Peter May

Autant la trilogie de Peter May sur les îles Hébrides était superbe, autant ce roman m'a semblé peu crédible et mal écrit. Il nous apporte néanmoins beaucoup d'éléments sur le rôle des abeilles et le danger des fameux pesticides, les néonicotinoïdes et la façon dont les laboratoires phytopharmaceutiques peuvent essayer de défendre à tout prix leurs produits, sans en mesurer les conséquences. Intéressant donc, mais pas du bon Peter May....

Une magnifique visite de l'île de LEWIS &HARRIS en Ecosse grâce à l'auteur Peter MAY qui y a vécu. L'ambiance insulaire dans cette île des Hébrides du Nord est là, présente et pesante. Une vie rude où se mêlent intimement amitié, non-dit, rivalité, et ennui.

Je n'ai pas accroché pour ce livre de Peter May. J'ai trouvé l'intrigue biscornue et mal ficelée. En plus de tous les malheurs du monde qui lui tombent dessus, Enzo Mac Leod est embarrassé par de pénibles histoires de jalousies entre ses deux filles (demi-soeur). L'ambiance générale du livre est pesante et les personnages sont à peine sympathiques. Ce n'est pas le meilleur de Peter May contrairement à "L île au rébus" dans la même série ou encore à sa trilogie écossaise que j'ai adoré

Enzo Mac Leod est spécialiste des scènes de crimes. Il s'est fait la promesse d'élucider des affaires non résolues, celles dont traite le best-seller "Assassins sans visages". Son meilleur allié : les nouvelles technologies.



Il arrive sur l'île de Groix où il y a plus de 20 ans, Adam Killian, un retraité anglais, passionné d'entomologie avait trouvé refuge. Un peu avant sa mort, il s'était entretenu avec sa belle-fille Jane en lui disant que si malheur lui arrivait, son bureau devait rester en l'état, des indices permettant de comprendre à son fils Peter ce qui s'était passé. Peter malheureusement devait disparaître à son tour.



L'affaire n'a jamais été résolue, un homme, Kerjean, taciturne, violent avait été soupçonné puis libéré.



Enzo Mac Leod débarque sur cette île bretonne, il n'est pas toujours le bienvenu, les gens sont hostiles car il va remuer le passé.



Petit à petit les choses se mettent en place, très lentement. On découvre les habitants de l'île, leur rancoeur, la psychologie des personnages, que cachent-ils depuis si longtemps ?



Peter May comme toujours nous enchante dans la description de ces paysages insulaires, il fera tomber le masque de chacun .



Des intrigues, des secrets, rebondissements et fausses pistes à souhait, le tout en compagnie d'un bon whisky bien entendu.



Fidèle à lui même, Enzo Mac Leod résoudra-t-il ce rébus? Comprendra-t-il les indices disséminés dans le bureau que personne n'a compris jusqu'ici pour ne pas démentir à sa réputation?



J'ai comme toujours passé un excellent moment en compagnie de l'écriture de Peter May.



Ma note : 8.5/10
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Un polar âpre qui place l'(in)humanité de son inspecteur au centre de l'intrigue pour entraîner à pas de loup le lecteur dans les abîmes du désespoir jusqu'aux dernières pages, réservant son lot de surprises comme tout bon polar devrait savoir le faire. Un roman soigné (de beaux personnages torturés le peuplent) qui donne envie de poursuivre la trilogie de Peter May.

Plus qu'un coup de coeur, un coup de foudre !!Premier livre de la trilogie écossaise de Peter May. Extraordinaire trilogie qui m' a fait voyager à travers le temps et ces iles magnifiquement dépeintes par l'auteur. Magnifique écriture, très grande sensibilité empreinte de mélancolie en harmonie totale avec l'état d'esprit de Finn MacLeod. La force de ces romans est puisée dans les racines et les coutumes galéiques de ce peuple rude et austère , que Peter May met en image à travers les souvenirs d'enfance et d'adolescence de son héros . J'ai rarement ressenti une telle puissance d'écriture , une telle énergie qui m'ont transporté et immergé sur cette terre d'Ecosse . Ces trois romans , noirs certes, sont habités et empruntent à la littérature toute sa puissance évocatrice et sa noblesse. Pendant le mois qui a accompagné la lecture de cette trilogie, j'ai sans cesse été là bas, sur l'ïle de Lewis.

Revenir sur les lieux du crime plus de 50 ans après et revivre les seventies entre espoirs et prises de risques... Assez efficace quoique un peu simpliste, mais j'aime beaucoup l'écriture de Peter May.

Prenez une fugue d'une bande de copains de 17 ans qui tourne mal. La même bande (ou presque) plus de 50 ans plus tard qui entreprend le même voyage. Un meurtre, des mystères, des mensonges, de la nostalgie. Ajoutez une pincée d'excellente écriture et vous obtenez un polar de grande qualité à déguster sans modération

nouvelle enquête de l'Inspecteur Fin, sur les pas du père de Marsaili - aborde un pan de l'histoire écossaise: des orphelins catholiques envoyés comme esclaves auprès de familles dans les îles - récit très touchant

Sur une île sauvage des Hébrides, un homme, rejeté par les vagues, reprend connaissance sur le sable. Il ne sait ni son nom, ni l'endroit où il se trouve. En se relevant, une femme l'appelle par son nom, et le reconduit vers sa maison. Il s'appellerait Neal Maclean.



Voici un homme en quête de lui-même, à la recherche de son identité, de son travail, en bref, de sa vie. Mais l'exploration de sa maison ne lui donne pas de piste, au contraire le mystère s'épaissit avec la découverte d'une mallette, et les questions de ses proches voisins et la liaison qu'il entretient avec la jeune femme ne font qu'ajouter au mystère.



Difficile d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue. Peter May signe là un excellent roman policier qu'on a du mal à lâcher, tant la trame est bien menée, avec les rebondissements où il faut. Entre îles ballottées par les vents marquées par trois disparitions inexplicables un siècle plus tôt, paysages hallucinants, un très bon roman à découvrir.

(L'explication sur les "disparus du phare" est donnée à la fin du roman).

Deuxième volet d'une trilogie, « L'Homme de Lewis » est tout à fait dans la lignée du premier volet, « L'île des chasseurs d'oiseaux ». Ce ne sont ni le suspense ni la découverte de l'assassin qui font le sel de ces polars. Pour moi, l'essentiel réside chez Peter May dans le talent très littéraire d'incarner des personnages, des lieux et des époques avec réalisme et sensibilité.

Dans ce roman, on sent comme rarement la force de la nature, du vent et des vagues, mais trop de descriptions (l'intérieur des maisons, les voitures, les routes etc.) tue les descriptions. Pour le reste ce n'est évidemment pas l'intrigue qui importe, elle sert juste à donner la tension nécessaire au récit. Non ce qui compte, ce sont les amours, la mort, l'amitié, les blessures, les rêves envolés, les regrets, le courage, l'affrontement entre présent et passé.. Si vous avez envie de "sentir" les petites îles battues par les vents aux confins de l'Écosse, et leurs habitants, lisez Peter May.

Peter May nous entraîne dans une nouvelle enquête qui débute par une macabre découverte. Les mutilations découvertes sur les cadavres de femmes ont été effectuées du vivant de ces dernières. Cette barbarie renforce la décision de Li Yan de traquer sans répit le monstre qui sévit dans la ville. Pour cela il s'adjoint les services de la pathologiste américaine Margareth Campbell et commence son enquête à Shangaï.

Cette ville hors d'atteinte du pouvoir central chinois où les politiques ont partie liée avec la mafia et qui concentre tous les vices abrite dans ses flancs le monstre le plus hideux que Li Yan ait jamais traqué.



L'enquête difficile se double des difficultés personnelles et de l'amour haine que se portent les deux enquêteurs. Un bon livre qui m'a tenu en haleine jusqu’au bout.

Très agréable et bonne intrigue policière

Une vie insulaire marquée par les éléments, l'impression d'être éloignés de tout même d'un avenir... et pourtant l'impression pour les hommes d'être unique... ils sont les seuls au monde à chasser un oiseau, lui même, rare.... poursuivre la tradition dans des conditions extrêmes où tous les possibles peuvent arriver: la mort et avec elle la revanche des vivants...

Une enquête policière qui ressemble à une quête de soi...

Un roman d'enquête original et captivant!

Le point fort de ce livre réside dans son cadre et son ambiance : l'île de Lewis, rude et balayée par la pluie et le vent. Une île ambivalente, à la fois libération pour le héros qui renoue avec ses origines, mais aussi lieu sans avenir, prison, lieu qui porte en lui une forme de violence originelle.



On en apprend beaucoup sur la vie des habitants, sur quelques coutumes locales, décrites avec précision.



Le passé de l'ex-inspecteur hante son présent, dans une alternance qui n'est pas lourde du tout, contrairement à d'autres romans. L'enquête est adroitement entrelacée aux révélations personnelles.



Peter May a un bon style et cette trilogie est agréable à lire. Le dernier tome m'a légèrement moins captivé que les 2 premiers, mais j'ai tout de même eu plaisir à le lire.

Il reprend ses esprits sur une plage, échoué, perdu, trempé jusqu’aux os. Il ne sait plus qui il est, où il est, ni ce qui lui est arrivé. Il se relève, déambule dans ce paysage de cette île écossaise, qui lui est totalement étranger. Il est glacé, amoché et a ce sentiment étrange que quelque chose d’horrible s’est passé. Mais il ne se souvient de rien. Il regagne une maison, la sienne sans le savoir, y pénètre mais n’y reconnait rien. Son chien Bran, lui, semble le reconnaitre. Grâce à une facture, il découvre son nom : Neal. Pourtant il a l’air bien connu dans le coin, des voisins s’adressent à lui, il tente de leur camoufler son amnésie comme il peut, en faisant illusion… Même à ses amis, Jon et Sally. Sally avec qui il semble avoir une liaison, pas légitime mais intime… Cette intimité et proximité vont lui permettre de tout lui avouer : son histoire improbable et sa mémoire défaillante, comme blessée par un évènement ou un acte fou… Sally et Neal vont alors se lancer dans la quête de la vérité, tenter de découvrir qui il est vraiment, l’explication de sa venue sur l’île, ce livre qu’il aurait commencé à écrire sur l’histoire des disparus du phare mais dont aucune trace ne reste…

Mais Neal, ce n’est finalement peut-être pas lui… ? Au fil des pages, il avance dans la découverte de son identité, de son histoire, il nous emmène à ses côtés, dans le brouillard le plus complet. Ses doutes deviennent les nôtres… surtout lorsqu’il se rend à cette adresse, qu’il pense être la sienne, où il pense revoir sa famille, sa femme, sa fille, Karen… mais cette visite tourne court…

Karen, qui elle aussi s’engage dans la quête de la vérité, celle qui a emporté son père décédé par suicide…. dit-on. Ses recherches vont éclairer notre parcours, le métier de son père, son engagement… mais son père est-il aussi l’homme échoué sur la plage ? Neal ? Tom ?

Une spirale infernale dans laquelle le lecteur se retrouve prisonnier d’une quête de l’identité. Dans une ambiance très mystérieuse, une atmosphère parfois « cotonneuse » parfois abrupte, le rythme de l’histoire nous envoûte et nous emporte, on se laisse facilement prendre au jeu… Un véritable « page turner », à déconseiller aux curieux qui ne pourront pas fermer l’œil avant d’en avoir fini avec ce scénario… Scénario qui d’ailleurs ferait une très bonne adaptation cinématographique… A lire, incontestablement !

Nettement moins passionnant que la Trilogie de Lewis,

je reste sur ma faim, même si le mystère m'a quand même captivée en deuxième moitié de roman.

Deux histoires sont racontées :

1850, Ecosse, Les Hébrides, au moment de la famine de la pomme de terre. Les habitants de l'île de Lewis sont expulsés de ses terres et partent au Nouveau Monde, vers l'archipel de La Madeleine, à l'est du Canada.

Aujourd'hui, l'inspecteur Sime Mackenzie participe d'une enquête sur l'île d'Entrée (les Madeleines). Comme il lui semble connaître la principal suspect, les deux histoires vont se mélanger.

Un début très prometteur avec un vrai suspens dans un décor magnifiquement décrit. Le dernier tiers de ce thriller est gâché par une naïveté, des invraisemblances (et une happy-end totalement convenue.

Un homme reprend connaissance sur la plage où il a échoué. Il ne sait pas qui il est et pourquoi il a atterri ici. Pourtant, il découvre rapidement qu’on le connaît sur cette île frappée par le vent. Il s’appelle Neal Maclean, est écrivain et s’est installé sur l’île en résidence d’écriture il y a près de dix-huit mois pour narrer enquêter sur la disparition inexpliquée de trois gardiens de phare en 1900 sur les îles Flannan.



Mais, Neal s’étonne de ne trouver aucune trace de manuscrit et surtout découvre qu’on cherche à le tuer. Aidée par Sally, une voisine qu’il découvre comme étant sa maîtresse, il tente d’enquêter sur son passé, de recouvrer la mémoire et de comprendre pourquoi on lui en veut.



En parallèle, on suit également une jeune fille de dix-sept ans, Karen, qui tente de comprendre le suicide de son père il y a plusieurs années.



Commencé un peu comme La mémoire dans la peau, Peter May nous entraîne dans une histoire truffée de fausses pistes et de découvertes plus étonnantes les unes que les autres. On accompagne le lecteur dans la découverte de son identité, renforcée par l’utilisation du « je ». L’intrigue est bien construite, habilement menée : les événements se croisent, s’entremêlent, se font miroir mais les révélations se font progressivement, mettant le lecteur en haleine. Peter May nous plonge dans des histoires de recherches scientifiques, écologiques, dans le monde des puissants groupes agroalimentaires mais également dans les paysages forgés par le vent de l’île de Lewis dans l’archipel écossais des Hébrides.



La fin du roman nous donne une explication plausible de la disparition des fameux trois gardiens de phare.



J’ai été happé par ce roman très bien construit même si le début m’a semblé un peu long avant d’entrer véritablement dans l’intrigue. Du très bon polar.
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