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Critiques de Régine Deforges (466)
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La bicyclette bleue, tome 1

Pourquoi je n'ai pas aimé ce roman... Autant dire que si mes états d'âme de lectrice vous indiffèrent, ce qui serait tout à fait compréhensible, autant arrêter votre lecture ici.



Je n'AIME pas quand un auteur forge sa notoriété sur une idée originale... d'un autre auteur ! Or, "la Bicyclette bleue" est un cas d'école en la matière. Transposition à peine masquée de la trame du célèbrissime et brillantissime "Autant en Emporte de Vent" de Margaret Mitchell pendant la Seconde Guerre Mondiale et l'Occupation. Sauf que de mon point de vue, une Léa Delmas n'aura jamais le charme diabolique ni le tempérament d'une Scarlett O'Hara.



Je n'AIME pas quand le lecteur est invité à être attentif au moindre battement de cil d'une héroïne qui se révèle être une pimbêche capricieuse et égoïste.



Je n'AIME pas la facilité.
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L'orage

Trop fatiguée cette nuit pour m'abandonner à une lecture qui demande de l'attention, je me prélassais devant la fenêtre grande ouverte en regardant l'impérial orage qui, dehors, se jouait un feu d'artifice en solo. de rêverie en association d'idées, un morceau de musique de Rammstein me revenait en tête... ainsi que ce livre de Régine Deforges (dont j'avoue n'avoir rien lu d'autre que ses récits érotiques)...



C'est un petit ouvrage (100 pages, grande typographie), ni littéraire, ni romantique, pour un lectorat averti. Sortant largement du cadre du "simple" érotisme (dont chacun(e) fixera ses propres limites imaginaires), le livre relate le fantasme d'un mari auquel sa femme à refusé de céder, tant qu'il était vivant. Mais, perdant doucement la tête après sa mort, elle va s'y adonner par la suite... et prendre plaisir dans des relations avec d'autres hommes...relations qui, par la nature même de ces hommes, frôlent la "perversité sexuelle" (dont chacun(e) fixera ses...etc.).



C'est une histoire qu'on aime (comme moi)...pour l'audace,

ou...qu'on déteste pour son côté indécent.

Or, la mort...est obscène, n'est-ce pas ? Elle nous prive, et par là, dénude nos ressentis et nos pulsions orageuses...



(Voici des extraits de "Heirate mich" de Rammstein, qui m'ont fait repenser à "L'Orage" de R. Deforges :



Mann sieht ihn um die Kirche schleichen

Seit einem Jahr ist er allein

Die Trauer nahm ihm alle Sinne

Schläft jede Nacht bei ihrem Stein



Mit meinen Händen grab ich tief

Zu finden was ich so vermisst

Und als der Mond im schönsten Kleid

Hab deinen kalten Mund geküsst



So nehm' ich was noch übrig ist

Die Nacht ist heiß und wir sind nackt



Traduction :

On le voit se glisser furtivement près de l'église

Depuis un an, il est seul

Le deuil lui a ôté complètement la raison

Il passe toutes ses nuits à côté de sa pierre



Avec mes mains je creuse profondément

Pour trouver ce qui me manquait tant

Comme la lune dans sa plus belle robe

J'ai embrassé ta bouche froide



Alors de toi je prends les restes

La nuit est chaude et nous sommes nus
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La bicyclette bleue, tome 1

Au-delà d'une fresque plutôt réussie sur la vie en France pendant la 2nde guerre mondiale, entre résistance et collaboration, ce livre reste à mes yeux celui de mes premiers émois 'de femme'. Comme d'autres auteures de critiques, je l'ai lu au collège, je me suis complètement identifiée à Lea Delmas et j'ai été très troublée par son histoire sensuelle avec François Tavernier...



Ça fait près de 20 ans maintenant, mais je m'en souviens très bien, parce que je l'ai lu et relu, de même que les 2 tomes suivants de la saga. La filiation avec 'Autant en emporte le vent' est évidente, mais pas reellement gênante. D'autant que le décor est radicalement différent, et plutôt bien brossé : la France de Vichy, la résistance, les persécutions contre les juifs, la collaboration...



Cela dit, si ça plaisait énormément à l'adolescente que j'étais, je ne suis pas du tout sure que j'aurais le même ressenti si je le découvrais aujourd'hui. Lea est certes très attachante par sa volonté farouche, sa liberté et son insouciance, le livre n'en reste pas moins un roman à l'eau de rose un peu sexy et plutôt donneur de leçons. Bref, une lecture sympa pour la plage plutôt qu'un chef d'œuvre de la littérature !

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L'orage

« Quand le gardien a fait chanter la grille,

De ton caveau nimbé de brouillard,

Alors, je me suis avancée sans bruit,

Je suis venue me conduire en amante,

Réveille-toi ! réveille-toi !

Je veux que ce coït fasse que tu ressuscites,

Et qu’il suscite en toi des instants de velours,

Je ne suis pas venue caresser une légende,

Mais un être dont la seule beauté étoufferait l’éclair de l’orage. »



Durant toute la lecture de ce roman érotique je n’ai pu me débarrasser de ces paroles d’une chanson du groupe « Ange » qui résonne parfaitement avec ce texte car :



L’Orage n’est que le désespoir d’une jeunesse engloutie,

N’a-t-il donc si peu vécu que pour cet appétit,

Et ne me suis-je pervertie dans ces travaux dépravés,

Que pour voir en un jour flétrir mon bouton adoré.



Surement pas, il sera abondamment arrosé à en faire un bouquet, comme tu aimais.

Te voilà rassuré ?

J’avoue avoir pris un plaisir coquin à lire ce très court roman déluré avec parfois un petit côté rétro-dentelle avec guêpière et porte-jarretelle mais avec beaucoup d’amour transi aussi.

Pour Marie, jusqu’au déni.

Toutefois, trop de passages douloureusement sado-porno-maso a réduit l’éventualité de hisser ma libido au niveau du bonobo.



Finalement, en un éclair de jouissance brute, l’Orage est l’histoire d’un coup de foudre.



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La Révolte des nonnes

J'avais déjà lu ce livre il y a très longtemps mais je ne me souvenais que du début : une enfant découverte au milieu des loups et ramenée dans un couvent. Il m'était resté un bon souvenir de lecture et en effet, j'ai pris plaisir à me replonger dans ce roman historique plutôt facile à lire.

L'histoire se passe au temps des Mérovingiens et plus particulièrement à l'époque des reines sanguinaires : Frédégonde et Brunehaut.

C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai souhaité relire ce livre. La saga de Fetjaine, Les Reines Pourpres, que j'ai lue il y a quelques jours m'a donné envie de poursuivre avec d'autres romans se passant à cette même période sombre de l'Histoire.



Dans La révolte des nonnes, on évoque très peu les deux reines terribles mais on retrouve certains évêques et d'autres personnages réels comme Childebert, le fils de Brunehaut ou encore les princesses Basine et Chrotielde.

Tout ce petit monde gravite autour du personnage principal, celui-ci fictif : Vanda, l'enfant des loups.



L'histoire repose sur un événement historique rapporté par Grégoire de Tours. En 589, Chrotielde, fille naturelle de Caribert refuse l'autorité de l'abbesse Leubovère et décide avec Basine, fille de Chilpéric de quitter le monastère pour aller se plaindre à leur royale parenté. Quarante religieuses les suivront dans cette expédition rebelle et dangereuse.



Sous la plume de Régine Deforges, l'Histoire prend vie. Liant la réalité à la fiction, elle donne à cet événement un caractère romanesque, à la fois sulfureux et sanglant. Sans être un véritable roman historique sérieux et reposant sur une documentation riche, les amateurs d'aventure historique pourront cependant y trouver leur bonheur.

En ce qui me concerne, j'ai particulièrement aimé Vanda et ses loups...même si, je l'avoue, son côté femme "parfaite" peut parfois agacer !
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La bicyclette bleue, tome 1

Un souvenir de collégienne... Quand j'étais en 5ème, j'avais une copine dont la mère lui avait offert le premier tome. Je pense que sa mère a du croire que c'était une histoire bien innocente, genre "Le tricycle bleu"... Sauf, que ce roman est riche en scènes érotiques et pour des toutes jeunes adolescentes des années 80, cela était très intéressant... Ah ! Léa DELMAS et François TAVERNIER... Du coup, j'ai lu à l'époque les 3 premiers tomes. Mis à part, les fameuses scènes, j'ai beaucoup aimé le personnage de Léa, femme libérée et ses aventures sous l'occupation. Belle, sauvage, amoureuse, courageuse... Nous aurions aimé lui ressembler. Plus tard l'auteure a écrit la suite en x tomes, je ne les ai pas lu. Mais les 3 premiers sont excellents !
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Le Paris de mes amours

Un livre bien sympathique découvert par un ami en train de le lire…Je l’ai aussitôt commandé pour le lire à mon tour, et l’offrir à un autre ami, pour son anniversaire. Un ami parisien comme moi, avec qui, au fil de 2020, ces temps particuliers de confinements et semi-confinements, avons arpenté Paris, ses quartiers, villages et ses parcs, avec un œil et un état d’esprit tout neufs …



Ce souvenir , à l’automne 2020… où nous avons flâné dans l’île de la Cité, que nous avons arpenté quasiment seuls !!! Des impressions étonnantes et surréalistes…pour apprécier la Capitale, la ville-Lumière…



Régine Desforges nous offre dans cet ouvrage présenté comme un dictionnaire avec des entrées par ordre alphabétique, « son » Paris dans un abécédaire sentimental…mais pas que !...

L’auteure-éditrice nous fait voyager entre évocations historiques, littéraires, sentimentales, et personnelles, dont ses mésaventures éditoriales avec la censure de ses publications [ cf « Palais de justice ],



Des clins d’œil coquins comme « les zizis de Paris » [ toutes les sculptures de nus masculins….ornant jardins et musées…], les « vespasiennes », « La Parisienne », l’Amour à Paris, etc…



Un petit trésor de lecture… pour les lecteurs assidus comme pour les non-lecteurs… qui ont la possibilité de piocher et de parcourir selon l’envie ou l’humeur du moment, un paragraphe…ou deux ! Un livre de chevet bien sympathique…à lire, et relire !



« Après quelques pages de lecture, le temps s'éclaircissait; je pouvais alors repartir à la découverte de la ville sans me soucier de la grisaille du ciel. Les vers de Bernard Dimey prenaient alors toute leur signification :



"Paris, mon camarade, pour causer, faut connaître,

Faut s'y promener la nuit, faut s'y faire des copains,

Faut s'offrir du bitume, en fair' des kilomètres,

Y aura toujours un pote pour t'offrir un bout d'pain.



Cher Bernard Dimey....Quand je lis ses poèmes, j'entends sa voix. Dans mon Panthéon, il est auprès de Jehan Rictus, de Carco, de Robert Giraud, d'Apollinaire, de François Villon, de Verlaine, d'Aristide Bruant, de Gérard de Nerval, de Baudelaire, de Georges Brassens... de tous ceux qui ont chanté, écrit sur les gueux, les putains, les ivrogne, les voyous, ceux qui ne trouvent pas leur place, les clochards, les rêveurs, les candides pour qui Paris sut parfois se faire tendre. (p. 14)”



Une lecture des plus plaisantes comme une promenade buissonnière littéraire et affective; je vais terminer sur un extrait poétique contenu dans le paragraphe dédié à » La Seine » …



« (…) Les livres sont enfermés dans les boites des quais. Ils rêvent d’être auprès de Verlaine, d’Apollinaire, de Baudelaire ou dans la poche de celui ou de celle qui fixe l’eau de la Seine depuis des heures. Tout ce qui précède est bien mélancolique et pourrait donner à penser que la Seine inspire des idées noires. Il n’en est rien. Il suffit de regarder les amoureux qui échangent des baisers fous en regardant les derniers rayons du soleil pour savoir que la vie a le dernier mot. « p.



__________________________________________________________

P.S : Je signale à cette occasion l’existence de cette charmante collection de poche chez Plon, nommée « L’Abeille », qui , entre autres, publie en petit format, les titres de la collection « Dictionnaire amoureux de… »

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Sous le ciel de Novgorod

Ce bref roman, plus romanesque qu'historique, a l'avantage de braquer le projecteur sur une période méconnue du grand public, le règne d'Henri Ier (1031 à 1060).



En plaçant ses pas dans ceux de la jeune princesse russe Anne de Kiev, promise au roi de France, le lecteur a ainsi l'opportunité de pénétrer l'intimité du couple royal et de la Cour et d'assister à l'ascension du puissant duc de Normandie, Guillaume, qui par ses actes et sa bravoure, acquerra rapidement le qualificatif de "Conquérant".



Côté style, rien de fracassant mais un récit somme toute agréable, à l'image de ce que RD peut faire de mieux quand elle se donne un peu de peine.
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La Révolte des nonnes

Roman atypique s'il en est.



Par le sujet tout d'abord. Les auteurs qui ont traité l'époque mérovingienne sous le jour du roman doivent se compter sur les doigts d'une seule main. Or, Régine Deforges propose ici à son lecteur un roman d'aventures (en tout cas c'est ainsi que moi je le qualifie) qui, à l'originalité de son thème, joint des personnages féminins à la personnalité assez remarquable (quand on tient compte de ce qu'était la condition de la femme dans les premiers siècles du deuxième millénaire).



Le seul tort de ce roman est sans doute de vouloir faire passer son auteur pour une historienne, ce qu'elle n'est pas ; on sent des recherches superficielles et l'attrait pour les grosses ficelles éculées des "rois fainéants" et de leurs barbares de contemporains.



A lire sans se prendre la tête ni se poser trop de questions, un peu comme on regarderait un téléfilm par un dimanche après-midi pluvieux lorsque le cerveau est en mode "repos".
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Blanche et Lucie

Quand on connaît bien l'oeuvre de Régine Deforges, on s'attend à un verbe sensuel et pour aussi saugrenu que cela puisse paraître, "Blanche et Lucie" - où l'auteure évoque ses deux grands-mères - n'échappe pas à cette règle.



Dans ce court roman qui résonne à la fois comme un hommage et comme une carte d'identité émotionnelle et sensorielle que Régine dresse d'elle-même à partir des bases de son enfance, les souvenirs sont évoqués avec beaucoup de tendresse et de puissance. le récit est intense ; il est aussi largement fantasmé - quels souvenirs ne le sont pas ?



Quand on connaît bien l'oeuvre de Régine Deforges, on s'attend en effet à un verbe fantasmé, sulfureux qui joue avec les interdits. C'est sa signature littéraire. En 2022, je mets toutefois au défi le lecteur de ne pas bondir en lisant ces lignes, décrivant le besoin d'être aimée d'une fillette de dix ans : "Il aurait fallu si peu de chose pour éviter tant de souffrances intérieures. Mon avidité à vivre, à comprendre, à aimer, était telle que je vivais dans un état de vibration permanent. Je sentais que les hommes m'aimeraient mieux, qu'ils sauraient mieux comprendre ce besoin de caresses, d'amour. Que d'eux me viendraient des révélations. D'abord, ils jouaient avec leur sexe, je n'avais jamais vu de femme en faire autant ; ils me le montraient, ils me le faisaient toucher, et cela me plaisait bien et me faisait au ventre une crispation agréable. J'ai longtemps regretté que les lois, les morales, les moeurs, interdisent les rapports sexuels entre les petites filles et les hommes. Je suis sûre que l'enfance se passerait mieux, sans les angoisses liées à la puberté, si on faisait l'amour aux petites filles qui en ont manifestement le désir. C'était mon cas."



"Blanche et Lucie" paraît en 1977. C'était hier et c'est à la fois si proche d'aujourd'hui. le roman est présenté comme autobiographique mais jamais la narratrice ne donnera son prénom. D'ailleurs, l'auteure prévient en avant-propos : "Certains faits et personnages de ce livre sont vrais, d'autre non. Je ne sais plus très bien lesquels. Cela n'a en fait aucune importance. L'enfant confond souvent le rêve et la réalité. C'est mon cas. Je n'ai pas fini de grandir." Mon opinion était donc faite dès le début de ma lecture : j'ai préféré l'aborder non comme une autobiographie que comme un récit fantasque et fantasmé à la mode de chez Régine ; Régine la voluptueuse, celle qui aime provoquer pour mieux assumer le scandale. Son écriture est toujours aussi attachante et magnétique ; c'est une auteure qui peut donner au lecteur l'impression de déraper de sa route au tournant d'une page mais qui veille toujours à le remettre sur le bon chemin pour qu'il l'y suive avec trouble et curiosité.





Challenge MULTI-DEFIS 2022

Challenge PLUMES FEMININES 2022

Challenge RIQUIQUI 2022

Challenge XXème siècle 2022
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La bicyclette bleue, tome 1

Dans ce premier tome, Léa est amoureuse de Laurent d’Argilat qui épouse sa cousine Camille, une fille pas très futée.

Il s’agit d’une dénonciation des mariages co-sanguins dans la France de l’époque, puisque l’enfant qui naît de cette union, Charles, a été accouché avec l’aide d’un soldat allemand : c’est un destin tragique et proprement écœurant.

Dégoûtée de la vie, Léa ne cesse de dire non à François Tavernier, qui est pourtant ultra-louche, tout en ressentent un dérèglement sexuel de tous les sens et du coup, après l’avoir savonné au bord d’une route, elle se détend du slip dans une maison désertée et elle est super jouasse parce que pour elle, la première fois n’est pas ce désastre douloureux et oubliable avec absence total de plaisir, mais bien un truc dément qui va lui révéler la portée du discours du général de Gaulle.

L’auteure souligne les rapports étroits entre orgasme et militantisme.

Après elle couche avec François et Laurent, et elle fait une fellation à Laurent, et recouche avec François après l’enterrement de son père.

Les thèmes qui ressortent dans ce livre sont les suivants:

AMOUR:

Léa est tellement amoureuse de Laurent d’Argilat qu’elle épouse son frère et couche avec François. Tout les hommes sont amoureux de Léa comme toute héroïne un tant soit peu crédible. Un vrai fantasme masculin. Mais il faut retenir de tout cela que c’est l’amour qui entraîne les engagements dans la résistance et non les croyances politiques.



LA JALOUSIE:

Parce que Léa couche avec tout le monde, les hommes sont carrément jaloux à en crever, et ils crèvent. Les Allemands enrôlent des français dévastés pour les envoyer sur le front Russe.



LA SOLIDARITE

Léa couche avec des hommes et ça leur donne un sacré courage. Elle est très solidaire.

LE COURAGE:

Léa couche avec des hommes dont on se doute qu’ils ne sont pas tous magnifiques. Même sales elle ne se refuse jamais à eux.

En analysant bien ce livre on se rend compte que les Allemands, lorsqu’ils ont la chance d’être individualisés, sont en fait de grands esprits qui sont limite pas d’accord avec Hitler.

Les Juifs sont des gens comme les autres, mais super classes. C’est sans doute pour cela que les Allemands les forcèrent à mourir.

L’amant est un homme extrêmement mystérieux et qui a beaucoup voyagé

Ce livre qui est une satyre de la société française durant la seconde guerre mondiale.On voit la férocité des rapports sexuels entre humains.

Ce premier tome donne envie de lire les autres tomes...c'est une partie de notre histoire qui est racontée ..certes c'est dur , avec un langage cru ....mais on est en période de guerre et cette jeune femme de a été tellement blessée par le mariage de celui qu'elle aimait depuis l'enfance qu'elle grandira plus vite que prévu ...
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Sous le ciel de Novgorod



Henri Ier, troisième roi capétien, doit se remarier pour assurer sa descendance, après la mort de sa première épouse Mathilde de Frise. Malheureusement, on ne peut trouver parmi les princesses à marier, une avec laquelle il n’ait pas de liens de sang, selon les normes de l’époque. Enfin on déniche une épouse possible, la fille du prince d’un état fort lointain et dont on ne connaît pas vraiment la civilisation, La Rous’. Anne doit donc quitter son pays qu’elle aime tant pour faire sien ce nouveau pays, le royaume des Francs.

Régine Déforges a fait d’Henri un homosexuel, alors qu’il est réputé avoir eu des concubines. Je ne sais qui a raison. Par ailleurs elle parle de la France, ce qui est anachronique. Certains termes de l’époque tombent un peu comme des cheveux dans la soupe dans un texte franchement moderne.

Une scène de sabbat est particulièrement crue, je suppose que l’écrivain s’est régalée, moi, un peu moins.

Malgré ses défauts, j’ai bien aimé ce livre, pour le sujet et pour la personnalité des personnages. Bref, une histoire pas désagréable à lire mais je ne sais si on peut s’y fier pour connaître un peu la vie de cette femme, très attachante sous la plume de l’auteur. C’est cet inconvénient de l’incertitude quant à la véracité qui m’empêche de mettre une meilleure note.

C’est mon premier Régine Déforges, reçu en tirage au sort pour ma participation au challenge Pavés, (merci Gwen21), je ne regrette pas de l’avoir lu, les personnages et l’époque étant extrêmement intéressant, mais je pense que je m’en tiendrai là.

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Blanche et Lucie

j ai lu bon nombre des ouvrages de Regine Deforges et certains plusieurs fois et je suis habituée à sa plume sensuelle pour ne pas dire sulfureuse. Je ne suis pas non plus coincée. Certains passages m ont assez choquée et je me suis demandée jusqu à quel point cela pouvait être vrai, ce roman étant sensé être autobiographique.

Lucie et Blanche sont les deux grands mères de la petite Regine. Deux femmes très différentes et qui ne s apprécient guère mais qui vont forger le caractère de Regine. Souvenirs d enfance, souvenirs de la guerre que l on retrouve dans la bicyclette bleue, souvenirs de la campagne et des gens du Terroir, des vendanges, des grands repas mais aussi éveil à la sensualité.

Regine ne perd rien des ébats amoureux des grands dans la grange et le foin. Très curieuse de la vie sexuelle, la petite Regine attend son tour avec impatience et n hesite pas à se frotter aux mâles qui gravitent autour d elle. Notre petite Regine a chaud aux fesses très jeune.

Un récit intimiste qui ne m a pas emballée plus que ça. Il s agit d un premier roman.
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Rencontres ferroviaires

J'aurais volontiers salué l'auto-dérision dont a fait preuve Régine Deforges en assumant à ce point la pauvreté stylistique de son oeuvre et en le catégorisant d'elle-même parmi les "romans de gare" de par le titre qu'elle lui a choisi, si seulement j'avais la certitude qu'il s'agisse bien d'auto-dérision de sa part !



Dans le doute, je vous conseille de passer votre chemin (de fer)...
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Histoires à lire - huit nouvelles

La nouvelle est un texte dans lequel l’auteur concentre tout son savoir-faire pour nous conter son histoire sur quelques pages.



1. On prend l’avion mais … Suspens garanti avec la maîtrise habituelle de Mary Higgins Clark

2. Petite nouvelle sans intérêt. Surprenant de la part de Régine Deforges. On est loin de « La bicyclette bleue »

3. Un peu de surnaturel plein de subtilité lors d’une soirée Halloween. Découverte de Maurice Denuzière.

4. Pas de demi-mesure quand on tient à l’authenticité … On finit seul. Petite satire de Romain Gary

5. La cuisine de Patricia Highsmith a bon gout … Succulent

6. Revivre les rêves de ceux qui nous ont précédés dans le canapé ou dans le lit. Gênant, non ? Peut-être un rêve pour John Irving.

7. Tondre son gazon avec Stephen King n’est jamais bénin. J’avoue que je préfère tondre moi-même.

8. Les hommes à la maison et les femmes au travail. Une réorganisation du ménage vu avec un œil facétieux par Félicien Marceau.



J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ces petits textes plein d’originalité. Je vous souhaite autant de bonheur.
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L'orage

Marie a 26 ans et 6 mois après son mari décède d'un cancer. Au bord de la folie elle se met à trouver divers stratagèmes tordus pour se faire prendre par n'importe quoi tant que ça a une anatomie masculine et que ça lui rappelle ses ébats malsains avec son mari tordu.



Ça y'est je l'ai trouvé : le navet de l'année !!

J'ai voulu découvrir l'auteure avec ce mini roman qu'on vend comme érotique mais qui est carrément porno et sans intérêt et carrément mauvais d'un point de vue tant littéraire que stylistique.

Dans cet espèce de truc, Régine Deforges nous parle des relations et personnes malsaines qu'on peut trouver dans les régions viticoles.

Et pour le même prix, les curieuses qui ont jeté les yeux au-dessus de mon épaule ont poussé des gloussements, choquées et horrifiées de ce qu'elles lisaient- la preuve que dans les petites villes de province on trouve encore des gens à qui on a pas appris que c'était impoli de regarder par dessus les épaules des gens et que la curiosité est un vilain défaut. Heureusement maintenant elles ont de quoi cancaner et agrémenter leurs conversations de quelques mots choquants volés ici et là!



Bref, même s'il est court et écrit bien gros, c'est un texte à oublier de toute urgence.

L'érotisme a des textes de qualité, celui-ci n'en est pas un et aurait pu être écrit par n'importe quelle nana de 25 ans mal dans sa peau et habituée des relations toxiques.
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Le Paris de mes amours

Régine Deforges propose au travers de cet ouvrage une promenade unique dans Paris, et ce au moyen d’un abécédaire riche en émotions. Ainsi, les lieux les plus emblématiques seront mis en avant et l’auteure se livre de manière très personnelle.



Quelle belle lecture. Bien évidemment, je vous conseille de lire cet ouvrage par petites touches afin d’apprécier au mieux votre lecture. Régine va totalement se livrer et offrir un récit très intimiste à son lecteur, au travers de ses souvenirs dans cette ville. Tout ce récit est riche en émotions.



J’apprécie énormément ce concept lexical. La place est ainsi donnée aussi bien aux lieux emblématiques, à l’histoire de Paris et à sa géographie. Au travers de chaque entrée transparaît l’amour de Régine pour cette ville. J’ai appris énormément de choses en parcourant les lettres de l’alphabet.



La plume de l’auteure est très belle. Tout en simplicité, Régine a su se livrer à son lecteur. Alternant des moments personnels avec des notions plus générales, le tout reste très intéressant. Il ne s’agit pas d’une série de faits impersonnels mis en avant, bien au contraire. Avec ce concept lexical, la lecture est facile.



Partez à la découverte de Paris, vu sous l’œil attendri de l’auteure. Avec ce lexique amoureux, les lieux emblématiques, la géographie et l’histoire de la ville sont abordés. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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La bicyclette bleue, tome 1

D'abord, dire que je ne suis pas le client idéal pour ce type de livre. Je ne suis clairement pas la cible, je n'aime pas habituellement les romances. Mais comme j'aime aussi essayer de comprendre ce qui fait le succès d'un livre... et que la Bicyclette Bleue est clairement un best-seller du genre, je me suis donc penché sur l'ouvrage.



J'ai parfois aimé certains livres qui pourraient être classés dans cette catégorie (Repose-toi sur moi de Serge Joncour ou Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda par exemple). Souvent je remarque que dans ces cas-là, j'aime que le livre soit bienveillant sans être dégoulinant, qu'il exalte plutôt les bons côtés et les qualités des personnages principaux, mais en ne faisant pas d'eux des stéréotypes trop marqués.



Pour le coup ici, je ne vois pas comment on ne peut pas rapidement détester l'héroïne. Elle est égoïste la plupart du temps, ne sait pas ce qu'elle veut (elle est jeune, allez vous me dire... mais tout de même) et n'éprouve aucune gêne à faire souffrir d'autres personnes pour satisfaire ses plaisirs personnels. Toutes les fois où elle se retrouve à faire preuve d'humanité et de courage, on a presque l'impression que c'est par hasard qu'elle se retrouve là. L'époque donne beaucoup d'occasions de démontrer ses qualités comme ses défauts.



L'époque c'est sans doute l'intérêt principal du livre, plutôt dans sa première partie d'ailleurs. Car autant on a beaucoup écrit et donc beaucoup lu sur les héros de la résistance et les méchants collaborateurs (qui font l'objet de la deuxième partie), autant le regard porté sur les Français juste avant le déclenchement de la guerre et dans ses premiers moments me semble plus original. Les moments sont mieux retranscrits, semblent plus réalistes que la partie sur la Résistance où les rebondissements m'ont souvent semblé exagérés et à la recherche du sensationnel.



C'est finalement le même reproche qu'on peut faire aux histoires sentimentalo-sexuelles de l'oeuvre: la recherche du sensationnel. Ca a l'air forcément mieux si c'est imprévu, si l'héroïne pensait a priori ne pas être amoureuse, voire si les choses se passent de façon un peu brutale... On arrive quand même à lire cette phrase douteuse :"Avec quelle joie il viola sa victime consentante !" Autre époque, autres mots sans doute, le livre était sans doute novateur dans la sexualité pour les années 80, il semble aujourd'hui parfois malsain.



Bref, les best-sellers sentimentaux ne sont sans doute pas pour moi, en tout cas pas ceux qui cherchent plus à impressionner le lecteur qu'à réellement l'intéresser.
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Le Cahier volé

A scandale en son temps, le cahier volé est un roman bouleversant qui nous relate les secrets de la vie amoureuse d'une adolescente et toutes les frustrations qui vont s'en suivent une fois que ces secrets seraient rendu publics. En effet, amoureuse d'une camarade de classe, Leone déverse l'ardeur de ses sentiments dans un journal intime qui sera volé et dévoilé au grand jour! C'est toute la bascule de la vie de Léone, elle va connaitre un moment sombre dans sa vie dans un monde où se permettre d’être amoureuse d'une amie s'apparente à un crime à réprimer avec ferveur...

Malgré que le personnage de Léone soit assez sulfureux mais le roman est un peu plat, n’empêche qu'on passe un petit moment agréable!
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Toutes les femmes s'appellent Marie

Régine Deforges aborde dans ce roman un tabou : la vie sexuelle des handicapés, quasiment inexistante.



Que faire lorsque l’enfant grandit et a des besoins ? Souvent les mères pallient à ce manque, à cette solitude.



C’est ce que nous raconte Régine Deforges. La vie d’une mère avec son garçon qui ne cessera, même lorsqu’il sera devenu un homme, de vouloir la téter et plus encore…



Tout le monde autour de Marie sait ce qui se passe. Personne ne la juge. Mais comment lui venir en aide ? Hélas, personne ne trouve de réponse. Si, à un moment, le recours à des prostituées. Mais… cela ne règle pas forcément le problème.



Dans notre société bien-pensante, rien n’existe à ce jour pour la sexualité des personnes handicapées de quelque niveau que ce soit.



Bien que tous les corps médicaux et que la Société sachent que ce problème existe, rien n’est mis en place. Tous sont craintifs. Que dira l’église et je ne vous dis pas le « qu’en dira-t-on », les médias, etc.



Et elles, toutes ces personnes handicapées, comment vivent-elles cela ? Il faudrait peut-être commencer par leur poser la question et mettre en place des aides en lien avec elles et sans tabou comme certains de nos pays voisins…



Edifiant ! Et nous, que ferions-nous si nous étions dans ce cas ?

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Régine Deforges

Née le 15 août...

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