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Critiques de Philippe Torreton (268)
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Mémé

Comment résister à cet appel, comment fermer les yeux et passer mon chemin ? Comme une évidence, une attirance mutuelle, un aimant à câlins, la certitude de voir remonter des souvenirs d'enfance, des odeurs, des jeux... impossible de ne pas ouvrir ce livre. Une pépite, ma madeleine de Proust, Ma Mamina au chocolat... Philippe Torreton m'a emportée dans ses souvenirs, et fait rejaillir les miens. Au travers de son récit, je me suis retrouvée tantôt dans l'arrière boutique de la boucherie de mes grands parents maternels, tantôt dans le cuisine de la ferme de mes grands parents paternels.

Au-delà du livre, c'est vraiment cette douceur, cette tendresse, l'importance des grands parents dans la vie d'un enfant, cette place qu'ils prennent et qui contribue à nous aider à grandir, la transmission, l'amour à sens propre.

Je mesure ma chance d'avoir eu une Mamina au chocolat.
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Jacques à la guerre

Philippe Torreton a choisi, après "mémé", qui a confirmé son talent d'écrivain, de rendre hommage à son père, ce "taiseux", dont la vie pourrait paraître ordinaire, et qui, grâce à la plume de son fils, se révèle extraordinaire .

De l'enfant traumatisé par les ravages de la guerre sur sa ville de Rouen, à l'homme discret et modeste qui conserve pudiquement ses souvenirs, c'est une vie très contrastée qui se déroule au fil des pages . Jacques, dit Jacquot, choisit sans conviction profonde la carrière militaire. C'est ainsi qu'il est affecté en Indochine, qu'il quitte à la veille de la défaite de Dien Bien Phu... Dien Bien Phu, à quelques encâblures du camp où il exerce ses fonctions dans la logistique.

De Dien Bien Phu, il ne verra pas l'horreur, mais il la pressentira... Et il restera au fond de lui comme un regret, une amertume, de ne pas avoir été là où il aurait pu être.

La guerre , c'est le démon que Jacques a côtoyé et qu'il redoute plus que tout, et cette carrière militaire pourrait passer pour un paradoxe. Mais Il n'y a pas d'ambiguïté dans les choix de cet homme : la guerre, la violence, il déteste viscéralement.

Philippe Torreton redonne vie à son père en le faisant se raconter à la première personne, jusqu'à son dernier souffle... Et je vous recommande les toutes dernières pages du livre, qui sont bouleversantes.

La dernière partie, à laquelle j'adhère moins, est consacrée au récit , à la troisième personne , de Benjamin, fils aîné de Jacques. J'ai trouvé qu'il y avait là un décrochage par rapport à l'intensité du récit principal : des longueurs, de la confusion, un intérêt dilué, me semble-t-il, si ce n'est le rappel de cette relation forte père/fils, qui fait écho à l'admiration que Jacques vouait à son père, si prégnante au début du livre.

Un fil conducteur qui structure le livre : la guerre, toujours proche et protéiforme.

Le talent d'écrivain de P. Torreton éclate à chaque page et exprime à merveille la tendresse et le respect que son père lui inspire. L' écriture est fluide, les tonalités sont multiples, l'humour, l'ironie, la poésie, le réalisme se côtoient harmonieusement. Un réel plaisir pour une lectrice qui admire l'acteur, mais ne connaissait pas encore l'écrivain.



Merci à Babelio et aux éditions "J'ai lu" pour l'envoi de ce livre que j'ai lu d'un trait.

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Mémé

Une ôde à la grand-mère! On me l'a offert quand je suis devenue mamie, ou plutôt.... chut ,c'est un secret....Belle histoire, plein de tendresse et d'émotions. Rien que dit penser, les larmes me viennent encore.... On espère tous avoir un lien comme ça avec ses petits enfants ou avec sa mémé!
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Jacques à la guerre

Un livre avec lequel j’ai eu un peu de mal et que je suis pourtant contente d’avoir lu. Je dois dire que je ne connaissais pas du tout Philippe Torreton, ni l’acteur donc encore moins l’écrivain mais à l’occasion de la parution de ce « Jacques à la guerre », j’ai entendu beaucoup de bien sur son précédent livre « Mémé ». Je ne connaissais donc pas le style Torreton car il y a en un : l’acteur sait écrire et manier les mots, ceux du peuple pour raconter l’histoire d’un gars du peuple, Jacques, qui a le malheur de naître à la mauvaise époque et de grandir pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette guerre va tout ruiner autour de lui alors comment expliquer que Jacques, qui n’aspire qu’à vivre tranquillement, va choisir à la libération de continuer la guerre en Indochine ? C’est à cette question que répond Philippe Torreton, question qu’il se posait car Jacques est son père. Le livre est un peu long, un peu ennuyeux parfois car la guerre l’est, ce n’est pas trépidant, ce n'est pas toujours de l’action et des bombes partout, c’est aussi l’attente, la peur, l’ennui… L’auteur sait très bien retranscrire les affres de la guerre, son impact notamment sur les esprits, ses effets psychiques, ce que ça fait de vivre la fin de son enfance dans la guerre… Pour moi qui ne connaît pas très bien les guerres coloniales, c’était aussi intéressant d’en savoir plus là-dessus. Un roman qui n’en est pas vraiment un, criant de réalisme et écrit avec style.
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Jacques à la guerre

Dans "Jacques à la guerre", Philippe Torreton retrace la vie de son père à travers les guerres qui ont marqué son destin : d'abord enfant dans l'horreur de la deuxième Guerre mondiale, puis jeune homme plongé au coeur de la violence et de l'absurdité dans la guerre d'Indochine.

Les époques se succèdent et se mélangent dans ce récit où les anecdotes et évènements se répondent, mettant en parallèle l'inhumanité de ces deux conflits.

A travers l'histoire de son père, Philippe Torreton nous conte la vie ordinaire d'un homme ordinaire, simple, discret, attachant, ballotté par l'histoire d'une guerre à une autre.

Un récit touchant, véritable déclaration d'amour d'un fils à son père, servi par une écriture ciselée.
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Mémé

Il y a beaucoup de charme, en même temps qu'une grande nostalgie dans ce livre écrit par le comédien et auteur, Philippe Torreton. Hymne à mémé, mais également reflet du temps qui passe, coups de pieds et coups de coeur donnés aux souvenirs d'enfance que l'on tient bien au chaud dans sa mémoire.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Mémé

Très bel hommage et jolie déclaration d'amour de 143 pages . Des souvenirs tout en nuances à la façon Annie Ernaux parfois. On traverse une époque, un temps révolu, une campagne chaleureuse qui nous laisse un peu nostalgique.

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Mémé

Philippe Torreton rend un vibrant hommage, touchant,plein de tendresse à sa grand-mère qu'il appelle affectueusement mémé Il a passé toute son enfance avec mémé Denise, dans une maison normande humide et pleine de courants d'air. Mémé était une fille de la campagne qui vit dans une ferme. Dans une ferme, on ne reste pas sans rien faire. On mène une vie de dur labeur Campagne et ferme qu'elle n'a jamais quittés sauf en de rares occasions, notamment pour aller son petit fils devenu acteur à la Comédie Française.........



Ce texte où l'émotion est palpable est un joli prétexte pour ouvrir les tiroirs de notre mémoire où sont enfouis les souvenirs de notre enfance en particulier ceux avec notre grand-mère, Grand-mère que nous voyons toujours avec notre regard d'enfant. A travers ce récit , nous prenons conscience combien il est primordial pour un enfant de se fabriquer des souvenirs pour y replonger sans modération plusieurs années après , pour quand il aura besoin de rire, demain.



Tout au long de ce récit , on tente de retrouver des similitudes avec nos propres images, la table en formica de la cuisine, ou le riz au lait préparé avec amour. Comme l'auteur, nous avons la joie d'entendre et d écouter les récits de noël de nos grands parents par une chaude nuit d'été étoilée assis sur le banc adossé derrière la maison, On se rend compte combien une mère et une grand-mère sont une pièce maîtresse dans la constitution psychologique de l'enfant., Comme pour l'auteur nos mamies ont su manifester de l'intérêt de la fierté quant à notre parcours scolaire dans un premier temps et notre parcours professionnel dans un second temps.





Pensez à offrir ce livre à vos proches, vos sœurs vos frères, vos cousins et cousines,Le thème de ce livre peut être l'occasion de partager vos propres souvenus au cours d'une réunion de famille.



Bonne lecture.

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Mémé

Après avoir lu La survivante de Marie-Paule McInnis qui est une autobiographie intéressante mais

très dure, j'avais besoin d'entamer quelque chose de léger et je suis allée piocher par hasard dans ma pile

à lire : « Mémé ». C'est un roman très court qui m'a énormément surprise dans le bon sens du terme. Souvent quand on parle de léger, Cela a parfois une connotation « péjorative ».

Ce récit nous plonge dans des souvenirs d'enfance d'une autre génération, à l'époque il n'y avait pas

de mamie dans notre vocabulaire, c'était mémé un point c'est tout… Philippe Torreton nous livre avec simplicité et des mots bien choisis, l'histoire de son enfance en Bretagne,

et nous décrit parfaitement tout l'amour qu'il portait à sa « mémé ». Cela m'a touché car les grands-parents de l'auteur vivaient dans un univers rude, le milieu paysan. Je me suis replongé dans le souvenir de

merveilleux moments que je vivais avec ma grand-mère. Elle aussi paysanne, qui n'avait pas peur de

travailler dans des conditions parfois difficiles, qui en vieillissant était fourbue de douleurs. Philippe nous raconte des anecdotes typiques de cette époque-là, qui n'aurait plus lieu d'être aujourd'hui. Il fait des descriptions très juste avec beaucoup de tendresse et de drôlerie. Et oui, avant les mémés portaient des tabliers, manches longues l'hiver et sans manches l'été. Ce n'était pas les mamies d'aujourd'hui… Dans les descriptions de l'auteur, je me revoyais avec ma grand-mère bien longtemps en arrière. Ce roman devrait être lu par les générations d'aujourd'hui, je reste persuadée que les jeunes seraient très étonnés de la manière dont se comporter nos chères grands-mères, qui ne possédaient presque rien mais qui savaient rendre belle la moindre petite chose. Elles n'ont jamais connu le progrès, les téléphones portables,

Internet etc.… Et pourtant il s'avère qu'elles avaient d'autres moyens de se divertir en famille. J'ai aimé ce témoignage rempli de drôlerie et d'amour. je regrette cependant qu'après la mort de mémé, Philippe nous décrit des scènes difficiles et macabres de personnes âgées qui finissaient dans des hospices laissées parfois sans soin est un peu à l'abandon. Je ne dis pas qu'il était inutile d'en parler mais du coup nous passons d'une ambiance rigolote, d'un style simple mais très agréable à une fin qui change totalement le ton de ce livre. Cependant il est vrai que c'était et c'est encore comme cela que ça se passe, mais je n'ai pas trouvé un grand intérêt à de telles descriptions assez longues. Il aurait pu en parler plus discrètement.

En conclusion, je conseille cette oeuvre à tous les gens qui veulent passer un bon moment, revivrent des

instants magiques de leur enfance. Vous y découvrirez un univers de gens heureux, ou l'amour coulait à flot, avec peu de moyens mais ils nous apportaient beaucoup de richesses de par leur vécu.
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Mémé

Un vrai coup de coeur pour ce livre qui m'a vraiment parlé ! Un style drôle et percutant, tendre et émouvant, des phrases pleines de perles qu'on dirait un collier, et une ambiance magique qui m'a parlé, vraiment. C'est tout une époque que Torreton nous livre là, à travers sa mémé à lui. Et tant de choses dont on aimerait qu'elles soient encore présentes.

Une petite merveille, un bijou que je vais offrir autour de moi pour le partager !
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Mémé

J'ai été touchée et émue par l'hommage que l'acteur Philippe Torreton fait à sa mémé à travers ces 144 pages.

Manifestement, elle a beaucoup comptée pour lui. Ils ont vécu de nombreux moments ensembles. Elle lui a appris la vie simple d'une paysanne normande. Elle a partagé avec lui de nombreux souvenirs de son enfance à elle. Elle n'a pas eu la vie facile car de nombreux hommes sont morts bien avant elle. Pas de superflu chez elle. Elle n'en avait ni les moyens ni l'envie, ni même l'idée. L'auteur nous décrit une autre époque, une autre manière de vivre pas si éloignée dans le temps de notre époque actuelle et en même temps différente. Il n'y a aucun jugement, juste un constat. Sa mémé allait à l'essentiel, des relations vraies avec les gens.

Philippe n'a pas trop compris que sa mère veuille espacer les moments passés avec sa mémé. Il a fait avec. Ce témoignage montre à quel point les liens étaient forts entre lui et sa mémé.

Bravo.
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Mémé

Philippe Torreton, écrivain et surtout homme de théâtre, livre ici un portrait émouvant et bouleversant de sa mémé.

Certains passages ont bien failli me tirer les larmes. L'écriture est d'une grande beauté, c'est toujours joliment écrit, joliment tourné. Il n'y a pas de misérabilisme dans ce récit, pas de pathos. La vie de mémé et avec mémé est décrite avec beaucoup d'émotion, de sincérité et de tendresse.

Le lecteur ne peut s'empêcher de repenser à sa propre mémé, à son enfance. Il y a un certain universalisme dans ce livre.

Denise Porte, alias Mémé, a vécu très simplement en Normandie, loin de la ville et de ses artifices. Le travail à l'usine, puis à la ferme, les enfants à élever, les petits-enfants qui recherchent sa compagnie... Nous avons ici le portrait d'une femme simple avec de grandes valeurs de cœur. Cela fait du bien de se souvenir du temps d'avant.
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Mémé

Quel bel hommage Philippe Torreton rend à sa mémé pour le 100eme anniversaire de sa naissance puisqu'elle est née en 1914 (comme Marguerite Duras). Il y a tellement d'amour dans ce livre que cela me rappelle ma mémé chouchoute et moi qui ne suis pas encore grand-mère je n'ai plus peur de me faire appeler mémé par mes futurs petits enfants.

Merci à Jean-Louis Ezine qui a conseillé ce livre durant l'émission Le masque et la plume sur France Inter.

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Mémé

Hommage touchant à sa mémé, j' y retrouve ma mémé et beaucoup de femmes de cette génération...



Ecriture poétique, pleine de douceur, un retour en enfance















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Mémé

Philippe Torreton est un acteur français de théâtre et de cinéma. En 2014, il publie « Mémé », roman autobiographique où il nous parle de sa grand-mère bretonne. Elle veillait sur lui et lui sur elle.

Ce portrait est écrit avec sincérité et pudeur. On y rencontre le respect, l’admiration et l’amour. Ce récit parle de la société de consommation dans laquelle nous vivons, en opposition à « mémé » qui recyclait tout.

Ce roman est court et écrit avec une belle plume. Il contient beaucoup d’humour.

C’est une magnifique déclaration d’amour de Philippe Torreton à sa grand-mère. A lire si on adore la campagne !

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Anthologie de la poésie française

J adore ce recueil! Voilà ce que je cherchais. Cet ouvrage traverse la Poésie à travers le temps , du Moyen âge à nos jours et aborde tous les styles. Dans ce livre pas de blabla, pas de longues présentations des auteurs ni de l époque... des poésies rien que de la Poésie. C'est un vrai livre de chevet, une source de petits bonheurs. Merci Monsieur Torreton!
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Mémé

Torreton nous dresse le portrait de sa grand-mère et en profite pour rentrer dans le lard de notre société de consommation actuelle.



 Moi qui avait acheté le livre en me basant sur un extrait où il était fait mention de chaussures en cuir tressé, pensant que ce serait un "livre-madeleine", je me suis fourré le doigt dans l'œil. C'est tendre certes, nostalgique mais c'est aussi une belle critique de notre mode de vie actuel, pressé, individualiste et déconnecté de la nature. Bien.
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Mémé

Magnifique hommage à la mémé de Philippe Torreton écrit dans un style fluide et savoureux. Une mémé de peine et de cœur qui vivait de peu dans la campagne normande. Des tournures délicieuses, des souvenirs qui prennent aux tripes, des moments suspendus d’une vie d’avant la ville, avant l’âge adulte, avant le succès
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Mémé

Philippe Torreton a passé beaucoup de temps avec et chez sa grand-mère qu'il appelle Mémé. Une grand-mère à l'ancienne, née en 1914, qui a passé toute sa vie dans sa ferme normande, loin des villes. Mariée, divorcée, remariée, veuve, elle a élevé des enfants, a passé du temps avec ses petits-enfants, a continué à travailler dur à la ferme. Pas d'effusions, de grandes embrassades, ce n'est pas le genre, mais tout est dit dans un geste, un regard. C'est de là que viennent les racines terriennes de l'acteur, ses origines modestes et son goût des choses simples, même s'il dit bien que maintenant, nous sommes et il est, loin de ce mode de vie à la dure où rien n'est gâché, rien n'est perdu, tout est économisé, utilisé jusqu'au bout. Une grand-mère qui serait taxée aujourd'hui de locavore, d'écolo, de radine, voire de bobo si elle habitait les beaux quartiers... Parce que de nos jours, vivre comme le faisaient nos grands-parents, c'est tendance.



Le portrait de Mémé est d'une tendresse infinie, d'un profond respect et d'un grand amour pour celle qui a marqué l'enfant, le jeune homme puis l'homme et qui ne le quittera jamais. Les mots sont justes, parfois durs ou crus, mais jamais déplacés. Beaucoup de pudeur, Philippe Torreton se dévoile et dévoile sa Mémé sans trop en montrer. On lit tout ce qu'elle lui a transmis, tout ce qu'il a voulu lui donner, tout le manque depuis qu'elle est morte. Et pourtant, Mémé était une femme simple, pas de ces héroïnes dont on parle partout.



J'ai beaucoup aimé ce texte de bout en bout et les dernières pages, lorsque Philippe Torreton autorise sa Mémé à mourir, sont absolument magnifiques. Simples, fortes et tellement belles. Rien à dire de plus si ce n'est de lire Mémé si ce n'est pas encore fait. Merci à Nathalie, qui se reconnaîtra -j'espère- qui m'a fortement conseillé cette lecture lorsque j'étais en plein dans Jacques à la guerre du même auteur.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Mémé

Tout comme l'auteur j'ai connu une longère, pas loin de Beuzeville, à Brionne. Mais c'était dans les années 50 et donc peu après la fin de la guerre : c'était la maison de Cousine et j'en garde un souvenir heureux. Par contre pas très loin se trouvait ma grand-mère qu'on appelait pas Mémé mais Mémère, une femme courageuse à qui la gendarmerie Française avait ordonné de rejoindre la ville qu'elle avait quitté lors de l'exode de mai 40 (tout ça pour fabriquer des wagons de chemin de fer, elle qui à l'origine était couturière ! Drôle d'époque et drôle de vie.

Je me dois de dire que j'ai été particulièrement ému par la scène finale. Merci Monsieur Torreton !
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