Pierre Gripari

Paru pour la première fois en 1988, Marelles est le premier recueil de poésies pour enfants publié par Pierre Gripari. Il comporte le sous-titre de « pièces à ne pas dire et poèmes à danser ». C'est des poèmes avec des belles rimes souvent espiègles comme lorsque « impôt sur le revenu » rime avec « tout nu ». Beaucoup de références à des contes, à des fables, à des sorcières et même à Lewis Caroll. Humour y est un peu potache, mais cela passe bien auprès des enfants. Un bon moment de lecture et d'initiation poétique des enfants. Les quelques dessins, dont celui de la page 47 est mémorable, sont signés Chica.

Vous avez déjà été fessé ? Non, ne niez pas, car je vous vois remonter votre... euh, je vous vois rougir !





Mais, vous n'en avez jamais vu? Bien sûr que non, vous lui tourniez le dos!

"C'est une sorte de petit oiseau, (une Chouette culotte ou une Huppe fessier?) avec des mains à la place des ailes, toujours à la recherche d'un derrière, où se poser."

Ça m'a coûté la peau des fesses, de le découvrir...





D'où viennent les fessées?

"Du delta du Nil", de Fès-Meknès, d'une montagne avec tire-fesses ou d'une planète comme Fessebouc? C'est une question difficile, je le confesse!





Il y a une race de fessées sauvages qui vivent encore dans l'Amazonie, près des indiens Cucul-panpan...

Quant à la fessée domestique, elle est élevée... Dès que les jeunes savent voler et claquer des mains, on les envoie chez les marchands qui les revendent à vos parents.





"Il y en a de toutes les races, de la fessée pour rire à la grande d'apparat, pour les grosses bêtises", à la fessée coquine...





Mais, à cause des nouvelles lois contre les fessées, le commerce périclitait...

Alors un marchand, c'était un usurier, un vrai fesse-mathieu! Il était aller apprendre aux enfants, des gros mots, afin qu'ils soient punis en les répétant...

Ou encore en les poussant à ne plus obéir à leurs parents... Mais non, pas de fessées, trop gentils les parents !





Pour satisfaire les fessées qui dépérissaient, le marchand proposa une grande mani-fes-tation, un "Fez noz".. Mais il fut puni, car...

Rassurez-moi, l'interdiction de la fessée, ce n'est que pour les enfants? On peut toujours fesser un adorable derrière ?

"Mais, pourvu qu'elles soient douces

Pas la peine de t'excuser

Mes petites fesses ne cessent de t'inspirer." Mylène Farmer.

En fouinant dans la bibliothèque de ma mère, je suis retombée sur ce bouquin que j'adorais quand j'étais gamine. Ce recueil de contes, je l'avais lu et relu à en user les pages. Je l'aimais d'autant plus qu'à l'époque j'habitais rue Monge, à deux pas de la rue Mouffetard. Et si dans les années 80, époque où je lisais "la sorcière de la rue Mouffetard", le quartier latin n'était déjà plus celui qui sert de paysage à ces contes (qui ont été écrits dans les années 60), il gardait encore un peu un aspect village qui a sans doute totalement disparu aujourd'hui.



Revoir cette couverture m'a procuré une grande émotion. Les souvenirs de mon enfance parisienne, avant le déménagement vers la banlieue, se sont bousculés dans ma tête. J'ai souri en revoyant les sympathiques illustrations en noir et blanc de Puig Rosado (que j'avais honteusement coloriées). En relisant ces contes, je me suis aperçue que je n'avais rien oublié. L'ogre aux chaussettes rouges, la sorcière qui veut manger Nadia, les chaussures amoureuses, la fée robinet, la sorcière du placard à balai... Je me souvenais de toutes ces histoires, de tous ces personnages.



Cette relecture teintée de nostalgie a été un grand plaisir. Mais est-ce là un avis objectif ? Un jeune lecteur d'aujourd'hui apprécierait-il autant ces récits ? Même s'il est difficile de faire abstraction de mon affection toute personnelle pour ce livre, je pense que les histoires imaginées par Pierre Gripari ont tout pour plaire aux enfants d'aujourd'hui tant elles sont intemporelles et pleines d'humour. La plume de Gripari est fraîche, vive, parfois naïve mais sans mièvrerie aucune. Les intrigues sont tour à tour poétiques et farfelues, toujours tendres et drôles.

Il ne me reste plus qu'à le faire découvrir à mon fils. Ce sera une nouvelle occasion pour moi de le relire encore.



Challenge Multi-Défis 2016 - 15 (un livre qui se déroule dans votre région d'enfance)

Challenge Petits plaisirs 2016 - 9

Ce livre n'est pas vraiment un livre comme les autres. Déjà parce que tout le monde (ou presque) - enfin surtout ceux de m'a génération - n'a pas pu y échapper ! Certains de ces contes nous auront plus marqués que d'autres, mais les sept présents dans cette édition sont sans aucun doute de très bons souvenirs d'enfance pour beaucoup d'entre nous.







Ce recueil comporte sept contes :

La sorcières de la rue Mouffetard où une sorcière vieille et laide veut manger une petite fille pour devenir jeune et jolie...

Le géant aux chaussettes rouges où un géant cherche à avoir une taille humaine pour pouvoir épouser une jeune fille...

La paire de chaussures où deux chaussures mariées vont être séparées et vivre des aventures palpitantes...

Scoubidou, la poupée qui sait tout où une poupée peut voir le passé et le futur...

Histoire de Lustucru ou la vraie histoire du père Lustucru et de la mère Michelle...

La fée du robinet ou comment la punition/récompense d'une fée peut se retourner...

La sorcière de placard aux balais où un jeune homme héberge une sorcière dans son placard...







Quand j'étais toute petite j'aimais particulièrement l'histoire de la sorcière du placard à balai et je crois qu'aujourd'hui encore ce conte reste mon préféré. J'ai aussi tout particulièrement La fée du robinet, mais un chouia moins !







En tout cas, ces contes sont merveilleusement bien raconté : ils s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes. C'est une lecture très agréable, très fraîche et sans aucune prise de tête !



La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca est vraiment un de ces livres parfaits, qu'on lit à tout âge et avec énormément de plaisir. Elle fait partie des lectures qu'on recommande, de celle avec lesquelles on a appris à lire et qu'après dix ans, on aime toujours relire...



Vous n'avez aucune bonne raison d'échapper à ce livre de Pierre Gripari !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..

Lus il y a très longtemps mais étant déjà adulte, certains dans leur version théâtrale et mis en scène avec des collégiens, je les ai reparcourus avec bonheur.

Destinés, selon l'auteur dans sa préface, aux personnes qui « aiment les histoires » ces contes nous font retourner directement en enfance où toute part de réalisme est ôtée, mais où la peur côtoie la grande tendresse, où l'étonnement rivalise avec la crédulité. Ces contes fourmillent de bons mots, de tours joués par un personnage à un autre, d'évènements magiques… Il s'agit de vrais contes de fées même si l'on y croise plus souvent des sorcières.

Ces contes sont toutefois localisés en plein Paris, dans un quartier précis longuement dépeint par Gripari dans la préface. On sent l'amour de l'auteur pour ces lieux qui sont ses racines.

Le parti pris de l'auteur est clair et irrévocable : c'est celui du narrateur pour les enfants qu'il comprend et avec lesquels il a une grande complicité.

Je n'ai pas de conte préféré, tous me plaisent et j'aime à les relire, m'attardant chaque fois sur un détail différent. Ils m'étaient apparus très scéniques (qui plus est dans la version théâtrale) et cette fois c'est leur côté très picturaux, imagés, que je retiens. Et chaque fois le plaisir des mots qui composent les histoires. Publiés pour la première fois en 1966, ils sont indémodables !

A savourer sans modération !

Un homme (probable alter-ego de Gripari) se réveille sans mémoire, deux officiels lui confient la mission de gérer la cité, il ignore qu'on lui a placé un implant- espion dans le cerveau.

Voilà l'improbable début de "Le canon : mémoires d'un ordinateur."



Livre inclassable, à la fois conte philosophique et roman dystopique post-apocalyptique, cet ouvrage paru en 1986 a tout pour dérouter...

Surtout, si l'on jamais lu les œuvres adultes de cet auteur surtout connu pour ses livres jeunesse.



On retrouve ici, quelques-unes des thématiques chères à Gripari, telles que l'homosexualité, le sionisme (il semble avoir épousé la cause palestinienne) la fausseté des hommes, les mensonges officiels.



Un peu déroutant donc, mais pas difficile à suivre pour autant qu'on entre dans la logique particulière du récit, raconté d'une part par le personnage principal et d'autre part commenté par les deux hommes qui l'espionnent de l'intérieur même de son esprit.



Le canon, reste cependant une œuvre personnelle et atypique, loin d'une lecture de simple divertissement, saupoudrée de mysticisme et parfois un peu polémique.

Ce volume est une compilation de textes, trente trois en tout, réunis par thématique :

-Philosophie

-Dieu

-Littérature

-Humour

-Histoire

-Fantastique

-Amour.



Ces contes donnent une bonne idée de la richesse et de la variété du talent de Pierre Gripari et, leur lecture apportera un éclairage nouveau sur cet auteur à celles et ceux qui ne le connaissent que par ses écrits pour la jeunesse.

Car Gripari est surtout connu pour ce genre ce qui laisse de côté une part non négligeable de son oeuvre écrite à destination du public adulte.



Pour ma part, je regrette seulement qu'aucune bibliographie ne permette de situer ses textes, ce qui cependant n'enlève rien à l'intérêt de ce recueil.

Livre très personnel, relativement exigeant en raison de ses références, Le conte de Paris, est de ces ouvrages inclassables, entre réflexion philosophique, et conte mythologique.



Ici, Gripari convoque Arthur et les personnages de la légende arthurienne,et les fait voyager en Afrique, Egypte, à Troie, et rencontrer des protagonistes mythiques ou de sa création tel que le géant Jésus, ou le roi Céline de Meudon (tiens, tiens !).



Un tel roman, divisé non en chapitres, mais en aventures, et je le répète très personnel, ainsi par exemple dans la première aventure, l'auteur se présente comme "bourgeois de Paris", et rend hommage au "tsarévitch Dimitri, prince de Lausanne" qui n'est autre que son éditeur et fondateur de L'âge d'homme".



Gripari, affectionnait ce genre de clin d'oeil littéraire, ses écrits prenant ainsi un petit côté énigmatique pour le lecteur non avisé.



D'ailleurs, force est de constater qu'hormis certains de ses écrits pour la jeunesse, les livres de Pierre Gripari, ne sont plus disponibles en librairie, plus réédités, et seulement trouvables en bouquinerie et autres sites spécialisés dans les livres épuisés.



il est permis de penser que l'anticonformisme, n'assure pas la postérité, surtout s'il ne bénéficie pas des "bons réseaux" !

Quel plaisir de replonger dans les contes de la rue Broca. Je ne les avais jamais lu mais j'adorais le dessin animé qui était diffusé dans les années 1990.

Quand j'ai vu ce livre qui regroupé l'intégralité des treize contes je n'ai pas hésité une seconde et je l'ai commandé et je le recommande vivement.

Les illustrations sont magnifiques et les contes n'ont pas pris une ride.

J'ai une petite préférence pour "la paire de chaussures" et "l'histoire de Lustucru" mais ils sont tous très drôles et l'on retombe très vite en enfance.

Je me souviens de ce livre alors que je l'ai lu il y a une décennie.



Ces contes pour petits et grands m'avaient beaucoup plu. Pierre Gripari a une aisance fascinante à écrire ces histoires.



La première fois que je l'ai lu, c'était en CP, par ma maîtresse. Elle nous lisait chaque soir pendant 15 minutes ce livre et des qu'elle commençait, le silence se faisait.



J'ai même encore le son de sa voix dans ma tête disant "Nadia, Nadia ?" ! :-)



Ce recueil de lit facilement et vite et les histoires sont amusantes.



La fée du robinet ! Qu'est que j'aimais ce conte !



Bref, à ne pas manquer alors ouvrez ce livre et n'hésitez pas, lisez !



Bonne lecture et 133 critiques !
Lien : https://www.babelio.com/aute..

Dans le pédigrée du vampire, Pierre Gripari propose un choix de lectures commentées, vingt six en tout, autour du thème du vampire, du non-mort en général.



Je reste confondu devant l'étendue de la culture de Gripari, capable de présenter et de commenter des textes, chinois, indiens, perses, grecs, latins..!



Pour ma part, j'avoue que j'ignorais jusqu'à l'existence de certains auteurs présents dans cet ouvrage !



Comme je l'ai déjà fait en d'autres occasions, je rappelle que Gripari était bien plus qu'un auteur jeunesse, même si ce sont ses contes qui l'ont fait connaitre.



Il a en fait publié plus de livres, romans, contes, essais -parfois polémiques- pour un lectorat adulte que de livres jeunesse, mais ces derniers ont été les plus réédités, parfois sous différentes formes et ont complétement éclipsé le reste des écrits de l'auteur de "Pierrot la lune".



Ajoutons à cela que la plupart de ses livres parus aux éditions "L'âge d'homme" ne sont plus réédités ou réimprimés, c'est le cas de ce livre paru en 1977...

J'ai du lire ce livre quand j'avais onze ans. A cette époque, lire un livre de la première à la dernière page était un exploit digne du livre Guiness des records (j'exagère à peine).

Et pourtant, je l'avais lu sans me faire prier, même s'il faisait partie de la liste de livres à étudier au cours de l'année de sixième. Il semble d'ailleurs, à la lecture d'autres critiques, que nous fûmes nombreux dans ce cas.

Eh bien je peux vous rassurer, fidèles de la rue Broca et des rues adjacentes, les contes de Gripari fonctionnent toujours sur la nouvelle génération de lecteurs. Ma fille (9 ans mais pas toutes ses dents, petite souris oblige) est une adepte de la famille de Nadia et des autres membres de la bande.

Nous avons commencé ensemble la lecture (enfin surtout moi à haute voix), puis elle a continué toute seule. Et maintenant elle écoute la version audio (lue par l'auteur) en boucle sur son lecteur de CD.

La fantaisie de M. Gripari n'a pas d'age, elle traverse le temps et fonctionne toujours, que ce soit sur une petite fille de 9 ans ou sur son père de 40.

Alors ne vous privez pas, lisez, relisez et faites lire. Il y a des trésors d'imagination, de drôlerie, de sentiments variés qui vous attendent dans ces pages.

Oubliez le Pierre Gripari des contes pour enfants que vous avez peut-être lus.

C'est ici une autre facette du talent de l'auteur que nous découvrons.

Sous-titré "13 nouvelles provocantes", ce recueil, nous présente des textes, souvent courts, mais toujours fort bien écrits, dans le domaine du fantastique, où percent souvent, un humour sombre et une ironie un peu amère.

Ma préférée : "La suerie", où en 5 pages, Gripari démontre tout son talent pour manier les mots.

J'ai la chance (car oui, c'en est une ) de posséder l'édition Marabout de ce livre, dans une collection qui fit, les beaux jours des amateurs des littératures de l'imaginaire.

J'ignore si ces nouvelles sont disponibles dans une autre édition, de toutes manières, si au hasard de vos "chines" de bouquins vous tombez dessus, un conseil, ne le laissez pas passer !

La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca, c'est LE livre de mon enfance. Dans ce petit recueil, on retrouve 7 petits contes :



- La sorcière de la rue Mouffetard : l'histoire d'une sorcière laide qui veut devenir jolie et pour cela, il lui faut manger une petite fille à la sauce tomate.

- Le géant aux chaussettes rouges : l'histoire d'un géant qui doit rapetisser pour pouvoir se marier.

- La paire de chaussures : l'histoire de deux chaussures amoureuses.

- Scoubidou, la poupée qui sait tout : l'histoire d'une poupée qui sait voir le passé et l'avenir.

- Histoire de Lustucru : la véritable histoire de Lustucru et de la mère Michel !

- La fée du robinet : l'histoire d'une fée qui n'a pas l'air de faire les bons choix.

- La sorcière du placard aux balais : l'histoire de Monsieur Pierre et de sa nouvelle maison où vit cachée une sorcière.



Mon conte préféré est (sans surprise) La sorcière du placard aux balais. Mmmh, j'ai encore des petits frissons, me rappelant mon enfance, en lisant "Sorcière, Sorcière, prends garde à ton...". Il y a des choses, des sensations, que l'on n'oublie pas et ce, même 20 ans plus tard. C'est ce qu'il y a de vraiment magnifique quand on se replonge dans un livre-doudou comme celui-ci.



Néanmoins, chaque conte sait se faire apprécier. J'ai vraiment pris plaisir à les redécouvrir tous et je suis sûre que ce sera toujours le cas dans 20 ans ! Je ne vais pas vous faire un grand discours sur chacun des contes car je pense que ce livre mérite d'être découvert par soi-même. Au vu de son petit nombre de pages (notons que dans l'édition que je possède, 32 pages sont consacrées à des petits jeux permettant d'approfondir l'univers des contes), je pense que je vais vous gâcher le plaisir de la découverte si j'en dis plus.



L'écriture de Pierre Gripari est simple et fluide, avec un agréable côté enfantin sans être naïf. Il utilise un vocabulaire simple mais direct qui traduit bien l'imagination en ébullition des enfants. Je pense que c'est en grande partie pour cela que ses contes sont intemporels.



En quelques mots, La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca est un livre qui mérite d'être découvert et ce à n'importe quel âge. Si vous avez des enfants, n'hésitez pas à leur lire ces petits contes, je suis sûre qu'ils apprécieront tout comme cela a été le cas pour moi quand j'étais enfant. Ces contes sont vraiment plein de vie, loin d'être naïfs et, bien qu'il y ait toujours une petite morale cachée dans chaque histoire, ils sont loin d'être des contes moralisateurs.
Lien : http://leslivresdezaela.blog..

Le nom de Pierre Griapri, évoquera peut-être pour vous des lectures enfantines, il écrivit de nombreux contes comme ceux de la rue Broca ou de la Folie Méricourt entre autres oeuvres pour la jeunesse.



On connait moins ses écrits pour "grandes personnes" selon sa formule.

Surtout publiés chez L'âge d'homme, ses nouvelles et romans pour grandes personnes donc, mêlaient fantastique, satire sociale et politique, sur fond d'érudition.



"Le septième lot" est de ces romans, présenté comme une parodie de feuilleton policier ce dix-septième et dernier volume (où sont les seize premier ? C'est une blague !) des aventures du détective martien Nap Snadel (encore un jeu de mots, je vous laisse découvrir lequel) est de ces livres assez inclassables comme nombre de cet auteur.



J'ai bien peur que Gripari ne soit de ces auteurs en passe de tomber dans l'oubli..!

Ses livres pour grandes personnes ne sont plus réédités, j'avoue ne pas savoir ce qu'il en est pour ses livres jeunesse, mais je crains qu'ils ne connaissent à court terme le même sort...



Nous touchons peut-être ici du doigt une utilité d'un site tel que Babelio : tenter de faire perdurer la mémoire d'un auteur qui ne mérite pas l'oubli.

Un livre qui est devenu un classique de la littérature enfantine, pour les jeunes lecteurs qui savent déjà lire.

Ce premier tome comporte sept petites histoires, qui ne sont pas je crois destinées aux plus petits, mais plutôt aux enfants de 6 ou 7 ans ayant déjà un peu de recul sur certains événements et susceptibles de ne pas trop s'émouvoir devant certaines situations, en pouvant maîtriser leurs peurs.

Les lecteurs pourront ainsi faire connaissance avec :

- La sorcière de la rue Mouffetard

- Le géant aux chaussettes rouge

- Histoire de Lustucru

- La paire de chaussures

- La fée du robinet

- Scoubidou, la poupée qui sait tout

- Le gentil petit diable

Je rougis rouge tomate en vous faisant cette confession mais j'ai 30 ans aujourd'hui et pourtant je n'ose toujours pas prononcer cette fameuse et terrible petite phrase... "Sorcière, sorcière, prend garde à ton...", de peur que la rusée ne sorte du placard à balais de mon enfance...



La sorcière de la rue Mouffetard et les contes de la rue Broca ont bercé mon enfance et j'en garde un souvenir très tendre et amusé! Je les ai déjà fait découvrir à mon mari (entre grands enfants on se comprend...) et j'ai hâte de pouvoir les lire à mon fils!

*****

Une pièce de théâtre pour adolescents !! Je ne connaissais pas, et je serais passée à côté si la professeur de français de mon fils ne l’avait pas donnée à lire...



Cet inspecteur Toutou est bien bête mais il nous fait rire !! L’auteur s’amuse avec les contes et passons un très bon moment...



A mettre entre toutes les mains et à utiliser sans modération pour faire découvrir le théâtre.

Dans le port du Havre, l'auteur rencontre le narrateur, nommé "celui-qui-dit-je", qui lui confit son histoire, celle de la croisière sur le paquebot "Beaugency".



Commencée de façon normale, la croisière prend un tour particulier, quand le bateau est détourné par Phosphore Noloc et son complice le docteur Bigle ; leur but : prouver que l'Amérique n'existe pas..!



Très surprenant roman dont le propos est parfois un peu déroutant. Mêlant, aventures, réflexion, et parsemé d'éléments insolites, proches du fantastique, "L'incroyable équipée de Phosphore Noloc", est un livre inclassable, assez typique de l'oeuvre romanesque de l'auteur.



J'avoues avoir eu quelques fois un peu de mal à ne pas décrocher, mais le style de Gripari, conteur hors pair, est parvenu à maintenir mon intérêt jusqu'au dénouement.

"La sorcière et le commissaire" est pour moi le conte le plus amusant de Pierre Gripari. J'ai dû le recommander aux éditions Grasset, illustré par Claude Lapointe.

Mes élèves, mes enfants l'avaient tellement lu et abîmé qu'il n'était plus présentable pour mes petits-enfants.

Paru en 1982, il n'a pas pris une ride.

La sorcière, bien sympathique par ailleurs, a le défaut de transformer les gens de sa rue .

Un commissaire effectue une enquête et elle est obligée de rendre leur apparence d'origine à un agent de police, une couturière, un employé du métro et j'en passe.

Mais, problème, les personnes transformées préfèrent leur nouvelle vie.

Truffé de surprises, de jeux de mots qui riment, le conte est "craquant".

L'histoire existe en version audio. Je vais m'empresser de me la procurer pour les trajets en voiture avec les plus jeunes de mes petits-enfants qui redemandent chaque fois des histoires de Pierre Gripari dès qu'ils s'installent dans la voiture.