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Citations de Patrice Gain (402)


Venimeux, c’est ce qu’ils étaient. Deux cent cinquante Scorpions à l’idéologie ultranationaliste, ultraviolente et sauvagement féroce. Une armée génocidaire. Une troupe de destruction massive.
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Là où chacun d’entre nous voit un fruit avarié, Luna voyait les graines à l’intérieur, elle sentait la vie en devenir. Luna, c’était l’espoir, Luna, c’était ma sœur.
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Le visage que montre la nature diffère selon l’angle sous lequel on l’appréhende
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J'ai beaucoup appris du silence. On peut faire dire ce que l'on veut aux mots, pas au silence.
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Les vagues ne courent jamais seules à la surface des océans, pas plus que les épreuves sur le fil de la vie.
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"Son île à lui, c'est le monastère, son océan, le silence sur lequel il espérait voguer sans émois."
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Je pensais ne m'attendre à rien mais en fin de compte, même en ne s'attendant à rien, on espère quand même quelque chose.
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«  La vue sur la vallée était saisissante. : tous les hêtres , les érables et les sorbiers avaient enfilé leurs vêtements d’automne, dernier baroud avant l’hiver.
Ils éclaboussaient d’une lumière or et carmin la forêt d’épicéas » .
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J'aime ces endroits où l'on n'a pas idée de ce qu'il y a derrière l'horizon.
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La nuit, je ne rêve pas, je ne rêve plus. Je me mens. Je me veux vivante. Je traverse des plaines glacées à bord d’un Transsibérien aux wagons de verre. Je vois le froid, je vois le vent. Confortablement installée, je les observe mordre et frapper la carapace de cristal. Je les toise avec l’arrogance de qui se sait inatteignable. Puis le train perd de la vitesse et les parois se fissurent à mesure qu’il s’essouffle. Je frémis, je m’agite, je m’affole et soudainement tout implose. Au réveil, le froid et le vent se vengent. Je n’ai pas les mots pour décrire la douleur et l’abattement au réveil. Dieu seul sait ce que j’endure. Je ne sais pas pourquoi je dis « Dieu seul sait » … ça n’a aucun sens. Mais y a-t-il quelque chose qui ait un sens ici ?
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Et puis un jour, j’avais vu débarquer Luna. Elle avait le visage plus fermé encore qu’à l’accoutumée, mais elle était en forme. J’avais couru vers elle. J’avais vu ce jour-là dans ses yeux bleus quelque chose qui tenait de l’éclosion des fleurs d’abricotier un matin de printemps encore gélif. Luna apportait beauté et lumière.
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Quand même, les guerres sont tellement horribles. Elles se nourrissent des pulsations haineuses des hommes, assouvissent leur besoin de tuer, d’exterminer sous couvert de son blanc-seing. Puis vient le jour où il faut rendre des comptes pour les uns, apaiser et reconstruire pour les autres. Ça prend du temps. Les guerres tuent longtemps encore après le dernier coup porté.
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Elzéard Bouffier, le berger de Giono qui plantait des arbres dans un coin désertique des Alpilles. Maman nous racontait cette histoire avant de nous endormir et je ne compte plus les nuits où j’ai semé des glands. Plus tard, une forêt avait rendu le désert moins aride, comme ici.
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Sur la banquise, les distances sont trompeuses. Ce que l'on pense être à portée de main s'avère parfois distant de plusieurs centaines de mètres.
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«  On se dit que c’est un mauvais rêve.
On se dit qu’on est mort soi- même, pas les autres. et qu’on s’est réveillé en enfer.
Mais on sait bien que c’est faux .
Les rêves ont une fin, et là, il n’en y a pas » …
Jim Thompson , l’échappée…
( traduction Pierre Bondil ) .
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L'histoire s'écrit avec des mots, des bas-reliefs ou des peintures, le reste n'est que supputation.
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«  Le pire de tous les états de l’âme est l’indifférence »
Félicité de Lamenais .
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Il arrive que notre esprit se laisse aller avec la météo du jour, mais l'inverse ne se produit jamais. La nature n'a pas d'état d'âme et c'était déconcertant de devoir confronter la douleur du moment à des lumières enivrantes, à de musculeux arbres centenaires et aux trilles des paresseaux qui peuplaient leur branchage.
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Il en va des dates comme des sons, des images ou encore des odeurs : elles ont le pouvoir de vous précipiter, avec la même fulgurance, dans des souvenirs délicieux ou tourmenteurs.
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Les enfants sont punis par le péché de leurs parents.
Henrik Ibsen, Les revenants
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