Pierre Gripari

La rue Broca se déploie comme dans une courbure de l’espace-temps parisien, nous annonce Pierre Gripari. « Comment cela », me direz-vous, « la rue Broca ? Ne s’agit-il pas plutôt de la rue Mouffetard ? »

La sorcière de la rue Mouffetard, selon l’auteur, est née rue de Broca, avec la collaboration des enfants du quartier. Laide et vieille, elle découvre un jour un remède de bonne femme dans le journal des sorcières, qui lui permettra de devenir jeune et belle. Pour cela, elle doit manger une petite fille dont le prénom commence par un N. Il y en a une, justement, rue de Broca...

Dans La sorcière de la rue Mouffetard, le géant qui souhaite se marier doit rapetisser à la taille d’un homme. Deux chaussures, Nicolas et Tina, sont en fait deux époux qui ne veulent pas se séparer. La poupée Scoubidou cherche à procurer un vélo à Bachir, à l’aide de ses pouvoirs magiques. Une source est pompée pour alimenter une ville et la fée qui l’habite devient la fée du robinet.

La méchante sorcière qui hante le placard à balais en sortira seulement si on chante une petite chanson. La tentation est grande... Et une fois qu’on y a succombé, comment vaincre la sorcière, si ce n’est grâce aux poissons magiques de Bachir ?

Dans ces contes, on apprend aussi que le héros de l’Histoire s’appelle toujours Lustucru. Et César, Charles Martel, Jeanne d’Arc et les autres ? Ce sont tous des usurpateurs ! Heureusement, la mère Michel n’est pas bien loin.

Le héros et narrateur, Mitounet-Joli est né sur la planète Mars, fils d'un ingénieur terrien et d'une martienne. La façon de faire des enfants sur cette planète « par fascination » à l'image de la personne par laquelle le porteur du bébé (homme ou femme) a été fasciné est assez amusante et intéressante je trouve. Nous découvrons au début du récit comment se déroule la vie sur Mars et les différences de physiologie et de civilisation des martiens par rapport aux terriens (ils ne portent pas de vêtements, n'ont besoin ni de manger ni de dormir, ne savent pas mentir et sont télépathes).

Mitounet-Joli va être amené à se rendre sur Terre pour rencontrer la famille de son père et notamment son grand-père en fin de vie et les descendants qui vivent sous son toit en attente d'un héritage. Sa nature et son caractère particuliers vont provoquer des quiproquos d'une part et des inimitiés d'autre part de la part de ses cousins, oncle et tante.

J'ai trouvé l'histoire intéressante car elle permet de dénoncer les relations familiales intéressées et quelques travers de la société humaine et puis le personnage de Mitounet est attachant. Au début de chaque chapitre il y a un résumé des chapitres précédents synthétique et bien fait ce qui peut sans doute permettre de n'en faire lire qu'un passage à des élèves par exemple.
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Les contes de la rue Broca mais surtout ses deux sorcières( de la rue Mouffetard et du placard au balais) m'ont fait rêver, au point que j'en connaissais les textes par coeur! Des histoires savoureuses à découvrir ou redécouvrir pour petits et grands car Pierre Gripari nous emmène tous au pays du merveilleux!

Cette sorcière de la rue Mouffetard, j'ai pris grand plaisir à la lire au public lors d'une animation de Lire en Fête. Très drôle!

ah la la toute mon enfance, les contes que j'ai le plus relus et que j'aime toujours autant...

La sorcière de la rue Mouffetard, c'est LE livre de mon enfance.



Je possède une très vieille version, toute défoncée, mais dont je ne me séparerai pour rien au monde !



La 1ère fois que je suis allée à Paris, là où d'autres veulent visiter la Tour Eiffel en 1er, moi je voulais aller rue Mouffetard et rue Broca, c'est pour dire !



Ce roman jeunesse est comme un recueil de contes, dans lesquels les personnages se croisent et s'entrecroisent. On trouve dans ce quartier des sorcières, des chaussures qui parlent, des petits garçons à l'intelligence hors norme, ou encore des fées qui sortent des tuyaux.



Impossible de choisir mon conte préféré, je les ai tant lus et aimés que j'ai une affection particulière pour chacun.



A noter qu'en le relisant à 30 ans passés, j'ai souri en constatant des éléments qui n'ont pas très bien vieilli, et dont je ne me rendais pas compte petite : une violence parfois assez crue pour un jeune public, ou encore une certaine image de la femme / la fille. Mais le livre est représentatif de son époque et ne gâche pas le plaisir.



Un incontournable de la littérature jeunesse.

L’histoire du prince Pipo est un conte pour enfant, parsemé de sorcières, dragons et autres choses tout aussi magiques.



Le Roi cherche un fils pour lui succéder son royaume, il se rend donc au Pays-où-l’on-ne-va-qu’en-dormant, au magasin d’enfants.



Le Prince Pipo naît donc au château et grandit avec le pouvoir de réaliser tout ce qu’il souhaite, c’est aussi un très bon petit garçon. Un jour, son cheval l’emmènera malgré lui dans un monde rempli de magie, où il vivra l’aventure de sa vie, dans divers contrées, bien différentes des unes des autres. Il y apprendra beaucoup.



C’est un roman très facile à lire et imagé. Le narrateur nous parles souvent directement à nous, lecteurs. Il nous invite même à dessiner les moments qui nous ont marqué dans chaque chapitre. C’est une histoire racontée d’un ton très naturel. Une histoire de princes et de princesses, pour les enfants.

J’ai trouvé ce livre agréable à lire, assez rigolo malgré les épreuves difficiles que Pipo devra affronter tout au long de sa route. Je pense que c’est un livre qui devrait ravir les plus jeunes.

Recueil de contes modernes pour enfants, il est clairement destiné aux plus jeunes mais je n'ai pas du tout été rebutée par cette aspect grâce au côté loufoque et humoristique des histoires. Une réussite et je me demande si je ne vais pas en faire lire à mes élèves de français. Je pense même que je les relirai dans le futur.

Parmi tous les titres appartenant à la littérature jeunesse, Les Contes de la rue Broca font partie des textes les plus lus depuis des décennies. Je n’avais pas un souvenir clair de ma découverte lorsque j’avais 8 ou 9 ans ; c’est donc avec un œil neuf (bien qu’adulte) que j’ai pu me plonger dans cette relecture… assez idéale pour la saison !



Initialement publié à la fin des années 60, le recueil proposé par Pierre Gripari contient 13 contes. Tous ne se déroulent pas dans la rue Broca mais y sont au moins racontés par Monsieur Pierre, le narrateur qui est évidemment une incarnation fictive de l’auteur. On retrouve également à plusieurs reprises la boutique de Papa Saïd ainsi que ses deux enfants : Nadia et Bachir, héros plus ou moins principaux de certaines aventures.

Elle est où cette rue Broca ? Eh bien c’est une petite artère qui existe vraiment… à Paris ! Pour les besoins du recueil, Pierre Gripari lui prête une atmosphère un peu magique mais il est vrai que son emplacement réel possède un petit quelque chose d’étrange, dans la capitale historique.



Ces 13 courtes histoires ne m’ont pas toutes convaincue – il y en a certaines que j’ai déjà un peu oubliées ces dernières semaines – mais la grande majorité m’a fait passer un bon moment, et m’a souvent fait sourire. C’est du merveilleux dans le quotidien parisien, c’est imagé, espiègle, drôle et typique du schéma traditionnel du conte (bien que certains soient des parodies de nos classiques).

A noter tout de même un côté un peu dépassé en terme de religion chrétienne (sorte de parabole dans une ou deux histoires) et de statut des femmes (qui ne semblent devoir exister qu’à travers le mariage, plus ou moins contraint à chaque fois…). Bon, ces contes ont maintenant plus de 50 ans, les mœurs et représentations évoluent, heureusement !



Je retiens surtout 5 histoires, celles qui m’ont davantage marquée, qui m’ont fait sourire ou m’ont émue :

- La Sorcière de la rue Mouffetard. La sorcière veut redevenir jeune et pour cela, elle doit manger une petite fille… elle jette son dévolu sur la petite Nadia. Malgré ses nombreuses tentatives, jamais elle ne parvient à attraper l’enfant jusqu’au jour où… Pierre Gripari propose ici une thématique et un schéma très classique, un peu sur le modèle du conte de randonnée. Rien d’extraordinaire mais une sorcière, des enfants et des éléments magiques ; il n’en faut pas plus pour que ça fonctionne !

- La Paire de chaussures. Les deux chaussures sont amoureuses et c’est un amour fou. Elles coulent des jours heureux, oubliées de tous jusqu’au jour où, une femme les trouve et… les portent ! Oui mais voilà, alors qu’elle marche, qu’elle met un pied devant l’autre, la chaussure droite est séparée de la gauche et vice versa. L’une après l’autre, les chaussures tentent de rejoindre l’autre, occasionnant des chutes spectaculaires à la nouvelle propriétaire. Tant et si bien que celle-ci finit par aller voir un médecin, complètement incompétent. J’aime beaucoup cette histoire qui, encore une fois fait apparaître de la magie dans notre quotidien (des chaussures douées de sentiments), me fait beaucoup rire par son comique de situations et m’émeut également beaucoup (ben oui, des chaussures séparées parce qu’elles sont portées… c’est beau et triste à la fois, non?).

- Histoire de Lustucru. Un conte qui sort un peu du schéma classique à mon sens et qui fait même intervenir des faits historiques réels. Pour les expliquer, Pierre Gripari introduit un personnage du nom de Lustucru, jeune homme qui s’est constamment fait spolié ses réussites à cause du ridicule de son nom jusqu’au jour où… il rencontre une certaine Mère Michel ! Vous l’avez ?

- La Fée du robinet. On repart du côté des contes traditionnels de notre enfance puisque cette histoire est clairement une parodie des Fées de Charles Perrault. Deux sœurs (l’une considérée comme « bonne », l’autre comme « mauvaise ») gagnent un don de la part d’une fée. Dès qu’elles ouvrent la bouche, l’une créé des pierres précieuses, l’autre crache des serpents… mais évidemment, rien ne se passe comme dans le conte classique !

- La Sorcière du placard aux balais. Je crois que c’était le seul des contes qui m’avait laissé un souvenir d’enfance, notamment la petite ritournelle connue de beaucoup de lecteurs : « Sorcière, sorcière, prends garde à ton derrière ! ». Monsieur Pierre achète ici une maison pour une bouchée de pain. Si elle est si peu onéreuse c’est parce qu’elle est hantée par une sorcière dans le placard aux balais. Celle-ci n’apparaît la nuit que si on l’invoque grâce à la comptine. Le narrateur tient le coup pendant de longues semaines mais, petit à petit, la tentation est trop forte, il chante chaque fois une petite syllabe supplémentaire jusqu’au moment fatidique où la sorcière se retrouve devant lui. Mais elle lui laisse la possibilité de se sauver s’il réussit à lui demander une chose impossible. Il n’a que 3 chances…



On rencontre également un petit diable qui veut aller au paradis, un géant, une poupée visionnaire, un prince et une sirène, un petit cochon insupportable, une pomme de terre et une guitare savantes… bref, une sacrée ménagerie du quotidien (ou presque).



Même si certains aspects ont un peu vieilli, nul doute qu’en en découvrant ces 13 Contes de la rue Broca, les enfants de 2020 souriront autant que ceux de 1967. Un classique indétrônable !
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jolie petite histoire, très agréable à lire et drôle. un livre à lire avec les enfants ou pour débuter la lecture solo, petit plus, on trouve facilement le questionnaire pour un rallye lecture sur le net

J'ai lu ce livre pour la première fois il y a une dizaine d'année pour un devoir au collège.

Et c'est avec plaisir que je l'ai sorti il y a quelques jours pour le lire à un petit garçon.

C'est fou comme des années après on peut le relire et se souvenir exactement de tout ce qu'il va se passer et des personnages.

Je pense que les enfants de la génération 90 connaissent tous ce livre, un incontournable de l'époque.

Et même s'il est jauni et corné je suis très heureuse de l'avoir gardé pour pouvoir le partager

Beaucoup d'humour, et un beau langage.

Un recueil de pièce de théâtre très divertissante et facile à monter, avec une atmosphère parodique qui plaît bien aux jeunes acteurs en herbe dès le primaire.

Les contes de la Rue Broca font parti des classiques à avoir dans sa bibliothèque, Pierre Gripari semble les avoir écrit pour qu'ils plaisent autant aux enfants qu'aux adultes. Tantôt cruels, tantôt tendres, ces contes sont surtout très drôles. Tout comme les contes de Grimm ou d'Andersen, les contes de Gripari laissent une empreinte forte et indélébile dans les esprits.



Les éditions Grasset ont réuni l'intégralité de ces contes dans un magnifique ouvrage illustré par Claude Lapointe dans un style unique et coloré, riche en détails… Même si au au final je ne les trouve pas très beaux, il faut reconnaître qu'ils apportent beaucoup à l'oeuvre de Gripari et ne s'oublieront pas facilement non plus. Un livre à lire et relire en famille pour l'apprécier encore plus!
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Je vais parler ici, de la version audio.



La voix de Pierre Gripari est un régal. Il a un don de conteur, cet homme. Ce jeu de voix, ce ton qu'il prend, nous plonge dans les histoires comme si nous y étions. L'humour côtoie les situations les plus étonnantes, où souvent on apprend que rien n'est immuable.



Les morales glissées sont parfois judicieuses et intéressantes, mais aussi parfois un petit peu "trop" (la fée qui se marie pour avoir les conseils avisés d'un mari parce qu'elle ne sait plus quoi faire... mon féminisme a bondi, je n'ai pas apprécié, j'ai donc discuté avec mes enfants de cet aspect inadapté). Sans doute, pour moi en tout cas, un petit peu trop de religion là-dedans, l'occasion là encore, de beaucoup parler avec les enfants.



Beaucoup de tendresse pour ces histoires.



Note : 4,7/5

Un petit livre tout sympathique. Je n'avais jamais eu l'occasion de le lire enfant. J'aime beaucoup l'écriture façon conteur, l'étrangeté des nouvelles. J'ai été aussi agréablement surprise de trouver beaucoup de références historiques qui m'ont réappris une partie de mon Histoire. Très chouette.

Les Contes de la Folie-Méricourt, par Pierre Gripari, illustrations de Serge Bloch, éditions Grasset jeunesse, 236 pages, 9 €



Il était une fois, rue de la Folie-Méricourt à Paris, un écrivain, des déménageurs et des enfants. L’écrivain, c'était Pierre Gripari, le célèbre conteur. Tantôt il refuse de vous raconter une histoire de sorcière, tantôt il vous raconte celle du marchand de fessées, ou bien parfois, au gré de sa fantaisie, il vous fait découvrir des contes russes, grecs ou même en forme d'échelle !



L'avis de Sabine, 11 ans : Dans ce livre, il y a beaucoup de contes amusants, mais certains sont spéciaux et même très spéciaux, un peu dégoûtants ! Certains sont passionnants et captivants et d’autres m’ont un peu rebutée. Ces contes se lisent facilement et même assez vite. Certains font découvrir les contes d’ailleurs. La plupart sont vraiment imaginaires et fantastiques : c’est ce qui m’a plu et c’est ce qui me pousse à les conseiller. 



L'avis de la rédaction : Pierre Gripari (1925-1990) est l'auteur de plusieurs recueils de contes, dont les fameux Contes de la rue Broca et les non moins fameux Contes de la Folie-Méricourt, qui ont été édités pour la première fois en 1983, et qui sont ici réédités avec des illustrations de Serge Bloch. Des contes merveilleusement drôles, déconcertants et poétiques.

J'ai trouvé ce livre intéressant mais sans plus car il n'y a pas assez d'action et de détails à mon goût. Il est aussi un peu trop enfantin pour moi. Je trouve que ce livre peut convenir à des enfants entre 7 et 9 ans car ils le trouveraient sûrement à leur goût, parce-qu'il y a des sorcières, de la magie...etc, mais après 10 ans je trouve que ce n'est pas vraiment intéressant.



Lucie



Des histoires drôles et attachantes



C'est un livre assez comique et le fait qu'il y ait beaucoup d' histoires qui sont toutes très différentes m'a beaucoup plu.

Né en 1925, Pierre Gripari, l'auteur, commence à écrire en 1963. Il a fait plein d'autres livres comme "Pierrot la lune" ," Histoires du prince Pipo" ...



Dans" La sorcière de la rue Mouffetard" ce sont des contes imaginaires mais qui ont lieu dans notre monde , ce qui donne un coté un peu réel. Gripari a crée ce livre pour faire rire le lecteur avec des sujets fantastiques et qui sont drôles. On parle d'une aventure amoureuse entre deux chaussures qui sont séparées, quand on les utilise elles se font un bisou dés qu'elles se croisent ; d'une sorcière qui vit dans un placard à balai et qui n'en sort que quand on chante une certaine chanson ; d'un personnage immortel appelé Lustucru et qui a fait plein d'exploits historiques mais qui n'est pas reconnu à cause de son nom...



Younes 6e A



C'est un livre drôle, le titre donne envie de le lire. Il est de l'édition Folio Junior, son auteur est Pierre Gripari et l'illustrateur Puig Rosado. L'auteur écrit de façon amusante: c'est un auteur qui écrit surtout pour les enfants. Ce livre raconte des contes dont "La fée du robinet". Dans ce conte, le personnage principal est une fée qui remercie une petite fille en lui donnant le don de cracher des perles à chaque mots qu'elle prononcerait. Elle punit une autre petite fille en lui donnant le don de cracher des serpents. Mais finalement la petite fille crachant des serpents devient heureuse tandis que l'autre est malheureuse. La fée du robinet va essayer de réparer son erreur.



Clémence 6°

Ce livre rassemble sept histoires très drôles. Pierre Gripari est un très bon auteur. Ce livre est conseillé aux enfants à partir de 9ans mais je pense que les enfants de huit ans pourraient le lire. Les histoires sont faciles à lire et à comprendre.

Que de souvenirs : c'est tout le début de mon enfance, où on me racontait chaque soir une de ces histoires avant d'aller au lit.



Un grand classique, que je conseille pour les enfants en bas-âges.



Celle qui mon marquée : "la fée du robinet" et "La Sorcière du placard aux balai".