AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Robert E. Howard (385)


Il y avait un magicien à la cour d’Assurbanipal, et la noire sagesse des éternités ne lui était pas refusée.
Commenter  J’apprécie          50
Il n’est sans doute pas un château dans toutes les basses terres qui n’ait son lot d’histoire de démons, de gobelins et de jeteurs de sorts concoctant toues sortes de maléfices, et cette vieille Angleterre ne s’en porte pas plus mal pour autant !
Commenter  J’apprécie          50
En règle générale, les hommes civilisés sont plus malpolis que les sauvages car ils savent qu'ils peuvent se montrer grossiers sans se faire fendre le crâne pour autant
Commenter  J’apprécie          50
Je vis, je brûle de l'ardeur de vivre, j'aime, je tue et je suis satisfait.
Commenter  J’apprécie          50
Elle était grande et superbement bâtie, avec une silhouette pourtant élancée. De sous son casque d’acier s’échappaient de longs cheveux rebelles qui tombaient sur ses épaules robustes en une cascade d’or roux étincelant au soleil.
- Hé, Sonya la Rousse ! s’écria un homme d’armes. Fais-leur en baver, ma fille !
- Fais-moi confiance, compagnon, dit-elle tout en approchant la mèche enflammée du canon.
Une formidable détonation noya le reste de ses propos et un nuage de fumée aveugla ceux qui se trouvaient sur la tourelle. Sonya la Rousse poussa un hurlement de joie sincère. Les Turcs gisaient à terre, le crâne fracassé et le corps déchiqueté. À cet instant, une puissante clameur retentit de l’autre côté des murailles.
Gottfried von Kalmbach s’approcha des créneaux. Il avait déjà entendu ce cri à glacer le sang : les Janissaires se lançaient à la charge. Soliman le Magnifique n’avait pas l’intention de perdre de temps avec cette ville qui lui barrait la route vers une Europe impuissante. Il comptait bien abattre ces murailles dès le premier assaut...
Commenter  J’apprécie          50
L'écuyer accourut à son aide, mais Conan l'écarta d'un geste brusque.
- Donne-moi cet arc ! dit-il en grinçant des dents, montrant un puissant arc et un carquois qui étaient suspendus à un mat de la tente.
- Mais, majesté ! s'écria l'écuyer en proie au plus grand désarroi. La bataille est perdue ! Il sied à un roi de se rendre avec la dignité que l'on attend d'une personne de sang royal !
- Je n'ai pas de sang royal ! grogna Conan. Je suis un barbare et le fils d'un forgeron !
Commenter  J’apprécie          50
- Mon oncle était à Venarium lorsque les Cimmériens ont déferlé sur les remparts. Les barbares ont surgi sans prévenir des collines en une horde sauvage et ont pris Venarium d'assaut avec une telle furie que personne n'aurait pu leur résister. Hommes, femmes et enfants furent massacrés. Venarium fut réduite à un tas de ruines carbonisées, ce qu'elle est encore de nos jours. Les Aquiloniens furent repoussés de l'autre côté des Marches et depuis ils n'ont plus jamais cherché à coloniser la Cimmérie. Mais tu parles de Venarium sur un ton familier. Tu y étais peut-être ?
- J'y étais, grogna l'autre. Je faisais partie de la horde qui a déferlé sur les murailles. Je n'avais pas encore vu quinze hivers, mais déjà on répétait mon nom autour des feux de camp lors des conseils.
- Mais alors, tu es - toi aussi - un barbare ! s'exclama-t-il involontairement.
L'autre acquiesça, sans en prendre ombrage.
- Je suis Conan, un Cimmérien.
Commenter  J’apprécie          50
Les hommes civilisés rient, déclara Conan. Pourtant pas un seul d'entre eux n'est capable d'expliquer comment Zogar Sag peut appeler et faire venir des forêts primitives des pythons, des tigres et des léopards, afin qu'ils exécutent ses volontés.
Commenter  J’apprécie          50
La civilisation s’arrêtait au fort. Ce n’était pas là un vain mot. Fort Tuscelan était véritablement le dernier avant-poste du monde civilisé ; il marquait la plus lointaine poussée vers l’ouest des races hyboriennes conquérantes. Sur la berge opposée s’étendait le domaine des êtres primitifs, vivant dans les bois noyés d’ombres, dans leurs huttes de chaume aux parois desquelles étaient suspendus des crânes humains grimaçants, et à l’abri de leurs murs d’enceinte de boue séchée à l’intérieur desquels vacillaient leurs feux et grondaient leurs tambours, où des lances étaient affûtées par des guerriers taciturnes à la peau foncée, à la chevelure noire et ébouriffée, et aux yeux de serpent.
Commenter  J’apprécie          40
Trompeuse apparence d'un mensonge éculé ; fable du droit divin. Vous avez hérité de vos couronnes, mais j'ai acheté la mienne au prix du sang.
Commenter  J’apprécie          40
Soudain, Aondo sent sa mâchoire exploser, sa clavicule se briser, son coude voler en éclats. Mais lorsque le Cimmérien déchaîné le soulève pour lui briser l'échine, Aondo ne demande pas grâce. Peut être qu'à cet instant, il croit enfin que le guerrier bronzé est bien un esprit.
Commenter  J’apprécie          40
Les coutumes des hommes varient selon les pays ; néanmoins, un homme n'est pas obligé de se conduire comme un porc où qu'il se trouve.
Commenter  J’apprécie          40
"La planète que les hommes appellent la Terre a traversé des ères insoupçonnées, comprit Kane, et dans sa course, elle a engendré la Vie et les créatures vivantes qui se tordent à sa surface comme des asticots, naissant de la pourriture et de la décomposition. L'Homme est l'asticot dominant aujourd'hui... Pourquoi dans sa vanité devrait-il supposer que lui et ses semblables sont les premiers asticots, ou les derniers, à régner sur une planète grouillant de formes de vie insoupçonnées ?"

Solomon Kane, L'intégrale.
Commenter  J’apprécie          40
"[...] je pars du principe que tout homme est honnête jusqu'à ce qu'il me démontre qu'il est un scélérat."

Solomon Kane.
Commenter  J’apprécie          40
Que trois d'entre vous viennent m'aider à prendre de la nourriture dans la cabine arrière. Par Crom, on ne verra plus vos côtes quand ce navire touchera terre de nouveau !
Commenter  J’apprécie          40
Il avait eu son lot d'aventures depuis qu'il avait quitté N'Longa, plusieurs lunes auparavant. Pourtant cette impulsion irrésistible l'avait conduit à aller sans cesse de l'avant, à s'aventurer toujours plus profondément sur ces pistes inexplorées. Kane n'aurait pu expliquer cet appel ; il l'aurait sans doute attribué à Satan, qui entraîne les hommes à leur perte. Ce n'était pourtant que l'esprit turbulent et jamais au repos de l'aventurier, du vagabond ; ce même besoin irrésistible qui envoie les caravanes des bohémiens à travers le monde, qui envoya autrefois les vaisseaux vikings sur des mers inconnues et qui guide les oies sauvages.
Commenter  J’apprécie          40
p.356.
Les hommes sont des moutons, songea Solomon en voyant les guerriers, noirs et bruns, reformer leurs rangs, se soumettant passivement aux ordres de Hawk.
Commenter  J’apprécie          40
p.237.
L’aube est proche et je ne voudrais pas qu’elle me trouve inactif. Il est possible que nous ne nous revoyions plus jamais. Mon travail ici est terminé ; la longue piste sanglante a touché son terme. L’homme sanguinaire est mort. Mais il est d’autres hommes sanguinaires, et d’autres pistes de vengeance et de châtiment. J’accomplis la volonté de Dieu. Tant que le mal s’épanouit et que les injustices prolifèrent, tant que les hommes sont persécutés et les femmes bafouées, tant que les faibles créatures, humaines comme animales, sont maltraitées, il n’y a pas de repos pour moi sous le ciel, ni de tranquillité autour d’une table ou dans un lit. Adieu !
Commenter  J’apprécie          40
— Je me demande bien comment vous avez pu réussir à franchir la forêt, déclara Olmec. Au temps des jours anciens, un millier de combattants eurent toutes les peines du monde à se frayer un chemin à travers les périls qu'elle recèle.
— Nous avons bien trouvé une espèce de monstre court sur pattes qui avait la taille d'un mastodonte, dit Conan l'air de rien, tendant son gobelet à Techotl qui le remplit de vin avec un plaisir évident, mais après l'avoir tué, nous n'avons plus été ennuyés.
Le flacon de vin glissa de la main de Techotl et s'écrasa au sol. Sa peau sombre prit une teinte cendrée. Olmec bondit sur ses pieds, image même de la stupéfaction, et une sourde exclamation, de crainte respectueuse ou d'effroi, s'éleva des rangs des autres Tecuhltli. Quelques-uns tombèrent à genoux comme si leurs jambes ne pouvaient plus les soutenir. Seule Tascela paraissait n'avoir rien entendu. Conan regarda autour de lui d'un air abasourdi.
"Quel est le problème ? Pourquoi restez-vous là, la mâchoire pendante ?
— Tu... tu as tué le dieu-dragon ?
— Le dieu ? J'ai tué un dragon. Et pourquoi pas ? Il essayait de nous gober.
Commenter  J’apprécie          40
Conan regardait, figé par le dégout et parcouru de nausée. Bien qu'il possédât la pureté primitive du loup des forêts, il n'ignorait pas cependant les secrets pervers des civilisations corrompues. Il avait visité les cités de Zamora et connu les femmes de Shadizar la perverse, mais il percevait dans cette scène un avilissement cosmique dépassant la simple dégénérescence humaine. Une branche pervertie de l'arbre de vie qui avait poussé dans une direction diamétralement opposée, en dehors de l'entendement humain. Ce n'était pas les contorsions et les attitudes douloureuses du malheureux garçon qui le choquaient mais bien l'obscénité cosmique de ces êtres qui pouvaient amener à la pleine lumière les secrets abyssaux dormant au sein des ténèbres insondables de l'âme humaine et qui éprouvaient du plaisir devant l'exhibition éhontée de pareilles choses, auxquelles il ne devrait jamais être fait allusion, même au cours de cauchemars agités.
[Le bassin de l'homme noir]
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Robert E. Howard Voir plus

Quiz Voir plus

Les héros de R. E. Howard

Je m'appelle Conan, je suis un barbare et je suis né en...

Cimmérie
Aquilonie
Stygie
Bretagne

8 questions
79 lecteurs ont répondu
Thème : Robert E. HowardCréer un quiz sur cet auteur

{* *}