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Critiques de Pierre Dubois (340)
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Comptines assassines

Lorsque Blog-o-Book a proposé ce livre de Pierre Dubois en partenariat, c'est sans hésitation que je me suis inscrite. J'avais dèjà passé un moment mémorable en lisant ses Contes de Crime, donc je me faisais un plaisir de retrouver cet univers singulier qu'a su instaurer l'auteur.



Nous retrouvons donc dans ce livre huit nouvelles, toute issue de notre enfance, savamment revistées. Avec cynisme, dérision et humour noir, l'auteur réécrit les contes et comptines de notre jeunesse. Il nous entraine dans une danse macabre aux côtés du Chat botté qui devient un serial killer déjanté, de Barbe bleue aux penchants sado-masochistes, de Blanche-neige et autres gentils des contes dans une fête un peu spéciale, de Sherlock Holmes aux prises avec le croquemitaine...

A l'aide de phrases ciselées, de rythmes saccadés, de répétitions choisies, il respecte le tempo stylistique de la comptine. Il sème un leitmotiv qui rythme son histoire : une petite phrase répétée ou des morceaux de texte choisis, tout au long du récit.

Je n'ai pas apprécié toutes les histoires, loin de là. Mais l'avantage de ce format "nouvelles", c'est que même si l'on ressent une baisse dans la lecture, on peut vite retrouver l'intérêt. Ce qui m'a permis de faire une lecture, dans son ensemble, assez agréable. Je me suis régalée du détournement que fait Pierre Dubois de ces gentils personnages qui ont bercés nos nuits lorsque l'on était petit.

Comme chaque fois dans ce genre d'ouvrage, une histoire a la préférence. Ici, je dirais que mon choix se porte pour Les Trois souhaits. Un comte cruel, violent et glauque à souhait ! C'est le cas de le dire !! Y sont cités beaucoup de célèbres tueurs...


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La Grande Encyclopédie des fées

Avec ce très bel ouvrage, les fées n'auront plus de secrets pour vous.

Pierre Dubois est un maître en matière d'elficologie: il semble tout connaître du petit peuple, non seulement des figures connues de notre folklore mais également en partie de celles des traditions plus lointaines.

Ce magicien conteur a dû cotoyer ces créatures de longs temps pour en savoir autant à leur sujet.

Qu'elles habitent nos foyers, peuplent les airs ou les campagnes..., qu'elles s'appellent apsarâ, laumes, Morgane..., qu'elles soient blanches biches ou enfants du désir, elles sont toutes là réunies pour le bonheur de notre imagination et de nos yeux, sous le dessin de Claudine et Roland Sabatier.

On y apprend les légendes et traditions, comment elles vivent, ce dont elles se nourrissent, quels sont leurs habits...

Un voyage sans fin au pays des fées, un des plus beaux qui soit.
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La légende du Changeling, Tome 1 : Le mal-venu

Je retrouve avec plaisir un vieil auteur que je connais depuis longtemps. Du moins, depuis que j'ai abordé la bande dessinée adulte au sortir de mon adolescence. A l'époque, il avait mis en scène une série inaperçue par le commun des mortels qui s'intitulait sobrement Les Lutins que j'avais beaucoup appréciée. Il s'agissait de deux dyptiques différents sur le thème de ces êtres des bois. C'était à une époque où la mode en bande dessinée allait aux longues séries sur un héros précis. Depuis, le concept du dyptique a été maintes fois repris. Bref, c'était un précurseur. Il n'a pas été prolifique par la suite dans ses productions mais il s'est fait connaître comme le grand spécialiste des elfes et autres fées. Il revient depuis quelques années sur le devant de la scène.



Que dire de la légende du Changeling? C'est franchement bien! Je retrouve ce qui faisait la saveur d'une histoire comme Les Lutins dont cela aurait pu être un prolongement. Il y a l'histoire officielle et celle qui se passe dans l'étrange pays des fées. On retrouve cette même dualité entre un sujet sérieux qui est celui des révoltes sociales des ouvriers dans l'Angleterre victorienne en proie à la révolution industrielle. Il y a également cette légende du garçon revenu du pays des fées qui devra combattre les êtres maléfiques voués au seigneur du Chaos. Le traitement de l'histoire fait penser au Peter Pan de Loisel dont on retrouvera un clin d'oeil. L'esprit de la nature renvoie également à un auteur comme Servais. Bref, c'est un curieux mélange qui semble bien fonctionner d'autant que le dessinateur de Miss Endicott assure un max.



Alors que le premier tome paraissait très dense au niveau du scénario, j'ai parcouru le second d'une traite. Il m'a paru un peu creux malgré un final détonnant. J'aime quand l'ambiance change subitement passant du léger au plus sombre notamment dans l'enfer des mines. On suivra avec plaisir ce conte des temps modernes! Je suis totalement conquis! J'en redemande car c'est un véritable émerveillement!
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Sykes

Sur la première planche j'ai fais "OUaouh". C'etait juste l'introduction du premier dessin et rien que pour ça je savais que ma lecture me plairait. Je ne m'attendais ps à ça, à partir du dessin de la couverture.

Pour l'histoire, c'est un western classique, les bons avec une sales gueules contre les méchants. Evidemment c'est les bons qui gagnent et qui partent vers d'autres aventures tel a poor lonesome cowboy
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Texas Jack - Intégrale

Des mêmes auteurs, Sykes fut un coup de cœur. J’étais donc plus qu’heureuse lorsque j’ai reçu leur dernière BD qui est une préquelle à Sykes.



Je ne pensais pas que c’était possible, mais je l’ai préféré à Sykes qui pourtant plaçait la barre très haute. Texas Jack est une BD parfaite en tout point : que ce soit le scénario, les dessins, les personnages, les rebondissements… Quelle histoire géniale ! Non seulement on découvre le personnage de Texas qui est attachant mais on retrouve également Sykes, ce shériff super bad-ass et charismatique!



J’ai dévoré cette BD qui a un nombre de pages assez conséquent! C’est du très bon western noir. Si vous aimez ce genre, c’est un incontournable !
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L'épouvantable encyclopédie des fantômes

Un livre étrange et déroutant... Pas tellement à cause de son sujet impalpable, comme je le pensais, mais de sa forme.



C'est un très bel ouvrage, composés de textes. Contrairement à ce que je croyais, il ne s'agit pas vraiment d'un recueil de petits texte indépendant. Un narrateur - qui s'adresse directement au lecteur - nous guide à travers ce monde fantasmagorique, et nous présente chacun de ses sujets, les articulent entre eux. L'immersion est bien faite, les chapitres ou paragraphes introductifs très agréable.



Le livreest en effet découpés en chapitre portant - à part pour les premiers et derniers - sur une grande famille de fantômes. On y trouve une présentation de ces fantômes, souvent très racontée, puis quelques "nouvelles" autour de ce thème. Les nouvelles sont liées entre elle, les rapprochements et différences soulevées dans une ambiance assez irréelle très réussie.



Le style assez étrange est très marqué et un peu lassant. J'ai pour me part déguster ce livre sur plusieurs mois et tant mieux. Je l'ai chaque fois retrouvé avec plaisir et quitter sans peine. Il colle parfaitement à l'univers.



J'ai également trouvé le texte très adulte contrairement à ce que le titre m'aurait laissé croire. L'expérience est plus mystique qu'effrayante. Les textes courts sont parfois un peu ardus et ne se lisent pas bien vite. Le sujet - mais surtout l'ambiance - ne se prête pas à la précipitation.



Le livre est merveilleusement illustré et surtout mis en page. Les illustrations sont mise en relief sur des pages épaisses de fond différents (attention aux doigts gras qui tâchent ;), pleins de petites illustrations de glissent dans les marges, en médaillon pour les titres, en fin de texte et en ombre sous les mots. Si on passe quelques instants à admirer les illustrations pleines pages l'articulation entre texte en images incrustée est jouissive, on ne considère pas les deux séparément.



Quelques phrases du textes sont reprises dans les images pleines pages, ce qui rend le fait de refeuilleter les passages que l'on a déjà lu très agréable.



En bref un livre envoutant très bien fini, mais avec un style marqué qui ne plaira pas à tout le monde (en tout cas, qui ne m'a pas plût pour les raisons sur lesquelles j'aurais parié).

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L'effroyable encyclopédie des revenants

Une fois que j'ai eu cette encyclopédie entre les mains, je ne l'ai pas ouverte tout de suite. Je l'ai d'abord observée sous toutes les coutures, j'ai caressée la couverture... non je ne suis pas une espèce de maniaque, l'objet livre est juste magnifique. Passez votre doigt sur la tranche, sentez la variation entre les titres en relief, les portraits lisses et parfaits.... Mais je m'égare. C'est que cette lecture porte à la rêverie. Après l'avoir feuilleté pour m'en imprégné, je l'ai enfin débutée.



Peter C., Chasseur de Fantôme de son état, va nous embarquer une fois de plus dans sa collecte de récits. Il n'y a pas le choix, il faut le suivre et voici le lecteur plongé dans ses histoires. Nous partons à la rencontre des sorties de tombes, des chasses damnés, des auberges un peu trop accueillantes et autres vaisseaux fantômes.



La suite sur le blog.
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Le Royaume du Nord et des Trolls

J’ai eu la chance et l’immense honneur de rencontrer Pierre Dubois aux Imaginales en mai dernier. J’étais très intimidée par le personnage mais ai finalement découvert un Monsieur adorable, immensément cultivé et très espiègle. J’avais lu et aimé ses Contes de crimes quelques semaines avant le festival, et m’étais jurée de me replonger dans un ouvrage de l’auteur, si possible dans une œuvre encore plus proche des créatures peuplant notre imaginaire. L’occasion m’a été donnée grâce à Babelio lors de la dernière Masse critique, j’en profite donc pour remercier le site et Hoëbeke, la maison d’édition qui m’a fait parvenir Le Royaume du Nord et des Trolls.



Point de roman avec une intrigue ici mais plutôt un bel ouvrage à tendance encyclopédique qui revient sur une petite partie du folklore scandinave.

Après quelques pages introductives, le lecteur aura l’occasion de parcourir cinq grandes parties dédiées à cinq créatures et éléments différents : les trolls pour commencer, les huldres, femmes trolls et sorcières en deuxième partie, tout ce qui a trait à l’eau ensuite, les nisses, tomtes et petits domestiques et enfin une cinquième et dernière partie consacrée à Noël. Chacun de ces cinq chapitres se divisent sur le même modèle : une présentation en quelques pages, un ou deux contes en rapport avec la créature mise en avant et évidemment, énormément d’illustrations.



Pierre Dubois est un érudit qui semble toucher à tout et avoir des connaissances dans quasi tous les domaines. Moins « populaire » - malheureusement - que les autres mythologies, l’imaginaire scandinave ne nous est pourtant pas complètement inconnu, certains de ses éléments ayant parfois été repris dans des œuvres plus ou moins célèbres et trouvant souvent un écho dans d’autres folklores. L’auteur nous propose ici de revenir brièvement sur quelques créatures particulières, s’appuyant sur les croyances et les illustrations du siècle dernier, précisant les parallèles et différences existant entre les versions des pays voisins.

C’est particulièrement intéressant et instructif pour qui est curieux d’en savoir un peu plus sur le folklore scandinave mais par contre, j’avoue que quelques jours après ma lecture, je n’ai quasiment rien retenu. Ce n’est pas un ouvrage qu’on lit d’une traite, avec un début, un développement et une fin ; mais plutôt un livre dans lequel on va piocher quelques informations lorsque l’on peut en avoir besoin.

On peut également aller relire les quelques contes proposés ci et là, certains très classiques dans leur construction, d’autres moins marquants. Je retiens par exemple Le Grand troll et la forêt des trolls et Tomte de Rainette et Tomte d’Api qui m’ont tous les deux fait sourire. On retrouve l’enfant rusé des contes de notre enfance ou encore le lien très fort unissant le tomte (un petit domestique) à la maison et la famille qu’il sert (encore faut-il savoir combler sa gourmandise !).



Mais plus que des textes explicatifs et des histoires, cet ouvrage rassemble surtout de nombreuses et magnifiques illustrations, notamment de Theodor Ketteler (spécialiste des trolls) et de John Bauer (qui offre de beaux paysages scandinaves), tous les deux illustrateurs de livres pour enfants à la fin du XIX / début du XXe siècle. Je n’avais même pas idée que de tels sujets de peinture pouvaient exister à cette époque et je suis donc ravie de voir que si, l’imaginaire était déjà bien présent et surtout, retranscrit en images.

On ne se lasse pas de tourner les pages de ce beau livre et de regarder, plus ou moins attentivement, chaque peinture proposée. La description donnée par les textes est alors plus ou moins respectée et si quelques petites choses diffèrent d’un illustrateur, d’un pays et donc d’une version à l’autre ; l’idée principale est bien présente. Méfiez-vous des belles jeunes filles aux tresses blondes, elles peuvent cacher une queue de vache sous leurs jupons !



Si vous souhaitez mettre un premier pied dans le folklore scandinave, en douceur et surtout en images, ce beau livre vous conviendra à merveille ; et pour les collectionneurs qui aiment les ouvrages de qualité, ce sera une nouvelle pièce à installer dans votre bibliothèque. Instructif et plus qu’agréable à parcourir, avec Le Royaume du Nord et des Trolls, Pierre Dubois nous dévoile une nouvelle facette de ses connaissances… et je ne souhaite qu’une chose dorénavant : lire tous ses autres écrits !
Lien : http://bazardelalitterature...
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L'épouvantable encyclopédie des fantômes

Elian Black'Mor et Carine-M nous régalent une fois de plus avec un ouvrage très complet sur les fantômes, esprits vengeurs et autres créatures éthérées. La plume de Pierre Dubois, spécialiste des encyclopédies fantastiques, est très agréable, souvent teintée d'humour, et nous emmène avec une grande facilité aux côtés de Peter C. le chasseur de fantômes. Chaque histoire est illustrée avec talent par Elian Black'Mor et Carine-M, qui nous en mettent plein les mirettes, comme à leur habitude. L'ouvrage fourmille de détails et appelle à de nombreuses relectures.



Un magnifique écrin pour une tonne d'histoires à savourer au coin du feu, le soir de Noël ou au détour d'un week-end dans un château hanté...
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Saskia des vagues

Pierre Dubois est un auteur que j'apprécie beaucoup bien que je ne connaisse pas l'intégralité de ses oeuvres. J'aime bien son style réfléchi. Il insuffle un souffle passionnel à ses personnages.



La belle Saskia nous entraîne dans le monde de la piraterie. Nous avons une première partie qui est à mon sens très intéressante où nous suivons le cheminement d'une jeune femme qui bascule par amour perdu dans la vengeance la plus vile. Elle offre son âme au diable pour parvenir à ses fins.



Cependant, la seconde partie du récit qui traite de la légende du fameux bateau fantôme le hollandais volant est par nature fantastique. Cela rompt totalement avec le charme qui s'était installé auparavant. Nous avons l'habitude avec l'auteur de basculer dans le fantastique mais il le fait généralement de manière équilibrée. Là, c'est trop rapide et finalement peu crédible.



Par ailleurs, la fin est tellement vite expédiée et surtout un peu ridicule que cela laisse un goût assez amer. C'est dommage car il y avait de la potentialité.
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Les contes du petit peuple

Très intéressante anthologie de contes de petits personnages des mythologies nationales ou superstitions régionales, dotés de grands pouvoirs, et dont on découvre, à travers l'Europe, la diversité.

Je connaissais les Lutins depuis toujours, les Gnomes qui peuplent le jardin de la maison Weasley, les Korrigans de la Bretagne, ainsi que les Farfadets.

J'ai connu récemment l'existence du Tomte suédois grâce à Selma Lagerlöf. George Sand me surprend avec son Lupeux - occasion pour elle de nous enseigner certains mots typiques du pays de Brenne, (G S est du Berry, non loin) comme : l'apparaissance, les arbres têteaux, l'ageasse - une pie.

Il faut également noter l'existence des Pixies anglais, des Nains, des Cluricaunes, etc.



Malheureusement ces petits êtres sont loin d'être tous sympathiques. Ils sont souvent facétieux et trompeurs comme le Lupeux qui peut rendre fou jusqu'à ce qu'il vous conduise à la mort ; le Pixie peut se révéler drôle, autoritaire et cruel au point d'éborgner la sage-femme qui a découvert son secret.

Le Nain jaune de Mme D'Aulnoy se conduit tout simplement comme le dernier des salauds en causant la mort de son rival et de Toute-Belle qui a peut-être un peu cherché son malheur. Mais tout de même...



Chacun se souvient, sans doute, de la vengeance du Tomte, vengeance qui a été à l'origine du Merveilleux voyage de Nils Holgerson. Selma Lagerlöf le met en scène ici également.



Les Fées sont bien connues, elles peuvent être bonnes ou mauvaises. Toutes ne font pas rêver les petites filles comme la Fée Clochette. Mais connaît-on le Fé ? J'ai redécouvert le Fé dans cette anthologie ; je l'avais approché dans l'ouvrage d'un auteur anglais (j'ai perdu le titre et le nom de l'auteur).



Bref ! Ils sont petits, dotés de pouvoirs plus ou moins importants et ils sont méchants. Les enfants semblent aimer les méchants qui peuplent les contes, cela provoque une certaine frayeur feinte, prétexte pour se blottir davantage encore dans les bras de papa ou de maman, ou encore pour se cacher plus profondément sous les draps.

On aurait pu y trouver le diablotin. Il semble présenter les mêmes caractéristiques - petit, espiègle, mais est-il si méchant que cela ? Ce n'est pas sûr. Un diablotin est plutôt sympathique. Sur l'échelle démonologique, il se situe tout en bas - donc plutôt inoffensif.

Mais en grandissant, il devient diable tout court, cruel comme dans le conte de la marmite du diable de Charles Deulin, et là, c'est une autre histoire. Cependant, le peuple, par son courage, en a triomphé. A la Martinique, il arrive qu'on le trompe aussi. Mais pour tromper le Trompeur par excellence, il faut être très fort ! Et quand il s'en rend compte, il se met très en colère et peut, de rage, emporter une fenêtre de la maison qu'aucun menuisier de génie ne pourra jamais réparer.



Les contes : le sel de la littérature.

Pat

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La Grande Encyclopédie des lutins

Quel merveilleux vecteur de rêves que ce livre ! Pierre Dubois a rassemblé des légendes du Petit Peuple venues de nombreux pays et elles sont illustrées de délicieux dessins par Claudine et Roland Sabatier. Moi qui suis amateur de fantasy et de contes j’y puise à volonté pour alimenter mes songeries .
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Texas Jack - Intégrale

Ayant adoré Sykes des mêmes auteurs je me suis dis que ce Texas Jack pourrait me plaire mais j'en sort mitigé. Est ce que je n'ai pas accroché au héros, ou le scénario ne me parlait pas trop ? peut être un peu les deux, c'est vrai que Texas Jack n'a pas la carrure de Sykes que j'ai eu plaisir à retrouver et j'ai même plus apprécier le charisme de Gunsmoke qui est plus cruel et impitoyable et donc plus crédible que le héros principale, certes il excelle dans le fait de tirer sur des assiettes et reste un monument du cirque mais cela en reste la et se retrouve bien malgré lui avec sa bande pour traquer Gunsmoke, et au final c'est grâce à la présence de Sykes et de son aide précieuse que les protagonistes se sortiront du piège. Peut être que pour d'autres personnes le scénario aurait plus accroché, je m'attendait peut être plus à un scénario à la Sergio Leone cela dit la qualité graphique du dessin m'a permis d'apprécier les paysage de l'ouest américain.
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God save the crime

Londres – 1888. L'austère chirurgien Belloc Rhodes J. s'éprend de Nathy Faye, très jeune fille de très bonne famille et très perturbée par ses hormones. Une passion dévorante et insatiable les plonge dans la folie et les pousse aux pires déviances sexuelles mais aussi au meurtre…Éros et Thanatos dans toute leur splendeur!



Jack l'éventreur vu et à peine corrigé par Pierre Dubois. Thriller? Récit historique ? Roman érotico-pornographique de fou? Connaissant et appréciant beaucoup Pierre Dubois pour ces ouvrages sur la mythologie, les elfes et autres fantômes, ce fut une sacrée surprise !



Mais revenons un peu sur le cadre de publication de ce roman pour éclairer la rédaction d'une histoire qui va quand même très loin dans la perversité et le sanguinaire. Cette édition ne le mentionne pas, mais « God save the crime » a déjà été publié en 1982 aux éditions La Brigandine qui fait suite à la collection « Bébé Noir » caractérisée par son excessive indépendance de ton, une contrainte de format (192 pages max) et une ligne éditoriale imposant un tiers d'érotisme explicite.



On plonge donc à pieds joints dans la pornographie. Oui parce que « érotisme » c'est trop gentillet là… Pour moi, l'érotisme titille l'imagination pour permettre qu'elle se déploie. Il y a de la suggestion, parfois même du raffinement. Ici, c'est exactement l'inverse : l'imaginaire est écrasé et c'est un hyperréalisme sexuel, délirant, mêlé à des descriptions plus que détaillées de découpages anatomiques qui nous saute à la figure. Ici, c'est fait pour. Mais quel choc! On est loin de la vision de la cheville ou de la gorge d'une femme déclenchant des réactions timides et empourprées.



Certes il faut avoir le coeur bien accroché par moment mais rien n'est gratuit et toute cette abondance de chair et de sang participe à la montée en puissance de la folie furieuse des personnages et de leur descente en Enfer. Il faut également compter avec le talent de Pierre Dubois pour planter un décor. Je me suis retrouvée propulsée dans les ruelles malfamées d'un Londres populaire fin 19ème à donner des frissons. Lorsqu'il décrit la campagne anglaise, la douceur d'une fin d'été au bord de la Tamise, je m'y sentais si bien que la redescente dans la réalité sordide des rues sales et de la pauvreté fut plus que brutale. Ajoutons à cela une critique de la société victorienne, hypocrite et pervertie sous ses beaux atours, on obtient un roman qui sous couvert de sexe et de meurtre manifeste les clivages et l'esprit de sédition de toute une époque.



Le seul bémol que je tire de cette lecture c'est d'avoir eu l'impression de survoler l'histoire et les personnages. Mais finalement, leur aventure sanglante se termine suffisamment tôt, je ne sais pas si j'aurais voulu en savoir plus sur eux. Le blanc de la camisole, comme les cernes en cas d'insomnie, ne me vont pas au teint.



Âmes sensibles s'abstenir, vraiment, VRAIMENT !



Lu dans le cadre des challenges Petits Plaisirs et Multi défis Babelio 2016
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Sykes

Milieu du 19e siècle. Un marshall, Sykes, fine gâchette, rend la justice en respectant la loi du mieux qu'il peut dans l'ouest sauvage! Il se lance à la poursuite d'une bande de meurtriers et de violeurs avec son partenaire, O'Malley, et un pisteur indien. Un petit garçon, Jim, se lance à leur suite pour venger le meurtre de sa mère.



Cette superbe BD claque comme un coup de feu, tout comme son titre. Ce western aux couleurs de sang, nous emporte dans cet ouest sauvage, avec ses drames et ses injustices. Autant le scénario que les dessins rendent l'univers de ce western très dense, et en font une des meilleures BD sur ce thème. Un vrai coup de cœur!


Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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Sykes

Le western semble revenir à la mode, dis donc. Avec la série L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu (prévue en 4 tomes, 3 tomes déjà parus) ou Undertaker (1 tome paru), on trouve donc Sykes, un one-shot paru dans la belle collection "Signé" de chez Le Lombard où l'on trouve par exemple Little Tulip de Boucq et Charyn ou la Fille de Paname de Kas et Galandon. (Dis donc, Christophe, y'a plein de titres sans lien, donc sans chronique. Ca en fait, des chroniques en retard, dis donc...)



Sykes est donc un marshall qui arrive dans une ville pour rechercher une bande de malfrats locale. Et il faut bien l'avouer, Sykes, c'est pas un le premier des rigolos. L'histoire est rude, tendue, entre une poursuite et règlement de comptes, entre Sykes et ses complices et Jim, le gamin qui cherche sa vengeance. Le scénario est donc globalement très bon même si je reprocherai une fin qui s'éternise un petit peu, entre plusieurs épisodes, plusieurs années après la recherche des Clayton.



Malgré ce petit reproche, Sykes est un excellent one-shot très bien servi par de très chouettes dessins qui allient personnages formidables et expressifs et somptueux paysages. Moi qui ne suis pas forcément fan de western, cette histoire m'a quand même bien plu par sa tension et son atmosphère sombre et parfois crasse.
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Les Contes de crimes

Habituellement j’aime bien les parodies, les détournements d’histoires. Alors j’ai foncé sur ce livre tête baissée. Les contes ayant bercé mon enfance, en avoir une autre vision une fois adulte, je me suis dit que ça allait être drôle !

Et puis….Je ne connaissais pas l’auteur, l'inventeur de « l'elficologie », qui se passionne donc pour les elfes, les fées, les lutins,… au point d’en avoir fait des encyclopédies.

Dans le recueil de 10 nouvelles on retrouve Blanche-Neige, Cendrillon, Peter Pan, Le Petit Chaperon rouge et bien d’autres héros traditionnels. Je l’avoue, je ne les ai pas toutes lues…. D’une part parce que je n’ai pas assez baigné dans les contes (enfin, j’ai lu et relu toujours les même et je ne connais pas l’histoire de Riquet à la houppe par exemple…) et d’autre part parce que son style m’a lassé. L’auteur l’a pourtant dit lui-même, son style est riche et proche de celui des auteurs du XIXe siècle, qu'il qualifie lui-même d'« un peu chantourné, un peu maniéré » (selon une interview réalisée lors du festival nantais Utopiales en 2008).

Eh bien pour moi, ça gâche un peu l’histoire… C’est lourd, il faut chercher régulièrement dans le dictionnaire (si on veut être pointilleux comme moi, car on comprend le sens des mots malgré tout…) et ça ne fait donc que ralentir la lecture.

Et puis toutes les histoires ne m’ont pas convaincu… Le Petit Chaperon rouge en particulier. En fait, Pierre Dubois s’inspire plutôt librement des contes initiaux pour les transformer à sa manière, façon policier, assez diabolique et noir, dans notre époque actuelle. Finalement je préfère ma version d’enfant que celle-ci.
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Signé Capitaine Trèfle

J'ai eu bien du mal à débuter cette lecture, un peu rebutée par les dessins aux couleurs fades je dois bien l'avouer. Au final on s'y habitue mais j'ai eu aussi du mal avec la narration qui donne à cette BD un air de conte. L'histoire n'est vraiment pas mal et on fait un plutôt beau voyage. La fin est peut être un peu trop rapide.

Un bilan mitigé.
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L'elféméride : Le grand légendaire des saisons

Au grès des saisons, l'on découvre les plantes et leurs vertues pour le petit peuple, le tout ponctué de fabliaux, anecdotes et autres histoires croustillantes. A découvrir absolument afin de voir les plantes sous un autre jour.
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Les Contes de crimes

Dans ce recueil, Pierre Dubois a choisi de revisiter les contes traditionnels et d’en faire de véritables histoires de crimes. Il part donc de trames existantes pour écrire des récits inédits avec de nombreux clins d’oeil à la littérature policière ou aux plus grandes ouvres fantastiques. Actualisés ou au contraire pastichés dans les époques originelles, chaque nouvelle est un hommage aux récits originaux. C’est ainsi que La belle et la Bête se mêle astucieusement à l’histoire de Rapunzel, que La belle au bois dormant devient le prétexte au meurtre parfait ou encore Cendrillon, victime d’un prince vicieux. L’auteur pousse la parodie plus loin par la création d’un détective anglais, proche d’un Sherlock Holmes et nommé Marmaduke Perthwee dont l’assistant est son biographe qui n’est nul autre que … Roger Ackroyd.



Tous ces contes sont machiavéliques et méchants à souhait. La noirceur règne en maître et je n’ai rien à reprocher au contenu de ces nouvelles. Pierre Dubois est doté d’une imagination diabolique qui lui permet de réinventer les contes les plus innocents pour les transformer en farces cruelles. Malheureusement, je n’ai pas réussi à terminer ce recueil. Pourquoi ? Tout simplement à cause de l’écriture de Pierre Dubois, que j’ai trouvé atrocement pompeuse et inutilement savante. Le style se voulait à un tel point recherché et lettré qu’il en devenait ennuyeux et lourd. Je n’arrivais plus à me concentrer sur ma lecture et l’histoire ne parvenait plus à m’intéresser tant les tournures étaient alambiquées et ronflantes.
Lien : http://www.chaplum.com/les-c..
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