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Critiques de Philippe Squarzoni (194)
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Homicide, tome 5 : 22 juillet - 31 décembre 1..

Cette série des Homicide, une année dans les rues de Baltimore est un incontournable, indispensable pour tout lecteur qui aimerait se familiariser avec l'expérience terrain d'une brigade en charge d'homicides. Tout y est dépeint avec précision, clarté, sans fioriture. Une réussite en noir et blanc... et rouge.
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Homicide, tome 2 : 4 février- 10 février 1988

Baltimore, jeudi 4 février 1988, découverte d'une enfants assassinée de 11 ans dans une arrière cour de Réservoir Hill sous la pluie froide. Ce meurtre va occuper la criminelle sur la quasi totalité de ce deuxième tome. A l'époque les constatations des techniciens permettent rarement d'élucider un crime. Des dessins en pleine page imagent la réalité du terrain, on suit l'enquête, la communication des patrons, les fuites.

J'aime toujours l'ambiance de ce polar en bande dessinée, très réaliste.
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Homicide, tome 1 : 18 janvier - 4 février 1988

Homicide est une adaptation en BD du roman journalistique éponyme de David Simon. Ce dernier avait été adaptée en série sous le nom de "Homicide" et a grandement inspiré l'auteur à la création de la série The Wire par la suite.



Après avoir lu une première fois la bande dessinée, je profite de la lecture du roman pour faire une lecture croisée entre les deux médiums. Philippe Squarzoni est déjà connu pour ses BD "documentaire", notamment sur le réchauffement climatique. Et cette adaptation fonctionne très bien à mon goût. Squarzoni livre un titre qui nous plonge complètement dans la brigade des homicides avec le fonctionnement de cette dernière, mais il respecte complètement le matériau de base qu'est le roman journalistique de David Simon.



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Torture blanche

Je suis une grande admiratrice du travail d’investigation et d’information de Philippe Squarzoni sur des sujets sensibles et complexes. C’est toujours précis, documenté, argumenté, et très éclairant. Le dessin est simple, statique, fin, au trait noir, avec quelques photos intercalées. Chaque mot est pesé, il pèse lourd. C’est implacable.

Fin 2002, Philippe Squarzoni s’est rendu en Israël, dans le cadre d’une des missions des campagnes civiles internationales de protection du peuple palestinien. Il témoigne des différentes formes de violence que subit le peuple palestinien, surtout dans les territoires occupés. La multiplication des murs, check points, frontières, la confiscation des terres agricoles et des puits. L’étouffement progressif qui constitue un nettoyage ethnique à bas bruit. Absolument contraire au droit international. Tout à fait scandaleux et glaçant.

Cela va faire bientôt 20 ans, c’est hélas toujours autant d’actualité (même si ça ne passe plus aux actualités), la colonisation avance, la paix recule. Une lecture indispensable.
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Homicide, tome 4 : 2 avril - 22 juillet 1988

Quatrième tome qui vient clore un beau cycle sur la vie de la brigade des homicides de Baltimore au milieu des années 80.

Tout a déjà été dit dans les critiques des précédents tomes. Un cycle de qualité. Un documentaire. Un réalisme exacerbé.

A découvrir.

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Homicide, tome 3

Un bon troisième tome qui continue dans la même veine.

Très explicatif et parfois un peu trop verbeux, on sort des sentiers battus pour se rapprocher du réel. Le découpage rappelle une série télé avec beaucoup d'événements en parallèle et de digressions pour décrire le plus complètement et justement possible le métier des policiers de cette époque.

Une bande-dessinée intelligente qui nécessite un certain investissement pour complètement s'immerger.
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Homicide, tome 1 : 18 janvier - 4 février 1988

Homicide propose la chronique d’une année de la brigade des homicides de la police municipale de la ville la plus violente des Etats-Unis. Adaptée d’un livre de David Simon qui a donné naissance à la mythique série TV The Wire (Sur Ecoute), la série de Philippe Squarzoni, spécialiste de BD documentaire, se mets à hauteur d’homme en nous livrant le quotidien de ces hommes, loin du show des films et séries policières. Quatre volumes sont parus (sur cinq prévus), chacun couvrant un ou deux mois d’activité de la brigade.



Dans les rues de Baltimore il y a en moyenne un meurtre deux jours sur trois. Pour résoudre ces meurtres la police municipale a deux brigades d’enquêteurs. Ainsi les affaires en cours s’accumulent avant que l’on ait le temps de les résoudre. Entre fonctionnement administratif, réalité des crimes et relations humaines, entrez dans le quotidien de ces policiers qui tâchent de confondre des criminels en se demandant pour qui, pour quoi…



J’avais été impressionné par la qualité documentaire de l’ouvrage Saison Brune que Philippe Squarzoni avait publié il y a quelques années à propos du réchauffement climatique, en adoptant le point du vue du novice. Ici la démarche est autre puisque l’on est sur l’adaptation d’un bouquin source qui n’envisage pas de récit de l’observateur mais agit plutôt comme la caméra d’un Depardon, captant froidement des scènes, des dialogues, des regards. Il y a bien une narration qui nous explique les dessous, des chiffres, mais toujours dans le sens didactique. N’ayant pas vu la série TV je ne savais pas à quoi m’attendre et ai été bluffé par l’intensité du récit, la profondeur des problématiques. Ce sont des tranches de vie qui nous sont ainsi montrées, entre différentes affaires dont on ne sait jamais la conclusion car elles ne se résolvent pas en quelques jours (ce premier tome couvre quelques semaines seulement de l’année 1988, année couverte par David Simon comme journaliste au sein de cette brigade). Mais très vite on nous explique qu’en raison de la profusion de crimes et des moyens limités certaines constantes doivent vite être intégrées par un enquêteur: premièrement que tout le monde ment pour différentes raisons, à différents degrés, ensuite que la plupart du temps les affaires sont réglées sur un coup de chance. La chance de tomber sur l’indice confondant, la chance d’un témoin qui craque, la chance d’un collègue qui fait bien son boulot… Les enquêtes ne tiennent qu’à des détails derrière une pression hiérarchique toute administrative: le maire, l’élu chargé de la sécurité, les différents échelons de la police et cette mise en concurrence des deux brigades. [...]



Lire la suite sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Homicide, tome 3

J'ai gagné ce tome 3 dans le cadre des explorateurs du polar et je remercie lecteurs.com pour ce cadeau.

Cette bande dessinée se lit assez facilement même si le sujet est assez plombant car les meurtres s'enchainent. Le quotidien des inspecteurs de police ne doit pas être drôle tous les jours. Les dessins sont simples, sans fioriture, le texte est clair, les couleurs sombres. Chaque chapitre concerne une enquête, l'accent semble mis dans ce tome sur les interrogatoires et 'on suit ce qui se passe dans la tête des prévenus comme dans celle des policiers. J'ai eu l'impression en le lisant de suivre une série policière à la télé, me demandant de la même façon si à force de scénariser tous ces meurtres, on n'était pas en train de banaliser le crime...
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Saison brune

L'éditeur a mis en place une page web très intéressante donnant plein d'infos sur l'auteur, les personnes rencontrées et l'ouvrage lui-même.



A l'occasion de la réédition de Saison Brune, je vais vous parler de cet important album traitant du réchauffement climatique et des enjeux politiques qui sont derrière. La relecture de cet album paru il y  a déjà six ans nous montre que l'alarmisme de l'auteur et des experts rencontrés pour l'occasion était loin de la réalité lorsque l'on regarde la situation de la planète aujourd'hui... Piqûre de rappel!



Philippe Squarzoni n'est pas vraiment un auteur de BD. Il est plutot documentariste-dessinateur et traite de sujets à la fois personnels (il se mets en scène, mais pas à la manière d'un Michael Moore, de façon plus intimiste) et très politiques, globaux, comme cet ouvrage qui est un peu le pendant du film d'Al Gore "une vérité qui dérange", qui avait fait grand bruit à l'époque sur la question du réchauffement climatique.



Le format BD documentaire est compliqué en ce qu'il joue sur un fil qui parlera à chacun selon ses sensibilités et ses envies. Je mettrais Squarzoni entre Lepage (pour l'implication intimiste), Joe Sacco (pour la précision documentaire) et Davodeau (pour l'engagement politique). Sur Saison brune il parvient en effet, en prenant le temps, à produite une somme, une enquête méthodique sur la question du réchauffement climatique, qui a l'intelligence de partir du point de vue du naïf...



En début d'album l'auteur est en train de terminer son livre précédent (DOL, sur le second mandat Chirac) et s'interroge sur le débat concernant le réchauffement climatique et notamment les rapports alarmistes du GIEC. Il va alors s'informer, se documenter, interroger des experts et apprendre en même temps que le lecteur, lui expliquant avec pédagogie des questions souvent techniques sur le fonctionnement du climat, mais aussi des comportements humains. Par exemple, lorsque Squarzoni explique à sa femme que pour réduire l'impacte de la crise climatique il faudrait revenir au mode de vie d'un indien pauvre... et que personne n'a envie du niveau de vie d'un indien pauvre! Heureusement que le dessin (assez froid mais qui se prête bien à l'analyse) est là pour faciliter la compréhension, avec force illustrations pratiques (et une approche onirique qui me rappelle le travail de Shin'ichi Sakamoto sur Ascension par exemple).



Je suis assez attaché au dessin dans la BD et je reconnais que le style hyper réaliste de Squarzoni (qui peut rappeler la technique d'un Christophe Bec par exemple)  n'est pas forcément ma tasse de thé. Il permet néanmoins de poser une ambiance documentaire, journalistique, élément qui manque selon moi aux albums de Joe Sacco qui par son style presque cartoon casse un peu cette froideur utile au propos. Techniquement il n'y a rien à reprocher et certaines cases sont vraiment belles, notamment les nombreuses séquences contemplatives de nature.



J'ai été assez bluffé par l'impression qui ressort de cet ouvrage. Une enquête qui demande de l'effort au lecteur, de l'implication, et dont on sort avec le sentiment d'avoir eu une démonstration totalement implacable, irréfutable, de la gravité de la situation climatique et de la responsabilité écrasante des dirigeants politiques et économiques. Le climat a déjà basculé et l'inertie du système fait que même si toute activité industrielle s'arrêtait immédiatement il faudrait une longue période pour que le système climatique retrouve son fonctionnement normal. En bref on n'est pas dans la merde...



Les rapports du GIEC, critiqués pour leur caractère dramatique, sont ainsi des présentations déjà policées des observations de terrain. La seule faille dans laquelle s’engouffrent les climato-sceptiques est celle, imparable, de la courte période d'analyse. L'attaque est bien pensée puisque par définition, concernant le climat, seules des analyses sur des milliers d'années permettraient de démontrer par A+B la cause humaine du réchauffement. Al Gore avait assumé de  forcer le trait en présentant dans son film des courbes à l'échelle géologique justement. Ceux qui voudront se voiler la face trouveront ainsi toujours des arguments techniques pour amoindrir la réalité de la crise. Il n'en demeure pas moins que l'ouvrage de Squarzoni, mais également toutes les autres œuvres ou documents sur le sujet convergent vers une analyse commune. L'homme est en train de creuser sa propre tombe et les éléments de langage politique sur la réversibilité de la chose sont totalement mensongers. Le mouvement est enclenché et ne pourra pas être arrêté.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Homicide, tome 1 : 18 janvier - 4 février 1988

Philippe Squarzoni a mis en image le scénario de la série The Wire de David Simon. Ce dernier s'était immergé un an durant dans un commissariat de Baltimore.



Le résultat est captivant et passionnant. Un dessin aux couleurs sombres et un cadrage cinématographique accompagnent un texte qui nous fait découvrir le quotidien de la brigade criminelle de Baltimore dans les années 1980. L'auteur nous offre un regard choral de ces flics sur le monde. Il n'élude pas la paperasse administrative, la monotonie, la répétition, la lassitude de ces hommes qui très souvent ont un ton désabusé.



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Homicide, tome 1 : 18 janvier - 4 février 1988

D’une grande sobriété, Homicide ausculte brillamment une réalité plutôt noire, en respectant l’écriture ciselée de David Simon.
Lien : http://www.bodoi.info/homici..
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Mongo est un troll

On rit, on frémit, on est intrigué en permanence par ce récit sans début ni véritable fin, qui s’appuie sur des personnages fouillés et complexes pour peindre un monde désolé et loin du clinquant ou du démesurément sombre de l’heroic fantasy traditionnelle.
Lien : http://www.bodoi.info/mongo-..
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Saison brune

J'ai lu beaucoup de BD, je ne crois pas avoir lu de documentaire en BD. C'est le premier.

Le montage est cinématographique. On dirait le storyboard du documentaire que l'auteur aurait voulu voir au cinéma. Il y a des interview, des voix off, des hors-champs.

Je suis aussi militant écologiste et je pensais connaître beaucoup de chose sur le sujet du réchauffement climatique. j'ai appris beaucoup de choses en lisant ce livre.

Selon la 4ème de couverture, l'auteur a passé 6 ans pour faire ce livre, ce qui n'était évidemment pas prévu, au fil des questions qu'il se posait.

Il en a effectué une remarquable synthèse. Je pense m'y connaitre.

Pas de recettes miracles : il faudra renoncer à la société matérialiste et cela aucun politique (de base) ne le proposera. il faudra surtout lutter pour sauver une démocratie en régression ces temps-ci, les riches seront en effet sans doute les derniers à s'accrocher aux biens matériels.

L'auteur est clairement pessimiste. J'avoue l'être aussi (mais je l'étais déjà avant la lecture). On sauvera ce qu'on peut, notre humanité si on le peut.

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Saison brune

C'est vrai, quoi, assez naïvement, tout le monde est disposé à penser que, du fait des dessins, la bande dessinée est un art de distraction, de loisir. Et qu'on laisse les choses sérieuses aux bouquins sans images ou, mieux, aux journalistes. Après tout, ce sont eux qui sont là pour nous informer, pour nous raconter les trucs pas drôles qui se passent à longueur de temps. Ben là, non. Y'a des dessins, certes, mais, c'est plein d'infos, d'interviews et de plein des choses intéressantes. Et alarmantes mais j'y viendrai plus tard.



On va être bref sur ce bouquin, sa lecture est indispensable. Mieux, obligatoire. A l'image des Ignorants, je pense que ce bouquin va passer plus de temps chez les autres que chez moi. Pour plein de raisons. Tout d'abord pour l'aspect pédagogique. Les premiers chapitres sont assez techniques (tout en restant abordables pour tous) et parlent des gaz à effet de serre (leur nature, leur quantité, leur influence sur l'atmosphère) et des activités productrices de gaz à effet de serre (industrie, transports, etc.). Une très bonne piqûre de rappel. On a ensuite une description des conséquences du réchauffement climatique, les solutions possibles, leurs conséquences. Pour cela, l'auteur présente les témoignages de scientifiques, d'économistes, de journalistes ou de chercheurs, bref, des gugusses qui ont toute légitimité à parler de ce sujet. Pas de témoignage de politiques ou de militants ici, ce qui contribue à valoriser le discours. Toutes ces paroles sont entrecoupées des sentiments, des réactions, de la vie de l'auteur au regard du sujet..
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Saison Brune 2.0

Quel constat affligeant de voir tous ces chiffres et statistiques mettant en exergue l'incidence du numérique sur l'environnement!

Philippe Squarzoni éveille les consciences et nous montre qu'il est urgent de réagir en tant que consommateur par rapport à tous les dessous de cette économie numérique, l'exploitation de nos données personnelles et la pollution planétaire et sanitaire au nom de tous ces gadgets technologiques à l'obsolescence programmée et dont l'empreinte carbone est ahurissante. Et ce d'autant plus à cette époque d'urgence climatique et d'épuisement des ressources.

Une BD percutante qui devrait faire partie du programme scolaire dès l'entrée au secondaire et nous inciter à renoncer à certaines habitudes compulsives et (sur)consommations pour tendre vers la sobriété numérique.
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Saison Brune 2.0

Une bande dessinée qui nous rappelle que le numérique provoque également de la pollution et que notre empreinte carbone devient exponentielle... Bien évidemment les géants du web voire même les politiques nous font croire que tout est dématérialisé, que les flux et les stockages cloud ne laissent aucune trace ni ne causent aucun préjudice à l'environnement. Ayant quelques connaissances sur le sujet, ce petit rappel du nombre de data centers dans le monde, sur les câbles sous-marins permettant d'avoir internet, sur la fabrication des ordinateurs ou des téléphones (matières utilisées non renouvelables, pollution, exploitation d'être humains...) est une piqûre de rappel un peu déprimante. Mais cette vulgarisation est nécessaire afin que tout le monde comprenne les enjeux de notre société actuelle et puisse faire un petit geste. Les dessins très noirs, les planches de pleine page sans texte participent à cette prise de conscience. Une bande dessinée instructive donc et que les politiques devraient lire... en attendant, c'est peut-être à nous de faire un petit effort... #SaisonBrune20Nosempreintesdigitales #NetGalleyFrance
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Homicide, tome 4 : 2 avril - 22 juillet 1988

Nous voici à la moitié du récit d'une année auprès de la brigade criminelle de Baltimore. Dans ce tome, la tension des enquêteurs est palpable pour diverses raison. Mais on ne s'attend pas à ce que l'on demande à ces derniers de faire du chiffre coûte que coûte. Bien sûr, arrêter des criminelles est essentiel mais il faut du résultat et attention aux heures supplémentaires sinon vous êtes mis de côté quand vous vous approchez trop des 50% !



On revient peu sur le meurtre de la fillette Latonya Wallace toujours non élucidé mais on a un focus sur l'enquêteur Pellegrini que cette enquête ronge à petit feu.



Un quatrième tome qui capte plus l'attention et se lit plus aisément.
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Saison Brune 2.0

Saison brune 2.0



La BD commence sur des chiffres et des réflexions autour du confinement de mars 2020, questions et remarques qui m’ont beaucoup marqué et m’ont tout de suite plongé dans la bédé avec empressement et fascination. En effet ce qu’il avance, je l’avais vu pendant le premier confinement, j’avais constaté les inégalités sociales sur lesquels il pose des chiffres ce qui m’a bouleversé: j’avais conscience de l’inégalité, mais je n’avais pas imaginé à quel point elle concernait de nombreuses personnes, ni à quel point c’était handicapant pour elles.



S’en suit plusieurs illustrations qui semblent au départ random, mais qui finalement ont toutes un message caché derrière. C’est un peu le double effet Kisscool: c’est à la fois très intéressant mais ça coupe un peu la vitesse de lecture car une fois qu’on a compris qu’il y a un sens derrière chacune des images qu’il choisit pour illustrer ses propos, alors que au départ on avait l’impression qu’il n’y en avait pas, ça donne envie d’aller sur Internet et d’explorer, de creuser, de fouiller pour approfondir… Il m’a donc fallu quatre fois plus de temps pour lire cette BD que ce qu’il m’en aurait fallu si je n’avais pas chercher aller me renseigner à côté.



J’y ai découvert beaucoup de faits et données choquantes (ex celle page 70) ou effrayantes (exemple celle page 216), cependant il y a certaines associations d’image/idée dont je n’ai pas trouvé le sens caché (comme l’illustration en bas à gauche de la page 70).



Cette BD m’a moins plu que la première, qui a changé drastiquement beaucoup de choses dans ma façon de vivre et de consommer surtout, cependant elle m’a encore mis un certain nombre de claques et ça va me faire réfléchir à nouveau sur comment améliorer mon mode de vie « numérique ».



Comme disait l’autre, le changement c’est pour aujourd’hui ! Et vous avez-vous déjà sauté le pas ? Si vous vous interrogez sur votre impact carbone je ne peux que vous conseiller saison Brune un et deux qui sont passionnantes ainsi que Le monde sans fin qui fait également réfléchir. Ces trois BD véhiculent des idées, donnent des chiffres, illustrent leurs propos d’exemples concrets et simple sans être ni culpabilisantes ni violentes pour les gens qui ne sont pas autant engagés dans l’écologie que leurs auteurs…
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Saison Brune 2.0

Bravo !



Sous couvert du déroulement d’une journée classique entre un père et sa fille, ce roman graphique traite de la pollution numérique de manière aussi passionnante qu’édifiante.



Il s’agit d’ailleurs plus d’un document avec du texte illustré qu’une BD avec des bulles. Les personnages n’échangent pas sur ce thème, ils passent une journée de confinement, loin de toutes préoccupations écologiques.



Mais les faits sont là, invisibles et pourtant bien réels. Ils sont égrainés, clairs et précis, comme dans un essai, avec des données sérieuses et documentées. Le travail de synthèse est parfait, sans jamais être rébarbatif. L’évolution technologique va vers un besoin toujours croissant d’énergie, qui augmente de manière exponentielle. Les effets sont connus et désastreux sur les années à venir. On le sait.



Et la vie des personnages continue comme si de rien n’était.



Si le message passe par des informations brutes, il est également transmis par des dessins en noir et blanc splendides et une mise en scène recherchée qui touche juste. On est bien plus proche d’un ouvrage artistique que d’une dénonciation agacée ou polémique.



C’est beau, intéressant, un rien déroutant : c’est une très belle découverte !
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Saison Brune 2.0

Un parfait résumé des ouvrages théoriques que cite Philippe Squarzoni dans sa bd, sur les enjeux écologiques et sociétaux liés au numérique et à ses usages.

Si vous ne vous êtes pas encore intéressés au sujet, c'est une bonne entrée en matière.

Après, le style de Squarzoni est toujours un peu "sec" en matière de narration, de par son découpage de cases ou ce noir te blanc très épuré et assez triste. On aime ou pas !
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