Citations de Patrick Poivre d`Arvor (280)
Je la crois douée pour le bonheur, à condition que le bonheur lui ressemble.
C'est le mot, même s'il n'est pas beau : je l'ai dans la peau, ma fille.
« Don’t be jealous, darling. Les autres, c’est du pipi. Mais je suis sur un nuage. On ne m’attrape pas. Let me fly. » (p. 85)
« Tristan, si tu t’arrêtes de pleurer, mon vieux, appuie là où tu souffres, et, tu verras, cela repartira tout seul. Cela te va si bien à l’âme et au teint de te sentir seul au monde, malheureux comme les pierres. » (p. 19)
Dans la jungle,on apprend la valeur de la vérité...
Chaque fois que je perds un être cher je crois un peu moins.
Tu vois dans la vie on peut tout remplacer.
Derrière ta main une manche bleue-je crois me souvenir de ce pull là.Mais derrière la manche rien.
Les fées, ça se pose sur les étoiles pour se reposer quand elles ont trop couru.
Je la crois douée pour le bonheur, à condition que le bonheur lui ressemble.
Si je pouvais, je ferais de la mer ma demeure, me palace de mes beaux plaisirs. Né rêveur, je la ressens inlassablement comme une seconde peau. Toujours, depuis mon enfance, elle est le tarmac de mes songes.
J'ai la mer dans le sang.
C’est bien connu, en politique mon prédécesseur est un incapable et mon successeur un usurpateur…
"Dans notre famille, me disais-tu, on ne fait pas étalage..." Comme si l'amour était un commerce, comme si l'affection s'affichait à l'étal, comme si dire était vendre, ou se vendre.
Dire, c'est offrir. Tous les secrets que j'ai reçus en confidences, je les ai vécus comme des cadeaux. Et tous les cadeaux que j'ai offerts, c'est aussi à moi qu'ils ont fait plaisir.
Grâce aux pirates et corsaires, les enfants du monde entier, qu'ils soient né à Reims, à Prague, à Bamako, à La Paz, au centre des États-Unis ou en Mongolie Intérieure, se transportent sur la mer.
Qui n'a pas été confronté à cette maladie ne peut savoir comment une anorexique peut cannibaliser ses proches ; comment quelqu'un qui déteste tant s'alimenter peut manger une famille entière.
Écrire pour ne pas mourir, pour survivre, pour se libérer d'un poids oppressant, se délecter de leurs réactions, pincées ou gourmandes.
Écrire pour dire qu'on aime. Parce qu'on ne rédige plus de lettres d'amour aujourd'hui. Plus assez. On téléphone, on faxe, on minitèle, on bi-bope sur un trottoir, on portable sur un court de tennis, on jette des SOS en morse, en onomatopées.
Ne regrette jamais rien dans la vie. tente, ose, casse-toi la figure, mais essaie au moins d'aller jusqu'au bout de tes rêves.
Les pirates sont nés il y a plus de cinq mille ans ... Arabes, indiens, chinois, malais... Leurs premières attaques furent pour la Chine, l'océan indien ou le golfe Persique.
Je rôde. Je tourne autour de toi, de ton vide, de ton absence. J'ai vu ce matin ta cellule, de loin; ta prison, de trop près. Tu m'as aperçu. En échange, tu m'as offert ta petite main. Je l'ai trouvée très blanche. Derrière ta main, une manche, bleue - je crois me souvenir de ce pull-là. Mais derrière la manche, rien. Les vitres sont légèrement teintées. Tu n'as pas le droit de les ouvrir de plus de dix centimètres. La semaine dernière, ta mère m'a dit que tu avais essayé d'y passer la tête mais, tout décharné qu'il soit, ton visage de Jivaro ne pouvait se frayer le passage... Elle n'a vu qu'un bout de nez, un menton et une demi-pommette.
Manger. Le verbe a fini par me répugner. Le verbe, la fonction, ce transit grotesque entre deux extrémités. (p.15)