Raoul Cauvin

Un épisode fort sympathique des aventures de Blutch et Chesterfield.

Pour une fois, ce n'est pas à l'armée sudiste à qui ils ont affaire, mais à des bandits mexicains.

En effet, après avoir été poursuivis par des rebelles, nos deux compères n'ont eu d'autre choix que de se réfugier au Mexique.

Ils vont devoir se déguiser pour passer le plus inaperçu possible. Mais peut-on vraiment passer inaperçu quand on est le sergent Chesterfield et que l'on est déguisé en padre ??

Sourires garantis...On passe quelques bons moments à la lecture de cet album.

Premier Tuniques bleues que je lis de cette série. De passage en vacances dans la maison des beaux-parents, je les voyais, souvent, sans me décider… Faut dire qu’il n’y avait pas le tome 1… Mon chéri m’a décidé en m’assurant qu’il n’y avait pas vraiment d’ordre et que les premiers n’étaient pas les meilleurs.

Finalement, je me suis lancée et j’ai passé un bon moment. La guerre de Sécession n’est qu’en fond, l’histoire autour des hors la loi est distrayante. Le caporal Blutch et le Sergent Chesterfield sont écartés de l’armée suite à des écarts, à la plus grande joie de Blutch et à la plus grande déception de Chesterfield… Mais de grands projets se cachent derrière cette fausse exclusion !

J’appréhendais un peu le fait que ça se passe pendant la guerre mais seules les armées des Bleus et des Gris le rappellent, l’ambiance est au contraire à la rigolade. Cette série convient très bien aux plus jeunes (environ 7 ans ?) même s’ils ne saisiront pas forcément toutes les nuances. Je relirai les Tuniques bleues, c’est une série drôle, rafraichissante.

Le caporal Blutch à le dos au mur ou plutôt dos au poteau d'exécution. C'est qu'il en marre de charger l'ennemi le caporal, onze fois dans la même journée ! Alors il a fait preuve d'insubordination envers Stark, maintenant, mort ou vivant peu lui importe. Pourtant le sergent Chesterfield arrivera à le convaincre d'accepter une mission, qui, si elle réussit, pourrait le rendre à la vie civile et par la même occasion, Chesterfield pourrait être promus lieutenant.

Il suffit juste d'aller derrière les lignes ennemis, à Charleston, comprendre pourquoi leurs bateaux, qui exerce un blocus sur les sudistes, saute pour un oui ou pour un non, sans raison apparente. Une paille quoi !

Basé sur des faits réels qui se sont déroulés pendant la guerre de sécession, cet album est un excellent album. Les absurdités de la guerre y sont dénoncées, la plupart des personnages ont réellement existé comme par exemple Abraham Lincoln ou le général Lee.

Cornélius Chesterfield est garçon boucher, Charlotte la fille du patron se pâme d'amour devant lui. La mère de Cornélius se réjouit d'un mariage entre eux et le pousse à faire sa demande, pour que plus tard il puisse hériter de la boucherie familiale. Mais voilà, Charlotte, comment dire, ressemble à son père, les poils de barbes en moins. Quoique !

Aussi avant de se déclarer il va prendre un remontant au saloon que tient Blutch. Lequel voyant son désespoir décide de trinquer avec lui. En cours de nuit des militaires arrivent, voyant dans quel état se trouvent les deux acolytes (alcooliques ?), leur faire signer une feuille d'engagement est une formalité.

Un numéro dix-huit qui nous éclaire sur la rencontre entre les deux héros de cette histoire. Dès le début leurs rapports sont conflictuels, pour notre plus grand plaisir. Un excellent tome, un des meilleurs que j'ai lu de cette série. Remarque j'en ai pas lu bézef !

A noter une planche étonnante dans des yeux de 2015 : p. 24, les auteurs nous livrent la conception classique de la place de la femme chez les talibans. Il fallait oser...

Tome 5 des Tuniques bleues.

Où, comme le titre de l'album l'indique, Blutch et Chesterfield vont partir à la recherche de déserteurs, pour finir par eux-mêmes déserter ... plus ou moins volontairement.



C'est un très bon album, par son scénario assez cohérent en soi, parsemé bien sûr de petits gagas et traits d'humour qui font la réputation de la série.

Une lecture bien agréable, j'en redemande du coup!

j'aimerai que ma mort soit aussi comique .

Le quotidien d’infirmières, médecins, chirurgien qui se batte pour sauver des vies .un livre pleins d'humour, ... Avec des situations vraiment cocasses et des gags hilarants!!!

Ce ne sont pas "Les douze salopards" de Robert Aldrich, ni "Les sept salopards" de Bruno Fontana, mais une de ces B.D. dont on raffole, et qui part d'un épisode réel de l'histoire des Etats-Unis.

Cet album concerne l'enrôlement des nouvelles recrues pendant la guerre de sécession, les différentes batailles ayant été gourmandes en soldats.

Chesterfield est toujours aussi naîf, Blutch toujours aussi malin et attachant, et le lecteur toujours conquis.

Blutch et Chesterfield rendus presque fous furieux par un coureur des bois autoproclamé, ça vaut le détour ! J'ai passé un excellent moment avec cet opus des aventures des Tuniques Bleues : les gags et les quiproquos sont nombreux et on ne s'en lasse franchement pas.

Tome 15, de la série.

Dans cet album, on retrouve 14 histoires :

- Avis de tempête ;

- Cirque de Pékin ;

- Sacré tempérament ;

- Mauvais perdants ;

- Copains, copines ;

- La façon de faire ;

- Bronzer idiot ;

- Dur à cuire ;

- Perdu de vue ;

- Le fugueur ;

- Télé-lait ;

- Vilain boudeur ;

- Drague made in U.S.A ;

- Mauvais plis.



Dans cet album ça crie beaucoup, même la petite Chen si douce habituellement va nous hurler en Chinois son ras le bol. Il y a de nombreuses disputes et mécontentements. Pas mal de roublardises, aussi bien de Pépé Jules que de Cédric. Quelle est la plus forte tête des deux 🤔, on se le demande. Mais ce qui est sûr, c'est que Cédric a de qui tenir. On s'aperçoit, que Pépé ne change pas tant que ça en vieillissant, il n'y a que Cédric qui ne vieillira jamais car il ne veut pas être tout plein de plis !



La police de caractère est beaucoup plus grosse puisqu'ils crient plus, donc aucun problème pour la lire vite.

Au suivant.

Tome 35, de la série. Tout neuf sorti de la médiathèque.

Dans cet album, on retrouve 17 histoires :

- Un poil de trop ;

- Rêve brisé ;

- Faut pas rigoler ;

- Entente cordiale ;

- Occasion ratée ;

- Ambiance ! ;

- Trop c’est trop ! ;

- Motus et bouche cousue ;

- C’est pas chinois ! ;

- Quelle galère l’amour… ;

- Y a des jours comme ça… ;

- Bonne action ;

- Vrai ou pas vrai ? ;

- Mauvais caractère ;

- Secret bien gardé ;

- Retrouvailles ;

- Bruit de fond.



Cédric et son grand-père sont en grande forme dans cet album. Nous avons bien rigolé mon petit fan de BD et moi. Toutefois, Cédric a des crises de colère monstrueuses et il casse beaucoup de toilettes. Etrange ! Mais il a de qui tenir car lorsque son grand-père reçoit la note trop salée du restaurant, ce n’est pas beaucoup mieux, il en écraserait volontiers la tête du serveur dans son assiette !

Un album un peu violent mais heureusement, ce n’est pas ce qu’il en a retenu, OUF.



Il nous reste encore quelques albums à découvrir donc au suivant.

"La prison de Robertsonville" est une BD que mon fils a lu cette semaine, prêtée par l'un de ses copains qui a toute la collection. De la série des Tuniques bleues, je n'en avais moi-même encore jamais lus, bien que je connaisse évidemment de réputation. J'ai juste trouvé dommage sur le moment qu'il n'ait pas choisi de commencer par le premier tome, mais ils sont visiblement indépendants les uns des autres.



Nous sommes au XIXe siècle, aux États-Unis, durant la Guerre de Sécession. Chesterfield et Blutch sont deux soldats nordistes qui se retrouvent ici prisonniers dans un camp sudiste. Nos deux compères tenteront maintes fois de s'évader.



Avec des scénarios loufoques et des personnages burlesques, nous sommes ici dans l'absurde et la caricature, tout autant que dans l'action et l'humour.



Nous avons passé un agréable moment.



Une BD fort divertissante, plutôt poilante.

Un mort vivant, un squelette venu du monde des morts sort de sa tombe pour venir demander à Sammy et Jack de régler une affaire de famille. L’action s'enchaîne à un rythme effréné, parsemée de quiproquos, avec quelques bons mots sur le sujet de la mort, l’aventure est rocambolesque, mais franchement incohérente et sans profondeur, l’intrigue n’a pas grand intérêt, elle est juste là pour distraire, elle y parvient presque. Les deux auteurs de cette série ont disparu cette année, c’est ce qui m’a poussé à redécouvrir ces aventures dont, enfant, je n’avais pas retenu grand chose, ça n’a rien d’inoubliable, il faut le reconnaître.

Mon premier "Tuniques bleues".

Je m'étais toujours demandé ce qu'il pouvait y avoir comme matière à rire sur la guerre de sécession, eh bien effectivement, voir des charges de cavalerie et des assauts à la baïonnette où personne ne récolte la moindre égratignure, ça me laisse quand même un peu perplexe, mais après tout, tous les goûts sont dans la nature.

C'est donc du basique, de la bonne vieille franco-belge à papa.

Et je ne suis pas fan, mais j'aurai essayé.

Sans doute le tome le plus sérieux, le plus tragique et le plus fort de la série, Black Face revient sur la place des Afro-Américains pendant la guerre de Sécession. Si aucune date n’est indiquée, l’histoire se déroule sans doute entre la Proclamation d’émancipation du 22 septembre 1862 par Lincoln et son renforcement le 1er janvier 1863 par un texte additionnel qui entérine la création officielle des premières unités dites “de couleur” (United States Colored Troops), bien qu’il existât déjà quelques formations improvisées commandées par officiers blancs, réputés hauts en couleur eux aussi, à leur façon. Or dans cet album, aucun combattant en vue, les Noirs en sont encore à leur rôle subalterne initial d’ouvriers, terrassiers, fossoyeurs : libres mais pas trop.

Le grand mérite de cet album est de donner de la guerre civile une image plus proche de la réalité que le peu qu’on en connaît. Pas étudiée à l’école, on la voit en France comme le conflit entre les gentils Nordistes contre les vilains Sudistes. On en est loin, hein. Si l’abolition de l’esclavage est le motif principal de la guerre, d’autres s’y greffent, économiques, politiques, sociaux, culturels, pas tous idéalistes ni reluisants. Quant aux Yankees épris de liberté envers les Noirs à rendre jaloux Martin Luther King, le compte n’y est pas. Abolir l’esclavage est une chose, l’égalité de droits en est une autre, avec une grosse, une énorme, marge entre les deux. Rappelons que suite à la victoire des preux et sympathiques Unionistes, il faudra attendre encore quelques années pour voir les amendements sur la citoyenneté (1868) et le vote (1870) des anciens esclaves inscrits dans la Constitution, ce qui n’empêchera pas une bonne partie des États-Unis de rester sous un régime juridique de ségrégation raciale jusqu’aux années 60. Celles du XXe siècle, soit un siècle après la guerre de Sécession.

Cet album a aussi un gros défaut : j’avais souligné sur d’autres volumes le peu de présence des rôles-titres, ici, c’est l’extrême inverse avec un personnage de Black Face aux traits forcés outre mesure. Sa révolte autant contre un Sud esclavagiste que contre un Nord qui ne lui offre qu’une semi-liberté en le considérant comme un inférieur, on la comprend. Il n’y a pas de colère plus légitime que la sienne. Mais elle vire à l’excès inverse, à un extrémisme qui trouve on ne peut plus normal de massacrer civils, femmes et enfants, tout aussi indéfendable que les positions de ses opposants. Parce que c’est la même position raciste.

Ce choix d’écriture torpille le personnage : toute juste que soit sa cause, on ne peut adhérer à ses méthodes. La fin ne justifie pas les moyens, n’en déplaise à tonton Machiavel. Après… C’est aussi un choix d’écriture qui fonctionne en donnant une profondeur supplémentaire au message : le comportement des officiers nordistes, déjà bien cynique, immoral et peu reluisant dans les albums précédents, touche ici à l’abject et y saute même à pieds joints. Les monstres engendrent des monstres.
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..

Un tome des Tuniques bleues sur la médecine de guerre, et plus spécifiquement sur les soins dentaires en temps de guerre de Sécession. Scorbut, saignements, déchaussement, affaiblissement, mort... La spirale est connue depuis longtemps. Le scorbut frappait à bord des bateaux lors des grands voyages d'exploration autour du globe. 5 fruits et légumes par jour... on vous le dit depuis que vous êtes tout petits.



Pratiquer la terre brûlée lors des retraites, c'est intéressant pour priver l'ennemi qui progresse de nourriture... mais quand on avance et recule, on finit par se retrouver sur les terres que l'on a brûlées... De même, faire sauter les voies de chemin de fer, c'est à double tranchant.



Ici, Blutch et Chesterfield ont pour ordre d'aller chercher dans les environs des fruits et légumes dans ce qui reste de fermes en activité. Ils tombent d'abord sur des fermiers peur enclins à coopérer. Puis ils rencontrent un duo de Sudistes occupés à faire la même chose qu'eux. Parmi ces deux ennemis, ils retrouvent Cancrelat, croisé lors de précédentes aventures. Mais ils se font blouser comme deux minables qu'ils sont. Etc.



Peut-on vraiment faire un tome complet sur un sujet aussi mince? Cauvin et Lambil y arrivent très péniblement. On ne va passe voiler la face, la fin de l'âge d'or de la BD franco-belge n'a pas eu que de mauvais côtés. Il a permis de faire le tri entre le bon grain et l'ivraie. Cette BD se classe dans la seconde catégorie, à mon avis.



Le seul point intéressant, c'est cette page historique en début de tome, qui fait le point sur ce qui était disponible et pratiqué à l'époque (universités, diplômes, matériel, volonté militaire...). C'est bienvenu, mais cela ne suffit pas pour compenser le vide de cette BD du point de vue du contenu.

Cette mission, si vous l’acceptez, sera d’infiltrer les troupes de Quantrill, pilleur professionnel avec sa troupe de bandits portant des uniformes sudistes, sans pour autant être des soldats sudistes.



Mais soyez discret parce que Quantrill n’est pas le lapereau de l’année et ses deux lieutenants sont les frères James, dont un est le célèbre Jesse…



Décidément, le sergent Chesterfield restera un crétin toute sa vie, enfin, il sera un crétin durant toute la guerre de Sécession et il l’était déjà avant…



C’est un personnage qui n’évolue pas, qui n’évoluera pas et qui est prévisible comme ce n’est pas possible. Dans certaines aventures, ce gimmick est amusant.



Le fait qu’il soit têtu comme une mule, imbu de ses galons, imbu de sa personne, curieux, toujours prêt à se faire bien voir des officiers mais toujours prêt aussi à l’ouvrir quand il ne faut pas le met toujours dans des situations pas possibles.



À charge pour Blutch, le caporal qui n’en a rien à foutre de l’armée, de le sortir de là, prenant au passage la punition ou les emmerdes comme lui.



Dans cette aventure véridique – puisque Quantrill a existé – Chesterfield est aussi discret qu’un éléphant en tutu rose dans un magasin de porcelaine et Blutch est mieux camouflé que tous les James Bond réunis.



Malgré les situations horribles (les pillages et toutes les exécutions qui vont avec), ce tome possède de l’humour, des situations cocasses, une vérité historique et le tout est traité sérieusement mais avec une sérieuse dose de rire.



Une fois de plus, nos amis vont encore se trouver dans des situations pas possibles et se retrouveront punis parce que Chesterfield, voulant briller devant les galonnés, a été trop con pour voir le piège grossier qu’on lui tendait et parce que, une fois de plus, il n’a pas voulu écouter Blutch.



Un album nettement mieux que d’autres car au-delà du tome 27 (Bull Run), la série a perdu de son attrait, de son humour, elle est devenue poussive dans certains albums (En Avant l’Amnésique – Les Bleus en folie – Les Planqués – Requiem pour un Bleu – Puppet Blues – La Traque – Les quatre évangélistes – Carte blanche pour un bleu), d’autres, on tournait en rond comme le chien après sa queue en recyclant du vieux (La Traque).



Anybref, les exceptions ne seront pas la règle mais voilà un album qui a du bon et qui fait partie de ceux qui, après le tome 27, sont toujours un plaisir à relire (Grumbler et Fils – Émeutes à New York).



Profitons-en, ils sont peu nombreux ! Avant, nous en avions des très bons, mais ensuite…


Lien : https://thecanniballecteur.w..

en pleine époque de la prohibition,jack Hathaway et

sammy day deux garde du

corps empêche un hold-up.

du coup ils vont êtres obligé de collaborer avec la police

pour mettre fin au trafic d.alcool.c'est drôle 😁 et

énergique.pour toute la famille 👪.👍

La série de planches sur le problème du ronflement dans le couple est un petit bijou.