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Critiques de Paul Gadenne (46)
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La plage de Scheveningen

Paris, 1944. Guillaume Arnoult recherche Irène qu'il n'a plus revue depuis plusieurs années. Lorsqu'il la retrouve, il apprend la condamnation à mort d'Hersent, l'un de ses amis.

🌊 Dans ce roman, Paul Gadenne relate les retrouvailles d'Irène et Guillaume d'un ton léger comme si les deux amants s'étaient retrouvés sans que ces années de guerre aient laissé quelque noirceur dans leurs esprits et leurs cœurs. Cette apparente tranquille ambiance est également présente dans cette nuit qui occupera la quasi-totalité du roman. Dans cette chambre, face à la mer, l'auteur étire ces heures nocturnes faites de discussions, escapade, et entrecoupées de souvenirs. Guillaume s'interroge sur le chemin pris par Hersent tandis qu'Irène à la silhouette éthérée allège l'atmosphère.

Paul Gadenne décrit avec délicatesse les questions intestines de Guillaume ; une réserve qui n'abolit pas le drame qui se profile.

Superbe passage sur Caïn.

Une fin lumineuse.



Qui me connaît sait que je ne pouvais qu'aimer l'écriture de l'auteur (il ne saurait en être autrement). J'ai corné de nombreuses pages, les ai relues régulièrement au cours du roman, suis revenue souvent en arrière dès que je reprenais ma lecture.

Des mots superbes.

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Baleine

Comment aborder une oeuvre qui vous a bouleversé et d'ont il y aurait tant à dire mais que vous ne trouvez pas les mots ?

D'habitude je suis trop bavard , y compris dans mes critiques sur babelio,  et pourtant j'ai envie de me taire devant ce livre , j'ai longtemps hésité avant de parler de ce livre car il a le pouvoir de m'imposer un silence quasi religieux : je me sens pudique et discret devant lui comme devant une cathédrale imposante ou devant une vérité bouleversante.

A la première lecture je suis passé complêtement à côté et je n'ai à vrai dire à ce moment là rien compris : je trouvais le style prétentieux et j'avais trouvé ce livre élitiste et ça m'avait agacé : qu'elle erreure !

Et puis je me suis lancé dans une seconde lecture en essayant de comprendre où l'auteur voulait en venir , en ignorant les " nous vîmes " , les " il fût ainsi " excetera qui agacaient serieusement ma vision Célinisée de la langue , populaire et immédiate comme gage de sincérité et d'autencité ( en réalité c'était du snobisme inversé ) pour essayer de comprendre le sens du livre.

Et là le gouffre s'est ouvert sous mes pieds , et comme les deux personnages ( amants ? ) du livre j'étais happé dans les profondeurs.

Ce livre me semble vers sa fin , mais l'interprétation n'est que la mienne , le sens du livre étant en suspens et ouvert à l'interprétation , une métaphore de comment le vertige métaphysique peut radicaliser des êtres ; comme si l'hypothèse de fin , qui n'est peut être que la mienne , donc ce n'est pas un spoiler techniquement , d'un extrémisme , y compris l'attentat , comme conséquence d'une prise de conscience mystique et métaphysique de notre place dans l'univers ,  m'a sidéré.

On devrait d'avantage parler de ce livre inouï qui est vivant et qui croit comme une frêle petite fleur blanche et fragile au vent et en même temps de la puissance de destruction d'un big bang.

Inoubliable.

Lisez le vous verrez.
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Poèmes

Poésie de l'inquiétude



Les “Poèmes” de Paul Gadenne charrient des images d'une grande force alliées à des doutes métaphysiques extrêmement profonds.

Qu'on se le dise : un poète, s'il veut faire oeuvre, n'est pas là pour rassurer son lecteur.

En ce sens, la poésie de Paul Gadenne est tout autant source de beauté que d'effroi.



Ses romans sont comme un écho de ses poèmes : il y proclame la même angoisse métaphysique et ce sentiment d'étrangeté face à un monde et des êtres qui lui échappent par tous les bouts.



Gadenne était croyant, mais n'allez pas croire que cela le tranquillisait pour autant. Il est tant de personnes qui pensent, à tort, qu'un croyant est un être qui n'est plus taraudé par aucun doute. Que l'on se détrompe sur ce point.



Paul Gadenne a vu la mort de près suffisamment jeune, pour ne pas oublier qu'en ce monde rien n'est acquis ni à quel point la destruction rôde en nous comme un infatigable gardien.

Ce prélude de mort est sorti de son souffle comme un cachet de cire rouge apposé à son être le plus intime : en langage plus commun, cela se nomme la tuberculose.



On ne peut s'aventurer dans l'oeuvre poétique de l'auteur de “La plage de Scheveningen” en sifflotant, les mains dans les poches et la conscience béate.



Certains vers semblent s'accrocher à nous comme de la résine et l'on ne peut plus s'en défaire : ça colle aux yeux et à l'esprit ; ça vous encercle l'âme et reste fiché dans votre mémoire comme un couteau.



La beauté, ce n'est pas commun. Ce n'est pas comme le langage de tous les jours. On n'y est pas habitué.



Il est une phrase de Charles Péguy que j'admire, issue de “Victor-Marie, comte Hugo”, et qui me semble parfaitement faire corps avec l'art poétique de Gadenne :



« Un mot n'est pas le même dans un écrivain et dans un autre. L'un se l'arrache du ventre. L'autre le tire de la poche de son pardessus. »



Nul besoin de préciser que Paul Gadenne fait partie de la première sorte d'écrivain dont parle Péguy.



Je pense également à une autre phrase d'un écrivain incandescent, François Augiéras, qui a ces mots de feu dans “Le Voyage des morts” :



« Est grand poète celui-là seul qui, s'éveillant en pleine nuit, peut s'écrier : – Je ne rêve pas, ma vie est en accord avec mon âme. Sur quoi, il peut fermer les yeux ; il est vainqueur. »



Pour se faire une idée de la poésie “intranquille” de Paul Gadenne, quoi de mieux que d'offrir à la lecture l'un de ses poèmes, intitulé “Entre mes deux épaules” :



« Entre mes deux épaules elle a planté sa voix

Puis s'est enfuie dans la nuit.

Tous les méchants font ainsi.

Où est-elle ?

Un train appelle

Un autre qui le suit.

Elle n'a plus de visage

Ses yeux se sont éteints pour moi.

Le train court il appelle

Où est-elle où est-elle

Dans le battement de mon sang

Dans le milieu de mes yeux

Entre mes vastes mains

Je cherche c'est en vain

Entre mes deux épaules elle a planté sa voix

Un jour sa voix reprendra vie

Et je tomberai transpercé. »



Après ces mots, le silence seul serait de mise.

Je ne puis cependant m'empêcher d'ajouter en écho ceci : la voix de Paul Gadenne s'est plantée en moi pour n'en plus jamais ressortir.

Lorsqu'elle ne résonnera plus en moi, c'est que je serais mort.



Thibault Marconnet

14/12/2013
Lien : http://le-semaphore.blogspot..
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La plage de Scheveningen

C'est l'automne . Pas n'importe lequel , celui de 44 . Guillaume Arnoult refait ses premiers pas dans le monde civil et tente de retrouver des repères affectifs dans ce Paris désolé où les gens sont bien tous les mêmes mais différents aussi : le temps a fait son travail , la guerre a abimé aussi .

Mais c'est à deux êtres plus précisement qu'il pense en renouant contact avec le cercle d'amis : Irène , son amour qui rompit leur relation un jour sans lui donner d'explication et Hersent son ami de jeunesse .



Au cours d'une longue nuit qu'ils passeront dans une chambre d'Hôtel face à une plage qui leur rappellera celle qui symbolise leur amour , cette "plage de Scheveningen" d'un tableau de Ruysdael....qu'ils s'étaient promis de trouver dans les heures les plus folles de leur amour de jeunesse ,

Au cours de cette longue nuit qui parait sans fin ressemblant à un rêve dans une longue discussion qui semble n'aboutir qu'à des impasses ,

Le passé resurgira sans que le présent puisse éclairer les pages obscures de celui-ci .









Une pesanteur enveloppe la nuit , l'humanité toute entière semble être au rendez vous . Si Irène se glissera à travers les mots pour conserver son mystère laissant au lecteur et à Guillaume une grande place pour imaginer , faire et défaire des situations placées sur l'unique de la probabilité , c'est aussi pour mieux ancrer une autre histoire qui se tisse en filigrane : celle d'Hersent , l'ami qui a vendu son âme au diable , le traitre qui fait la une des journaux .



Et à travers un long monologue intérieur , Guillaume essaiera de concilier Hersent d'avant , l'ami tumultueux et déjà portant en lui le germe du mal , comme nous tous , mais peut-être de façon plus exalté avec le coupable banni de la société et qui finira sur l'échafaud : les souvenirs se réveillent ...pêle-mêle. Alimentant le besoin de trouver des réponses à l'inacceptable , en vain . Chercher où se situe la frontière entre le germe du mal et le passage à l'acte , irréversible et où le salut n'existe plus . Nous sommes tous des Cains en puissance , et en ce sens le jugement du frère ne doit pas exister . Comment rendre justice ....



Citation :

Nous étions des hommes, et nous découvrions qu’être des hommes, c’était répondre au même nom que nos bourreaux»

Voilà qui me rappelle la pensée de Kertesz .



Au delà de la trame romanesque qui se réduit d'ailleurs à peau de chagrin puisque de mouvements s' il en est , il n'en existe qu'un ici : celui de la pensée avec d'incessants allers et retours entre le présent et le passé , des digressions métaphysiques où il faudra trouver le véritable sens à cette oeuvre .



Il n'échappera pas au lecteur qu'il s'agit d'un discours chrétien : l'évocation des mythes bibliques jalonnent l'ensemble du texte et lui apporte une dimension supérieure .

Une nuit oppressante , pour Guillaume , pour le lecteur : On cherche à sortir de ces tenèbres pour rejoindre Irène ( la paix en grec ) vers la lumière .

La rencontre ne se fera pas .

Mais avant de partir , Irène laissera le laisser-passer à Guillaume pour qu'il retrouve ....La paix . Ailleurs ,et sous d'autres traits . Une fin lumineuse et ouverte .

Ce roman est totalement inspiré de la biographie de Paul Gadenne , l'écriture a certainement du avoir un rôle cathartique .



Paul Gadenne est un immense écrivain , injustement oublié avec une puissance quasi Dostoievskienne et d'un talent d'écriture exceptionnel .

La plage de Schevenigen pourrait faire un excellent support d'études philosophiques , rien n'est laissé au hasard , chaque virgule , changement de rythme possède un sens . Tous les personnages comportent une dimension symbolique .



Une seule lecture ne suffira pas pour venir à bout de cette oeuvre plus complexe qu'elle n'y parait .

Un bijou ?

Non , un chef-d'oeuvre .

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Baleine

Une brève nouvelle de Paul Gadenne.

le narrateur et son amie quittent un salon feutré pour aller voir une baleine morte échouée sur la plage.

C'est simple et symboliquement fort.

En plus l'édition toilée rouge et sur papier ivoire est superbe. Un petit bijou qui reflète bien le sujet de cette nouvelle.
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Siloé

Livre majestueux de Gadenne



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La plage de Scheveningen

Gadenne, un immense écrivain oublié



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Baleine

Une baleine échouée, belle masse blanche posée et brillante comme une carrière de marbre. Un homme, une femme qui croyant ne voir qu’une bête ensablée se retrouvent à contempler une planète morte. La putréfaction qui monte, une odeur de mort, des masses roses sur du blanc laiteux. Le reflux de l’eau qui bat méthodiquement avec l’obstination des choses qui se font sans savoir. Cette certitude que la vraie foi doit ressembler aux atomes : il suffit qu’il y en ait un qui éclate… Courte nouvelle, courte merveille. La force d’un constat métaphysique ou rien n’est jamais souligné, mais où tout est saisi par la sensation : « Ce blanc aurait pu être celui de certaines pierres, dont l’effort vers la transparence s’est heurté à trop d’opacité, et dont toute la lumière est tournée vers l’intérieur. »
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Siloé

Jusqu'à maintenant, le moins bon Gadenne que j'ai lu. Certes il y a toujours cette phrase unique, reconnaissable, et d'une intelligence fulgurante. Cependant, je trouve dans cette ouvrage une certaine dose de romantisme qui est complètement absente des autres que j'ai pu lire et que je ne trouve pas très heureuse. Cela vient sans doute du personnage principal, qui est un cérébral, mais c'est vrai que certains des dialogues qu'il tient avec son amoureuse m'ont presque porté à rire tant ils étaient abstraits. Ce qui me déplaît, aussi, c'est ce constant retour sur les descriptions de montagne, qui certes sont faits avec maestria, mais donnent beaucoup de lourdeur au propos. Par bien des points, et je ne suis pas le premier à le souligner, ce livre fait penser à la Montagne Magique de Thomas Mann. Attention, cela reste de très haut niveau, mais moindre par exemple que le Vent Noir ou la Plage de Scheveningen. Les thématiques chères à Paul Gadenne sont bien là. J'ai beaucoup aimé quelques éléments secondaires du livre, comme la transfiguration de Pondorge en orateur génial et incompris ainsi que la satyre du milieu universitaire, en entrée. Avec Gadenne, on est bien souvent dans la perte de l'être aimé, et cet ouvrage ne fait pas exception.
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La plage de Scheveningen

En cours de lecture.

Je voulais abandonner car la façon d'écrire de l'auteur me rebute un peu.

Vu les commentaires enthousiastes, je me laisse la possibilité de le reprendre (peut-être) plus tard.

D'autant que son style me fait un peu penser à Laurent Mauvigné, auteur qu'il m'arrive de beaucoup apprécier (mais pas toujours).
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L'invitation chez les Stirl

Encore un roman tout en non-dits, tout en tension par l'immense Paul Gadenne. Pour sa défense, il annonce la couleur dès la préface: "l'intérêt de ce récit n'est pas là, mais uniquement dans l'ambition que j'ai eue, et que je dévoile sans me faire prier, de composer un ouvrage où ce qui compte est tout ce qui n'est pas dit". Pour l'essentiel cet ouvrage raconte le séjour d'Olivier Lérins dans le domaine des époux Stirl, situé non loin de la bourgade imaginaire de Barcos. M. Stirl est un être effacé, et sa femme, semble avoir un passif important avec Olivier Lérins, mais qui n'est jamais abordé de front. Le style est excellent, l'histoire prenante, l'auteur a, à mon sens, parfaitement atteint son ambition.
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Le vent noir

Je ne m'aventurerai pas à critiquer ce roman, qui mériterait une place de choix dans la littérature française; pour faire simple, c'est l'histoire d'un homme qui s'obsède peu à peu pour une femme qui n'est pas très réceptive à ses charmes; il se montre d'abord prévenant, mais cela tourne vite à l'excès. L'écriture est tortueuse, torturée, l'écrivain étant visiblement hanté par la question de la séparation, de la solitude inhérente à l'être humain. On ne comprend pas tout, et c'est le but de l'auteur qui préfère évoquer les choses de façon indirecte, détournée, à travers un narrateur qui s'enfonce dans l'esprit des personnages entraînés par leurs tourments.
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Les Hauts-Quartiers

Certes le roman est un peu trop long. Mais l'acuité des analyses, la beauté de la phrase, la recherche de la profondeur, ces sortes d'envolées quittant la réalité matérielle à la poursuite de l'impalpable, de la tentative de sa traduction et du désir le communiquer, je ne le retrouve nulle part ailleurs (sauf en prose poétique, Gustave Roud, Jaccottet...)

Pour cela, je n'ai que hâte de lire ses autres oeuvres.
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Baleine

Cette nouvelle rééditée dans la très belle collection "Les inépuisables" chez Actes sud, met à l'honneur Paul Gadenne, écrivain de l'entre-deux guerre peu connu aujourd'hui mais dont l'écriture précise et délicate, nous entraine dans une atmosphère où se mêlent la nostalgie et la senteur des embruns.

La découverte d'une baleine morte, échouée sur cette plage de la côte française avive les curiosités dans un premier temps, puis l'empathie et enfin le dégoût.

Cet évènement figure comme un mystère pour les habitants et attire tous les regards et toutes les questions.

Et finalement, c'est l'impuissance face à la mort que l'on ressent.

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Baleine

Baleine, parabole biblique de la vie et de la mort.

Un jeune couple se regarde, face au cétacé mort sur une plage.

Une langue ciselée, de nombreuses références littéraires et religieuses donnent à cette courte nouvelle une dimension particulièrement intéressante.
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La plage de Scheveningen

Tout est subtilement suggère dans ce livre ou nous suivons la narration déroutante dont le chemin n'est pas trace d'avance et ou les émotions et personnages ont le flou des motifs du tableau dont il s'inspire et dont l'évocation surgit au hasard,une merveilleuse lecture
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Le jour que voici

Petite maison d'édition.

Travail artisanal de grande qualité pour les amoureux du livre.

Il a été tiré 80 exemplaires sur centaure ivoire de 120 gr.

Un joyau d'écriture.
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La plage de Scheveningen

L'intrigue est difficile à comprendre et tortueuse, mais pourtant très profonde. On ne la découvre que peu à peu à travers les souvenirs, souvent tronqués, du personnage principal. C'est l'histoire de retrouvailles entre amants séparés pendant ou juste avant la guerre.
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Baleine

Un bijou d'écriture.
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Baleine

Une nouvelle magnifique, publiée en 1949 dans la revue Empédocle. [...] Un texte lumineux, allégorique, qu'on offrira sans compter autour de soi.
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