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Citations de Peter Levine (328)


"Qu'on me donne un endroit pour placer mon levier et je soulèverai le monde !" déclarait Archimède. Dans ce monde de conflits, de destruction et de traumatisme, nous avons découvert un tel levier dans l'intimité de la pulsation rythmique existant entre une mère et son enfant.
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Du fait que les enfants possèdent dès la naissance des ressources très évoluées, ils envoient à leur mère des signaux qui leur apportent sérénité., sens des responsabilités et compétence. Dans cette saine relation, les mères et leurs petits se nourrissent l'un de l'autre. Cet échange mutuel de réponses physiologiques gratifiantes, à son tour, génère des sentiments de sécurité et de plaisir. C'est là que le cycle traumatique commence à se transformer.
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Les enfants assimilent très tôt dont les parents établissent des rapports entre eux et avec le monde qui les entoure. Lorsque des parents ont été traumatisés, ils éprouvent des difficultés à transmettre à leur enfant un sentiment de confiance et, sans ce sentiment de confiance, les enfants deviennent plus vulnérables au traumatisme. Un moyen de briser le cycle du traumatisme consiste à impliquer les coupes "mère-enfant" dans une expérience générant de la confiance et de l'affection avant que l'enfant n'ait complètement intégré de la défiance des parents vis-à-vis d'eux-mêmes et d'autrui.
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... permettre aux enfants d'explorer avec curiosité leur environnement et 'établir des liens chaleureux semble constituer des antidotes aux effets de la violence et de la désorganisation.
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Le meurtre, la pauvreté, la maltraitance d'enfants, la haine raciale et religieuse, la persécution sont des formes de guerre. On ne peut éviter les conséquences traumatiques d'une guerre ; elles s'infiltrent à tous les niveaux de la société.
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Revoyons ce que nous savons du traumatisme. Lorsqu'il se produit, notre système interne reste activé. Nous sommes sur le qui-vive, mais incapables de situer l'origine d'une menace vécue de façon permanente. Cet état augment la peur et la réactivité, il aiguise le besoin de trouver l'origine de la menace. Il en résulte que nous devenons de bons candidats à la "remise en acte" - à la recherche d'un ennemi.
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Le traumatisme est une des causes majeures de la forme qu'a prise la guerre moderne. La perpétuation, l'intensification et la violence extrême de la guerre peuvent être attribuées en partie au stress post traumatique. Nos confrontations passées ont généré un héritage de peur, de séparation, de préjudice et d'hostilité. Cet héritage est celui d'un traumatisme qui n'est pas fondamentalement différent de celui vécu au niveau individuel - si ce n'est par ses dimensions.
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Il faut seulement garder à l'esprit que nous ne pouvons guérir que dans la mesure où nous nous détachons de nos symptômes. C'est un peu comme s'ils ne devenaient des entités que grâce au pouvoir que nous leur donnons. Notre coeur et notre esprit doivent en être libérés de la même manière que notre système nerveux doit être libéré de l'énergie qui y est bloquée.
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Rappelez-vous que cela n'a pas d'importance. Si vous voulez guérir, vous n'avez pas besoin de connaître la vérité objective.
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Les sentiments de plaisir et d'expansion sont des preuves que l'organisme se déplace vers le vortex de guérison. La clé pour permettre au vortex de guérison de soutenir le processus de transformation se trouve dans la capacité d'abandonner ("lâcher prise") les idées préconçues quant à la façon dont un événement doit impérativement être mémorisé. En d'autres termes, vous devez être capable de donner au felt sense toute liberté de communiquer sans la moindre censure. Paradoxalement, ceci ne nie pas le pouvoir libérateur de reconnaître "ce qui s'est réellement passé".
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La transformation requiert le changement et en particulier le changement de notre relation à nos souvenirs.
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La clé pour transformer le traumatisme, c'est d'aller doucement vers la flexibilité et la spontanéité.
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... toute entrée sensorielle ou informative à tonalité émotionnelle similaire peut être réquisitionnée pour produire un "souvenir". Pour l'organisme, tous les éléments d'expérience sont équivalents s'ils véhiculent le même impact émotionnel et le même degré d'activation.
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Un "souvenir" complet d'une expérience traumatique est plus que probablement une compilation d'éléments provenant de plusieurs expériences.
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Une activation émotionnelle couplée à une image engendre un souvenir. Lorsqu'une personne, en proie au désespoir, sélectionne des images de même ton émotionnel, elle crée un souvenir même si le contenu de ces images est très différent. Ce souvenir sera souvent considéré colle le reflet exact de ce qui s'est passé. En raison du degré élevé d'émotion lié à cette expérience, la personne traumatisée pense qu'il s'agit de la vérité. Que se passe-t-il lorsqu'une personne arrive à un tel degré d'émotion lors d'une séance de thérapie ? Toute suggestion ou indication donnée par le thérapeute sera presque certainement incorporée dans le "souvenir" d'une expérience qui sera revécue de manière intense et déformée. La personne va alors considérer cette nouvelle version comme une vérité absolue et sera prisonnière de sa charge émotionnelle. Les souvenirs doivent être compris à la fois dans une perspective relative et dans une perspective absolue.
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En dépit de dépenses de centaines demillions de dollars et les efforts des scientifiques parmi les plusbrillants, il n'a jamais pu être démontré qu'il existait unelocalisation propre à la mémoire.
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Quand il s'agit de survie, le souvenir est un type particulier de perception ; ce n'est pas l'empreinte exacte d'un événement. Il est le reflet du processus par lequel l'organisme créa une gestalt (une unité fonctionnelle) de l'expérience. Cette gestalt peut être la représentation fidèle d'un événement réel ou un compte-rendu de données sans lien, provenant de différents événements - en d'autres termes, une mosaïque. C'est la raison pour laquelle des témoins oculaires donnent souvent des versions si différentes d'un même incident.
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La fonction du cerveau est de choisir dans le
passé, de l'élaguer, de le simplifier, et non de le
conserver tel quel.
Henri Bergson,
La Pensée et le mouvant,
1911
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En réalité, la catharsis qui tend à ériger des souvenirs en vérité absolue, enfonce la personne dans le vortex traumatique. une mauvaise e compréhension de ce qu'est réellement la mémoire est une des choses qui interfère avec le processus de transformation.
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... même si nous pouvions retrouver des souvenirs "raisonnablement" précis d'un événement traumatique passé, cela ne nous guérirait en rien. Tout au contraire, cet exercice inutile pourrait constituer une forme de "remise en acte" de cette expérience nous aspirant une fois de plus dans le vortex traumatique. La recherche des souvenirs peut engendrer une souffrance supplémentaire qui renforce la réaction de figement. Un cercle vicieux, se met en place qui nous pousse à chercher d'autres explications ("souvenirs") qui accroissent encore notre détresse.
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