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Citations de Pierre Pevel (820)


Toutes les vies mènent au cimetière, capitaine. Il n'importe que de rendre le chemin agréable.
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Ce dimanche, en fin de matinée, Griffont lisait dans son salon. Il avait récemment achevé sa vingt-septième lecture des Trois Mousquetaires. Comme de juste, il avait enchaîné avec Vingt ans après, qu'il aimait moins cependant. Mais la compagnie des héros de Dumas père lui était trop agréable pour qu'il y renonce, malgré quelques longueurs. Il se réjouissait d'ouvrir bientôt l'énorme Vicomte de Bragelonne et savait qu'une mélancolie l'envahirait lorsqu'il devrait abandonner d'Artagnan et son bâton de maréchal au siège de Maastricht.
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Après la cupidité, il n'est de laisse plus courte et plus solide que la vanité.
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"C'est l'avantage avec les hommes en général et les militaires plus encore : ils sont prévisibles..."
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Fallissière était connu et apprécié au Premier. Il n'était pas membre du Cercle Cyan, ni même magicien, mais la chose n'était pas indispensable pour avoir ses entrées au club. Les femmes, en revanche, qu'elles soient magiciennes ou non, n'étaient pas admises à dépasser le comptoir de l'accueil en vertu d'un règlement intérieur archaïque et immuable.
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Les rues étaient des couloirs cernés de murs ténébreux, indifférents. les réverbères à gaz, très espacés, presque absents, éclairaient peu au-delà des flaques de pavés dont ils émergeaient. Au milieu, la chaussée était une langue de terre noire, déjà rendue humide par la fraîcheur nocturne.
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- Les Artilleuses, ça vous dit quelque chose ?
- Lady Remington, Miss Winchester et Mamz’elle Gatling, une Anglaise, une Américaine, et la troisième est plus parisienne que le jambon-beurre.
- Un trio divertissant. Cambriolages, attaques à main armée, enlèvements de riches héritières, escroqueries diverses et j’en passe.
- Des jeunes femmes pleines de ressources, à ce que je vois. Avec une conception élastique de la propriété privée et une aversion profonde pour les blindages…
- Aux dernières nouvelles, elles étaient aux États-Unis, mais elles ont attaqué une agence de la BPB hier soir. Ici, à Paris. Je vous charge de l’affaire.
- Je peux vous demander en quoi ça regarde la brigade des affaires féeriques ?
- Vous comprendrez… lisez le dossier : l’une des Artilleuses est magicienne, et une autre n’est pas de ce monde. Soyez prudent, Truchard. Elles savent tirer et s’en privent rarement.
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La bibliothèque royale d'Ambremer n'avait rien de commun avec les bibliothèques publiques humaines qui sont souvent des nécropoles lugubres préservant les trésors sacrés de la connaissance de la proximité sacrilège des foules : le visiteur mal averti s'y sent comme un empêcheur de reposer en paix.
p. 275
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Les avocats souffraient d'une mauvaise réputation. On les considérait comme des maitres de la chicane ne cherchant qu'à prolonger les procédures et à multiplier les actes, afin de gagner le plus d'argent possible sur le dos de leurs clients. C'était assez mérité.
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- Je n'ai pas peur. Mes peurs sont mortes à Dalroth.
- Elles y sont mortes ? Ou elles y sont restées enfermées ? Si c'est le cas, je ne vous envie pas. Un homme n'est jamais que la somme de ses peurs et de son courage, chevalier. Si vos peurs sont encore là-bas, cela signifie qu'une part de vous-même vous a quitté.
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- Vous oubliez votre chat ! lança-t-il.
- Les chats n'appartiennent à personne, rétorqua le drac qui s’éloignait déjà. Mais celui-ci semble vous avoir adopté. Gardez-le auprès de vous.
- A-t-il un nom ?
- Très certainement, mais je ne le connais pas.
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- J'ai une vie, désormais, capitaine.
- Une vie qui te plaît ?
Ils échangèrent un long regard.
- Qui me plaît assez.
- Et qui te mène où ?
- Toutes les vies mènent au cimetière, capitaine. Il n'importe que de rendre le chemin agréable.
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Paris avait cuit toute la journée sous un soleil impitoyable et la boue excrémentielle qui recouvrait son pavé faisait une croûte craquelée d'où s’échappaient des exhalaisons puissantes, acres et malsaines.
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C'est fou le nombre de problèmes que l'humanité peut s'inventer au nom de principes imbéciles. Comme si la vie n'avait pas assez d'imagination.
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Un incendie , pour terrifiant et dramatique qu'il soit, constitue toujours un spectacle fascinant. Il a une beauté, une force meurtrière qui captive tous les sens et excite en nous des émotions primitives.
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Quiconque a déjà été confronté à un appareil rétif comprendra les sentiments furieux qu’éprouvait notre mage. Il est en effet des mécanismes bloqués dont on désespère d’établir le diagnostic, et qui devraient fonctionner et qui ne fonctionnent pas. On cherche, on s’entête, on démonte, on remonte : rien n’y fait. Certains abandonnent alors en incriminant – souvent à raison –leur incompétence. D’autres, moins sages, veulent comprendre et comprennent d’autant moins qu’un énervement grandissant les aveugle. Ce comportement se manifeste plus volontiers chez les hommes, qui font vite de tout une affaire d’orgueil. C’est le combat de l’Homme contre la Machine, de l’Intelligence contre la Matière. Renoncer ? Jamais !
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Aux olympiades de la mauvaise foi, après un triomphe, Isabel de Saint-Gil serait disqualifiée pour professionnalisme.
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"L'orgueil des grands est le malheur des humbles."
Chroniques (Livre des Proverbes et Sentences)
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Il y a des spheres où la rancune peut nuire plus à celui qui l'éprouve qu'à celui qui la subit...
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- La destinée de chacun est semblable à un cours d'eau. Certains sont des ruisseaux paisibles. D'autres sont des rivières. Quelques-uns sont des fleuves puissants qui attirent à eux les cours d'autres destinées.
- Et la mienne, quelle est-elle ? Ruisseau, rivière ou fleuve ?
- Votre destinée est un torrent furieux. Luttez contre lui et vous vous épuiserez, ballotté et meurtri, jusqu'à périr en voulant gagner la rive. Mais si vous vous laissez emporter...
- Dans un torrent furieux ? Cela n'épargne ni les rochers, ni les tourbillons.
- Non, mais cela vous permet de les voir et de les éviter, ou de les rencontrer en y étant préparé. Et cela permet aussi que les débris que le courant emporté et ballotte comme vous vous vous heurtent avec moins de force. Peut-être même pourrez-vous vous y accrocher. Peut-être même trouverez-vous ici ou là une île où vous reposer un peu avant de replonger.
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