Pascal Croci

Pascal Croci retransmet par ses dessins le tragique de l’histoire. Ce n’est pas une histoire qui peut bien se finir avec de telles planches, de telles teintes. Les plans utilisés sont particuliers, ils sont toujours axés sur les personnages et non sur les actions. Mais peut on vraiment parler d’action dans cette intrigue? De plus il n’y a pas vraiment de dialogue entre les personnage, 3-4 tout au plus. Il a dessiné des personnages aux traits délicats, gracieux, qui évoluent dans des paysages isolés, sauvages, automnaux et hivernaux. Même les paysages ajoutent au tragique de l’histoire. Par contre tout ce mélange de caractéristique fait que nous ne nous identifions pas aux personnages. Nous restons en dehors de l’histoire.



Une agréable découverte.
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J'ai préféré ce second tome, qui est, à mon sens, beaucoup moins complexe au niveau de la narration....



Le graphisme est encore une fois à la hauteur du mythe, même si j'attendais avec impatience de voir Dracula (présent dans le récit, mais très peu représenté graphiquement).



Par contre, les énormes césures dans le récit original de Bram Stoker me dérangent beaucoup... Elles enlèvent de la profondeur à l'histoire, et l’absence de personnages pourtant clefs, est dérangeante.



Un avis mitigé pour ce diptyque, qui mériterait plus d'approfondissement.

J'ai bien aimé ce livre car le texte est illustré, cela raconte bien l' histoire du film (car je n'ai pas lu le livre de Bram Stoker)

Mael

Je vous propose la lecture de cet album car il raconte avec une précision et un réalisme très réussi , une journée type dans un camp de concentration .

C'est l'histoire d'un couple ayant vécu la déportation et qui se raconte l'un à l'autre leur histoire dans le camp de concentration et les faits qui ont marqué leurs mémoires.

L'histoire commence avec le récit de Kazik , qui raconte son arrivée dans le camp avec sa fille. Après la parole vient à Cessia , qui raconte à Kazik comment est morte sa fille. Les dessins inclus dans cette bande dessinée sont vraiment très durs dans certains passages peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs.

La maigreur des personnages est très choquante , avec un réalisme déconcertant. Ce qui m'a marqué, ce sont les corps toujours a l'état de cadavres , décomposés. Heureusement, on ne voit pas les fours crématoires, mais on les imagine. Mes ressentis lors de la lecture de cet album sont une certaine peur , avec ses images choquantes et de la peine en voyant les massacres envers les Hommes considérés par les Allemands comme des «être inférieurs ».

Relier des évènements tels que le massacre d'Oradour sur Glane, Hiroshima, Auschwitz avec Tchernobyl ou le 11 septembre 2001, je trouve que c'est un peu tiré par les cheveux. Historiquement, politiquement, ils sont très différents. L'auteur veut en faire des révélateurs de l'âme humaine, ce qui serait le fil conducteur. Mais ça ne prend pas, en tout cas pas pour moi. D'autant qu'il n'y a pas vraiment de récit, la BD est construite comme une succession de flashs dans le contexte de tel ou tel évènement sans ordre chronologique, quelques citations, morceaux d'interviews, au milieu de scènes qu'ils n'illustrent pas. Le rapport entre le texte et l'image est absent.

Elizabeth Bathory, une comtesse hongroise du XVI° siècle, avait des moeurs quelques peu étranges. Mariée très jeune et malgré elle à un rustre libidineux heureusement souvent absent, elle préférait la compagnie féminine. Sa beauté fascinait et sa hantise était de la voir se flétrir. Point de crème sophistiquée à l'époque, non, son truc pour ne pas vieillir : suspendre au-dessus de sa baignoire des jeunes filles et se prélasser dans leur sang dégoulinant. Autant dire qu'un tel personnage historique a beaucoup inspiré historiens, écrivains et maintenant dessinateurs.

P. Croci a un faible pour les grandes dames vénéneuses, après "Gloriande de Thémines" et "Lady Tara Cornwall", le voilà qu'il nous offre sa version sur cette comtesse sanguinaire. Il fait un clin d'oeil à son autre personnage favori, Dracula : lors de son voyage retour vers l'Angleterre, le jeune Jonathan Harker se plonge dans la lecture d'un manuscrit donné par une des soeurs de l'hôpital et découvre l'univers décadent et gothique d'Elizabeth Bathory.

L'album est comme d'habitude somptueux, en couleur directe. A noter les doubles pages sur les paysages enneigés, d'une beauté saisissante, auxquelles s'opposent les intérieurs gothiques du château, théâtre de scènes d'une intolérable cruauté.
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(LX971) - C'est clairement une claque cet album ! Une claque visuelle tant les graphismes sont saisissants mais aussi au niveau de la réflexion sur les violences inhérentes aux (in)humains que nous sommes, à la lumière des épisodes parmi les plus horribles des 80 dernières années - la liste est longue mais non exhaustive. le religieux comme le scientisme semblent être ici sur le même pied d'égalité, en produisant les même aveuglements coupables ou justifiant certaines atrocités au nom de... La violence omniprésente sur les 130 pages fonctionne comme une thérapie à l'envers, à la manière d'Alex dans Orange mécanique. On est proches de l'overdose alors même, comme le souligne l'auteur, que les médias ont banalisé la violence tout en bannissant la moindre image de sexe, jugée bien plus dangereuse et perverse. le seul bémol pourrait être le point de vue trop occidentalisé de l'auteur qui m'a pas mal gêné personnellement. Malgré toutes ces louanges, je ne mettrai pas cet album dans la sélection du Prix BDz'îles car le traitement est dur, proche de l'électrochoc pour une âme douée de sensibilité. A conseiller fortement en revanche.

(EL971) J'ai essayé plusieurs fois mais je n'ai pas réussi à lire cet ouvrage... Non pour BD Z'Iles.

(SCO971) Une lecture intéressante et un album qui interpelle... mais un peu trop pour le Prix. C'est non pour la sélection 2024

Hitler, le titre est sans détour. C'est le dernier album de bande dessinée de Pascal Croci sur les pages sombres de l'histoire. Une plongée réaliste et saisissante dans les noirceurs de l'âme humaine qui interroge aussi sur la question du pouvoir.
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J'ai toujours trouvé l'histoire de cette comtesse absolument fascinante. Un peu intriguée en voyant cette Bande dessinée, j'ai voulu testé.



Mais je reste un peu mitigée.



Les illustrations de façon très concrète sont plutôt convaincantes. Mais le côté trash, plein de débauche, et glauque à l'excès me semblait totalement gratuit et ne collait même pas forcément avec le texte. Juste un but de provocation qui, à mon sens, n'apporte strictement rien au récit.



Mais même tout simplement sur comment le thème a été abordée, je ne suis pas totalement convaincue. Il y a cette ambiance un peu glauque (mais pas trop, si on ne lit que le texte et pas les illustrations) et une narration plutôt efficace.



Mais finalement, ce récit n'apporte rien aux éléments qu'on avait déjà sur cette comtesse pourvu qu'on s'y soit un peu intéressés par le passé. C'est surtout une description factuelle des horreurs qui ont été commises. Un scénario totalement plat et insipide, qui reste dans la surface et n'explique pas vraiment l'aboutissement de telles horreurs. Et finalement, un sentiment d'inachevé. Comme s'il manquait tout un pan de l'histoire, de la nuance, et des mystères qui restent entier (même si effectivement, depuis le 16e siècle, le mystère sur la comtesse Bathory reste de toute façon présent).



Je n'ai pas bien compris l'intérêt d'intégrer les personnages de Dracula. Parce que Dracula est un personnage fictif et pas la comtesse. Parce que celui qui a inspiré Dracula, n'a pas du tout vécu à la même époque que la comtesse. On leur trouvera en commun un certain goût pour le sang et la violence, mais rien qui ne justifie de les rassembler dans un même récit (surtout que ça n'apporte strictement rien au reste de la Bande dessinée).



Une lecture pas forcément déplaisante, mais qui aurait franchement pu être mieux.

Le style particulier du dessinateur qui colle parfaitement à ces histoires gothiques. On apprécie cette mise en lumière de l’œuvre originale avec des décors qui renvoient à l’atmosphère de la nouvelle.



Avec Carmilla, une nouvelle de 124 pages, certains oublis sont hasardeux mais le pire est la modification de certains éléments de l’intrigue. Si quelques uns aident à apporter une fluidité à l’histoire raccourcie, d’autres paraissent vraiment inutiles. L’idée de l’auteur-illustrateur est de mettre spécialement l’accent sur les deux personnages féminins et d’oublier tous les autres, même ceux utiles à l’intrigue.
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Les dessins sont magnifiques avec des tons froids et un style morbide qui colle parfaitement à l’ambiance de Dracula. Mais la sur-représentation des décors au détriment des actions des personnages lasse, alors que le découpage du roman m’a souvent interpelée. Il faut avoir lu l’œuvre originale pour vraiment apprécier la BD et s’y retrouver.
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Vraiment, j'essaye de me forcer à aimer Pascal Croci. Mais d'une force... Je l'ai d'abord découvert avec Carmilla qui m'a ravie par le dessin... Mais je n'ai rien compris. Je me suis ensuite essayé à Auschwitz, la narration y était toujours difficile mais plus à cause du dessin en noir et blanc. Je retrouve ici dans ce diptyque un mélange de ce qui m'a gêné dans ces deux autres oeuvres.



1- Le dessin : Vraiment, les paysages sont à couper le souffle. mais les personnages... l'aspect très squelettique, fin est la patte qui m'avait à la base attiré. Mais je dois admettre que malgré l'éloge que j'aimerais en faire.. Et bien au final c'est moyen.. Les personnages arborent toujours les mêmes expressions. Aucune diversité, aucune émotion (si ce n'est celle des sourcils froncées. ). Les visages sont très -toujours- redondant si bien que la plupart des personnages se confondent (Et encore, c'était bien pire sur Auschwitz avec le noir et blanc;). Je chipote mais je dirais aussi les ombres qui n'ont aucune logique. à la base, j'aimais cet aspect pour le fantastique que ça apporte et le jeu du caché/montré. Mais las de voir qu'on ne montrait rien, à la fin, ça m'a juste soulé. D'ailleurs, il est dit dans une bulle des soeurs de Tepes qu'elles n'ont pas d'ombre *tousse tousse* pourquoi le texte n'est même pas respecté par le dessin ?



2- La narration : Je ne sais pas si c'est de l'avoir lu au numérique qui m'a encore plus embrouillé mais ciel que c'était dur.. Je ne comprenais rien.. Je ne comprenais rien à l'enchaînement des faits, je ne comprenais pas qui parlait. Je suis peut-être idiote, c'est fort probable, mais il est est qu'à la fin, 4 livres que je lis de Croci et 4 livres que je ne comprend pas. Puis l'absence total de personnages et d'action dessinés dans le second livre... J'aurais pu aimer... Mais j'ai détesté. La narration étant déjà foireuse, à ce compte là, j'aurais lu un roman épistolaire où le format aurait mieux convenu. Puis j'aurais ouvert un artbook pour voir de beaux dessins. Je fais des études de cinémas et on nous le matraque à longueur de cours de scénario que "L'image vaut mieux que la parole".



Mouais.... J'en ressors que je saurais très bien dessiner des tombes enneigées au moins... Parce que ce livre ne contenait au final, pas grand chose d'autre...

L'amour c'est du vampire. Un de mes livres préféré de tout les temps d'ailleurs j'en ai même fait un exposé au lycée français de Bruxelles lors d'un travaille en classe.



Dracula Je t'aime.

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Mina.

Des dessins terrifiants, l’auteur à fait beaucoup de recherche sur Auswitchz, son fonctionnement, son « apparence », ces tragiques histoires individuelles et collectives de personnes innocentes envoyées dans cette enfer sur terre, cet Anus Mundi. Les dessins sont vraiment effrayant, la terreur, l’horreur, l’épouvante, la cruauté gratuite et barbare dont peut être capable l’être humain est représenté grâce aux coups de crayons du dessinateur. A lire ET à voir !

Une BD marquante qui exprime l'horreur du camp d'Auschwitz ! Après avoir visité moi-même le camp de concentration de Sachsenhausen, je retrouve cette ambiance pesante, froide et difficile dans les dessins en noir et blanc, dans les grands yeux froids des personnages...

Pour ne jamais oublier cette période terrible de l'histoire !

Franchement se livre m'a dessus je suis abituer à lire des livres sur la 2ème guerre mondiale et celui la je l'ai trouver mal illustré et difficile à comprendre pour un livre jeunesse.

Et si la Reine Marie-Antoinette avait échappé à la guillotine ? Pascal Croci et Françoise-Sylvie Pauly redessinent sa vie de passion et d’infortune.
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Une très belle intégrale qui met en image l'histoire de Dracula. Les dessins sont très poétiques et on se plait à admirer les paysages qui font penser à des plans cinématographiques. Le dossier à la fin de la BD permet d'encore mieux s'immerger dans l'univers du prince des Carpates et donne envie de lire l'oeuvre originale de Bram Stocker. Pascal Croci et Françoise Sylvie-Pauly réalisent un bel album qui permet une bonne approche visuelle du mythe de Dracula.

c'est en ouvrant le livre et en regardant ses dessins tres gothiques et superbes que je me suis lancè dans la lecture de ce livre fort bien realisè ...