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Critiques de Paul Colize (658)
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Un long moment de silence

Deux histoires en parallèle, qui finiront forcément par se regrouper. La première, celle de Stanislas, génie informatique, qui vient de sortir un livre. Un livre où il pense avoir réponse à une fusillade, qui a coûtée la vie de son père. La deuxième, celle de Nathan, qui a connu le terrible camp de Mathausen, qui, arrivé à New York, s'évertuera à traquer les Nazis en fuite. Point en plus pour ce récit qui déjà m'a tenu en haleine. Le style Colize est efficace, rythmé, captivant. C'est seulement le deuxième livre que je lis de l'auteur, et j'aime beaucoup ce que j'ai découvert jusqu'à présent. Vivement le prochain qui me tombe sous la main.
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Back Up

J’ai trouvé Back up à la bibliothèque (et c’est le confinement qui m’a permis de le lire à l’aise en dépassant la date de remise pour cause de fermeture des bibliothèques…). Autant le dire, retrouver Paul Colize dans ce titre a été un vrai coup de coeur !



L’histoire est palpitante, la construction narrative est éblouissante, la trame de fond (l’histoire du rock and roll, les années 60) est passionnante. Voilà. Carrément. (Je développe un peu quand même ?)



L’homme qui est renversé à la Gare du Midi et est atteint du syndrome d’enfermement revisite sa vie et dans le livre, s’entremêlent ses souvenirs, depuis son enfance jusqu’à son retour à Bruxelles la veille de son accident, en passant par Paris, Londres et Berlin, une vie marquée par la timidité, la fuite, les paradis artificiels mais surtout le rock – ses souvenirs donc (à la première personne, forcément), l’enquête et les soins qui lui sont apporté pour tenter de savoir qui il est et ce qui lui est arrivé – avec un kinésithérapeute dont tout le monde rêve – et aussi ses réactions face à ces recherches, réactions forcément intérieures puisqu’il est incapable de s’exprimer. Autant dire que ce mélange fait tourner les pages à toute vitesse, et quand on arrive à la fin, quand on croit que l’histoire est bouclée, Paul Colize continue à nous faire frissonner jusqu’à la dernière ligne, glaçante.



C’est vrai que ce qui est arrivé aux Pearl Harbor ou plutôt ce qu’on a fait d’eux fait froid dans le dos. Je ne vous en dirai rien, c’est le noeud du roman mais j’imagine que Paul Colize s’est documenté sur le sujet, sur cette forme de manipulation. Il aime aussi le rock, l’auteur, cela se sent, cela se déguste et vous pouvez en profiter grâce à la play-list abondante fournie dès le début du livre. Le titre lui-même a un lien avec ce monde musical, j’ai appris plein, plein de choses grâce à cette lecture.



Enfin, malgré le côté plus sombre de ce roman (par rapport aux deux que j’ai déjà lus, ici et ici), l’auteur réussit toujours à y glisser un grain de fantaisie avec la jovialité du kiné et les titres de chapitres constitués des derniers mots de ceux-ci.



Un coup de coeur donc. Qui m’a donné envie d’écouter les Beatles en montant le son à fond.
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

Paulo je l'adore mais alors vraiment. Ceux qui suivent mes critiques savent que je l'encense depuis ma découverte de Back Up qui m' a fait vibrer comme jamais.

Avec ce dernier opus et malgré tout l'admiration que je porte à Paul Colize, force est d'admettre que j'ai été moins séduite par ce thriller très second degré. Mon problème c'est qu'un thriller, il me le faut tragique, noir, amer, sans une once de comique, qui puis-je, je suis comme ça. Les élucubrations de notre avocat dragueur aux prises avec la mort de sa cliente, top modèle sur le déclin avec qui il a couché (oh pas bien) m'ont certes fait passer un bon moment (le style fluide de Paulo fait toujours des miracles) mais je suis passée à côté, complètement. Je l'ai lu d'une traite sans rien éprouver d'autre qu'un peu d'amusement et de vagues moments d'affolement. Dernier point de ma critique : elle concerne la fin. Autant vous dire que la conclusion de ce roman noir m'a laissée sans voix. Non Paulo, des fins comme ça je n'en veux pas ! jQuelle est donc cette conclusion bâclée, toi qui as toujours su nous surprendre de façon magistrale?! Mais ce moment d'égarement t'est pardonné cher Paul et sache que je reste une fan absolue.
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Un long moment de silence

Mon avis : Cette année, mes coups de coeur en matière de "Policier/Thriller" se comptent un peu sur les doigts de la main : "Le dernier Lapon" , "Dossier 64". Maintenant je peux rajouter "Un long moment de silence". J'ai adoré en plus je ne connaissais pas du tout cet auteur et ce fut une véritable découverte.



Stanislas Kervyn n'a pas d'amis, pas de femme, il est juste odieux, misogyne et se croit tout permis. Il possède une boite informatique où il dispose à sa guise de son personnel, virant, embauchant à fantaisie. Il voue sa vie à une seule chose comprendre pourquoi son père est décédé dans un attentat au Caire en 1954.



20 morts, 20 blessés: qui était visé? Il décide donc d'enquêter pour résoudre l'enquête jamais élucidée. Il écrit aussi un livre où il apporte une pseudo solution et c'est lors d'un passage à la télé qu'il reçoit un mystérieux coup de fil d'un inconnu qui désire le rencontrer.



Il lui apprend que c'était son père la cible. Il n'aura de cesse de découvrir la vérité sur sa mère, son père et sa famille.



On suit aussi en parallèle l'arrivée de Nathan Katz à New-York réchappé du camp de concentration de Mathausen. Il est approché par une société secrète et très fermé "Le chat" qui s'occupe dans la clandestinité à traquer les criminels de guerre nazis.



Complots, meurtres, assassinats, je me suis régalée et j'ai dévoré ce policier plongée dans l'après guerre et la soif de vengeance des juifs qui ont vu leur famille mourir dans les camps de concentration.



On suit aussi Stanislas, personnage aux pratiques sexuels douteuses aussi répugnant et haineux que malheureux, c'est un handicapé de la vie. Au fil des pages il va déterrer ses secrets de famille. Deux vies qui forcément un jour vont se rencontrer.



Des chapitres courts qui alternent les personnages, le passé, le présent s'enchaînent, l'histoire se révèle pas toujours agréable à entendre. Un excellent roman noir. J'aime, j'aime, j'aime.



Dernièrement "Back up" est venu rejoindre ma PAL, il y a de fortes chances qu'il ne traîne pas.


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Back Up

Ressortez les transistors, remettez votre plus beau perfecto, chaussez les Clarks, Back-Up de Paul Colize vous fera rentrer de plain-pied dans les années 60, une époque charnière où tout était envisageable pourvu qu’on y croit. Quelle époque ! Paul Colize a su à la perfection restituer cette atmosphère de rébellion contenue, une époque où la sortie d’un disque des Beatles ou des Stones suscitait des files d’attente interminables devant les façades des disquaires, où les paradis artificiels côtoyaient sans vergogne une société de consommation avide de toutes les innovations déversées sur le marché ; une époque où il était encore inconvenant de remettre en cause l’establishment bourgeois de l’après-guerre, où toute une génération aspirait à l’affranchissement des carcans qui la maintenaient contrainte et selon elle asservie.

Back-Up est un roman noir mais bien plus encore. Il s’agit avant tout du roman de toute une génération, celle née juste après la guerre. C’est aussi un hymne à la musique et à la liberté que le rock a inspiré et instillé auprès de cette jeunesse. Paul Colize nous mène sur un rythme infernal, guidés par les standards du rock qui ont bercé le monde depuis lors. Je n’ai eu qu’une envie, celle de me ruer chez mon disquaire et de me laisser bercer par un morceau des Who ou des Stones, en apesanteur, de me transporter à cette époque dont mes parents m’ont parlé et que je leur ai tant envié parce qu’alors tout était possible.

Et vous me direz : mais qu’en est-il du sujet du roman ? Ah oui c’est vrai, le livre m’a tellement plu que j’en oublie de vous résumer l’histoire :)

Back-UP nous livre un destin, celui d’un inconnu, à deux époques bien distinctes. Atteint du Locked-In Syndrome, emmuré dans son silence au sein d’une clinique de Bruxelles en 2008, cet inconnu nous livre son histoire. Au fil de ses souvenirs (des années 50 au début des années 70), nous découvrons petit à petit son lien avec la mort encore inexpliquée des 4 membres d’un groupe de rock anglais formé dans les années 60. Autour de lui gravitent d’autres personnages tous liés d’une manière ou d’une autre à ce mystère. Que s’est-il donc passé qui a poussé les 4 membres du groupe à mourir de manière quasi simultanée ? C’est ce que Back-Up va nous amener à découvrir.

A travers le destin fabuleux de l’inconnu, de ce monsieur X, nous est contée l’histoire de toute une génération, d’un contexte historique et politique tendu (celle de la guerre froide), de Bruxelles en passant par Berlin, Francfort et Londres. Le dénouement - édifiant - ne vous laissera pas de marbre et ouvre de nombreuses perspectives.

Pour conclure, inutile de vous préciser que j’ai ADORE Back-Up de Paul Colize. A ceux qui ont eu la chance (ou la malchance) de vivre ces années, comme à ceux qui comme moi l’ont rêvé parfois idéalisé, ruez-vous sur ce roman !


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Back Up

La musique transporte, nous élève, développe notre imaginaire, joue un rôle prépondérant et vital dans nos vies. Nietzsche a dit que sans la musique, la vie serait une erreur.



Et ainsi va celle de Jacques qui se découvre une dévotion sans borne pour le rock en entendant Chuck Berry pour la première fois. Renversé par une voiture, enfermé dans son propre corps par un Locked-in Syndrome, Jacques se souvient. De son enfance, de sa mère, de son talent inné pour la batterie, de son errance, de ses amours, de la musique enfin.



Une musique qui le mènera au bord de la folie, traversant plusieurs décennies tambour battant. Sexe, drogue et rock’n roll. Vietnam, communisme et guerre froide. C’est dans les sixties que Paul Colize nous embarque, une fugue à la genèse du rock. Un hymne en mémoire de la liberté totale de cette époque d’après-guerre. En opposé de cet emprisonnement que subit son personnage à la fin de sa vie. Personnage central mais également spectateur de sa propre déchéance, Jacques va croiser Clapton et Hendrix et la musique qui le fit vivre et respirer provoquera également sa perte.



A tous les amoureux de la musique, à ceux qui aiment les longs solos de batterie, les riffs de guitare. A ceux à qui le rock fait vibrer la corde que l’on dit sensible mais aussi à ceux que les romans noirs emmènent loin, très loin. A ceux là, je veux dire que Paul Colize a trouvé la parfaite harmonie, l’accord idéal, sans aucun bémol. Voilà un roman noir fait de notes allant crescendo puis piano. Rien à dire, Paul Colize connaît la musique.



Du rock, du noir, c’est sans doute ça la mélodie du bonheur…


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Toute la violence des hommes

Nikola, un artiste de street art croate réfugié à Bruxelles, s’y voit soupçonné du meurtre d’une de ses compatriotes, réfugiée elle aussi; tous deux sont des enfants de la guerre entre Serbes et Croates. Des soignants d’une institution sociale aident Nikola à sortir de son mutisme, pour faire apparaître la vérité. Je vous recommande cette pièce d’orfèvrerie de Paul Colize, qui tient son lecteur en haleine, tout en brossant des portraits d’une grande sensibilité.



Paul Colize est l’un de mes auteurs belges favoris. J’ai déjà plusieurs fois chanté ses louanges et ce roman-ci ne me le fait pas regretter, bien au contraire !



Il s’agit d’un auteur de romans policiers. Je dirais qu’il se démarque par la sensibilité et la profondeur des portraits de ses personnages; cet aspect m’avait particulièrement marqué dans « Concerto pour quatre mains ». Dans « Toute la violence des hommes », le pers onnage principal est un Croate, qui a peint des immenses fresques sur des murs de Bruxelles, représentant des scènes assez dures. On le soupçonne du meurtre d’une de ses compatriotes et comme il plonge dans un mutisme dont il ne sort que pour affirmer « C’est pas moi », on l’interne dans une institution où des soignants doivent déterminer si on peut le considérer responsable de ses actes.



Peu à peu, Paul Colize nous fait apprendre à le connaître et à le comprendre. D’une part, l’auteur nous décrit ses réactions dans l’institution qui l’accueille et nous fait deviner ses pensées au travers de ses interactions avec les soignants et les autres internés. D’autre part, l’auteur nous fait revivre quelques événements très durs qu’il a vécu étant enfant, alors que les Serbes menaient une guerre sauvage contre son pays. Par petites touches, on devine ce qu’il veut exprimer dans ses fresques. L’humanité qui se dégage de ces pages est magnifique !



Je vous laisse découvrir l’issue de l’histoire. Et même si l’auteur vous laissera deviner facilement qui a tué qui, dans la dernière partie, il vous surprendra par l’élément qui a déclenché le meurtre.



Voilà donc un récit qui vous procurera le plaisir d’une lecture prenante, tout en vous offrant des portraits d’une extrême sensibilité.



Je terminerai en rappelant que Paul Colize est toujours soucieux des détails du cadre dans lequel il fait évoluer ses personnages; le lecteur pourra reconnaître les lieux. En annexe, il retranscrit également un entretien qu’il a pu avoir avec un artiste de street art qui a défrayé la chronique à Bruxelles récemment et dont il est inspiré pour son personnage.



C’est bon puisque c’est belge, lisez vite !
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Concerto pour quatre mains

Après avoir découvert cet auteur avec l'excellent Back up, j'ai voulu renouveler l'expérience. Une nouvelle fois, je n'ai pas été déçue. Il y a le même type de construction, c'est-à-dire deux histoires totalement différentes, racontées en parallèle, qui, a priori, n'ont aucun rapport. On suit ces deux histoires et on se demande comment et à quel moment elles vont se rejoindre.

Jean Villemont est avocat pénalise, récemment qui par sa femme, en grande partie à cause de son travail chronophage. Frank Jammet est un braqueur de haut vol. Le lecteur va donc s'immerger dans le monde de la justice et dans celui des braquages.

Bien que j'ai trouvé ce roman un cran au-dessous de Back up dans sa construction, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, malgré une fin très abrupte dont je n'ai pas réellement compris le sens.
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Toute la violence des hommes

Quelle belle créativité !



A partir d'un fait réel, l'apparition à Bruxelles de quelques fresques osées sur des murs d'immeubles, l'auteur nous emmène dans une belle aventure humaine ...



Nicola Stankovic, peintre de ces fresques, est accusé du meurtre d'une jeune prostituée, et tout ce qu'il sait dire tant à son avocat qu'à toute autre personne concernée (police, justice, psychiatre ...) c'est que ce n'est pas lui, et pour le reste il demeure plongé dans un mutisme total, ne s'exprimant qu'à travers des dessins ou tableaux.

Tant son avocat que la directrice du centre psychiatrique chargé de son évaluation voudraient l'aider, mais sans dialogue c'est mission quasi impossible.

Est-il responsable de ses actes? Quel choc émotionnel a-t-il reçu pour être autant déconnecté?



Paul Colize nous emmène avec brio dans un dédale de petites informations lâchées ici et là afin de reconstituer tout le puzzle, et c'est fait de manière brillante.



Je trouve que c'est son roman le plus achevé.



A lire !
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Un jour comme les autres

Dans un monde par trop lissé, Paul Colize imprime sa singularité depuis un bon moment. Sans excès, avec une subtilité et un style qui lui sont propres. Un jour comme les autres lui permet, une fois de plus, ce mélange de noirceur et d’un ton toujours aussi affûté.



Une marque de fabrique, ce qui ne l’empêche pas de jouer sur les tempos d’un livre à l’autre. Dans son précédent roman, Zanzara, il ne lâchait pas l’accélérateur. Cette fois-ci le rythme est plus syncopé.



La musique a souvent été présente dans ses romans. c’est un opéra en quatre actes qu’il nous propose cette fois-ci. Quatre parties qui ressemblent fort à un vrai jeu de pistes, toile d’araignée, faux semblants, trajectoires qui se croisent et s’entremêlent.



Rien n’est gratuit dans un « Colize » (© marque déposée, il existe des copies mais elles ne valent pas l’original). Tout est toujours minutieusement étudié, que ce soient les faits ou les émotions. Retranscrits avec minutie, et analysés avec une certaine distance qui permet de mieux comprendre.



Ce roman est une fois de plus inclassable. L’éditeur parle même de mélange de Noir et de Blanche, mais qu’importe le référencement pourvu qu’on ait l’ivresse des mots (maux).



Cette intrigue à plusieurs entrées parle de disparition. De secrets. Elle met également en scène ces journalistes lanceurs d’alerte qui permettent de mettre en lumière de nauséabonds dessous de table.



L’écrivain belge mélange fiction et réalité, comme il aime tant le faire. Non pas de vieux dossiers ici, mais des affaires brûlantes d’actualité. Et il nous met petit à petit les deux pieds dedans.



C’est la touche Colize, toujours relevée d’un humour pince-sans-rire inimitable. Une écriture à la fois posée et mordante, à coups de chapitres très courts où chaque mot est réfléchi. Pas d’enrobage inutile, l’auteur parle parfois plus avec les silences et s’amuse avec les styles d’écriture.



Rien n’est simple dans les histoires de Paul Colize. S’il n’est peut-être pas le plus marquant de ses romans, ce treizième opus est sacrément prenant et diablement réussi.



Au-delà des apparences, il propose des personnages complexes et fait fi des conventions imposées par le thriller pour proposer un suspense à sa sauce. Et elle prend !



Un jour comme les autres n’est pas un livre comme les autres. Une nouvelle belle réussite par un Paul Colize égal à lui-même, c’est à dire inimitable. Une histoire complexe, des personnages forts. Une vraie vision du monde, avec un recul salutaire et un regard décalé grâce à cet humour subtil et mordant. Et la fin vous confirmera une fois de plus que décidément la réalité dépasse souvent la fiction…
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Un jour comme les autres

Sur le millier d’auteurs que j’ai lus, une main suffit à compter ceux dont chaque bouquin aura été une leçon, aussi bien de lecture que d’écriture. Avec Un jour comme les autres, Paul Colize conserve son titre et sa place sur ma main de gloire.





Dans sa bibliographie, c’est un roman comme les autres, par son exigence, ses qualités narratives et stylistiques, et le renouvellement… qui en fait aussi un roman pas comme les autres. Entre rupture et continuité, diraient les adeptes de lieux communs.

Quand tu te plonges dans du Colize, tu retrouves d’un bouquin l’autre une patte identifiable. Tu ne t’ennuies pas pour autant. Aucune sensation de déjà lu, chaque roman contient sa part d’évolution dans le processus d’écriture et la prise de risques qui va avec.

On en connaît qui choisissent la facilité de la recette qui marche, réécrivant le même bouquin jusqu’à s’auto-caricaturer. Peut-on encore parler d’écriture quand la paresse remplace les choix et les partis pris ? Vous avez quatre heures pour arriver à la conclusion qu’écrire ne consiste pas à enfiler des charentaises (dans le cas contraire, je mets zéro). C’est comme chanter Wagner : “plus éprouvant que de courir un marathon avec des tongs”.





Puisqu’on parle d’opéra, Un jour comme les autres est construit sur ce modèle : une ouverture, quatre actes. Après le rock de Back Up et le piano de Concerto pour 4 mains, on poursuit dans la veine musicale, tout en changeant de registre. Là-dessus, je ne peux pas ajouter grand-chose, mes connaissances dans ce domaine sont à peu près nulles.

L’ouverture donne le ton. Pas de “mare de sang” qui filerait de l’urticaire à Antoine Lagarde (Un parfum d’amertume), le roman démarre dans le feutré avec Robert Devereux de Donizetti. Enfin, si on considère comme feutré des gens qui s’égosillent sur scène pendant qu’un orchestre tonitrue des tatata boum. Classieux. Loin de la tendance à laquelle souscrivent moult auteurs de polars et thrillers, lancés dans une course délirante à la scène d’intro la plus crade et la plus sanglante possible. Merci de nous épargner l’escalade dans le torture porn, qui ferait passer Hostel ou A Serbian Film pour des adaptations gentillettes de Oui-Oui tourne son premier stuff.

En deux pages, Colize démontre que roman noir et élégance se marient très bien.

La suite sera du même tonneau : on peut écrire du polar sans tartiner des boyaux du sol au plafond.





Plutôt qu’un énième tueur en série moissonnant à tire-larigot, le roman nous présente Emily, compagne d’un type qui a disparu du jour au lendemain, comme ça, pouf. Moins spectaculaire que des geysers d’hémoglobine, certes. Moins courant aussi, donc plus intéressant.

La première partie crée une attente plus qu’un suspens. Ce ne sont pas tant les circonstances de la disparition et les éléments d’enquête autour qui importent, ni même de savoir si Éric Deguide va repointer le bout du nez. Le lecteur se trouve dans la même position qu’Emily, moins dans un polar à enquête que dans un roman psychologique. Comment faire face à l’absence et et à l’incertitude ?

Pour Emily, supporter cette absence passe par l’opéra et les nombres. J’aime bien l’idée de jouer sur les chiffres et la pensé magico-mathématique. Les disparitions ont quelque chose de quantique dans l’esprit. Au fond, une personne évaporée dans la nature, c’est un chat de Schrödinger. À la fois morte et vivante, ailleurs, nulle part et partout, parce qu’on ne sait pas, et tant qu’on ne sait pas, tout est possible… mais rien ne se passe. Va-t-en faire ton deuil si le disparu peut revenir du jour au lendemain…

Bien fichu, parce qu’on ne s’ennuie pas pendant la lecture, ce qui est le gros risque de l’attente. De la langueur à la longueur, il n’y a qu’un pas et une lettre. Colize reste du bon côté de la ligne rouge grâce à une excellente maîtrise du rythme. Le mot juste, la phrase juste, la scène juste, sans laisser courir la plume outre mesure et diluer en introspections interminables et barbantes.





Bon plan pour éviter de trop s’appesantir, jouer sur les points de vue. C’est sur le plan de la structure qu’Un jour comme les autres apparaît comme une petite révolution dans la bibliographie colizienne. Des titres comme Un long moment de silence, Back up et Concerto pour 4 mains jouaient sur deux trames temporelles alternant passé/présent. Ici, un seul axe chronologique, sans qu’on puisse parler de rupture totale. Le procédé était déjà en route dans Zanzara où 90% du roman se déroulaient au présent, avec une trame secondaire dans le passé limitée à des inserts occasionnels.

La filiation avec Zanzara saute d’autant plus aux yeux que plusieurs personnages reviennent dans Un jour comme les autres. Avec l’écho musical de Back Up et Concerto, je me dis qu’après Star Wars, Marvel et DC, on est peut-être en train d’assister à la naissance d’un nouvel univers étendu : le PCEU™ (Paul Colize Expanded Universe, marque déposée sous peine de poursuites terribles mais sans bain de sang).

Bref, du Colize, qui parvient à conserver son identité tout en évoluant et en proposant du neuf (ce que tout auteur sérieux devrait faire, soit dit en passant).





Au lieu de jouer sur deux lignes temporelles, Colize multiplie ici les sources. La version d’Emily racontée à la première personne, des chapitres à la troisième centrés sur tel ou tel personnage, des documents officiels (coupures de presse, rapports d’enquête), des bribes de dialogue, de l’épistolaire aussi… Un foisonnement.

“Main dans la main, ils construisaient des puzzles. Chaque pièce devait être analysée et retournée en tout sens avant de rejoindre l’assemblage.” Dans le roman, cette phrase décrit le travail d’une association de journalistes. Elle vaut pour la coopération entre l’auteur et le lecteur. Établir des faits, assembler le puzzle et au bout, la vérité. Personne ne sera étonné d’apprendre que cette dernière occupe le cœur thématique du roman, celle qu’on quête, celle qu’on cache, celle qu’on travestit.

Le journalisme se taille ici une belle place. J’entends par là le vrai journalisme, avec de l’investigation dedans, pas du copier/coller de dépêches agrémenté de tweets pêchés au petit bonheur.

Cette multiplicité de sources est caractéristique du travail d’investigation, que ce soit dans le journalisme (Zanzara), l’enquête policière (Un parfum d’amertume où Lagarde joue au détective) ou le métier d’historien (et de l’Histoire, il y en a plein Un long moment de silence et Back Up).

La construction d’Un jour comme les autres synthétise les angles d’attaque des romans qui l’ont précédé, en dépassant la simple compilation.





Un jour comme les autres, c’est du tout bon. Un Colize pur jus avec un nouveau parfum (non, je ne ferai pas de jeu de mot avec l’amertume).

Une excellente histoire avec une réflexion derrière, des personnages d’une profondeur rare, le tout servi par une forme pure et inscrit dans une démarche d’écriture qui force le respect. De la littérature.
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Un long moment de silence

Deuxième livre de Paul Colize que je lis et deuxième gros coup de coeur, j'ai dévoré ce livre à tel point que j'étais obligé de me forcer à le poser au risque de le dévorer d'une traite.

Comme dans Back up, l'auteur alterne deux histoires à deux époques différentes qui bien évidemment vont avoir un lien à la fin.

Nous suivons d'un côté Stanislas, qui à presque 60 ans publie son premier livre. Celui-ci retrace la tuerie du Caire, durant laquelle son père a perdu la vie faisant partie des 40 victimes. Cette attaque, qui n'a jamais été revendiquée, n'a toujours pas été élucidée. C'est donc sans réponse finale que le livre est publié et que son auteur présente à une émission littéraire. A la fin de l'émission, Stanislas reçoit un coup de fil qui va lui permette d'améliorer ses recherches et surtout lui donnait l'espoir de pouvoir enfin connaître la vérité.

De l'autre côté, nous suivons Nathan, jeune juif, tout juste arrivé aux Etats-Unis avec son père laissant derrière lui les cadavres de sa mère et de ses soeurs en Europe, tuées par les nazis. Il va très vite se faire enrôler dans une organisation, créée pour rendre justice à tous les juifs.

Paul Colize a une telle écriture que les pages se tournent toutes seules sans jamais perdre le fil de la lecture malgré l'alternance des époques, les pensées personnelles de chaque personnage, le nombre assez importants de personnages.

J'ai eu beaucoup d'affection pour Stanislas, qui pourtant est un PDG détestable dans toute sa splendeur, un père de famille inexistant, un homme n'ayant aucun respect pour les femmes qu'il se contente juste de baiser. Mais l'auteur a tellement su me faire ressentir la détresse de cet homme, que tous ses actes semblent pardonnables au fur et à mesure que son histoire se dévoile.

On ressent moins le besoin de connaître les pensées de Nathan car le simple fait qu'il soit un rescapé des camps de concentration suffit à le rendre touchant auprès des lecteurs.

En gros, vous l'aurez compris, ce livre a été un énorme coup de coeur pour moi, Paul Colize est un auteur que j'ai envie de recommander partout autour de moi, et je pense que je n'en resterais pas là avec lui.

Je n'ai plus qu'à vous dire, foncez chez votre libraire acheter ce roman, vous ne le regretterez pas.
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Toute la violence des hommes

Les romans de Paul Colize, je commence à en avoir lu quelques-uns, mon préféré demeurant "Back up".



"Toute la violence des hommes", c'est l'histoire de Nikola Stankovic, un graffeur accusé du meurtre d'une jeune femme. Il va trouver en son avocat et sa psychiatre deux alliés pour tenter de le disculper...



Au travers du parcours de Nikola, on revit les heures sombres de la guerre en Croatie, et on touche du doigt les douleurs de l'exil. Certaines scènes sont assez dures, le titre est en ce sens assez explicite...



Le roman se lit plutôt bien, mais je n'ai pas forcement accroché sur les personnage, à qui il manquait un peu de chair. Il se trouve aussi que j'ai récemment lu "L'eau rouge" de Juriva Pavicic, qui évoquait également l'histoire récente de la Croatie, un roman noir absolument brillant. Pas facile de passer après ce dernier sur un thème proche...
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Back Up

"Sex, drugs and Rock and Roll", période marquante pour la musique et étendard d'une certaine jeunesse des années 60 relatée ici par un inconditionnel,; beaucoup de références dans ce livre mais aussi en bibliographie.

récit d'une errance que la violence mène aux portes de l'enfer; histoires de manipulations de populations par la musique( ghosts words et infrason), complotistes s'abstenir sinon mal de tête assuré.
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Un parfum d'amertume

Ce roman est le tout premier écrit par Paul Colize, autoédité d’abord en 2003 sous forme dactylographiée et sous le titre Quatre valets et une dame puis publié en 2010 aux éditions Krakoen sous le titre Le valet de coeur. Son éditrice actuelle ne souhaitant pas laisser croupir ce roman, Paul Colize a remanié le texte pour le voir publié en poche chez Pocket avec un titre qui rend justice au nez particulièrement développé de son personnage principal : Un parfum d’amertume. Chacun des titres a un lien évident avec le roman et c’est assez intéressant, cette succession d’éditions et de titres.



C’est drôle, j’ai facilement imaginé Paul Colize dans la peau d’Antoine Lagarde : l’auteur est grand, mince, les yeux bleus, une grande classe à mon humble avis et un humour narquois quand on le rencontre en dédicace. Bon, la comparaison s’arrête là évidemment : Antoine est directeur d’une agence de consultants, divorcé, la garde de son fils Jérôme est l’objet de batailles feutrées mais acérées avec son ex-femme. Et le voilà confronté au meurtre sanglant de son père. Un seul indice oublié par la police, qui n’a aucune piste : une carte à jouer, le valet de pique, marqué de quelques lettres mystérieuses. D’autres cartes suivront et d’autres crimes, qui se révéleront faire partie d’une machination dont Antoine est le centre. Son goût pour les femmes va le mettre en contact avec une journaliste sulfureuse qui le mettra sur des pistes très intéressantes… de plus en plus périlleuses… (et quelques scènes torrides). Je n’irai pas plus loin, je ne vous mettrai évidemment pas complètement au parfum 😉



J’ai apprécié le rythme du récit, les chapitres courts s’enchaînent rapidement, révélant leur lot d’indices, de questions, de doutes, de peurs, de fausses pistes aussi. Tout cela est dépaysant puisque nous voyageons de Paris à Bruxelles, en passant par Strasbourg, la Slovénie et Caracas. A priori je ne trouverais pas Antoine Lagarde très sympa si je le rencontrais dans la vraie vie mais comme il est le narrateur de ce roman et qu’il ne cache aucun de ses états d’âme, qu’il les raconte même avec une pointe de cynisme tout à fait délectable tout en gardant sa sensibilité, je l’ai forcément apprécié. Pour un premier roman, il faut avouer que c’est bluffant de maîtrise…



Et voilà, j’ai enfin lu Paul Colize !
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Toute la violence des hommes

Une jeune croates est assassinée. Sur les lieux du crime de nombreux indices accusent Nikola et lui se contente de répondre "ce n'est pas moi".

Il est croate lui aussi et va être interné "en observation". C'est là que la directrice de l'institution et l'avocat de Niko vont s'allier, malgré le secret professionnel, pour mener l'enquête.

Il y a des flash-back qui se déroulent lors du siège de Vukovar.

L'écriture est fluide et on se laisse embarquer dans cette histoire.

On s'attache aux personnages qui ont leurs failles, leur force et leur courage.

Il y a de la violence, de la barbarie, un traumatisme jamais traité, le poids du regard des autres mais aussi de l'amour, de la bienveillance de quelques uns et une forme de résilience.

C'est un peu plus qu'un polar ; un roman qui dénonce.

Un auteur à découvrir.
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Concerto pour quatre mains

Il y a d'un côté Jean, avocat intègre, qui s'occupe du cas d'Akim, accusé de braquage dans un bureau de poste. Et il y a d'un autre côté Franck, braqueur de haut vol, dont on va suivre progressivement le parcours. Des histoires en parallèle qui finiront inévitablement par se rejoindre, bien entendu...



"Concerto pour 4 mains" est un roman efficace, facile à lire, sans prise de tête. Sans violence excessive non plus, c'est appréciable. Des chapitres assez courts, rythmés. Et une pirouette finale un peu déconcertante... C'est une histoire de braqueurs, un peu Casa de papel version plat pays. Les flingues sont là, certes, mais c'est principalement la matière grise dont on se sert pour préparer et commettre les braquages.



Au final, une lecture plaisante, et donc conseillée...



PS : Encore merci, Anne, pour ce livre !
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Toute la violence des hommes

Il y a souvent plusieurs strates dans les romans de Paul Colize : celles que l’on voit et celles , cachées , qui apparaissent progressivement à la lumière des pages .

« Toute la violence des hommes «  ne fait pas exception à la règle . On y découvre un graffeur de génie d’origine croate , Nicola Stankovic , auteur de plusieurs fresques surprenantes et hyperréalistes dans la capitale belge . Un homme capable d’acrobaties incroyables - il est d’ailleurs surnommé « le funambule «  - afin de pouvoir peindre en toute liberté d’immenses œuvres où la violence est omniprésente .

Un artiste en marge de la société , se trouvant au mauvais endroit eu mauvais moment ou réellement l’assassin d’une jeune prostituée ? Alors que toutes les preuves l’accablent et qu’il s’enfonce dans un mutisme total hormis une seule phrase qu’il répète à l’envie , « C’est pas moi » , il va trouver deux alliés : son avocat Philippe Larrivière qui a décidé de l’aider malgré tout et la directrice de l’EDS ( Etablissement de défense social) , Pauline Derval - où il est interné en attente de son jugement afin que les experts déterminent si il est responsable ou non de ses actes . Les deux , à force d’écoute attentive et d’ouverture d’esprit , vont amener Nikola à raconter et à représenter l’inénarrable , l’épouvantable calvaire qu’il a vécu enfant , vingt ans plus tôt lors de la guerre serbo-croate où sa famille a été massacrée , à Vukovar . Une plaie toujours béante dans l’esprit et le coeur de Nikola et un élément majeur dans la compréhension des événements qui ont conduit à la mort d’Ivanka .



A partir d’un fais divers - ces immenses fresques qui ont recouvert certains murs de Bruxelles - l’auteur belge a tissé un merveilleux récit à double étage où une histoire en cache une autre , bouleversante , d’autant plus qu’elle a réellement existé à nos portes : la guerre entre la Serbie et la Croatie au début des années 90 . Ultime soubresaut tragique de la dislocation de l’ex Yougoslavie . Deux peuples qui ont vécu côte à côte , en paix , pendant de nombreuses années et que la volonté d’un dictateur de fonder « la grande Serbie » a tourné les uns contres les autres , brutalement , frontalement , et embarqué dans une guerre fratricide où tous les coups étaient permis , sans distinction entre civils et militaires , et où les innocents ont , comme toujours , payé le plus lourd tribu .

Paul Colize en a tiré un des personnages centraux du livre , Nikola , survivant du siège de Vukovar et qui exprime à travers ses peintures toute sa douleur .

L’auteur , tout en subtilité , trouve les mots justes pour nous dépeindre l’effroyable expérience vécue par le jeune Nikola et son parcours du combattant pour subsister au jour le jour dans cette capitale où on l’accuse aujourd’hui d’un meurtre . Il nous décrit sa renaissance à l’aide de ces hommes et de ces femmes bienveillantes , comme un contrepoint à toute cette violence gratuite et ces actes odieux . Comme un espoir dans toute cette noirceur .
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Toute la violence des hommes

Toi la violence des hommes un très bon titre pour un roman percutant.

Un jeune marginal artiste en graff que tout accuse d un meurtre sordide.

Beaucoup d émotions et de lieux hôpital psychiatrique la Belgique et la Serbie sur fond d ex conflit en ex Yougoslavie en font une intrigue violente mais très intelligente.

Plaisir de lecture pour cet ouvrage 9/10
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

C'était un cadeau d'anniversaire et une envie de découvrir ce que cachait ce titre intriguant.

Je ne regrette rien !

Surtout d'avoir découvert cet auteur avec ce titre.



Une plume accessible mais qui fait mouche. Des personnages trempés mais suffisamment flous pour que le lecteur s'amuse à compléter leurs portraits.

Une intrigue bien menée. De l'humour. Du rythme.

Et du sens. La découverte :finale.



Bref ce fut un régal.

Je ne sais pas si les précédentes publications de l'écrivain sont aussi pêcheurs mais j'ai envie de creuser la piste.
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