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Critiques de Philippe Torreton (268)
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Mémé

Comme M.Torreton, j'ai une mémé quelque part au fond de ma mémoire qui continue à me souffler parfois une petite once de courage, elle qui n'en manquait pas, comme nombre de ces paysannes qui ont dû,au moins à deux reprises, remplacer les hommes partis "faire leur devoir".

On sent, dans les propos de l'auteur, tout l'amour inconditionnel pour sa "mémé" , amour très proche de celui que j'éprouve encore pour la mienne... J'ai eu un tout petit avantage: j'avais une "vieille mémé" et une mémé, toutes les deux portant le même prénom, je n'avais pas trouvé d'autres qualificatifs pour les nommer distinctement. Elles m'ont formatée à "jamais", et j'ai eu la même impression à la lecture de cet ouvrage, écrit du cœur pour pousser un cri d'amour, sans autre prétention littéraire, joli !!
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Jacques à la guerre

Je n'ai pas lu "Mémé", son roman précédent, qui rendait hommage à sa grand-mère. Mais je vois bien l'engouement que ce titre suscite encore et toujours parmi les lecteurs de ma bibliothèque.

Aussi, j'étais curieuse de lire "Jacques à la guerre", dans lequel l'auteur parle de son père, de l'enfance de celui-ci, à Rouen pendant la 2ème guerre mondiale, à la guerre d'Indochine à laquelle il participa.

J'ai été un peu déroutée au début par le récit, qui alterne les époques, les points de vue. Et pourtant, il me reste un beau souvenir de ce témoignage d'amour vibrant à la famille, à ce qu'elle nous transmet, bon gré, mal gré, depuis la figure du grand-père de Philippe Torreton, à lui-même, confronté au service militaire...

C'est aussi un manifeste contre l'inanité de la guerre, qui marque et pourrit les existences bien au-delà de sa fin.

Une jolie découverte pour cette rentrée littéraire 2018.

Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.
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Nous qui sommes devenus le mauvais temps

Livre lu d'une traite avec la sensation d'entendre la voix de Philippe Torreton. Un livre de colère, de rage contre ce monde qui ne tourne pas rond, contre les politiques, les financiers , contre nos renoncements...

Mais aussi et surtout, un livre pour l'engagement, pour tous ces gens, (Nous , lui) , qui désespèrent et espèrent. Philippe Torreton se met dans la peau d'un instituteur, d'une infirmière, d'un juge, d'un prisonnier, d'un inspecteur du travail, d'un maire, d'un paysan...et nous fait entendre des voix qui crient ou qui s'éteignent.

A la page 98, Philippe Torreton reprend la parole directement et je préfère vraiment dans la forme, toute la partie où se succèdent et se répondent tous les protagonistes. Les textes peuvent être lus à voix haute, si P. Torreton veut faire une lecture , je prends mon billet.

Un livre qui permet de discuter de notre rapport à la politique et à l'engagement citoyen, un constat amer tout de même.
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Mémé

L'auteur rend hommage à sa mémé, et au-delà de cet amour, il fait le constat de notre mode de vie de surconsommateurs, sans reproche aucun, et décrit en comparaison celle, plus simple, vécue par sa grand-mère.

Très très émouvant moment de lecture pour moi, une bouffée d'air pur.
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Mémé

Torreton Philippe, - "Mémé" - éditions de l’Iconoclaste, 2014 (ISBN 978-2913366619)



Dans un premier temps, je me suis méfié de ce bouquin comme de tous ceux qui font l’objet de multiples recensions extasiées dans la presse de la bien-pensance, probablement en raison de la personnalité même de l’auteur.

Il s’agit ici de Philippe Torreton (né en octobre 1965), l’un des acteurs de théâtre les plus en vue actuellement (pensionnaire à partir de 1990, puis sociétaire à partir de 1994 de la Comédie Française qu’il quitte en 1997), qui se vit décerner en 1997 le "César du meilleur acteur" pour ensuite tourner dans des films genre Bertrand Tavernier. Bien évidemment, il est "engagé à gauche" et a servi de faire valoir au Parti Socialiste dans l’un ou l’autre des conseils municipaux de la ville de Paris. Son livre est d’ailleurs parsemé d’attaques anticléricales simplistes qui plaisent beaucoup dans ces milieux-là. Bref, il convient de prendre ce récit avec précaution, en sachant combien la vue de son auteur est orientée politiquement et idéologiquement.



Ceci étant, certaines pages méritent le détour, puisqu’il tente de rendre l’état de grand dénuement dans lequel vivait sa grand-mère, sans qu’elle ne récrimine ou ne s’insurge à longueur de journée contre cet état de fait. Certains détails pratiques sont saisissants de vérité, comme cette façon de tenir un couteau par la moitié inférieure de la lame, ou encore et surtout de "ne pas gâcher ça".

Ce livre montre la cassure (le terme est bien faible) qui s’est produite entre la génération des gens nés au début du vingtième siècle, vers 1914, et la génération née après la seconde guerre mondiale, dans les années 1950-1960, surgissant en pleine apparition de la "société de consommation".

Ce témoignage de Torreton peut d’une certaine façon donner une idée de l’extrême dénuement (accepté) dans lequel vécurent nombre de nos grands-parents, surtout dans les zones rurales…



S’inscrivant en faux par rapport aux croyances répandues par celles et ceux qui ont trop lu mémère Simone Sartre (jeune-fille rangée de son état, ancêtre de nos bobos), ce témoignage a également le mérite de démontrer – une fois de plus, mais ce ne sera jamais trop – que nos grands-mères ne furent en rien des "potiches imbéciles et soumises" mais bien au contraire des femmes énergiques traversant de rudes épreuves en gardant au fond des yeux les étincelles de bonheur et au fond du cœur la générosité qui nourrirent nos enfances… C’était un autre temps…



Suite à la lecture de ce témoignage de Philippe Torreton, j’ai relu deux romans policier : celui de Rachid Santaki intitulé "Des chiffres et des litres" (Moisson Rouge, mars 2012) ainsi que celui de Georgio Scerbanenco intitulé "Les enfants du massacre" (original italien publié en 1968). Dans les deux cas, l’auteur dépeint ce qu’est aujourd’hui la grande misère urbaine dans les banlieues de déclassés. Nos grands-parents ont sans doute vécu dans un extrême dénuement confinant à la misère, mais ils gardèrent leur dignité et leur honnêteté de ruraux confrontés au travail inlassable de la terre. Les miséreux d’aujourd’hui habitent la bordure banlieusarde des villes, à l’époque de la "société de consommation" et du décervelage massif…

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Mémé

Ce récit très personnel est touchant surtout pour tout ceux qui garde de bons souvenirs de la relation qui a pu être noué avec leur propre grand-mère.

C'est aussi la peinture d'un monde agricole qui a vraisemblablement disparu.

A lire pour avoir sa dose de nostalgie.
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Mémé

de Philippe TORRETON : Mémé.. c'est tout en douceur, c'est un déclaration d'amour à cette grand mère normande qui habite une maison de bric et de broc aux fenêtres mal jointes , une grand mère aux mains calleuses usées par les travaux de la campagne , une mémé au grand cœur, une mémé riz au lait -biscuits à la cuillère, qui soigne les bobos au calva… qui ne sait pas embrasser mais qui sait aimer.

Elle est si fière de son petits fils devenu " un gars de la ville " quand elle va l'admirer au théâtre. Lui, Torreton, petit garçon, déborde de bonheur durant les fenaisons à ranger les bottes de foin qui s'empilent dans la remorque...une mémé écolo avant l'heure ..c 'est beau , c'est simple, il écrit comme il ressent les choses : avec honnêteté.. chaque page déborde de tendresse pour une grand-mère dont il a peur de voir le chagrin, dont il surveille le sommeil de peur de la perdre... ..ne ratez pas ce petit bijou ( Nathalie Bullat mai 14)

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Mémé

Soupir ...que ce livre est beau , comme il est trop court!

Comme une vie de Mémé , gai , triste , âpre ou rien de tout ça, une vie . On s'en fout en fait , une vie de Mémé c'est juste utile ,aux autres à ceux qui la traversent et y prennent place .A nous qui la découvrons.

Et puis ça remet l'Histoire en place, avec ou sans majuscule ,et ça aussi c'est utile , en ces moments troubles .

Sans oublier qu'une écriture de Torreton , c'est vivace comme une pousse de pissenlit , comme une musique de porte d'étable qui grince, de la poésie du vivant .

J'vais pas m’appesantir , j'ai adoré,point .
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Mémé

Philippe Torreton a trouvé le ton juste pour touché l'émotif du lecteur sans utiliser de la grande littérature. Je me suis laissée bercer par ce récit et ai même vu pointer mes propres souvenirs au fil des pages. Un bon moment de lecture et un bel hommage à toutes les "mémé" de notre enfance.
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Mémé

J'aime beaucoup Philippe Torreton, c'est un acteur qui choisit soigneusement ses rôles, c'est un acteur militant. Alors quand j'ai lu son nom sur la couverture d'un livre, je l'ai pris, il ne pouvait qu'être fort, sensible et émouvant.

Et il l'est, parfois, c'est vrai Philippe Torreton n'est pas écrivain, bien que parfois sa plume se fasse tendre et lyrique. Le livre est empreint de nostalgie, celle d'un homme de 50 ans qui regarde d'où il vient, où sont ses racines.

Quelques très jolis passages, quelques phrases un peu alambiquées, les souvenirs d'une enfance Normande.

Un magnifique passage sur le métier d'acteur et le savoureux souvenir de sa "mémé" passant le voir à la Comédie Française, quelques paragraphes poignants de vérité et de douleur face à la mort.

Le livre est court, mais attachant.
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Mémé

Empreint d'une nostalgie pleine de tendresse sur son enfance et son adolescence, les week-ends à la campagne dans la maison "d'en face", Philippe Torreton nous livre un portait sincère, émouvant et pudique d'une mémé qui pourrait être la nôtre, qui me rappelle la mienne, qui vous évoquera sans doute vos mamies, vos grands-mères.

Un livre dont la force poétique tient dans cette sincérité, avec pour toile de fond, la campagne française des années 70-90.
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Mémé

Philippe Torreton nous offre un magnifique hommage à sa grand-mère, une femme au caractère bien trempé, empreinte de valeurs simples et essentielles. À travers une plume poétique et empreinte de tendresse, l'auteur nous transporte dans l'univers authentique et chaleureux de cette grand-mère volontaire, généreuse et économe, qui vivait au rythme de ses animaux, de son potager normand et de ses tiroirs remplis de ficelle.

Dans ce recueil de souvenirs, chacun peut retrouver l'écho de sa propre grand-mère, et se replonger dans une époque où l'on se satisfaisait de peu, où l'économie et le travail étaient des valeurs cardinales, où la société de consommation n'avait pas encore pris le dessus. C'est un rappel poignant de cette époque où l'on réutilisait tout, où la préservation des ressources était une nécessité plus qu'un choix écologique.

Ce livre m'a profondément émue, m'arrachant des larmes tout en me plongeant dans une douce nostalgie. C'est un véritable baume pour l'âme, un retour à un univers réconfortant et bienveillant.

Je ne saurais que trop recommander cette lecture à ceux en quête de réconfort et de simplicité.

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Mémé

Philippe Torreton nous dévoile une partie de son enfance, tout en pudeur et retenue. Un enfance ballottée entre ses parents et sa mémé chez qui il a passé beaucoup de temps.



Un récit émouvant. Entre souvenirs, ressentis, paroles rares et chaleureuses. On sent tout l'amour de cet homme pour sa grand-mère. Une histoire bien écrite, des souvenirs d'enfance très parlants sur les conditions de vie de nos grands-parents.
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Mémé

"Mémé, c'est ma mémé, même si ça ne se dit plus"



Dans ce court récit, le comédien nous offre un peu de son enfance auprès de sa grand-mère dans son petit village de Normandie. Dans un style simple mais d'une jolie poésie il met des mots sur ce qu'elle a été, sur ses souvenirs d'une époque où la vie semblait plus facile auprès de cette grand-mère taiseuse mais au combien aimante.



On sent dans ce texte tout l'amour que cet enfant puis cet homme a pour cette grand-mère qui l'a initiée à la vie simple, aux travaux de la campagne et aux plaisirs gustatifs faits de trois fois rien.



Dans ce livre Philippe Torreton nous parle de sa mémé mais c'est finalement la nôtre qui ressurgit dans ces détails et ces tous petits rien qui sont finalement tout. On sourit en lisant certaines expressions qui ont peuplé nos souvenirs d'enfance, on s'émeut de ces grands-mères qui ont vu passer dans leur maison plusieurs générations et qui s'endormaient le soir endoloris d'avoir trop travaillé.



Un livre comme un hommage à toutes nos mémés qui ne sont plus là.
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Mémé

Une déclaration d’amour d’un petit fils à sa grand mère.

C’était doux, poétique. Écrit avec beaucoup de nostalgie et de tendresse, il y a des passages où j’ai pu identifier mémé à ma propre grand mère, ce qui m’a émue.

Le livre est court et on entre dans les souvenirs d’enfance de l’auteur. C’est personnel comme récit mais je pense qu’on peut tous reconnaître notre grand-mère.

Pas une lecture mémorable mais qui m’a fait du bien sur l’instant.
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Mémé

Décevante lecture.

Certes, les souvenirs évoqués ont un écho chez le lecteur, plus précisément sur des objets ou des habitudes. Mais la mémé parle peu et c'est surtout son petit-fils qui "cause" de lui.

L'auteur "fait des phrases" (du style) et cela rentre en contradiction avec le naturel et la simplicité de Mémé.

Alors en plus quand l'auteur fait des allusions politiques contemporaines, cela devient insupportable.

Une tendresse éteinte.

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Jacques à la guerre

Ayant adoré Mémé du même auteur, je m'étais précipitée à acheter ce titre à sa sortie et puis, il est resté un moment à attendre ; j'avais peur d'être déçue...

J'ai très vite été rassurée en démarrant la lecture parce que je retrouvais bien le style d'écriture de Philippe Torreton. En revanche, ce récit est beaucoup moins emprunt de nostalgie et d'affection que le précédent, et... cela m'a manqué!

J'ai aussi été gênée par le manque de ligne chronologique : les différents souvenirs ne sont pas racontés dans l'ordre, il faut donc régulièrement réfléchir à la période de vie dans laquelle on se trouve...

Dans ce récit, P. Torreton revient sur la jeunesse de son père, perdu dans sa ville détruite au sortir de la seconde guerre mondiale, envahie de grues et autres engins remontant à la va-vite des bâtiments sans âme. La seule solution qui s'est imposée à lui a été l'engagement dans l'armée, faire la guerre d'Indochine.

P. Torreton revient aussi sur la rencontre de ses parents, sur la vie après les guerres pour son père.

Les passages où je me suis sentie le plus proche de Jacques sont les quelques extraits en italique. Bien que l'ensemble soit écrit à la première personne du singulier, j'ai trouvé beaucoup plus de sincérité et beaucoup moins de distance dans ces pages.
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Une certaine raison de vivre

C'est une histoire de vie, une vie abimée, une vie amochée, celle du protagoniste principal de cette histoire.



On suit la dure reconstruction de Jean, estropié par la 1ière Guerre mondiale. Il est revenu indemne physiquement mais broyé psychologiquement. Grand timide, il reste au second plan, fuit le contact et les conflits au péril de son bonheur.



A travers le temps, on découvre le Chaos qu'il vit, mais aussi l'impact sur ses proches, notamment Alice, son coup de foudre. Cette fille de bonne famille, folle amoureuse de lui, mais contrainte à être séparée de lui par son père et à reconstruire une autre vie avec un homme plus « politiquement correct ».



Ce récit de vie est captivant, le personnage de Jean est très touchant. L’auteur a su par les mots retranscrire ses sentiments à la perfection et nous emmener avec lui dans sa reconstruction non sans une certaine leçon de vie.



Un roman poignant sur les effets collatéraux de la Grande Guerre
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Mémé

Dans ce livre, l'auteur rend hommage à sa mamie, sa mémé comme il l'appelle. Il nous raconte ses souvenirs qu'il a avec elle, cette dame qui vit à la campagne, a élevé de nombreux enfants et est connu de tous. Elle n'a pas beaucoup d'argent et est pourtant si généreuse.



Tout au long de la lecture, cela a fait remonté des souvenirs en moi de mes propres grands-parents. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, assez court. C'est toutefois une lecture agréable qui émeut, fait sourire ou nous remplie de nostalgie.
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Mémé

Je ne suis pas fan de l'auteur en particulier mais avec ce titre, je ne pouvais pas passer à côté. C'est une sorte d'hommage à la mienne. Ce livre est un récit d'amour à sa "mémé" et la mienne aussi, je l'appelais "Mémé". Une mémé en or et avec un cœur gros comme ça ! Une mémé qui me manque aussi tous les jours. A mémé !
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