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Critiques de Pierre Jourde (255)
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Winter is coming

Je noterai pas ce livre. Tout d'abord, parce que je l'ai laissé tombé au milieu et ensuite parce qu'il s'agit d'une histoire "vraie", de l'expression des sentiments d'un père, qui se trouve être aussi écrivain, face au cancer de son fils de dix-neuf ans qui l'a terrassé.

Je n'ai jamais été fan des monologues et descriptions sans fin et ne suis pas non plus voyeuse. Je me doute bien du côté cathartique pour l'écrivain-père de décrire le moment où sa famille a pris connaissance de ce diagnostique brutal, les mois où il a vu cet adolescent s'éteindre peu à peu et où les siens ont tenté de l'accompagner au mieux. Mais la forme qu'a choisi l'auteur pour relater cela, cette livraison de ses sentiments, de ce qu'il a observé fait que je ne suis pas arrivée à le rejoindre, à rentrer dans l'histoire. C'est trop personnel, trop intime.

J'espère juste que ce témoignage lui a permis d'atténuer un peu la souffrance d'avoir perdu son fils.
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Winter is coming

Lorsqu'il s'agit de raconter le calvaire de son enfant de vingt ans, il n'y a plus de poésie qui tienne, il n'y a plus de métaphores qui surgissent pour révéler la beauté cachée des choses, et la pensée se cogne contre l'absence de sens.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Winter is coming

D'une voix tombale, Pierre Jourde nous annonce qu'il va mourir, son bel enfant athlétique de 20 ans, et pourtant, oh le pouvoir de la littérature (...) on veut encore en douter, on s'obstine à espérer qu'il va pouvoir s'en tirer.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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C'est la culture qu'on assassine, tome 2 : ..

Je n'avais pas lu le premier tome, recueil de chroniques. Je pense d'ailleurs qu'il faudra réparer cette erreur car j'ai totalement adhéré à la plume de l'auteur. Drôles, cyniques, tranchants, ses mots sont accessibles même si l'on ne partage pas toujours son point de vue. Pierre Jourde lance un regard critique sur la société et ses travers, à travers différents thèmes : société, médias, éducation, culture, arts, littérature. Chacun de ces thèmes sont traités de main de maître, les fautes de chacun, quelque soit son parti, individu ou groupe,… Les noms sont clairement explicités, les propos forts, et il en faut.



Je suis contre certains de ses propos, mais dans l'ensemble ses chroniques sont bien pensées, analysées et servies avec un travail sur le choix de chaque mot. Certaines d'entre elles La femme est le nègre de l'humanité, Décryptage de décrypteurs, la partie éducation dans son ensemble, et pas mal de la section littérature ont été de véritables coups de cœur.



Une anecdote d'ailleurs. Hier, je n'avais pas cours de la matinée et, alors que je me préparais, l'émission de Jean-Luc Reichmann tournait en arrière-plan. J'ai appris que les gibbons connaissaient approximativement 450 signes… mots dirons-nous. J'ai ri en me souvenant des mots de l'auteur. Page 135, première chronique de la sélection Éducation, Pierre Jourde nous fait part d'un problème notable en première année de licence : 50 % de la population estudiantine de L1 sont nuls en géographie, en histoire, ne parlent aucune langue et, je cite, « possèdent quatre cent mots de vocabulaire » soit cinquante de moins qu'un singe. C'est tout de même un peu inquiétant… Et pourtant pas du tout étonnant au vue de certaines copies.



J'ai également pu découvrir des choses que j'ignorais, du haut de mon petit master de création pré-master d'enseignement, à l'image de (pardonnez-moi de ces mots), l'idiotie de Bégaudeau qui préconise tout simplement la fin de l'éducation obligatoire. Bien entendu, une personne censée ne comprendrait pas ses propos. Mais qui a dit que les politiciens étaient censés ?



Pour conclure... je vous recommande très fortement ce livre, il est très prenant. J'ai adoré le lire, un très bon compagnon dans les transports en commun, qui ouvre à la réflexion, à la discussion. Lisez-le !
Lien : http://brain-shadows.blogspo..
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Festins secrets

Écriture +++; Atmosphère étouffante. tellement que j'ai calé au bout de 200 pages
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La première pierre

La Première Pierre, par Pierre Jourde, est un livre douloureux qui rappelle que l'écrivain restitue la complexité du réel.
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La première pierre

Lire "pays perdu" ?
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La première pierre

Grand livre.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Le Maréchal absolu

Une synthèse rabelaisienne et hilarante.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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Le Maréchal absolu

Quatre voix décrivent la fin d'une dictature: avec verve, l'auteur montre la folie et la limite de la dé-réalisation.


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Le Maréchal absolu

Avec sa grande fresque sur un dictateur fou, l'écrivain pamphlétaire signe un récit flamboyant sur le pouvoir de la fiction.
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Voyage en Auvergne

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C'est la culture qu'on assassine

Pierre Jourde dénonce l'appauvrissement des offres culturelles en France. Ces chroniques, celles de son blog, sont des critiques contre les pouvoirs économique, politique, médiatique.

Elles se lisent avec bonheur, elles sont libres et intelligentes
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Le Tibet sans peine

Pierre Jourde, racontant ses trois périples au Tibet. Un joli texte sans prétention, avec pour seul intérêt un sentiment qu'il devrait devenir moine... Pas grand chose à dire, une jolie écriture mais ca tient en 120 pages.
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Littérature monstre : Etudes sur la modernité l..

Critique de Alexis Brocas pour le Magazine Littéraire



Il tient sa garde haute, de l'allonge dans ses analyses, attaque à droite et à gauche, vise juste et parfois en dessous de la ceinture. Pierre Jourde pratique ce qu'il appelle la « critique de combat », et La Littérature sans estomac n'était que d'aimables prolégomènes à la Littérature monstre. Avec cet essai, il se dote d'un ring à sa mesure, où Christine Angot, Virginie Despentes et quelques autres font office de punching-balls, et la critique journalistique joue le rôle du sac de sable. Une critique accusée de plaider la subjectivité pour masquer son incompétence, de dévaluer le commentaire par sa complaisance, de réduire le livre à quelques propositions grossières et d'abdiquer son jugement en estimant tout objet culturel estimable a priori. La critique fait l'objet d'un méticuleux massacre. Cela donne envie de la défendre : sa crise, avérée, ne découle-t-elle pas de celle, plus globale, de la presse ? Puisque le chapitre le plus offensif de cette Littérature monstre s'intitule « Polémiques », il n'est pas interdit de discuter ses thèses... Tout en reconnaissant l'honnêteté de leur auteur. Contrairement à nombre de ses adversaires, Pierre Jourde ne prétend pas décerner des brevets de grands écrivains ; juste souligner ce qui rend, dans un texte, la réalité féconde, et, par une extrême singularité, touche à l'universel. Selon lui, tout découle de la fin du xixe siècle, quand le livre, s'affranchissant des règles, se met à viser l'unicité, l'extraordinaire, le monstrueux. L'essayiste révèle la singularité extrême de certains contemporains de Joris-Karl Huysmans, comme l'inventeur de l'opérette, Louis-Auguste Florimond Ronger, alias Hervé. C'est lui, si doué pour la tautologie ou pour prêter à ses personnages des dialogues insensés, qui étrenne dans l'allégresse une première partie de cette somme « jourdienne » baptisée « Loufoqueries ». On y croise les faunes d'Alexandre Vialatte, Alphonse Allais contant l'écorchement d'une bayadère avec d'innocentes afféteries, ou l'oublié Jean Lorrain et son emploi plus grandiloquent de ce même thème de l'épiderme... Car, pour Jourde, la réussite d'une oeuvre se révèle à la lumière des ratages des autres, consubstantiels à la création. Aussi met-il le même soin à disséquer Poictevin, émule allumé des Goncourt, qu'à évoquer la représentation de l'irreprésentable chez Nerval ou l'hermétisme du « Sonnet en X » de Mallarmé. Si la littérature moderne a accouché de bien des monstres, tous ne sont pas viables. Mais, en bon tératologue, Jourde ne néglige aucune bizarrerie.
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