Patrick Prugne

Un petit bout d'histoire des belles provinces canadiennes, sauvages et pleines de vie. Colonisation, guerres Franco-britanniques et enrôlement des natifs, la nature reste, pour un temps, majestueuse dans sa puissance indolente.



Une petite histoire dans la grande, le destin d'un homme dans le destin des nations, Tomahawk est un voyage visuellement exaltant fait d'aquarelles magnifiques à plus d'un titre. Contemplatif, méditatif, au bruit et à la fureur des hommes s'intercale le calme bruissant d'une nature encore sauvage surprise dans sa quiétude, étendue enchanteresse que même le bruit des armes à feu ne saurait troubler tant il semble pusillanime dans son immensité.



Portez l'oeil et perdez vous.

A partir des quelques infos récupérées sur l'expédition de La Pérouse, Prugne réalise une nouvelle histoire superbement illustrée par des aquarelles sublimes. Que sont devenus les rescapés de la Boussole et de l'Astrolabe? Pourquoi cette construction de palissades? Sont ils restés? Sont ils partis? Y avait il un trésor?

Un superbe album d'images! A lire.

Mon avis sera un peu plus mitigé...



Alors que j'avais lu Frenchman il n'y a pas si longtemps, je ne me rappelais plus du tout des différents protagonistes que nous trouvons dans Pawnee. C'est dire que l'histoire ne m'avait pas trop marqué. J'aime toujours autant le dessin à l'aquarelle de Patrick Prugne avec ses couleurs pastel. C'est une véritable oeuvre d'art digne de figurer dans une galerie comme celle de Daniel Maghen à Paris qui finance cette bd. On ressent toute la beauté de ces contrées encore sauvages et qui malheureusement vont être saccagées par l'homme blanc.



Pour le reste, il ne se passera pas grand chose. On vit surtout le contexte entre des indiens qui commencent à s'organiser pour lutter contre l'expansionnisme de l'homme blanc mais également les rivalités entre tribus ou entre les Anglais et les Français. Il y a un réel souci de la part de l'auteur de coller le plus possible à l'Histoire ce qui est louable.



J'aurais sans doute voulu aimer davantage cette aventure humaine qui nous transporte au temps des indiens. Cependant, ce n'est pas plus que cela car il manque quand même une certaine intensité. Le dessin à lui seul vaut le détour d'autant que nous aurons droit à 25 pages de cahier graphique... Bref, une illustration réussie à défaut d'un bon récit.

J'ai découvert assez récemment ce quartier de Paris qu'est Montmartre. Je dois bien avouer que c'est devenu à sa découverte mon lieu préféré dans la capitale. Certes, il y a le côté assez touristique des lieux mais il y a également une âme. Cette colline désormais recouverte de bâtiments est le point culminant de Paris avec ses 130 mètres. Que dire également de ces nombreux artistes, peintres ou poètes qui y ont trouvé beaucoup d'inspiration ?



On va se replonger en arrière et plus précisément en 1905 à une époque où ce n'était qu'une sorte de village au milieu des champs où s'entassait une population fragile chassée de la capitale. Difficile de croire que Paris a connu également des bidonvilles. Et pourtant...



J'ai bien aimé cette ballade bucolique dans le passé où l'on croise un certain Poulbot, illustrateur et peintre, qui défendait jadis des enfants des rues. Le dessin de Prugne avec ses couleurs douces est toujours aussi magique. J'ai retrouvé tout le charme de Paris, un peu comme ce qu'avait apporté le film Le fabuleux destin d'Amélie Poulain.



Ce monde a malheureusement disparu et on ne peut que le regretter à la fin de l'ouvrage. C'est comme cette jeunesse qui va être sacrifiée sur l'autel de la Première Guerre Mondiale. La nostalgie de l'enfance mais également d'un des plus beaux quartiers de Paris.

Patrick Prugne, je l’ai découvert, grâce la masse critique, pour des histoires indiennes. A présent me voilà à Montmartre.

On peut aborder le travail de Patrick Prugne de deux façons : par le dessin ou par le scénario. Quelle que soit la méthode choisie, le résultat est le même et tient en un mot : qualité.

Montmartre, tout le monde connaît. Les « Poulbots », sont aussi répandus que les images de première communion. Mais « Poulbot », qui connaît ce homme et son travail ? Je ne savais pas par exemple, à l’heure des évènement qui ont touché Charlie Hebdo, qu’il était leur ancêtre et qu’à ce titre il avait mis à l’isolement et interdit de dessin pendant l’occupation.

Ce type de bande dessinée crée des envies. Celle de faire des parrallèles entre les époques. Fouiller dans la mine de souvenirs qui est proposée : L’assiette au beurre – Le Lapin Agile – l’œuvre de Poulbot…. et aussi ce qui est de la partie romancée ou de la partie historique ; en fait refaire pour nous même le travail qu’à, sans aucun doute, fait Patrick Pugne.

Merci à la Masse critique. Merci à Mr Prugne de nous combler avec ses excellents albums.

Un très beau recueil de peintures pastels qui attirent tout d'abord le regard. Puis vient l'histoire, petit morceau de la grande Histoire des émigrants, poussés souvent malgré eux ou attirés par le gain ou quelques aventures personnelles. Un très beau livre, et une histoire qui ne se termine pas, comme un morceau de vie. Cela m'a plus même si je regrette un peu les longues explications sur le "comment j'ai fait" de la deuxième moitié du livre. J'aurai préféré continuer à accompagner les colons.....Merci à Babelio de ce cadeau de Noel.

Je n’ai pas attendu la fin du 1er tome pour me procurer le second. L’ambiance et la qualité du dessin sont restées intactes. L’univers indien, je l’avais trouvé et beaucoup apprécié chez Manarra et Prat dans « un été indien ». Le plaisir est identique.

Ne comptez pas sur moi pour vous raconter cette suite. Je ne l’ai jamais fais et ne le ferai jamais. A vous de découvrir l’histoire de ces personnages : Ahgèle, Louis et Alban sans oublier les autres.

Voilà à part vous dire que j’ai eu un vrai coup de cœur et que je vous engage à découvrir cette série ….. je pourrais vous dire que comme moi il faudrait aller jeter un œil dans « Canoé Bay », un précédent album de Patrick Prugne (et les autres à suivre)

Il n’y a plus aucun doute, Edgar de Saint Preux a bien compris, dans le récit de l’aubergiste, que toutes les choses étranges sont liées à l’usine de conserverie du village.



Seuls les ouvriers, les pêcheurs qu’elle sous-traite, souffrent tôt ou tard de maux inexpliqués : ils sont atteints d’une lueur dans les yeux et d’un comportement troublants, disparaissent soudainement avant de ressurgir comme si rien ne s’était passé…



Puis par une nuit sombre, le grand cauchemars va commencer! Des créatures vont surgir de la mer, entrer chez les villageois et les entraîner dans les flots sans retour possible.



Attention ce n’est que le début d’un dénouement totalement fantastique, qui va entraîner le lecteur en Inde, mais la fin est à la hauteur de ces 3 tomes!



Pas d’hésitation… je recommande pour les amateurs de contes, légendes bretonnes et créatures fantastiques, le tout au milieu du XIX!

Dans un village que nul ne sait vraiment situer, Trébernec, par un soir d'hiver courant XIXe, la femme de l'aubergiste est atrocement assassinée et sa fille Iréna disparaît.

Il faudra plus de 10 ans pour qu'elle réapparaisse, muette, entourée d'un grand mystère et de certains pouvoirs….

1884, débarque dans cette auberge du bout du monde que plus personne n'ose fréquenter, Edgar Saint-Preux, écrivain en panne d'écriture.

Lorsque son hôte, malade, propose de lui conter l'histoire entourant ce lieu sinistre et de lui dévoiler qui sont les créatures inhumaines qui ont pris possession du lieu, l'écrivain y voit la possibilité de pouvoir reprendre la plume…



Mais est-ce bien raisonnable?



Ce T1 est principalement un album de mise en situation, parfaitement rythmé, faisant monter progressivement le suspens.

Le dessin est travaillé, la mise en couleur accentuant le mystère et la tension.



Une belle première impression.

Bon, ben on va écrire un avis qui sera presque le même qu'à chaque fois avec Patrick Prugne, hein ! C'est bien dessiné, très beau dans les décors, la forêt, les vêtements, les lumières, les animaux, un peu raide dans les postures de personnages, souvent plus figés dans un tableau que se mouvant dans une bande dessinée. Bref, on est dans les habitudes de l'auteur, c'est beau.



Maintenant, et comme à chaque fois, le bat blesse sur l'histoire : comme à chaque fois, ça n'est pas mauvais. Nourri de contexte historique, s'attachant à montrer différentes facettes de l'Amérique du XVIIIè, Purgne nous dépeint des relations entre colons et indiens, entre hommes et nature, entre français et anglais.

Mais comme à chaque fois, je trouve l'ensemble léger. Le curé m'a paru un peu trop grossier comme personnage, l'intrigue est mince et le final n'est pas à la hauteur, le tout devenant une histoire sympathique et oubliable, dont j'aurais probablement oublié la trame d'ici un an. Et ça m'agace, parce que j'ai l'impression de dire ça à chacune des lectures de l'auteur (Pawnee, Frenchman, Vanikoro ou Canoë Bay m'ont fait le même effet).

Donc ouais, à lire pour le dessin, à regarder surtout, mais oubliable encore une fois. Je crois qu'il faudrait vraiment un scénario bon pour que l'une de ses BD me marque …

L histoire de Pocahontas racontée par son frère Pamuik.



L arrivée des "hommes blanc " et leurs fusils, persuadés que les terres du Nouveau Monde qu ils veulent conquérir regorgent d or. Ils créent une colonie, et rencontrent le peuple Powhatans.

Pocahontas d un côté et Smith de l autre souhaitent la paix mais tous ne sont pas de cet avis. La peur de l autre, de l étranger, le sentiment de supériorité des nouveaux arrivants.



L histoire est joliment illustrée et racontée. Une belle re découverte de ce Mythe.

J’aime énormément les ouvrages de Patrick Prugne et je passe toujours un bon moment de lecture et de contemplation : ses aquarelles sont toujours aussi belles avec une douceur de la palette qui atténue la rudesse de l’histoire.



C’est un vrai régal pour les yeux, que ce soit ses cases ou ses doubles pages qui sont toutes très abouties. Et on peut les afficher en grand sans soucis! Les dessins servent de plus très bien l’histoire, une histoire de pirates au grand cœur, de voyages en bateau, desclavage et surtout de découverte de l’Amérique et du grand nord avec les escarmouches entre indiens et surtout entre anglais et français qui n’étaient pas alliés aux mêmes tribus.

Ça fait partie pour moi des ouvrages qu’on peut lire et relire.

J’ai eu la surprise que ma petite famille m’offre le dernier ouvrage de cet immense auteur scénariste et dessinateur qu’est Patrick Prugne. Je ne suis pas déçue une fois de plus puisque tout est à la hauteur comme d’habitude..du dessin au scénario en passant par la couleur et aux planches de travail tout est excellent et m’impressionne, outre le fait que ces œuvres sont documentées et s’agissant de celle ci on y apprend la véritable histoire de Pocahontas. Un immense bonheur que cette œuvre que l’on savoure doucement puis que l’on consulte à loisir par pur plaisir de l’œil…

Eh voilà, je suis encore séduite par le travail de Patrick Prugne, c'est beau, c'est beau et c'est beau! Quel artiste!

Comme toujours, la palette de couleurs est magnifique, les dessins très doux, un régal pour les yeux, rien que pour ça cela vaut le coup.

Le sujet de prédilection de l'auteur( les natifs d'Amérique) est à nouveau exploité à travers l'histoire de Pocahontas, un récit loin de la version Disney intéressant à connaitre.

Un bon moment de lecture dépaysant.

BD sympa, le scénario est original avec l'histoire d'un canadien volontaire à la recherche d'un grizzly très particulier, alors que les anglais et leurs alliés Amérindiens attaquent la colonie française.

Les dessins aquarellés sont très beaux ...

Cette BD est apparemment tirée de croquis de l'époque

C'est une BD qui date désormais un peu car sortie en 2009. Mais pour ma part découverte récemment.



Elle relate un épisode de la guerre entre les anglais et français dans les territoires du Canada dans les années 1750, sur fonds de piraterie et de rivalité et hostilité des tribus indiennes.



Le scénario est parfait et bien mené.



J'aime beaucoup le dessin. Beau, subtile.

Il emporte dans un univers et sur ces terres d'aventure.



Une vraie découverte qui me donne très envie de découvrir leurs autres albums.

Quel plaisir des yeux de lire cette superbe bande dessinée. Prugne nous transporte avec ses fabuleux paysages d'Amérique du Nord.Que ce soit les personnages, les animaux, la forêt, tout est magnifiquement illustré. Le scénario également est plaisant avec une bonne intrigue.

En bonus, c'est chouette de partager les croquis du travail de recherche.

Je ne connaissais pas cet auteur, je vais m'empresser pour découvrir ses autres albums.

BD qui se deroule aux temps de la bataille de sept ans entre anglais et francais, pour le canada, chaque oays s'etant rapproché de tribu indienne. Au coeur de xette rivalité il y a la quete d'yn homme contre un ours gigantesque.



J'adore cette epoque et ce sujet mais j'ai été decu par une histoire beaucoup trop simple. On a l'impression que l'histoire est juste un pretexte dessiner. En tous cas c'est bien les dessins sui sont interressant, meme s'il ne sont pas toujours egaux en qualité, la majorité est trés bien dessiné, ou plutot peinte a l'aquarelle, je reste sur ma fin.

Il s’agit d’une bande dessinée racontant une bataille entre conquérants français (l’histoire prend place autour de Quebec) et Iroquois. Elle est parue chez Daniel Maghen, et j’y reviendrai !



L’histoire est inspirée d’une histoire vraie. Pour être honnête je n’y connais rien donc je l’ai lu simplement comme une aventure… et c’en est une bonne !



Les personnages sont attachants même si certains ne sont qu’évoqués et que peu d’entre eux s’expriment véritablement. On est bien pris par la bataille… L’histoire ne m’a pas transportée mais elle est bonne, suffisante pour passer un bon moment de toute façon 🙂



MAIS SURTOUT les dessins ! chaque case est une merveille ! L’ambiance est magnifique : l’aquarelle permet des lumières incroyables ! J’ai été très touchée par l’atmosphère.

J’ai choisi cette BD pour cela, et j’ai été conquise.



Il me semble que l’auteur a déjà traité ces thématiques mais je n’ai pas eu l’occasion de lire ces tomes (mais je les ai vu passer à la bibliothèque et j’en ai eu des retours assez positifs!)



Comme toujours chez Daniel Maghen l’édition est impeccable et à la fin on a droit à un carnet de croquis/peintures. Ca me fait toujours extrêmement plaisir comme « bonus » !



Jusque là je n’ai eu que des coups de coeur de la part de cette maison… Je les en remercie infiniment ! les éditeurs abattent un boulot incroyable ! 🙂

La première idée qui me vient est "Il serait de bon ton de l''appeler "Bande peinte" plutôt que dessinée. Chaque case est une petite aquarelle.

Il y a les bandes dessinées qui attirent en premier lieu par son dessin tandis que d'autres le fait grâce au scénario. Mais, bien évidemment l'un ne peut se passer de l'autre sinon Patatras. Là, les conditions sont remplies au-delà de nos espérances. Dessin magnifique (comme d'hab) et scénario qui tient la route.

Le fond de l'histoire : la guerre de sept ans qui opposa les bleus contre les rouges (anglais) avec au milieu les indiens si chers à Patrick Prune. J-allais oublier l'Ours ! C'est une belle histoire et non une bête histoire de guerre.

Une réussite pour ce dessinateur / peintre de talent.