AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Raoul Cauvin (1350)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'agent 212, tome 22 : Brigade des eaux

Pinot simple flic ? Non, agent 212, agent de la circulation. Un peu enrobé (pas gros comme le dirait un autre personnage de Bd), malchanceux et avec une belle mère qu'il aimerait voir au Diable. Heureusement, il peut compter sur l'amour de sa femme et de Kiki, son chien.

Ses collègues ? Aussi barjot et amusant que lui, sauf le Commissaire qui fait tout ce qu'il peut pour avoir une brigade compétente.



Raoul Cauvin et Daniel Cox, malgré de nombreux tomes, ne tarissent pas de nouveautés, inlassable. On rigole, on se reconnait de temps à autres parmi les contrevenants, ou on se surprend à penser que tel évènement pourrait nous arriver. Bref que du bonheur humoristique et indémodable à travers le temps.

A mettre entre toutes les mains.
Commenter  J’apprécie          170
Les paparazzi, tome 1 : Flash tous risques

L’inconvénient, lorsque je commence à remettre un peu d’ordre dans une de mes bibliothèques, c’est qu’à un moment donné, j’arrête le rangement et je commence à feuilleter des vieilles bédés que je n’ai plus relues depuis longtemps.



Cela faisait une éternité que les Paparazzi se trouvaient dans une biblio où sont classés les bédés que je relis moins et après avoir souri à quelques chutes, j’ai remonté le fil de l'entièreté du gag (oui, j’avais envie d’aller à l’envers), puis je me suis dit que merde, après tout, j’allais en relire quelques-uns, parce que dans mes souvenirs, c’était drôle et que je voulais m’assurer que ça l’était toujours.



Le dessinateur Mazel, je le connaissais de son autre série, "Câline et Calebasse" (nommée aussi "Les Mousquetaires"), série humoristique avec des mousquetaires (logique) du roi, découverte aussi dans des vieux hebdos Spirou ayant appartenu à mon père (et à son p’tit frère). Ses traits de crayon sont reconnaissables, particulièrement dans les figures des personnages.



La série des Paparazzi a pris un coup de vieux, notamment lorsqu’on lit les noms des stars que notre duo de branquignoles doivent épier afin de prendre LE cliché qui fera vendre plus de feuilles de chou à leur directeur.



En ce temps-là, on suivait furtivement Lady Di (mon Dieu, notre duo de paparazzi ne savaient pas comment elle allait finir sa vie et à cause de qui), le président Clinton, Yasser Arafat, Maradona, Depardieu et ce qui ressemble, de loin, à la princesse Stéphanie de Monaco (j’entends hurler un des Inconnus dans ma tête, tiens)…



Nicolas et Joy, son assistante, celle qui tente de prendre des photos, vont tout faire pour obtenir le cliché qui fera la une, mais ce ne sera pas toujours facile, que du contraire. Les pauvres, ils ne volent pas leur salaire en fin de mois.



Il y a beaucoup de cynisme dans les gags : leur patron qui veut aussi du glauque, du cadavre, afin de vendre plus. Un passage pour piéton dangereux, ça ne fait pas vendre, la photo du même passage clouté avec un accidenté dessus (ou un mort), là ça fait vendre !



Qui est responsable ? Le directeur de publication d’un magazine qui affiche ce genre de photos morbide ou les clients qui n’attendent que ça pour l’acheter ? Je vous laisse deux heures.



On sent bien que l’on est dans une autre époque, celle d’avant les années 2000 : pas d’Internet, pas de réseaux sociaux, pas smartphone, les appareils photos sont des argentiques (et non des numériques), on voit aussi le boss de "Paris Flash" qui fume des gros cigares, avec la fumée qui s’agglutine au plafond et il y a souvent un verre sur son bureau, et ce ne doit pas être du ©Canada Dry… Dire que Lucky Luke doit mâchouiller un brin d’herbe...



N’ayant plus aucun souvenir de ces albums, j’ai redécouvert les gags avec plaisir et constaté qu’il n’y a pas que de l’humour au second degré, mais aussi des sujets de sociétés importants.



Raoul Cauvin, scénariste prolifique hélas décédé, avait des idées intéressantes à la pelle et ne s’est pas contenté de gags autour du cliché de Clinton prenant un bain, en string, dans du jus d’ananas (*), que nenni !



L’album abordera aussi le danger du nucléaire, le conflit Israëlo-Palestinien, la vente et la fabrication des mines antipersonnel par la France, le racisme dans certains hôtels, les reportages de guerre où l’on met en scène le blessé, bref, des faits de société encore actuels de nos jours.



Mais quelle bonne idée j’ai eue de m’asseoir par terre et de relire quelques albums des Paparazzi !



(*) J'eusse aimé voir cette photo...



Commenter  J’apprécie          160
Pierre Tombal, tome 2 : Histoires d'os

On peut rire de tout , mais pas avec tout le monde: citation chère à Pierre Desproges et ici on peut même le faire avec les défunts.

une succession de petites histoires qui mettent en avant la mort mais surtout comment chacun peut réagir .

drôle et irrévérencieux, pour un bon moment , voir pour l'éternité.😉
Commenter  J’apprécie          160
L'agent 212, tome 23 : Poulet en gelée

Humour parfois grinçant, parfois potache , notre agent n'est

pas très doué , un peu malchancheux aussi, beaucoup lui en veulent de par sa fonction mais il finit toujours par s'en sortir.

les planches se succèdent au rythme des catastrophes et de la désirion.
Commenter  J’apprécie          160
Les Femmes en Blanc présentent, tome 4 : Les ..

Autre mini bande dessinée de la collection Les Femmes en Blanc présentent lu d'une traite : le tome 4, les rebouteux.

Toujours dans le cadre d'une conférence, la femme en blanc présente cette profession plutôt controversé, qui fait partie des médecines alternatives : les rebouteux.

Ayant apprécié deux titres de cette collection, je m'attendais à rire aux éclats.. Raté !

C'est amusant, il y a quelques bons gags toutefois ici c'est très caricatural, beaucoup trop à mon goût.

L'humour est plus lourd, j'ai rarement sourit. Il y a quelques passages bien trouvés, mais dans l'ensemble j'ai trouvé ce tome quatre moins sympathique que Le dentiste ou Les chirurgiens esthétiques.

Petite déception donc, ma note n'est que de trois étoiles.
Commenter  J’apprécie          160
Sammy, tome 10 : Nuit blanche pour les gori..

Je n’ai jamais vraiment compris ce qu’étaient les gorilles, des garde du corps, privé ou d’état, des agents spéciaux, il faudrait que je relise les premiers épisodes, mais ça n’a pas grande importance.

Un série de suicides suspects a lieu dans une prison modèle, Sam et Sammy mènent leur enquête qui va les mener au cimetière où il vont se retrouver confrontés à des vampires, pègre et vampires, drôle de mélange, mais pourquoi pas. Le graphisme est expressif, le scénario est rocambolesque mais un peu tiré par les cheveux, agrémenté de gags burlesques qui ont provoqué quelques sourires. Enfant, j’aimais bien cette série, elle a un peu vieilli, ou c’est peut-être plutôt moi. Bref, ce n’est pas incontournable, loin de là, mais ça distrait, c’est déjà pas si mal.

Commenter  J’apprécie          160
Cédric, tome 31 : Temps de chien !

Il y a un petit moment que je n'avais pas lu d'aventures de Cédric, jeune héros de bande dessinée que j'aime beaucoup. Comme le tome 31 était dispo à la bibliothèque numérique j'ai lu d'un traite Temps de chien.

Quel plaisir de retrouver Cédric, ses parents, son grand-père sans oublier évidemment Christian, son meilleur ami ; Chen, la fille dont il est amoureux ou encore Lily sa jeune voisine.

Tous les gags m'ont plu, et décidément le jeune garçon a vraiment des problèmes avec le cygne du parc, qui le hait au plus haut point ! Les planches Cadeau surprise m'ont bien fait rire car Pépé n'en manque pas une à cause de sa gourmandise :)

C'est amusant, c'est frais et c'est toujours d'actualité.

Cela tombe bien, je vais pouvoir continuer à passer un bon moment de lecture avec tout ce petit monde car j'ai le tome suivant sous la main :)

Ma note : 4.5 étoiles
Commenter  J’apprécie          160
Les Tuniques Bleues, tome 16 : Bronco Benny

Un épisode sympathique des tuniques bleues .

Nos deux héros se voient confier la délicate mission de retrouver des chevaux pour leur régiment. Partis avec le meilleur dresseur de chevaux du coin, ils vont faire connaissance avec un troupeau de chevaux sauvages. Ce troupeau est dominé par un magnifique étalon nommé Traveller...Bronco Benny, qui donne son titre à cet album est un cow-boy taciturne, complétement asocial, mais qui adore les chevaux...Il va être fasciné par Traveller et va tout mettre en oeuvre pour le dresser...

Ce cheval a réellement existé et il n'était rien d'autre que la monture du général Lee et c'est sur Traveller que Lee s'est rendu à Appomatox pour signer l'acte de capitulation qui a marqué la fin de la guerre de Sécession.

Un épisode qui sort un peu des scénarios habituels pour nous donner une version sympathique de l'origine de la monture d'un très grand soldat...
Commenter  J’apprécie          160
Les Tuniques bleues, tome 24 : Baby blue

Au milieu de nul part, Blutch et Chesterfield sauvent un bébé des griffes des coyotes, mais pas de trace d’où il pourrait provenir. Si pour Blutch le sauver est une évidence, Chesterfield se montre plus réticent. Ils parviendront à ramener le bébé à Fort-Bow et le confier à Amélie, contre l'avis de son père, le colonel Appletown.

Plusieurs histoires s'enchainent, pas forcément dans l'ordre, autour d'un thème central : un bébé.

J'ai moins adhéré sur ce numéro, nos deux héros sont moins présents. Parfois il se passe plusieurs pages sans qu'ils fassent une seule apparition. Leurs rapports conflictuels sont en retrait pour laisser place à l'humour d'autres personnages : Le colonel Appletown par exemple ou du soldat Tripps.

Commenter  J’apprécie          160
Les Tuniques Bleues, tome 20 : Black Face

Un tome de la série les tuniques bleues un peu moins tourné vers les gags mais plus vers l'histoire .

Les auteurs vont aborder un aspect de l'histoire de la guerre de sécession qui n'est pas toujours forcement mis en avant : la réalité de la condition des noirs du coté des nordistes. La liberté qu'on leur a fait miroiter est finalement synonyme de discrimination : l'armée en est le plus bel exemple puisqu'ils sont justes bon à creuser des latrines et à enterrer les morts.

Avec cynisme, les militaires de cet album reconnaissent d'ailleurs que l'esclavage n'a été qu'un prétexte pour engager la guerre et que bien d'autres intérêts sont en jeu.

Black face, le héros plus qu'amer de cet album, se révoltera contre ces conditions qui trouvent encore un écho de nos jours.

Un très bon album de cette série qui sous couvert d'humour, véhicule un message très pertinent sur la réalité et l'absurdité des guerres.
Commenter  J’apprécie          160
Les Tuniques Bleues, tome 7 : Les Bleus de ..

Virés de la cavalerie, Chesterfield et Blutch ! Direction l'infanterie...d'où ils se font aussi éjectés. Ne reste alors que la marine, mais les bateaux sur lesquels ils embarquent ont une forte tendance à couler. Sympathique septième album de tuniques bleues, où les confrontations contre les sudistes ont provisoirement lieu sur l'eau, et plus sur le plancher des vaches.
Commenter  J’apprécie          160
Les Tuniques Bleues, tome 20 : Black Face

Ce tome 20 des Tuniques Bleues est un peu à part dans le sens où il présente un aspect plus sérieux qu'à l'ordinaire, plus dramatique en somme. En effet, cette série est essentiellement comique même si elle se déroule dans un contexte difficile : la guerre de sécession. Pour autant, le travail de recherche des auteurs, s'appuyant souvent sur des faits authentiques, est à souligner, et on sent une réelle volonté de ne pas traiter ce contexte à la légère.



Avec Black Face, Raoul Cauvin va plus loin et choisit de regarder en face (sans jeu de mot) ce contexte en élaborant une histoire qui évoque les causes réelles de la guerre, dans ses aspects politico-économiques. On peut se demander pourquoi il fallut attendre le vingtième tome pour cela. Pour ma part, je trouve que le ton général de la série a évolué avec le temps, sans doute de façon concomitante aux ambitions des auteurs et c'est le temps qu'il fallait pour que l'idée arrive à maturation.



Rappelons que les nordistes font officiellement la guerre aux états du sud pour imposer l'abolition de l'esclavage. Dès le début de l'histoire, Cauvin balaye cet cause officielle et met en avant le réel motif qui est la volonté de certains politiciens du nord de s'emparer des richesses du sud. Il ne sombre néanmoins pas dans le cynisme le plus total puisque le général Alexander semble encore croire un peu à cette cause, une manière de nous dire que certains engagements ont pu être sincères. De plus, l'auteur a l'intelligence de mettre en scène, dans le rôle des pourris de service, les nordistes qui imaginent de se servir de Black Face (un des nombreux noirs engagés chez les yankees, employés aux basses œuvres, bien que prétendument libres) pour fomenter une révolte des noirs sudistes, prenant ainsi l'ennemi entre deux feux. Mais, comme il est bien évident que l'on ne peut faire confiance à un "nègre", il sera accompagné d'une escorte, en l'occurrence Blutch et Chesterfield. Evidemment rien ne se déroulera comme prévu et lorsque Black Face décide que son combat l'opposera aux blancs, quels qu'ils soient, ce sont les yankees qui paniquent. Sentant la situation leur échapper, il décident d'employer une solution radicale pour en finir, s'enfonçant encore un peu plus dans le cynisme, certains diraient peut-être le "pragmatisme" en temps de guerre. L'évolution de Chesterfield, au cours de l'intrigue, est remarquable, lui qui a le don pour faire sien le discours officiel. Mais chacun sait que ce n'est pas la mauvais bougre et que, bien aidé par les piqûres de rappel de Blutch, il sait évoluer dans le bon sens.



Black Face est donc une évocation douce amère de l'imbrication du politique et du militaire en temps de guerre, tout autant que du racisme en général et des discours bien pensants qui le masquent. Un tome avec un peu moins de gags qu'à l'accoutumé mais qui nous offre une belle confrontation entre deux êtres que tout sépare (Chesterfield et Black Face) en forme de métaphore de la difficulté à remettre en cause les préjugés.
Commenter  J’apprécie          161
Cédric, tome 8 : Comme sur des roulettes

Génial !

Au milieu des dizaines de héros de BD, j'avoue que je ne connaissais pas.

Ce sont mes enfants qui m'ont initié... Et ils ont bien fait. L'histoire est pleine de trouvailles originales, et pourtant on est dans le quotidien de chaque famille;

Comme quoi, quand on sait observer, on trouve dans le quotidien de nombreuses situations qui valent d'être mises en avant et regardées avec un peu de recul.

Ce n'est pas un manuel de philosophie mais une bonne source de détente et de plaisir.

A partager.
Commenter  J’apprécie          160
Les Tuniques Bleues, tome 18 : Blue Retro

Cornélius habite encore chez ses parents.

Comme toutes les mamans, Elisabeth rêve pour son fils d'un avenir radieux.

Pour Cornélius, il a pour nom Charlotte, la fille de son patron, Mr Graham, chez qui il est garçon-boucher.

Mais, Joshua, son père, un ancien d'Alamo qui a combattu aux côtés de Jim Bowie et de Davy Crockett, a pour son fils des projets plus ambitieux.

Il veut en faire un soldat.

Le destin envoie le jeune homme livrer un panier de viande au bar "The Pacific" où derrière le comptoir trône Blutch un jeune serveur malingre et goguenard....

Ce dix-huitième album des tuniques bleues raconte la rencontre du courageux sergent et de l'irascible caporal. Enrôlés dans les troupes nordistes, ils seront versés d'abord dans l'infanterie avant d'être transféré, avec permission à la clef, dans la cavalerie....

Cet album, peut-être l'un des meilleurs, est fondateur. Il donne aux deux principaux personnages de la série une plus grande profondeur. Lambil et Cauvin, les deux auteurs, nous offrent un récit humain, drôle et dont certains accents sont parfois pathétiques.

Avec cet album ils inscrivent définitivement "les tuniques bleues" comme une grande réussite de la bande-dessinée.

Commenter  J’apprécie          160
Les tuniques bleues, tome 34 : Vertes années

Dans cet album, on va découvrir le passé de Blutch. C’est un album tout en tendresse, en émotions, qui dénote un peu du ton de la série. On découvre ici une histoire d’orphelin, envoyé à l’assistance publique et qui s’échappe avec la complicité d’un médecin alcoolique. Blutch est décrit comme un personnage rebelle, aventureux, mais ce portrait ne me semble pas vraiment coller au personnage de la série, comment un personnage aussi indépendant que celui décrit dans cette histoire a-t-il pu s’engager dans l’armée, quand on connait le personnage, on sait que ça ne peut pas être par conviction, mais alors ? Didier Convard emprunte beaucoup à Marc Twain. Il se sert de la recette pour un récit plaisant, plein de rebondissements, mais assez peu cohérent avec l’ensemble de la série et pas non plus d’une grande originalité. Cette lecture est loin d’être désagréable, mais la surprise attendue ne prend pas.
Commenter  J’apprécie          150
Les femmes en blanc, tome 42 : La radio de ..

Raoul Cauvin a dépassé quatre-vingt ans et on lui doit des séries à succès comme "Les Tuniques bleues" et "Cédric" toujours prisés et d’autres aujourd’hui oubliés comme "Sammy" et "Godaille et Godasse".



On a avec ce tome 42 une allusion humoristique dans le titre et, chose rare, elle contient une connotation historique puisque le Radeau de la Méduse est non seulement un titre d’un tableau de Géricault mais un drame qui s’est produit en 1816 en face des côtes de ce qui allait devenir le Sahara espagnol.



Chaque histoire du scénario de Cauvin est mise en image sur une, deux, quatre ou six pages par Bercovici , toutes se terminent par un gag visuel ou verbal. Se succèdent ainsi par exemple : La réalité dépasse la fiction, Fâcheux oubli, Zoothérapie, Entre le rêve et la réalité…



Alors que le métier d’infirmière a retrouvé des lettres de noblesse, le contenu de cet ouvrage, à dimension humoristique, permettra d’en approcher un peu la grandeur, la pénibilité et les rapports hiérarchiques qui le concernent. L’actualité a donné des idées puisque dans un récit "Quand la police s’en mêle" l’on voit choisir comme motif les manifestations des personnels de santé, celles-ci ayant pris un caractère violent on retrouve cette caractéristique ici.



Commenter  J’apprécie          152
Cédric, tome 32 : C'est pas du jeu !

Lire un nouveau Cédric c'est pour moi une petite récréation amusante. Parce que dans cette Bd mon personnage favori c'est " pépé" et les rapports souvent houleux - et quelquefois tendres - qu'il partage avec Cédric. La vie de famille est comme souvent bien bruyante ...

L'ancien est comme toujours ronchon à souhait !!!

Cédric ne change pas au fil des ans - et des épisodes) ... et ce petit bonhomme de papier est toujours aussi craquant. Il faut dire que le dessinateur sait à merveille dessiner les expressions et sentiments qui agitent ces pages.

Ce numéro 32 ne s’essouffle pas. Drôle et intelligent. ( Lire la planche " l'argent ne fait pas le bonheur" )
Commenter  J’apprécie          152
Les Tuniques Bleues, tome 20 : Black Face

Cet album des Tuniques Bleues m’avait terriblement intrigué lorsque je l’avais eu en main, en 1983… J’avais 8 ans, je connaissais déjà le sergent Chesterfield et le caporal Blutch, mais là, je ne comprenais pas.



Un Noir se tenait devant le duo, une arme à la main, peu amical et nos deux amis portaient l’uniforme de l’armée sudiste !



De plus, cet album avait ébranlé mes convictions : la guerre de Sécession avait eu lieu parce que le Nord voulait délivrer les Noirs maintenu en esclavage par le Sud et là, j’apprenais que ce but louable n’était pas une vérité, mais juste un bon prétexte et que les Noirs n’étaient pas libres dans le Nord…



La claque ! Mes convictions naïves qui étaient les miennes à 8 ans volaient en éclat. L’être Humain était-il si vénal ? Des politiciens déclencheraient-ils une guerre parce qu’ils lorgnaient sur les riches propriétés du Sud ? Non, impossible ! Et mon esprit était revenu à la belle raison : délivrer les esclaves !



Je suis adulte depuis longtemps, j’ai grandi, appris des choses, rempli mon cerveau (du moins, je l’espère) d’autres choses que des bêtises. Exit la naïveté de mes 8 ans.



Ce que fait que depuis longtemps, à chaque fois que je relis cet album, je le vois toujours d’un autre oeil et je sais que sous le couvert de l’humour des répliques de Blutch et des situations cocasses du duo, il y a de la profondeur et une horrible leçon dans cette aventure, plus tragique qu’on ne pourrait le croire et qui n’aurait sans doute pas dû finir dans les menottes d’une gamine de 8 ans.



Non, les Noirs n’étaient pas si libres que ça dans le Nord ! Juste libre de faire ce que les Blancs leur disaient… Et le pire étaient ceux qui s’étaient engagé dans l’armée des Nordistes : juste bons à creuser des latrines et des tombes.



Le scénario imaginé par le Nord pour foutre le bordel au Sud est diabolique, mais lorsqu’on envoie pareille bombe chez les autres, on ne sait jamais si au final, elle ne va pas nous exploser dans la gueule ! Et ici, ce sera le cas !



Poussant le diabolique à son paroxysme, le général va avoir une idée de génie et entre nous, dans l’Histoire, il ne devait pas être le premier et il ne sera pas le dernier, un moustachu l’a utilisée aussi. L’habit fait le moine, pour eux.



Sans manichéisme, tout le monde étant un peu gris dans cette histoire, les auteurs nous livrent un tome plus sérieux, plus noir, plus sombre, sur la guerre de Sécession, sans pour autant renier leur habitude de le traiter avec humour, tout en restant sobre puisque l’humour sera dans les dialogues entre le sergent et le caporal.



Un album fort sombre qui m’avait fait un peu peur lorsque j’étais jeune à cause de quelques scènes de pillages sur fonds de maisons incendiées.



Un album où les Nordistes ne ressortaient pas grandis… Un album qui m’expliquaient que personne n’était tout blanc ni tout noir, que personne ne lavait plus blanc qu’un autre et qu’au final, l’Homme était un salaud.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          150
Coup de foudre, Tome 2 : De mâle en pis

Charles et Madeleine, chargés de remords pour avoir revendu Désiré le taureau, alors qu’il a fait un petit veau à Rosalie, décident de le racheter. Désiré revient donc chez eux et découvre son fils ! sauf que ce n’est évidemment pas son fils (voir tome 1). Un deuxième tome qui reprend le comique de situation avec ce taureau trans-genre qui doit à nouveau trouver un moyen de faire un veau à Rosalie. J’ai trouvé ce deuxième opus plus drôle que le premier, ici on aborde le thème de la virilité et apparaissent par-ci par-là quelques petites piques sur la “manif pour tous”, et quelques parallèles assez cocasses entre la société humaine et celle des bovins. Un BD sympathique qui traite avec humour un sujet délicat, sans jamais tomber dans la vulgarité.
Commenter  J’apprécie          150
Les Tuniques Bleues, tome 4 : Outlaw

Les Tuniques bleues c'est de la bande-dessinée belge, scénarisée par Raoul Cauvin et illustrée par Louis Salvérius et Willy Lambil. Une série d'épisodes ayant pour toile de fond la Guerre de Sécession aux Etats-Unis.

Deux soldats, le caporal Blutch et le sergent Chesterfield, deviennent amis malgré leurs différences : Blutch ne pense qu'à une chose, s'échapper de cette guerre fratricide. Chesterfield n'aura cesse de le ramener dans le droit chemin. Cela va occasionner moult situations rocambolesques et burlesques.

Certains albums sont très drôles, et on y apprend aussi des choses sur l'histoire de l'Amérique. D'autres le sont moins, mais se lisent toujours avec plaisir.

J'ai lu ces b.d. de 11 à 13 ans, et j'en garde un très bon souvenir ; nous nous les passions avec mon frère plus jeune de 5 ans, et il se bidonnait aussi.

Je vous conseille vivement de les faire lire à vos enfants, ils enseignent l'amitié et le respect, sans morale lourdingue, et avec beaucoup d'humour.
Commenter  J’apprécie          150




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Raoul Cauvin
Lecteurs de Raoul Cauvin Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz spécial enfant spécial B.D. Cédric tome 1

Qu'est-ce que Cédric dit que son père fait comme métier pour épater un nouveau copain ?

Astronaute
Pompier
Agent secret
Footballeur

8 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Cédric, tome 1 : Premières classes de Raoul CauvinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}