Citations de Philippe Labro (843)
" Le passé est une terre étrangère : on y fait les choses autrement qu'ici "
Ce que j'essaie de faire et c'est le seul moyen de ne pas être trop malheureux dans la vie, c'est de ressembler à tout le monde. Si vous ne ressemblez pas aux autres vous avez des soucis, et des soucis j'en ai assez comme ça.
Seuls, les grands pins, les hauts sapins vont conserver l'éternel bleu de leur vert, le vert dominant de leur bleu.
Toutes choses et tous êtres, tous objets et toutes créatures sont liés.
Les oiseaux sont aussi éphémères que le flot de la rivière est continu et éternel, et entre ces deux extrêmes -- ce qui vole pour un temps infiniment court et ce qui coule pour un temps infiniment long --, entre ces deux ordres en marche se dresse l'arbre, qui s'élève vers le ciel, tendant son corps pour poindre en direction de l'infini, perçant l'horizon de sa forme verticale.
Quand vous mettez la barre haute, vous êtes condamné à la modestie.
À cet instant de la traversée, il est bon d'énoncer le premier des préceptes que vous apprend ce voyage : il faut parler aux malades. N'écoutez pas les hommes de science et de technique, les hommes d'autorité et de compétence, les hommes de savoir dont la connaissance s'arrête aux portes des sentiments et dont la rationalité limite leur approche de la vie et des êtres. N'écoutez pas ceux qui vous disent que le malade, le comateux — voire le mourant, voire le mort ! — ne vous entendent pas. Il faut parler à ceux dont on croit qu'ils ne sont plus en état de recevoir une parole — parce que, justement, la parole passe. Il suffit qu'elle soit parole d'amour.
Il avait les yeux pétillants, pleins d'humour, derrière des petites besicles cerclées d'acier sur un nez prospère, et il s'affairait avec dextérité et gentillesse, mettant dans ces gestes et déplacements derrière le comptoir l'agilité, le délié qui caractérise certains rondouillards .
Une voix de commandement, avare de compliments mais douée pour l'admonestation, la simulation, et qui vous tenait en éveil, fouettait votre fierté et entretenait votre crainte de rester en rade sur le bas-côté de la route .
Scott Fitzgerald : Je ne blâme jamais l'échec. Il y a beaucoup trop de situations compliquées dans la vie. Mais je serai sans pitié envers le manque d'effort.
On ne sait jamais pourquoi une chanson plutôt qu'une autre vient surgir du fond de notre vécu,jusqu'au premier niveau de la mémoire-pourquoi celle-ci plutôt qu'une autre?
Au découragement, elle lui avait permis de substituer le calme, un sens simple et nouveau de la direction.
Prenez garde à la tristesse, c'est un vice. P. 85
Elle a fermé la porte entre les premières années de sa vie et le reste. Comme si elle ne voulait pas admettre sa vérité devant nous. Cruelle, à l'époque. Ignorer les blessures qui sont propres à toutes celles et ceux qu'on a abandonnés.
Le jour où une femme qui passe devant vous dégage de la lumière en marchant, vous êtes perdu, vous aimez.
Le déprimé est fondamentalement un égoïste, autocentré, il ne s'intéresse qu'à sa maladie, il est incapable de se mettre à la place des autres. Il ne connaît plus l'affection. Il est même, d'une certaine façon, amoureux de sa dépression.
Les gens de gauche disaient : "Les choses sont intolérables".
Les gens de droite disaient : "Les choses sont inévitables".
Les sages disaient : "Les choses sont ce qu'elles sont".
Churchill disait : "L'optimiste est quelqu'un qui voit une chance derrière chaque calamité".
"Dois-je me sentir insultée parce que on admire mes pieds nus comme un objet sexuel ?Mes orteils sont-ils donc le seul pôle d'attraction de mon corps ? Et d'ailleurs vous ai-je jamais attiré physiquement? Et si oui,pourquoi n'avez-vous pas haleté comme le docteur Cidre de Pomme? Je ne suis pas à proprement parler un laideron. J'aurai vingt ans dans quelques jours. Mes cheveux repoussent et j'ai le teint hâlé, tonique, net et chic.Qu'attendez-vous pour sortir de vos fôrets et venir enfin me séduire? Ecrivez-moi."
J'avais vu alors qu'il croyait que je dormais, son regard extatique et lubrique posé sur mes orteils, et je n'avais pas oublié l'extrême rougeur qui l'avait envahi lorsque je l'avais démasqué.Il ne pouvait s'empêcher de jeter encore des regards brefs vers l'extrêmité de mes jambes nues.et je sentis qu'il hésitait et qu'il aurait fallu bien peu de choses pour qu'il se jette dessus et me les baise ou me les lèche, quelle horreur! Nous avions laissé pénétrer dans nos murs,en pleine île de Nantucket, un redoutable FETICHISTE- un adorateur de pied., secte dépravée s'il en fut.
On blesse d'abord, puis l'on dit que l'on n'a pas voulu blesser, puis devant l'étendue du désastre et par une curieuse déviation de son égoïsme, on propose alors de tout effacer et de faire comme si le coup n'avait jamais été porté.