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Citations de Patrice Gain (402)


Le temps qui passe n'efface rien. Il ne fait que passer. On ne chasse pas l'image d'un père aimant.
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Il m'a toujours semblé que ma mère marquait une préférence pour Jack. Elle disait qu'il avait une âme d'artiste, qu'il ferait quelque chose de sa vie, qu'il ferait quelque chose de sa vie, qu'il aurait son heure de gloire. Quant à moi elle prétendait que je tenais plus de mon père que d'elle. Je n'ai jamais rien compris à ces tentatives de correpondances filiales. Elle s'avèrent être le plus souvent une façon sommaire de faire un tri, de classer les proches en fonction de ses propres aspirations.
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Il y a des mots qu'on aimerait ne jamais avoir à prononcer, des choses que l'on voudrait ne jamais entendre et des situations auxquelles on ne devrait jamais avoir à faire face. Vivre, c'est être sur ses gardes en permanence, c'est ce que je me suis dit.
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«  Il avait plu la veille et toute la nuit suivante. Les nuages se déchiraient dans un ciel limpide et froid.
Les plus hauts sommets apparaissaient , gigantesques et fantasmagoriques dans les brumes aqueuses chauffées par un soleil toujours plus bas.
Dans le fond de la vallée, la Bitterroot s’écoulait dans un sillon coloré ambre et carmin qui tranchait avec le vert des conifères » …
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Dehors, il fait froid. Un froid de loup, je suppose. Pas seulement parce que je le vois dans le cadre de la fenêtre qui fait face à mon couchage. Il reste là, le regard figé dans le silence et l'immensité vaporeuse de la toundra. Des sautes de vents blancs retroussent sa fourrure mais il semble indifférent aux bourrasques glacées.
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Le chant obsédant de la Tara enflammait mon esprit.
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-Des fois, les mots, ça venge.
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«  Des goutes de pluie lourdes comme des fientes d’oiseaux s’écrasaient à droite et à gauche .
Elles rebondissaient sur la Terre en creusant de petits cratères sombres. La nuit était tombée d’un seul coup . L’obscurité s’était zébrée de silencieux flashs lumineux . De lourd nuages noirs enroulaient leurs masses inquiétantes dans une humidité presque tropicale » …
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Je ne sais pas si toutes les vérités sont bonnes à dire (…) mais je sais qu'elle encombrent le plus souvent l'esprit de celui qui les détient comme de celui qui les cherche.
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La mer avait mauvaise mine. Elle psalmodiait un vague requiem.
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Il est des heures infiniment plus longues que d’autres.
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J’aurai aimé pouvoir glisser une cale sous l’énorme roue qui animait le cours du temps.
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C'est dans le fracas de l'absence que l'on mesure les bonheurs de nos vies.
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Et moi, que devrais-je prélever en moi pour comprendre tout ce que je ne m'explique pas?
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«  Un soleil rouge embrasait les sommets enneigés qui se miraient dans les eaux de la baie . La forêt n’était plus qu’une masse noire informe. Cette immensité rougeoyante ne faisait qu’attiser mon désarroi » .
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«  Il est difficile de savoir combien un homme s’est simple ou compliqué . Quand on devient trop sûr , généralement on se trompe .
«  Il y a ceux qui dévorent et ceux qui sont dévorés. C’est un bon principe de départ . Et ceux qui dévorent sont - ils plus immoraux que ceux qui sont dévorés ? » ….

JOHN STEINBECK .
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Des décharges électriques n’ont pas tardé à balafrer le ciel, suivies de déflagrations qui résonnaient en percutant les parois des gorges. Elles se chevauchaient, s’enroulaient pour ne plus former qu’un épouvantable carnage sonore. Le canyon tonnait son hostilité, sa sauvagerie, sa démesure. La pluie ne s’est pas fait attendre. Dense, brutale. Elle hérissait la surface de la rivière de milliards d’impacts. Le paysage n’était plus qu’obscurité et grondement. Nous étions dans la gueule d’un monstre.
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Je l’ai regardé entrer dans l’eau jusqu’aux genoux avec sidération. Il était torse nu et sacrément bien bâti. Goran était un peu plus vieux que nos parents, en tout cas c’est l’idée que je m’en étais fait. Il devait avoir une quarantaine d’années, peut-être bien quatre ou cinq de plus. Il s’est aspergé et frotté avec vigueur. Je n’étais pas le seul à suivre tous ses mouvements. Sur la rive en face, un rapace observait la scène avec incrédulité. Un épervier qui attendait que la brume se lève pour se mettre en chasse et débusquer quelques passereaux.
Je suis remonté au campement avant que Goran ne m’invite à le rejoindre. Je n’avais aucunement l’intention de jouer à Rambo.
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- La vie a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui.
- Pas la vie, Clarissa, les hommes. Ce sont eux qui nous construisent ou nous démolissent. Les meilleurs côtoient les pires, c'est ainsi.
p 122
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On était d’accord pour dire qu’il en allait du grindadráp comme les religions : ils invitent une communauté à se livrer à des rites, en dehors de toute logique, dans le seul but de rendre la barbarie respectable au nom de ce qui serait sacré.
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