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Citations de Patrick Poivre d`Arvor (280)


On prenait le bien quand il se présentait, et le mal en attendant qu'il reparte. Pour le coup, ce jour-là, c'était un joli rayon de soleil.
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"_C'est plus tard qu'il faut mourir, Camille. Quand tout commence à pourrir en toi, quand la pente décline, quand tu crèves de toujours concéder. Mais ça, c'est pas à quinze ans. Tu peux encore cracher à la figure de qui tu veux."
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Elle souffre d'anorexie mentale. mentale, ça va avec le nom de la maladie, mais ça ne me plaît pas. Elle a la tête qu'il faut, à l'intérieur comme à l'extérieur. Elle est très belle, très blonde, très douce, très têtue, très sensible. (p.13)
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Mais c'est quand même de ma faute, mon amour, je n'avais qu'à pas faire ce métier de funambule. Tout le monde n'a qu'une envie, c'est de voir l'équilibriste tomber.
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Pardonne-moi surtout de t'avoir faite si fragile, si sensible, si poreuse à toutes les saletés qu'on peut débiter sur mon compte.
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Je me contente de décrire les hommes et les femmes tels qu'ils sont. C'est la société qui les fait ainsi, pas ma plume. Un journaliste, lui, y ajoute ses préjugés. Il jauge les êtres à l'aune de ce qu'il aimerait être lui-même. Il lui faut moraliser pour habiller sa prose de vertu. Trop de journalistes se lassent de leur métier. Plus ils avancent en âge, plus ils tournent à l'aigre. La contemplation quotidienne des petites crapuleries de chacun les pousse au scepticisme, à l'ennui. Ils ne croient pas à la rédemption de l'homme. Pour eux, la nature humaine est soit immuable soit condamnée à n'évoluer qu'en mal.
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Manquer de confiance en soi est l'un des supplices les plus raffinés que peut imposer le Créateur.
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Ecrire, ça soulage. On appuie là où ça fait mal, on se mord la lèvre, mais ensuite, on supporte la douleur. On se branche avec celle de l’autre, celle des autres, et on se libère. C’est une manière de courant alternatif qui vous passe dans les veines, avec des frémissements d’aise et de peur.
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Les guerres modernes se livrent désormais à la une des journaux, et, à ce jeu-là, Marcel n'est pas le plus fort.
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Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant.
Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier, ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite, ou mourir.
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Même le bonheur creuse sa fosse lorsqu'il ne débouche que sur lui-même.
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« Changer de vie… Il était désormais obsédé par ce désir de tout effacer, pour tout reprendre de zéro. Une existence qui se termine par le pire des ratages, ça ne se rattrape pas, ça ne se retord pas dans le bon sens. Il faut faire table rase du passé s’en débarrasser jusque dans les moindres détails. »
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Un matin, avant une intervention, j’ai bu un verre de trop. Un verre seulement mais je n’aurais jamais dû le faire. Et depuis, comme le buveur du Petit Prince, j’ai honte.
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Le 11 septembre, elle fut hospitalisée. Commença alors pour moi une longue nuit que ce journal m’a aidé à déchirer.
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Nous ne voulons pas entendre ce cri d'alarme poussé par un psychanalyste, Serge Tisseron, qui, dans un livre paru aux Editions Arthaud, Nos secrets de famille, écrit : "Le droit au secret de chacun, adulte ou enfant, est essentiel. Il permet de protéger son identité profonde des intrusions de l'environnement. Il est la première condition à la possibilité de penser par soi-même et pour soi-même. Les régimes totalitaires ont d'ailleurs tous pour point commun de chercher à étendre leur contrôle sur la vie privée des individus et à abolir cette barrière du secret."
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"Vous avez agi en enfant, soyez homme, soyez chasseur, mettez-vous à l'affût, embusquez-vous dans le monde parisien, attendez une proie et un hasard ; ne ménagez ni votre personne ni ce que l'on appelle la dignité, car nous obéissons tous à quelque chose, à un vice, à une nécessité, mais observez la loi suprême : le secret !"
L'abbé Herrera
à Lucien de Rubempré,
Illusions perdues,
Honoré de BALZAC.
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Huit heures sonnaient, en ce 3 octobre 1884. Le jour se levait tout juste. La grille de l'usine à peine franchie, Victor se retrouva épouvantablement seul. Les derniers ouvriers se hâtaient de gagner les usines qui ne fonctionnaient pas en service de nuit, les premiers commerçants levaient leurs rideaux de fer. En quelques minutes, les rues se vidèrent. Une nouvelle journée commençait, et chacun y trouvait sa place. Chacun, sauf Victor qui cheminait lentement, sans but. Il entrevit à cet instant le nouveau rôle qui allait être le sien : celui de spectateur. De lui-même, des autres. Il n'en voulait pas.
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Un jour, je parlerai vraiment du désert… Pour tous les enfants du monde. On est de son enfance comme on est d’un pays. Et mon pays aujourd’hui, c’est l’immensité
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C'est une violente secousse qui le réveille quelques heures plus tard. L'avion vient de se poser à Agadir.
Le bruit se fait moins assourdissant, se transforme en cliquètement. Puis, passé les cahots de la piste, le Potez finit par s'immobiliser et couper les moteurs.
- Salut, la Guillaume! Salut, Reine entend-on à l'extérieur. Je vous conseille de ne pas perdre trop de temps ici. On nous annonce des vents de sable à partir de Cap-Juby. Faites le plein et repartez. J'aurais pourtant bien aimé tailler une petite bavette avec vous. Vous avez vu Lindbergh ?
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A Mademoiselle, ma mie, qui ne lisez plus mes lettres, trouvant déjà bien longs ces tout petits messages électroniques qui font de drôles de bruit quand ils sonnent en arrivant près de votre cœur ébréché, voici des fruits, des fleurs, des feuilles par dizaines, des branches et même des arbres que l'on abat pour faire des livres, et des livres que l'on écrit pour faire rêver les jeunes filles.
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