cet album en 2001 par l’Assemblée Nationale, est amplement mérité : Pascal Croci nous offre ici une formidable occasion de nous acquitter de notre devoir de mémoire.

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Elizabeth Bàthory

Vous dire que je connaissais cet auteur avant que l'on m'offre un de ses albums : Elisabeth Bathory pour ne pas le nommer, serait un mensonge. Par contre comme à chaque fois qu'un illustrateur m'enchante, je me documente et cherche à connaitre un peu plus son oeuvre.



Pascal CROCI, scénariste et dessinateur autodidacte, vit dans l’Aveyron. Il a connu la consécration grâce à Auschwitz, une bande dessinée document. Après avoir travaillé pour la presse religieuse, il se tourne vers les forces obscures et s'attaque à la légende de Dracula et réalise sa suite Dracula, le mythe d’après le roman de Bram Stoker. Soit deux hommages à la littérature et au cinéma de vampires.



En Hongrie, au XVIe siècle, des jeunes femmes disparaissent et des rumeurs se répandent à propos de la jeune comtesse. Elle organise des orgies, torture et tue ses victimes, puis se baigne dans leur sang afin de gagner la jeunesse éternelle.



Les dessins sont vraiment réussis, certaines scènes restent néanmoins choquantes par moment, mais le tout est atténué par un coup de crayon léger et un encrage pastel voir même passé...Vous dire que j'ai craqué pour cette œuvre serait exagéré, je ne l'aurai probablement pas acheté mais il a été le bienvenu comme cadeau ^^.



Peut être un jour feuilletterai-je son jumeau masculin, moi la fan de Bram Stoker et de Le Fanu.



Affaire à suivre ........
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Dracula : Le mythe raconté par Bram Stocker

J'ai eu du mal à me plonger dans cette BD. Il faut connaitre le roman pour l'apprécier. Pourtant le graphisme était parfait pour le thème et pour s’immerger dans l‘époque.



J'ai trouvé que le gros problème de cette BD était les césures dans l'histoire de Bram Stocker, on passe d’une scène à l’autre sans transition et il faut avoir lu le roman pour s’y retrouver. De plus, on change plusieurs fois de narrateurs et ce n’est pas toujours clairement notifié. On ne voit jamais Dracula et j'ai eu du mal avec ça : j'ai parfois eu l’impression que le personnage de Jonathan parlait tout seul comme on ne voyait pas Dracula !









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