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Citations de Patrick Poivre d`Arvor (280)


Les yeux fertiles

Tu te lèves l'eau se déplie
Tu te couches l'eau s'épanouit

Tu es l'eau détournée de ses abîmes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s'établit
...

Paul Eluard
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Réponse de Robert Surcouf à un capitaine anglais lui disant "Vous vous battez pour de l'argent, nous, on se bat pour l'honneur" : "Vous avez raison, Monsieur; chacun de nous combat pour ce qui lui manque."
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Et la mer et l'amour ont l'amour en partage
Et la mer est amère, et l'amour est amer
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer
Car la mer et l'amour ne sont point sans orages.

Pierre de Marboeuf
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La "décivilisation" réinstaure une harmonie cosmique un moment mise à mal par les fragiles et orgueilleuses constructions de l'homme.
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On m'a dit: Tu n'es que cendre et poussière. On a oublié de me dire qu'il s'agissait de poussières d'étoiles.
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"La jalousie, ça n'a rien de très noble, ça rend bête et ça gratte."
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Je me suis tellement contenu depuis plus d'un mois qu'il faut bien que le barrage rompe. Aide-moi à colmater les brèches. Je ne serai jamais assez fort tout seul.
A bien regarder tout ce passé qui défile en accéléré, je suis heureux d'avoir pu te dire "je t'aime" dans un livre il y a deux ans. Tant de gens regrettent à vie de n'avoir su le dire à temps à leurs proches.
cette fois-ci, je dis "je t'aime" à une fille qui n'est plus là. Pour la peine, protège-moi et sers-moi, jusqu'au bout d'ange gardien.
Pendant près de vingt ans, tu m'as tant donné. Tu n'étais, hélas, que de passage.
Merci pour tout, Solenn.
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Tu m'as décroché mes étoiles. Tu as donné de grands coups de hache dans notre amour. Tu m'as cassé mon rêve. Tu m'as sonné comme un boxeur. Je ne marche pas encore sur les genoux, mais j'ai les chevilles en coton. Tout se dérobe. Je ne sais plus où aller. Je me cogne. La seule porte de sortie, c'est toi, et c'est fermé. J'ai voulu cent fois courir parce que je te voyais, mais, comme dans les aéroports, les baies étaient en verre épais. Ça fait mal quand on croit décoller et qu'on se les prend de plein fouet. On tombe comme les chevaux dans les abattoirs sous le coup bien placé d'un maillet. Tout s'écroule à cette seconde, tu meurs debout, le décor s'effondre ; les jambes rentrent dans la tête, la tête s'enfonce dans le sol. Et si, par hasard, tu en réchappes, c'est pour mourir quelques mètres plus loin, devant une autre porte vitrée.
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C'est un autre que tu regardes. Un journaliste qui pourrait être ton père, qui ne l'est plus forcément. ça m'a fait peur, je ne veux pas devenir cet étranger. [..] En prenant prétexte de la rentrée des classes, j'ai réussi à glisser ton prénom dans le journal. Je sais que tu as souri. [..] Attendais-tu chaque soir l'allusion? As-tu pensé que j'avais oublié ? Demain, je tenterai un petit quelque chose. On verra bien ce que l'instinct me dictera de faire. En tout cas, je penserai à toi comme un fou pendant toute la durée du journal télévisé. Et je sais que tu le verras dans mes yeux.
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- Bien sûr qu'elle t'aime ! A sa façon. C'est une libellule. Et une libellule n'aime que l'air libre. Elle se pose de temps à autre, juste pour lustrer ses ailes ou avaler un grain de pollen.
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Un père et une mère ça n'a pas le droit de mourir.C'est un rempart.
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Le verbe aimer se conjugue à tous les temps et j'aimerais tant le vivre avec toi en ce moment au présent. Et le vivre au futur toute ma vie.
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Plaire, aimer et être aimé c'est le centre de la vie.
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Je crois que le seul espoir de guérison est d'apprendre à s'accepter tel qu'on est.
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Peut être un jour comprendra-t-il que mon cœur était sur une lame de couteau.
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Je dois avoir six, sept ans. Nous habitions encore rue Clovis, c'était avant les années bourgeoises. Ma soeur venait de me causer un minuscule chagrin. Aujourd'hui, c'est la bonté même, elle ne fréquente que des saints, son auréole l'attend là-haut, mais, en ce jour, elle m'avait joué un tour de peste : elle avait coupé les nageoires de mon poisson rouge. Il s'appelait Titi d'Or.
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Ma grand-mère Gabrielle était l'une des meilleures amies de Consuelo - la veuve de Saint-Ex _ , et son mari Numa, aviateur prestigieux,avait été un bon camarade d'Antoine et de tous ses compagnons de l'Aéropostale. J'ai donc été bercé par leurs souvenirs, accumulés au fil des ans, comme les objets rares et précieux que j'ai collectionnés par amour pour celui dont je prétendais, enfant, être le filleul et qui demeure mon parrain spirituel.
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Ce sont mes nouveaux amis qui me donnèrent mon baptême de pirogue. Papa m'obligea à mettre aux bras mes bouées jaunes bien que la mangrove fût très peu profonde. J'eus peur du ridicule, mais je m'aperçus vite que ces biceps de plastique me distinguaient encore d'avantage des autres. Ils m'installèrent en tête du bateau, comme une sorte de porte-drapeau, de figure de proue à bras jaunes. L'eau était trouble et ne me donnait aucune envie d'y tomber.
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[...]Elle m'ouvrit les yeux perdus, l'air hagard, elle tremblait. Je la couvrit d'un drap et la raccompagnait jusqu'à notre chambre comme une pauvresse que j'aurais secourue après un attentat. Elle se pelotonna contre moi pour se réchauffer et m'expliqua qu'elle avait eu une crise d'angoisse. Pourquoi ne m'avait-elle pas réveillé pour m'en parler ? Quelle angoisse ? N'avait-elle pas eu plutôt l'envie de dormir seule, ou de me fuir ? Je ne le sus jamais. Ce que je savais, c'est que je l'aimais.[...]
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Il n'y a pas de moyen plus efficace de supporter la douleur que la mortification et l'auto-torture. La douleur te ronge, te sape et t'engloutit? Frappe-toi, gifle-toi, fouette-toi jusqu'à ce que tu éprouves des douleurs plus épouvantables. Certes, tu n'en triompheras pas de cette façon, mais tu la supporteras et tu en tireras bien plus qu'en l'acceptant médiocrement. Offre ton corps à la mortification, embrase-le que le feu en sorte, bande tes nerfs et serre les poings comme pour tout casser, comme pour embrasser le soleil et repousser les étoiles.
Cioran, le livre des leurres
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