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Critiques de Pierre-Roland Saint-Dizier (110)
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Toutânkhamon : La quête d'Howard Carter

Passionnée par l’Égypte depuis toujours ou plus exactement depuis la classe de sixième, c’est avec un plaisir extrême que je me suis plongée dans la passionnante BD : Toutânkhamon – La quête d’Howard Carter qui raconte la découverte du tombeau du célèbre pharaon.

L’album vient de paraître à l’occasion du centenaire de la découverte de sa tombe par l’archéologue britannique Howard Carter en novembre 1922.

Sous l’angle inédit du Docu-BD, les éditions petit à petit retracent l’épopée aventureuse de cet égyptologue, en bande dessinée, en l’entrecoupant de pages documentaires riches en références historiques, documents et photos à l’appui.

C’est avec intérêt que j’ai suivi le destin hors normes de cet homme qui était voué à suivre les traces de son père comme peintre, comment sa rencontre avec Lady Mary Cecil et Percy Newbery va lui permettre de suivre une nouvelle voie vers l’Égypte.

Ce ne sera qu’une première étape et c’est Gaston Maspero qui va indiquer son nom à Lord Carnarvon, à la recherche d’un homme expérimenté et capable de superviser les fouilles.

En 1907, va débuter la collaboration entre ces deux anglais dont les noms sont définitivement associés à la découverte de la nécropole de ce jeune pharaon au court règne mais qui est devenu célèbre par les richesses fabuleuses que contenait son tombeau.

Ce qui m’a beaucoup impressionnée, c’est la volonté et la ténacité dont fait preuve Howard Carter pour tenter de convaincre Lord Carnarvon afin qu’il finance une autre campagne après cinq qui se sont révélées infructueuses. Plusieurs artefacts exhumés entre 1905 et 1909 étaient pour lui la preuve irréfutable que la tombe de Toutânkhamon se trouvait quelque part dans la Vallée des rois.

Cette persévérance finira par payer, le 4 novembre 1922.

Quant à la partie documentaire, avec ces dossiers aux thématiques souvent complémentaires qui entrecoupent le récit BD, elle nous éclaire sur l’Antiquité égyptienne, les chantiers archéologiques, le destin d’Hatchepsout, cette reine devenue pharaon, la présence des Anglais en Égypte, la législation qui a dû être mise en place sur les fouilles dès le 19e siècle. Le tout est une mine de renseignements bien mis en valeur par des documents et des photos.

La conjugaison des talents du scénariste Pierre-Roland Saint- Dizier, de l’égyptologue Amandine Marshall et de la dessinatrice Solène Rousseau a permis de réaliser une BD didactique parfaitement réussie, le choix des couleurs utilisées par Marie Millotte sublimant encore les dessins très soignés et les décors de Solène Rousseau.

C’est avec délectation que je me suis rendue au Caire puis sur le site de Deir-El-Bahari et le temple de millions d’années d’Hatchepsout, sans oublier le site extraordinaire de la Vallée des rois bien sûr, non sans avoir découvert au tout début le château de Highclere en Angleterre où résidait Lord Carnarvon, pour terminer avec ce tombeau des merveilles qui a tant fait rêver.

Seul petit bémol, la taille de la police et parfois la couleur de l’encre utilisée pour l’écriture de la partie documentaire m’ont demandé un effort soutenu pour sa lecture…

Toutânkhamon, la quête d’Howard Carter est un album à mettre entre toutes les mains.

Il est une petite merveille, presque un objet d’art et peut, à mon avis s’avérer un magnifique et instructif cadeau de Noël !

Un grand merci à Babelio et aux éditions petit à petit grâce à qui j’ai pu revivre cette fantastique aventure de Howard Carter, pour moi, un vrai régal !
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Le dernier refuge

C'est une histoire qui est inspiré d'un vrai cimetière pour animaux crée à la fin du XIXème siècle situé à Asnières-sur-Seine. Il abrite de nombreux monuments et stèles à la mémoire de nos fidèles compagnons de route malheureusement trop tôt disparus. On y retrouve également des célébrités comme Rintintin qui a été le héros d'un feuilleton télévisé.



J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour ceux qui recueillent, soignent et protègent les meilleurs amis de l'homme. J'ai moi-même un cavalier king charles dont je suis tombé éperdument amoureux. Je sais à quel point on peut éprouver une sorte d'attachement indélébile.



A noter que la SPA a collaboré avec l'auteur pour la réalisation de cet album. On aura de précieuses informations sur l'historique de cette association en fin d'album dans un dossier dédié.



On va suivre le destin de trois personnages à savoir le jeune gardien du cimetière Corentin ainsi que la belle Éloïse qui tombe amoureuse et enfin le jeune Marco.



Il n'y a pas de précision de date au début mais on va vite comprendre qu'on se situe au milieu de la Première Guerre Mondiale qui fait un carnage au niveau des jeunes gens. C'est également pour montrer les conséquences de la guerre sur les animaux qui souffrent. On apprendra par exemple que quatorze millions d’animaux prirent part aux combats durant ce conflit.



Le dessin est simple et efficace pour les scènes ordinaires mais il intègre aussi des décors réussis au niveau de ce cimetière lui donnant un caractère presque romantique. L'auteur fait preuve d'une belle maîtrise dans le trait de son dessin.



Le ton sera résolument triste surtout en fin d'album. Le message envers le respect des animaux passera également au fil de cette lecture. Une BD sensible et d'une grande justesse.
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L'or d'El Ouafi

Boughéra El Ouafi est un athlète et ouvrier français né le 15 octobre 1898 à Ouled Djellal en Algérie et mort le 18 octobre 1959 à Saint-Denis en France. En 1928, il devient le premier athlète africain indigène à conquérir une médaille d'or en remportant le marathon des Jeux Olympiques à Amsterdam.



C'est son histoire que Paul Carcenac et Pierre-Roland Saint-Dizier nous racontent dans ce roman graphique. Et si je ne l'avais pas eu entre les mains, je ne saurais toujours pas qu'un tel bonhomme a existé... Je n'avais jamais entendu parler de lui...



C'est d'abord dans le désert du Sahara que Boughéra a "subi" ses premiers entraînements : en courant derrière ses chèvres. Mais c'est à la fin de la première guerre mondiale, alors qu'il s'était engagé dans l'armée, qu'il a commencé à s'entraîner pour de bon, grâce au lieutenant Vaquer. Embauché ensuite chez Renault, il a poursuivi ses entraînements au club de Billancourt, coaché par Corlet. Sélectionné une première fois aux jeux de 1924 où il arrivera septième, c'est à Amsterdam, en 1928, qu'il remportera la médaille d'or. Mal conseillé et mal entouré, il ne poursuivra pas longtemps sa carrière dans la course, tombera vite dans l'oubli et la pauvreté.



Je suis très contente d'avoir reçu ce livre, qui m'aura permis de connaître l'histoire d'El Ouafi, petit homme gringalet aux cheveux ébouriffés qui court plus vite que son ombre. Son histoire, pleine de gloire et de victoires, fait tout de même un peu mal au cœur. C'est si triste qu'il soit tombé aussi vite dans l'oubli, que certains aient profité de lui, le laissant dans la misère...



Je ne comprenais pas, au début, pourquoi les dessins de Christophe Girard étaient aussi sobres, sans trop de couleurs. Maintenant, je me rends compte qu'ils sont en fait appropriés, en totale adéquation avec la vie d'El Ouafi. Dans l'ensemble, les graphismes sont très bien réalisés, très détaillés également. Le peu de couleurs tranchent, mettent en avant ce qu'on doit apercevoir au premier coup d'œil. Je dois dire que c'est assez ingénieux.



Alors que je ne pensais plus le recevoir après presque deux mois à surveiller ma boîte aux lettres, ça valait finalement le coup d'attendre si longtemps. Ce roman graphique est une petite pépite, parfois pleine d'espoir mais au dénouement bouleversant.



Lu dans le cadre de la masse critique graphique, je remercie Babelio et les éditions Michel Lafon, ainsi que les auteurs, pour cette belle découverte, qui a le mérite, sinon de nous le faire connaître, de nous rappeler que Boughéra El Ouafi a existé. C'est lui rendre un très bel hommage.

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Campus Stellae, sur les chemins de Composte..

Si vous vous souvenez de ma critique du premier tome, j’étais un peu mitigée car j’avais trouvé, à certains moments, l’histoire confuse. J’ai bien fait de persister car il n’en est rien dans celui-ci. J’en arrive à me demander si je ne devrais pas relire le premier à tête reposée. 😄



Dans ce deuxième opus, on nous raconte quelque chose de très courant au moyen âge mais dont on parle peu : le vol des reliques. Que voulez-vous, nous n’avons rien inventé en matière de commerce et posséder des reliques, à cette époque, faisait venir les pèlerins et donc augmenter l’économie ! Il n’était donc pas rare qu’on se les vole ou… qu’on en produise.



Cet album met en évidence ce que pouvaient subir certains pèlerins, porteurs de reliques, toute la violence que l’on mettait en oeuvre pour avoir dans son église le talisman qui protégerait de telle ou telle maladie.



J’ai hâte, désormais, de lire le troisième tome !
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Campus Stellae, sur les chemins de Composte..

J’ai été attirée par la couverture et par le titre. Vous le savez, le Moyen Âge, c’est mon dada ! Aussi, je vous entraîne avec moi sur les chemins de Compostelle dans cette série de 4 tomes qui, je le sens à la lecture du premier, ne va pas nous laisser de répit !



1255. Deux personnes entrent dans la cathédrale du Puy, visiblement à la recherche de quelque chose de particulier. Gaudry, l’un des deux, se dirige vers une statuette et en sort un document. Ce serait un indice pour découvrir un trésor ramené d’Égypte pendant la 7ème croisade. Mais il ne se méfie pas de Paul, son compagnon, qui sort une dague. Il se défend et, sans le vouloir, le fait passer de vie à trépas. Quelques décennies plus tard, l’affaire reprend de l’ampleur lorsqu’un meurtre a lieu à Aubrac, au monastère. Le père abbé décède non sans avoir confié son secret au fils de Gaudry, Amaury, qui va se lancer dans cette quête.



Je suis un peu mitigée quant à cet album. Autant j’ai trouvé les dessins et les couleurs plutôt en accord avec l’histoire, autant celle-ci m’a paru, à certains moments, assez confuse. J’ai dû revenir en arrière, certaines fois, pour bien en comprendre toute la teneur. On verra si cela perdure…
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Le dernier refuge

Deux amies m'avaient conseillé ce livre, si bien que je n'ai même pas jeté un coup d'oeil au résumé avant de me plonger dans l'histoire... celle de Corentin, un jeune homme qui travaille au cimetière central, également appelé le cimetière des chiens. En effet, sous la terre, il n'y a pas que des humain·e·s : on peut également y trouver des animaux dits de compagnie, que Corentin s'est chargé d'enterrer.



Mais il n'y a pas que les mort·e·s puisque nombre de chat·te·s errant·e·s peuplent ce lieu, tel un foyer. Tout irait pour le mieux si l'intrigue ne se situait pas lors de la Grande Guerre. Le cimetière des chiens va être réquisitionner par l'armée...



Le scénario imaginé par Pierre-Roland Saint-Dizier peut paraître un peu étrange et pourtant... j'ai appris l'importance des animaux durant la Première Guerre Mondiale (les chevaux, les chiens et les oiseaux, par exemple). À la toute fin du livre, il y a des informations sur la SPA (la Société Protectrice des Animaux), ce qui est toujours intéressant à apprendre.



Au niveau des illustrations, réalisées par Alex-Imé, elles sont assez réalistes et dépeignent plutôt bien la guerre, ce qui est renforcé par la colorisation, réalisée par Simon Champelovier, généralement très sombres.



C'est une belle bande dessinée qui permet de parler du rôle des animaux durant la Grande Guerre mais aussi de ce cimetière des chiens. Un bel hommage pour nos ami·e·s à quatre pattes.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Saint-Exupéry 1900-1944

Bande dessinée dans le genre « sérieux » qui narre la destinée si particulière de l'aviateur le plus connu de notre histoire ; Saint-Ex of course…

Graphiquement, c'est riche, fouillé même si j'avoue ne pas être en mesure de reconnaître les Latécoères et autre Breguets de cette période. Le P-38 Lightning et les Me 109 de fin d'intégrale étant bien rendus, on peut supposer que le reste est réalisé avec le même sérieux. Les paysages, villes et autres sont fouillés, abondent de détails rendant l'ensemble agréable.

Reste la biographie. Le positif : les nombreuses citations des œuvres majeures, avec en final le plus connu, celui qui procure les émotions les plus universelles.

Ce qui m'a interpelé : les partis-pris. Sans être un spécialiste de la vie de l'écrivain aviateur, et en sachant qu'une biographie est forcément subjective, j'ai un peu tiqué à certaines scènes, à certains silences…

Un exemple : à la fin, sa liaison avec la journaliste qui est presque devenue une chaste romance adolescente…

Voilà, sinon, pour brasser cette riche période dans laquelle nos ingénieurs, nos mécaniciens, nos pilotes ont brillé par leur esprit d'aventure, je crois que c'est un moyen rendu ici ludique et agréable.

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Saint-Exupéry 1900-1944

1926. Toulouse.

Un jeune homme se prétendant pilote se présente chez Daurat, responsable du transport du courrier par avion à destination de l’Afrique.

Pourquoi Toulouse et non Paris ?

Parce que c’est à Toulouse que Latécoère a son usine et que c’est de là que partent les avions avec le courrier vers l’Afrique. Daurat, horloger de formation, ne tolère aucun retard, aucune excuse.

Antoine de Saint-Exupéry prétend être pilote ? Très bien ! Il va commencer par montrer ce qu’il sait faire en mécanique… On verra plus tard s’il est autorisé à voler ! Il faut dire qu’avec la Grande Guerre qui s’est terminée voilà à peine huit ans, les pilotes très expérimentés ne manquent pas. Saint-Exupéry a eu beau faire son service militaire dans la force aérienne, il n’a pas l’expérience de ceux qui ont combattu de 1914 à 1918.



Critique :



Ce roman graphique qui s’attache à rendre compte le mieux possible de ce que fut la vie d’Antoine de Saint-Exupéry depuis son engagement dans le transport de courrier jusqu’à sa disparition en mer au cours d’une mission de reconnaissance en 1944, fera office de biographie assez complète pour ceux qui veulent associer un peu de texte et beaucoup d’images.

La bande dessinée est du genre « bavard », ce qui déplaira aux « taiseux ». Elle permettra de découvrir ce que furent les grandes heures de l’Aéropostale et la vie de ces pilotes qui prenaient des risques fous pour acheminer le courrier en quelques jours à peine là où il fallait des semaines auparavant.

L’ouvrage est ponctué d’extraits des textes de Saint-Exupéry, ce qui, pour ceux qui comme moi ne sont pas fans de ses écrits, paraîtra vite lassant… Mais pas au point de déconseiller ce livre, bien au contraire ! Les autres apprécieront de découvrir dans quel contexte ses écrits ont vu le jour.



Les dessins de Cédric Fernandez sont d’excellente facture classique et la mise en couleurs de Franck Perrot enrichit l’album de couleurs très variées et agréables à contempler.

Quelques fautes d’orthographe sont à déplorer, particulièrement pour un ouvrage traitant d’un écrivain renommé.



Que vous soyez fan d’Antoine de Saint-Exupéry et que vous dormiez avec « Le Petit Prince » sous votre oreiller, passionné d’aviation ou de l’aventure du transport du courrier, ce livre est fait pour vous !

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Liberty Bessie, tome 1 : Un pilote de l'Ala..

Une bd passionnante sur une jeune femme américaine de couleur qui passe son diplôme de pilote d’avion, métier de son père disparu en mission. Dur de trouver du travail sans expérience et en tant que femme. Un jour, est envoyé de Paris la plaque de son père. Et s’il n’avait pas disparu en Italie ? Elle se rend à Paris dans l’espoir d’avoir des renseignements. Aucune barrière de langue ? On ne sait pas. Dessins et couleurs jolis. Vivement la suite.
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Liberty Bessie, tome 1 : Un pilote de l'Ala..

Bessie a un rêve : devenir pilote, comme son père avant elle. Il est mort en mission lors de la seconde guerre mondiale mais ca ne lui fait pas peur à Bessie. Mais il valu falloir lutter contre les préjugés. Quand on est une femme, et noire de surcroît, pas facile de faire ses preuves.



Une histoire plaisante avec l'aviation en arrière-plan. Bessie est une jeune femme attachante. Elle va lutter contre ses différences pour être une pilote irréprochable aux yeux des hommes et surtout des blancs dans cette amérique en pleine ségrégation. Puis elle va se lancer sur les traces de ce père disparu quelque part au-dessus de l'Italie pendant la guerre.

Les personnages sont un peu superficiels et certains points sont quand même peu crédibles. Bessie débarque à Paris comme une fleur sans rien alors quelle n'avait jamais quitté l'Alabama. On se demande bien d'où elle parle français comme si c'était sa langue naturelle!



Les dessins sont plaisants bien que les visages des personnages soient assez changeants au film des cases. Et difficilement differenciables parfois. Les couleurs sont lumineuses
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L'Architecte du palais : Le Mystère de la Sai..

Louis IX va acquérir pour la France de précieuses reliques, et rêve d'une chapelle magnifique et d'un reliquaire somptueux pour les abriter. Il va alors demander à ses architectes de travailler sur les plans de la Sainte-Chapelle.



Une bande dessinée historique sur la construction de la Sainte-Chapelle sous Saint Louis. Parmi les faits historiques se glisse la fiction avec un cinquième architecte qui aurait construit les plans du monument.

Une intrigue assez basique sur la rivalité entre architectes. C'est assez efficace même si on reste en surface des choses.

Au final j'ai même été déçue de ne pas en savoir plus sur la construction de la Sainte-Chapelle. On a plus l'impression que cet événement sert de décor à la fiction. Enfin peut être qu'on en sait peu de chose de cette construction.



Les dessins sont plutôt passe-partout. J'ai trouvé que ça manquait de vie et de textures notamment au niveau des arrières plans.
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Campus Stellae, sur les chemins de Composte..

La recherche d'un trésor caché par Louis IX et deux de ses hommes revenus des Croisades sert d'intrigue à ce premier tome plongé dans le Moyen-Age méridional.

Amaury est le seul à croire encore que son père, Gaudry, est vivant après toutes ces années, et découvre bientôt qu'il est l'un des deux hommes à l'origine de ce trésor maudit. Il faut maintenant au jeune homme chercher sur la route qui le mènera de Puy-en-Velay jusqu'à Moissac, retrouver les coquilles de Saint-Jacques que son père a distribué pour y lire les énigmes, et retrouver le trésor.

L'intrigue se tient, mais les illustrations et le thème n'ont rien d'original, à croire qu'il n'y a qu'un genre de dessin pour tout ce qui est bande dessinée historique. J'espérais aussi y retrouver les différents paysages de ma région mais les illustrations sont trop généralistes pour ça. Par exemple, le porche et le cloître de Moissac sont plusieurs fois représentés mais sans les détails qui les caractérisent, dommage.



Ceci dit, ça ne m'empêchera pas de lire éventuellement les tomes suivants.

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Le dernier refuge

Avant de parler de l’ouvrage en lui-même, je tiens à préciser comment je l’ai acquis. Tous les ans, j’achète l’édition de « 13 à table ! » pour les restos du cœur. J’en prends un pour moi et un pour ma mère qui apprécie feu Françoise Bourdin. Si j’en ai offert pour ma maman, j’ai décidé de donner mon argent pour une cause qui me tient à cœur, celui de la SPA. Je suis bien conscient que les restos du cœur sont une nécessité et doivent exister, mais cette association est devenue une vraie usine à gaz. Elle broie tout sur son passage et éclipse les autres fondations qui ont elle aussi besoin d’aide. Les restos viennent tous les jours chercher les invendus dans tous les commerces d’alimentations, viennent même faire une collecte tous les ans un week-end auprès des particuliers dans des grandes surfaces, ont des artistes chanteurs et auteurs qui donnent de leur temps pour la vente d’un album ainsi qu’un livre, sans parler des dons d’argent. Bref, c’est pour cela que dorénavant, j’irai sur la boutique de la SPA pour faire un don. Je me suis offert pour Noël, « le dernier refuge ».



L’objet en lui-même est magnifique tout comme les dessins réalisés par Pierre-Roland Saint-Dizier. L’histoire est triste, puisqu’elle s’est inspirée d’un cimetière pour animaux. Ici et là se côtoie les chiens, chats, oiseaux, chevaux et même un lion. L’auteur a souhaité démontrer qu’aussi les animaux avaient une vie, tout comme les humains. L’endroit est bien plus agréable que celui qui nous est destiné, puisqu’il est arboré. Corentin est la personne qui s’occupe de cet endroit. Véritable amoureux des bêtes, il nourrit les chats errants qui ont élu domicile parmi les stèles. Le récit se déroule durant la Première Guerre Mondiale et on y aborde de manière secondaire ce conflit. On pourra noter comme défaut que les personnages sont manichéens.



Le livre se termine avec quelques pages consacrées à la SPA, indépendamment de l’histoire. Ces lignes sont là nous parler de la barbarie humaine, mais aussi des témoignages des jeunes bénévoles. Je remercie toutes les personnes qui s’activent tous les jours dans ces centres pour soigner les délaissés à poils ou à plumes.
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Liberty Bessie, tome 2 : Sur la trace des M..

Bessie échange son avion volé contre un vieil hydravion pour poursuivre sa quête : retrouver la trace de son père disparu à la fin de la 2e guerre mondiale.



Fin de la quête pour la jeune femme, pilote noire et un brin têtue. Aidée par le mécanicien Max, elle poursuit son voyage jusqu'à Tripoli puis dans le désert en suivant la piste de son père.

A travers cette quête, les auteurs nous parlent de l'histoire méconnue des Red Tail. Ce sont des pilotes américains noirs qui ont combattus pendant la seconde guerre mondiale tout en cachant leur couleur de peau.

Globalement une histoire très sympathique bien que peu crédible. Les dessins ont un côté rafraîchissant et les couleurs sont gaies.
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Saint-Exupéry, tome 1 : Le Seigneur des Sables

Il s'agit du tome 1 de la biographie dessinée d'Antoine de Saint Exupéry, scénarisée par pierre Roland saint Dizier, mis en images et en couleurs par Cédric Fernandez.



Les auteurs nous font découvrir le début de la carrière aéronautique de Saint Exupéry, son engagement au sein de la compagnie Latécoère, future Aéropostale. L'histoire est centrée sur son affectation en Afrique à Lap Juby, avec la découverte du désert et de ses habitants humains et animaux. désert qui inspirera à saint Exupéry son premier roman, "Courrier Sud" et son conte philosophique "Le Petit Prince".



Les dessins de Cédric Fernandez sont lumineux, il a su rendre les couleurs et la chaleur du désert. Les vues d'avions sont très intéressantes. Le parti pris de saint Dizier de s'appuyer sur la correspondance de Saint Exupéry et sur des extraits de ses romans est réellement un plus.



Ce livre est aussi une forme d'hommage aux pionniers héros de l'Aéropostale, pionniers qui ont payé un lourd tribut à cette conquête pour transmettre le courrier.



J'attaque la suite en espérant le même niveau d'intérêt.
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Guerlain, tome 1 : Pierre-François-Pascal

Une BD sur Guerlain... moi qui adore les biographies en BD, je ne pouvais que me jeter dessus.

Le dessin est simple mais plutôt réussi, la mise en couleur est simple également mais est efficace.

Pour ce qui est de l'histoire...c'est probablement un des trucs les plus mièvres que j'ai lu depuis Aurore de Adela Turin.

On dirait une biographie écrite pour les jeunes filles dans les années 60-70. Tout est lisse, les personnages sont tous absolument parfaits (sauf les vilains jaloux bien entendus) et Pierre-François-Pascal (car on ne l'appelle que de ses trois prénoms) est un personnage terriblement lisse, évidemment génial et sans l'ombre d'un défaut.

Niveau narration, l'auteur entrecoupe son histoire de récits légendaires ou historiques relatif aux parfums et aux découvertes de Guerlain...je pense que ce sont les parties les plus intéressantes de cette BD et les seules qui échappent à cette odeur tenace d'eau de rose et de guimauve.
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Saint-Exupéry, tome 3 : Le Compagnon du vent

Troisième tome de la biographie dessinée consacrée à Antoine de Saint-Exupéry. Pierre-Roland Saint-Dizier et Cédric Fernandez se concentrent sur le développement de l'aéropostale en Argentine et en Amérique du Sud. Une lecture plaisante et enrichissante agrémentée par de superbes dessins.
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Saint-Exupéry, tome 1 : Le Seigneur des Sables

Cet album est la première partie de l'histoire de Saint-Exupéry, sa vie, son métier à l'aéropostal, sa passion de piloter des avions. Les dessins sont très beaux, l'histoire est intéressante. On voyage dans le désert, on partage ses peurs et ses angoisses.
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Campus Stellae, sur les chemins de Composte..

Cette BD est le quatrième et dernier tome d’une série de quatre autour des chemins de Compostelle au moyen-âge.



1348. La guerre de cent ans connaît une trêve due à la propagation de la peste dans le royaume de France. Grégoire, qui a perdu femme et enfants, quitte Bourges pour tenter de trouver un remède. En suivant l’itinéraire menant à Compostelle, il va aider d’autres pèlerins, témoignant, par sa force et son habilité avec les armes, de son passé d’ancien guerrier.

Ce dernier tome rehausse la série. Le scénario est mieux bâti. Les personnages portent mieux leur humanité. Cette série finit mieux qu’elle n’avait commencé.

Reste que dans l’ensemble, la principale critique sur cette série reste un dessin moyen, qui en plus rend peu (et mal) hommage aux monuments présents sur les itinéraires de Compostelle.
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Saint-Exupéry, tome 2 : Le royaume des étoiles

Le tome 2 de Saint-Dizier et Fernandez se déroule à New York au début des années 40. L'Europe est en guerre, la France de Pétain a capitulé et le monde retient son souffle devant la montée du nazisme.



Saint-Exupéry arrive à New York après avoir volé au début de la guerre. C'est déjà un auteur célèbre est reconnu et Jean Renoir envisage une adaptation cinématographique de "Terre des hommes".



Pendant sa période new-yorkaise, Saint-Exupéry rêve de reprendre du service et de combattre pour sa patrie. C'est aussi une période de création où il va finaliser l'écriture du "Petit Prince". C'est aussi une période de doute : il aime sa femme Consuelo mais ils sont longtemps séparés et vivent chacun de leur côté quand ils se retrouvent à New York. Saint-Exupéry rencontre une journaliste, Sylvia, dont la présence va l'aider à formaliser ses idées pour le Petit Prince. Elle sera une sorte de muse.



Les auteurs ont choisi de continuer de pratiquer le flash back pour éclairer certains passages et cela facilité la lecture faisant l'articulation avec le tome 1. Si les couleurs sont moins lumineuses que dans le volume précédent, elles sont adaptées aux circonstances : couleurs de la ville de New York à différents saisons (contraste entre le désert et l'hiver américain), couleurs du désert, couleurs des vols de nuit. Le texte est très poétique mais pouvait-il en être autrement ?



Les auteurs arrivent à nous faire ressentir la nostalgie de Saint Exupéry et son besoin irrésistible d'aller vers son destin. Il pourrait rester au sol, atteint pas la limite d'âge pour voler, ou bénéficier de sa notoriété. Il choisit d'aller vers son étoile. Tout se passe comme s'il avait orchestré sa disparition. Il rejoint es amis de l'Aérospostale, tous morts en ayant essayé d'assouvir leur passion comme des hommes de défi qu'ils étaient.



Très belle lecture qui donne envie d'en savoir plus sur Saint-Exupéry et de relire son conte philosophique.
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