Quelle tendresse dans ce texte que l'auteur a écrit en pensant à sa grand-mère, sa mémé.
Une vie près de la nature, toute simple où la terre est importante, la famille aussi.
"Ce n'était pas de la pingrerie, c'était le bon sens que donne la pauvreté, l'argent doit être dépensé pour des choses qui en valent la peine, un toit, la nourriture et l'énergie, le reste n'est pas nécessaire. Un cadeau n'est pas nécessaire, ce qui compte c'est d'être là" p.46
Une vie sans la surconsommation que nous connaissons maintenant alors que pour être heureux il suffit de savoir ce contenter de ce que l'on a sans en vouloir toujours plus (une fois qu'on a le minimum je suis d'accord).
"A cette époque Internet c'était le marché, la Toile c'était de la toile de bâche, on "chattait" devant les étals, au cul des vaches, au dessus des cages à poules et des cageots de légumes. Une fois le marché fini, fallait attendre la semaine suivante pour avoir du réseau, sinon il fallait changer d'opérateur en allant sur un autre marché, dans une autre bourgade..." p.100
Les mots de l'auteur sont touchants, sincères et lui permettent de rendre un bel hommage à sa mémé.
Un petit livre plein de nostalgie et de douceur.
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