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Critiques de Pierre Jourde (256)
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Le voyage du canapé-lit

Jourde qui avait fustigé les auto-fictions genre Christine Angot, se lance dans un road récit en camionnette avec son frère et sa belle sœur lors du déménagement d’un meuble de famille de Créteil vers l’Auvergne http://blog-de-guy.blogspot.com/2014/03/fete-du-livre-bron-2014.html.

Ses souvenirs parfument habilement les 266 pages avec les villages traversés :

« Ils sentent le froid, la cave, la croûte de fromage, la fumée, c’est un parfum bistre et noirâtre qui n’appartient qu’à eux, une sorte d’hiver traînant toujours dans le fond même de l’été, et qui , dirait-on , reposait déjà dans l’âme avant même qu’on les connût. »

Après un démarrage que j’ai trouvé laborieux où les compagnons de voyage jouent les utilités, avec évocations de coup pendables et mesquines passions, j’ai apprécié la sincérité, le punch, l’humour, de l’écorché littéraire qui peut se permettre de jouer avec le lecteur sur ses envies de pisser ou de vomir :

« Je n’ai pas tardé, c’était à prévoir, à écorcher le renard, à mettre le cœur sur le carreau, à appeler Raoul, à appeler Burque, à quicher, à poser une galette, à faire du Jackson Pollock en relief, à me vider le jabot, à donner à manger aux poissons, à aller au refile, à compter mes chemises… »

Sa poésie en est d’autant plus puissante:

« J’avais fini par comprendre que ce qui me serait donné là haut, au plus profond des forêts, dans l’antre noir et odorant des étables, au creux des vieux chemins qui paraissent toujours s’enfoncer dans un passé oublié, ce serait une promesse, l’attente nue du miracle, la même qui me tenait éveillé enfant, la veille de noël, dans le lit froid que je partageais avec mon arrière grand-mère. »

Son rapport au réel est très physique, mais l’auto dérision permet tout :

« A ma façon, je poursuis la tradition familiale, je passe dans les avenues de la littérature avec ma camionnette, « vielles images, métaphores vermoulues, on prend tout, on ramasse tout ».

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Le voyage du canapé-lit

Lu en diagonale je l'avoue à partir de la page 90 (Oui je sais, je suis patiente ! 😕) mais récit longuet, qui se veut humoristique, histoire sans réel intérêt... MAIS une plume aisée et une langue soutenue.

Dommage et on passe à autre chose !
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Le voyage du canapé-lit

Partir en voyage à bord de la camionnette de la famille Jourde, c'est parcourir 500 kilomètres avec un affreux canapé-lit à l'arrière. C'est traverser les paysages de France, de la banlieue parisienne à la campagne auvergnate. C'est surtout entendre les souvenirs de jeunesse de l'auteur, profiter de ses multiples digressions et commentaires, ses chamailleries avec son frère...

Amateurs de lignes droites et d'autoroutes, passez votre chemin ! J'ai aimé le style de l'auteur, malicieux et cynique. Et si j'ai pu trouver parfois le voyage un peu long, certains passages un peu lourds, je garde en mémoire de beaux moments doux-amers et tendres...
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Le voyage du canapé-lit

Caustique, tendre, surprenant parfois, tout y passe lors de ce voyage joliment fantaisiste.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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Le voyage du canapé-lit

S’embarquer dans ce récit de Pierre Jourde, c’est comme monter dans la camionnette qu’il loue pour transporter, depuis Créteil, un canapé-lit que sa mère lui a demandé de convoyer jusqu’à la maison familiale d’Auvergne.

En compagnie du frère et de la belle-sœur accompagnant l’auteur, le lecteur est balloté d’anecdotes en récits, de digressions en apartés. Comme un passager du véhicule, il subit les à-coups, les accélérations, les pauses ou les ralentis sur des péripéties (et pas des moindres !) et épisodes de vie de Pierre Jourde.



Celui-ci mêle passé et présent, les éléments du trajet en cours amorçant la remontée des souvenirs. C’est foutraque, parfois très drôle et fulgurant (« un bon voisin est un voisin mort »), mais souvent un peu longuet comme une route qui n’en finit pas de tourner avant l’arrivée.



L’esprit corrosif de Pierre Jourde est toujours d’actualité ! La famille, surtout, est analysée. D’ailleurs, quoi de mieux qu’un canapé, même à l’arrière d’un véhicule, et un frère à ses côtés pour se pencher sur ces liens ?



Le Voyage du canapé-lit se lit avec joie, parfois avec agacement, et en passant vite sur quelques paragraphes !
Lien : https://top-topic.com/voyage..
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Le voyage du canapé-lit

Attirée par le titre. Lu en extrait Kobo 1er chapitre qui est drôle et très travaillé. Puis offert par Librairie Gallimard Raspail. Déçue par la suite. Bavard. Ramenard. J'espérais péripéties en temps réél et relations fratrie drôle fine bien écrite. En fait axé sur souvenirs confus mettant en avant le narrateur et son frère. Je m'ennuie. Je lis la moitié. Je lâche. JG.
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L'heure et l'ombre

Un livre comme un cadran solaire dont l'ombre donnerait l'heure même la nuit, surtout la nuit…

Je comprends mal qu'on ne puisse pas aimer ce livre complexe, au moins autant que je comprends bien pourquoi moi je l'ai tant aimé, et après tout c'est ce qui m'importe. Peut-être la réflexion sur le temps qui passe pour devenir le passé, et certainement la rare beauté de cette femme aimée. Des mots comme des touches de couleurs et de douleurs dans des vies qui glissent lentement d'un âge vers l'autre. Un style comme l'écho d'une sensibilité rare, lucide, lumineuse au-delà des noirceurs. Magnifique.
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C'est la culture qu'on assassine

Un recueil des chroniques écrites sur « Confiture de culture », le blog de Pierre Jourde.

Le titre: C’EST LA CULTURE QU’ON ASSASSINE, si évocateur, si pertinent devrait faire soulever à lui seul des montagnes de gens qui comprendraient la nécessité ultime de faire bousculer les institutions, les universités, les médias, la politique.

Quelquefois amer, désabusé, acariâtre, humoriste, Pierre Jourde ne cesse de dénoncer, d’argumenter, d’analyser le manque d’ambition culturelle de notre société contemporaine. Il le dit, l’écrit, et il a tellement raison !



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Le Tibet sans peine

L'écrivain géographe auvergnat raconte ses trois voyages de jeunesse au Tibet (au Ladakh), patogaz aux pieds...



Où l'on apprend que sous le soleil de la montagne, dans l'échelle de l'évolution, le descendant de l'homme est la merguez !
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Winter is coming

Dans « Winter is coming », l’écrivain raconte l’année qui a précédé la mort de son fils Gabriel, à 20 ans, d’un cancer. Un cri d’amour, obsédant et désespéré.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Géographie intérieure

Un hommage vibrant dans un roman, "Winter is coming", du nom d’un titre de son répertoire.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Géographie intérieure





Dans un abécédaire assez hétéroclite, Pierre Jourde livre ses réflexions et porte des jugements plutôt sévères sur un bon nombre de sujets. Cela va de l'andouillette AAAA à Mastroianni en passant par la défense (contestable à mon avis!) d’Israël, des remarques sur la foi et la boxe (pas concernée du tout!), les notions de racisme et d'amitié. Bref, cela part dans tous les sens et, honnêtement, un mois plus tard je n'ai pas retenu grand-chose de ses prises de position. A mon avis, cela manque un peu de modestie et de sens de l'humour pour donner envie de lire tous les articles.



Tout de même, j'ai passé un certain temps sur l'article consacré à la critique (normal, c'est son métier et je m'y essaie à l'occasion) pour en approuver un certain nombre d'idées. Jourde dénonce cette curieuse tendance actuelle au consensus généralisé dès lors qu'il est question d'émettre un jugement sur une production artistique quelle qu'elle soit. Au prétexte que toute œuvre peut trouver son public, que personne n'est légitime pour s'ériger en juge (cf Yann Quéffélec), qu'on n'a déjà pas assez d'occasions de voir publier les critiques positives, alors si on y rajoute celles qui sont négatives etc.

Je dois dire que je suis assez d'accord : à force de pas parler de ce qui n'est pas fameux, on finit dans un consensus mou et sans nuance alors que non, toute idée n'est pas bonne, non, toutes les productions ne se valent pas. Raison pour laquelle on ouvre Télérama et le Canard enchaîné, on écoute certaines émissions de radio (à la télé, c'est plus rare, sauf chez Ruquier cité par Jourde).Comme quoi il reste encore encore des critiques qui osent déplaire...
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L'heure et l'ombre

Une grande déception.

La lecture de "La littérature sans estomac" m'avait mis l'eau à la bouche. Le propos de Jourde, ses critiques argumentées et acerbes contre une bonne partie des auteurs à la mode y sonnent le plus souvent juste.

Jourde est un technicien de la littérature, mais est-ce vraiment un écrivain ?

N'est-ce pas plutôt un littérateur qui connaît toutes les ficelles ? Ce qui ne l'empêche pas de tomber dans le piège de grosses banalités (cf visite à la grand-mère).
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Pays perdu

Description d'un monde de paysans arriérés aux confins de l'Auvergne.
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Petits Chaperons dans le rouge

Excellents textes pour le théâtre ! Je m'en sers régulièrement pour mes apprentis comédiens.
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Petits Chaperons dans le rouge

De la fantaisie, de l'humour, et un réel talent dans l'écriture

On passe d'une variante à l'autre avec surprise et ravissement

Bravo pour cette inventivité foisonnante !

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Pays perdu

A la faveur d'une veillée mortuaire dans son village natal d'Auvergne, l'auteur détaille les participants. Chacun d'entre eux lui évoque une anecdote, une manière de vivre, l'alcoolisme trop présent, les rivalités et les jalousies ...Il dresse de cette manière une galerie de portraits sans concession. Malgré la franchise et la rudesse des propos, c'est un hommage vibrant que Jourde rend à ces hommes et ces femmes qui, envers et contre tout, arrivent à tirer leur subsistance de ces terres ingrates.

J'ai adoré ce roman.

A la suite de ce livre il fait lire «La première pierre» dans lequel l'auteur analyse les événement survenus et se remet sévèrement en cause.
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La première pierre

Intéressante l'explication par l'auteur de la haine que son précédent roman a suscité dans cette contrée isolée, rappel de son "lynchage" lors de son retour au village après la parution de Pays perdu, procès après l'agression dont il fut victime. Il est vrai que s'en prendre aux enfants est inadmissible néanmoins je peux comprendre pourquoi il fut tant détesté.

Un point me gêne c'est lorsque l'auteur dit : MES fermiers en parlant de ceux auxquels il loue les terres.. Nous ne sommes plus au temps des seigneurs !!!
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La première pierre

J’ai lu ce livre avec un certain malaise ! Il faudrait lire tout d’abord le livre « Pays perdu » pour mieux comprendre le deuxième bouquin. Ce « pays perdu » c’est le pays de son enfance, où il a encore une maison. Mais comme il parle des gens de ce village, certains l’ont très mal pris. A son arrivée au village il se retrouve dans un guet-apens, il donne des coups de poings et les habitants jettent des pierres sur sa famille et sur sa voiture. J’ai un peu senti ce livre comme un règlement de compte, bien qu’il s’en défende. Il y a encore de la haine et aucun pardon possible ! HS
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La première pierre

C'est l'histoire (vraie) d'un écrivain qui manque de se faire lyncher par les gens qu'il aime dans un pays qu'il aime... Etrange réaction de ces personnes qui se sont senties bafouées alors que l'écrivain pensait leur rendre hommage... J'ai malgré tout eu du mal à terminer le roman, qui, selon moi, tire un peu en longueur vers la fin.
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