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Citations de Pascale Quiviger (117)


- Vizir, je te plains. Moi je n'ai rien, donc je suis libre. [...]
- Il faut un minimum de confort matériel pour être vraiment libre, Sourcier.
- C'est vrai. J'ai mangé, j'ai bu, je vais dormir au chaud près de ma famille. J'ai déjà tout ce qu'il me faut.
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Toutes nos actions entraînent des conséquences.
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Ici, on dansait beaucoup et on mangeait tard. Les souverains aimaient séduire et être séduits, ils aimaient mentir et être crus. Lorsque Thibault avait quitté Pierre d'Angle pour la toute première fois, son père lui avait donné un conseil qui s'appliquait à Villaines mieux qu'à tout autre royaume : «Amuse-toi, mais méfie-toi. »
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- Pourquoi toi ? s'exclama l'Ange dont la prescience devenait énervante. Mais parce que, Malek ! Parce que tu n'as pas d'idées préconçues. La vie t'a durement appris à ne rien attendre de personne. Alors tu n'attends rien. Rien ! Attendre, tu vois, c'est se rapporter à l'avenir. Quand on attends pas, on est disponible au présent. On remarque ce qui est au lieu de fantasmer ce qui sera. L'esprit des gens est encombré. Ils pensent à leur repas du soir, aux marchandises de leur échoppe, au bonheur de leurs enfants. C'est naturel, je te l'accorde, dès qu'on a une maison, une échoppe, une famille. Mais quand on n'a rien, Malek ! C'est quand on a rien qu'on est disponible.
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La normalité... Une notion bien ridicule, je pense.
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Elle trouvait sa paix dans la complexité toute simple de la nature, là où rien de superflu ne venait la troubler.
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Une phrase de Pouvoirs l'avait particulièrement frappé : "J'ai toujours admiré Pierre d'Angle et mon admiration me porte à penser au-delà; à imaginer ce que Pierre d'Angle deviendrait si elle poussait jusqu'au bout son principe de bonheur."
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- Ils vous ressemblent, ces coquelicots, risqua-t-il.
- Comment ?
- [...] ils ont l'air plus fragiles qu'ils ne le sont en vérité.
- Dès qu'on les arrache, ils se fanent. Ils ne sont bien que là où ils ont choisi d'être.
- C'est bien pourquoi je n'ose pas vous cueillir, répliqua le capitaine avant de se rendre compte de ce qu'il disait.
- Pourtant, avoua Elisabeth, je vous ai déjà choisi.
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Partout, les documents s’empilaient au hasard. Des cierges étaient fichés sur la couverture des livres, un broc à moitié vide tenait en équilibre sur la base du téléscope, une fourchette était plantée parmi les plumes à côté de l’encrier. En revanche, les vitres du dôme étaient d’une propreté éclatante et la lumière du jour inondait la pièce ronde. Clément de Frenelles vivait de moins en moins sur terre et de plus en plus au ciel.
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Et puis comprends sa destination. Le mal provoque parfois du bien par accident. Il arrive même qu'il aspire au bien par des chemins tordus. Au fond, il est peut-être une forme d'ignorance, un malheureux détour.
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La vague ressemblait à un pic neigeux. Le navire courait vers elle et elle courait vers lui. C’était la fin, peut-être, peut-être pas.

Deux heures plus tôt, les marins s’étaient empiffrés de biscuits secs et de riz froid parce qu’un estomac bien rempli ne se renverse pas. Riz ou non, le plus jeune mousse vomissait son âme par-dessus la rambarde, le buandier était vert grenouille et Félix, le timonier géant, s’agrippait à la barre.

La vague s’abattit sur l’Isabelle comme le Jugement dernier. Le mousse faillit passer par-dessus bord, mais Félix le rattrapa par la cheville. Les marins qui pompaient l’eau dans la cale sentirent grincer la racine du grand mât et ceux qui travaillaient sur le pont s’accrochèrent aux cordages. Ce n’était pas la première fois que leur dernière heure arrivait. Ils prenaient leur mal en patience, attentifs aux ordres de l’amiral Dorec qui hurlait par-dessus le tonnerre. Un seul homme à bord avait le pouvoir de lui désobéir.
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- Écoute-moi Lucas : on fait ce qu'on peut, avec nos enfants. On veut leur bien, mais des fois on se trompe de bonheur.
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Les cauchemars s'évaporaient comme la buée du bain, il ne s'en souvenait pas. (p.33)
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Il avait toujours vu la mort comme une sorte d’apocalypse. Mourir, au fond, c’était peut-être tout simplement rentrer de voyage. Se reposer pour de bon après un long périple.
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Parfois on parle d’une chose pour mieux en taire une autre…
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La mémoire est sacrée. Ma mère me le répétait toujours. Elle disait : on peut te battre, on peut t’affamer, te déporter et même te voler tes enfants. On peut dire que tu es sans visage. Mais personne ne peut t’enlever ta mémoire.
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Bertrand le cœur sur la main
vient me cherche coûte que coûte
m'attire en surface.
Je veux bouger un doigt, un pied, mes yeux sous mes paupières, ma voix dans ma gorge, pour lui.
Bouger pour lui. Parler.
Rien.
Des traces de traces de traces
de l'évanouissement.
Ça me laisse épuisé, déçu.
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Qui? Tout est vague.
Des présences.
Vraies?
Parler. Je veux parler. Impossible. Je veux crier. Hurler.
Rugir.
J'ai un rugissement roulé dans ma gorge, une grosse boule, bien coincée.
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J'ai compris que tous ces gens sont puissants, expliqua Ema, mais que moi, je suis libre.
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Sofia soupira bruyamment. Au fond, elle avait du respect pour la foi de la Théière, mais beaucoup de mépris pour l'institution panthériste. Le contenu, oui; le contenant, non.
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