Robert Galbraith

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé Robin et Strike. J’apprécie de plus en plus le personnage de Robin qui s’affirme aux fil des pages. Les nouveaux personnages donnent également un peu de renouveau dans la série et c’est très bien. J’ai apprécié l’originalité de ce cold case et l’enquête était prenante. Je me suis, comme bien souvent, faite avoir sur l’identité du coupable. Mon seul bémol et ce depuis le tome précédent, c’est la longueur. Je l’ai pris en lecture audio donc ça va mais je pense que j’aurais eu du mal à rester dans l’histoire en lecture papier. Sur ce type de roman, je préfère des romans modérément longs personnellement. Ça reste quand même une bonne lecture et je continuerai avec plaisir cette série.

A nouveau un formidable roman de Robert Galbraith, le 7eme de la série des enquêtes de Cormoran Strike et Robin Ellacott. C'est pour moi le 4eme que j'ai lu et probablement l'un de mes préférés. L'intrigue s'appuie sur les activités d'une secte, la UHC (Universal Humanitarian Church) qui derrière une apparence de bienveillance et de générosité, cache bien des secrets.

L'écriture est fluide, le rythme haletant. L'histoire, bien construite, s'articule autour de références au "I Ching" (Book of changes), un traité de divination de la Chine ancienne, ce qui contribue à donner une petite dimension ésotérique à l'histoire.

J'attendais avec beaucoup d'impatience la nouvelle enquête de Robin et Cormoran et un poil de frustration aussi. Je ne suis pas assez aguerrie pour en faire la lecture en langue originale en y trouvant un plaisir plus grand que le malaise diffus face aux étrangetés de la langue de ce bon vieux Will Shakespeare que je ne maîtrise pas assez.

Alors oui, je me suis jetée sur l'ouvrage dès sa parution en librairie, le savourant et salivant d'avance, me préparant mentalement aux glauques délices qu'il allait m'offrir et au plaisir de m'y plonger…



Est-ce que dans mon enthousiasme, je me suis toutefois questionnée sur mon achat eu égard des dernières déclarations fracassantes de J.K. Rowling, alias Robert Galbraith qui signe et persiste dans un avis que je ne partage pas, que je juge néfaste et nauséabond ? Oui.

Pour autant, j'ai acheté le livre…



La problématique concernant l'homme et l'artiste, l'artiste et l'homme… C'est un vaste débat dont nous ne serons jamais débarrassé et qui me préoccupe, surtout quand j'ai envie de lire le roman d'une auteure transphobe et très honnêtement je n'ai pas de réponse… La mienne consiste à me dire que si je cessais de lire/voir toutes les oeuvres commises par des artistes ayant des idées … douteuse, je me priverai de tout : Rowling mais aussi Voltaire (qui n'était pas contre l'esclavage), Dumas (qui n'encourage pas à bien traiter les femmes), Céline (collaborationniste) et je n'en ai pas envie. Par ailleurs, je me crois assez intelligente pour justement distinguer l'être de l'artiste en ce que je suis capable d'aimer une oeuvre pour ce qu'elle est, pour sa valeur intrinsèque tout en étant capable de condamner fermement les idées de l'humain caché derrière… Il me semble même que c'est donner trop de crédit aux ****** que de les effacer. Cela fait parler d'eux. Enfin, je suis opposée à tout effacement, toute censure… La limite que je me suis fixée est cependant la suivante : si, concernant les auteurs contemporains (parce que pour les autres je trouve toujours compliqué de les juger à l'aune d'une époque qui n'était pas la leur mais c'est un autre débat!), leurs textes se mettent eux aussi à défendre les thèses problématiques (nauséabondes), là, j'arrête tout. Je n'ai pas la prétention d'avoir adopté une attitude exemplaire face à ce questionnement mais c'est la mienne et si je me sens (un peu) obligée de me « justifier » c'est parce que, sachant que j'allais lire le dernier ouvrage de Galbraith/Rowling, deux ou trois personnes de mon entourage m'en ont fait de très verts reproches… Et ça m'a donné du grain à moudre…

Quoiqu'il en soit, en conclusion comme en préambule « Sang d'Encre » est dénué de propos transphobes, qu'on se le dise.



Et ce sixième opus des enquêtes de Strike et Ellacott est tout aussi magistral et brillant que les deux précédents (« Blanc Mortel » avait, pour moi, marqué un tournant dans la série qui dès lors est devenue plus sombre, plus tourmentée, plus profonde et complexe!) et je l'ai dévoré sans autre forme de procès.



Eddie Ledwell est, avec son ex-compagnon Josh, la créatrice d'un dessin animé qui cartonne sur Youtube, que les jeunes (et les moins jeunes) dévorent. Pourtant, rien ne prédestinait « Sang d'Encre » à devenir un tel succès. Gothique, cynique, il met en scène un ou deux fantômes et surtout le coeur sorti tout palpitant de la poitrine d'un défunt. On doit bien y trouver quelques squelettes aussi. Ce joyeux petit monde morbide évolue par ailleurs au sein du cimetière de Highgate, derrière de grandes grilles en fer forgé et sous, sans doute, des nappes de brumes. On est à Londres après tout. La renommée de ce « Coeur d'encre » que ne renierait sans doute pas le Tim Burton des « Noces funèbres » est telle que des fans ont fini par créer un jeu en ligne qui s'en inspire. Chaque jour, chaque nuit des admirateurs par centaines se retrouvent là, cachés derrières des pseudonymes. C'est là que le bât blesse, c'est là ce qui pousse la co-créatrice du dessin animé à pousser la porte de l'agence de Robin et Cormoran. En effet, un mystérieux personnage, acteur du jeu et de twitter, la harcèle en ligne et ce , de plus en plus violemment. Eddie cherche désespéramment à découvrir qui se cache derrière « Anomie » mais en vain et la fragile artiste est bien désappointée quand Robin lui explique que la cybercriminalité n'est pas du ressort de l'agence…

L'histoire aurait pu s'achever ici mais quelques jours plus tard, nos détectives apprennent que la créatrice a été assassinée… à Highgate, sur le théâtre devenu sanglant de « Sang d'Encre ».

Commence alors pour Cormoran et son associée une enquête vertigineuse et en eaux très troubles, à la recherche de la véritable identité d'Anomie et – peut-être – du meurtrier d'Eddie Ledwell.



L'enquête ne promettait pas d'être simple mais elle ne promettait pas d'être aussi complexe. Pour en venir à bout, notre duo va devoir non seulement affronter le monde de la création, la famille de la victime qui semble avoir deux ou trois petites choses à cacher mais aussi le monde aussi cruel qu'impitoyable d'internet, des réseaux sociaux et du Dark Web où s'immiscent parfois le pire du harcèlement et des groupuscules terrifiants (vous savez, du genre de ceux qui ont défilé à Paris il y a quelques jours et en toute impunité…).



Ce que j'aime avec «Les Enquêtes de Cormoran Strike» ce sont, outre les thématiques abordées, c'est leur profondeur et leur noirceur. Robert Galbraith me donne à chaque fois l'impression de plonger au plus sombre de l'âme humaine et il en ressort toujours des intrigues certes violentes et qui flirtent avec le glauque mais pessimistes et au-delà de ça, qui auscultent à merveille la société et l'âme humaine. J'aime aussi les atmosphères convoquées : on passe de la tension, du frisson voir de la terreur (et ça, j'adore) à des moments extrêmement chaleureux en un tour de page. Il faut dire que l'enquête principale est toujours heureusement émaillée des moments de vie des personnages : leurs enquêtes annexes, leurs préoccupations sentimentales. Ce n'est jamais joyeux mais ce sont des pauses qui permettent de souffler et elles sont suffisamment bien écrites pour faire contrepoids au glauque, à la noirceur de l'intrigue principale…

Et puis l'enquête en elle-même est très, très prenante (j'en ai sacrifié une nuit!). Naturellement, j'ai mené mon enquête, naturellement je me suis faite avoir. Tant mieux !



Au rang de mes légers regrets, je me permettrai toutefois de déplorer une fin un peu trop rondement menée. J'aurais voulu en savoir un peu plus, une confession peut-être… Et, mais cela concerne la mise en page plus que l'écriture, un inconfort certain lors de la lecture de certaines conversations via le jeu. Bien peu de choses en somme.

J'avais lu le premier tome il y a déjà un moment, j'avais donc oublié que la lecture est fluide mais j'avais également oublié que parfois il peut y'avoir quelques longueurs à mon gout.

Néanmoins cela reste une lecture agréable.

Après avoir enquêté sur le meurtre d'une mannequin Cormoran et son assistante Robin se trouve dans le milieu de l'édition et devoir enquêter sur la disparition d'un écrivain prétendument connu qui était sur le point de sortir un roman bien tordu balançant sur son entourage (femme, manager, éditeur, autres écrivains...)

L'enquête est extrêmement bien menée, on fait des suppositions mais je n'avais pas deviné (ce qui est plutôt un bon indicateur de qualité) et les personnages sont attachants.

Les relations entre Cormoran et Robin évoluent sur différents plans et on a envie de connaitre la suite de cette trame de fond.

Je vais lire la suite sans attendre aussi longtemps avant le prochain tome.

Je ne connaissais de l'autrice que sa célèbre saga "Harry Potter" et j'étais assez curieuse de la découvrir dans un autre registre. Cette première rencontre avec le détective privé Cormoran Strike a été une réussite. J'ai apprécié le côté très british du personnage, atypique, cynique, au bout du rouleau et doté d'une vive intelligence sous ses dehors bourrus.



Le tandem avec Robin, sa secrétaire néophyte pleine de bonne volonté, fonctionne bien sans que tout le récit ne s'articule autour de cette complicité naissante.



Même si avec mon indécrottable défaut de découvrir le coupable avant le dénouement je n'ai pas été si surprise que cela par l'issue de l'enquête, j'ai aimé suivre les investigations "à la Columbo" et les thématiques sociétales abordées m'ont intéressée.



J'ai surtout goûté l'immersion dans le Londres nocturne et diurne rendu très vivant par J. K. Rowling. Atmosphère qui change au gré des quartiers, ambiance de rue, ambiance de pub, ambiance de grand magasin, ambiance de club privé.



J'ai bien envie de poursuivre un bout de chemin en compagnie de Cormoran et de Robin.





Challenge PLUMES FEMININES 2024

Challenge PAVES 2024

Challenge MULTI-DEFIS 2024

Challenge SOLIDAIRE

En visite en Cornouailles chez sa tante, atteinte d'un cancer, Cormoran Strike est abordé par Anna : celle-ci lui demande de reprendre l'enquête sur la disparition de sa mère, quarante ans plus tôt. Elle lui accorde un an pour débusquer de nouvelles pistes.

Il n'en faut pas plus pour éveiller la curiosité du détective et celle de son associée Robin Ellacot.



Robert Galbraith, alias J.K. Rollins, la mère littéraire de Harry Potter, perfectionne son art du polar. Je n'avais pas été totalement convaincu par les deux premiers tomes de la saga (lire mes chroniques ici et là) et j'avais plus apprécié les deux suivants (lire mes chroniques ici et là). Avec "Sang trouble", l'autrice atteint les sommets.

Au centre de l'intrigue, il y a bien sûr la recherche des causes de la disparition de Margot Bamborough, la maman d'Anna. Mais il y a également les nombreuses digressions autour des autres enquêtes conduites par l'agence de Cormoran Strike. Et puis, il y a ce suspense insoutenable : qu'adviendra t'il des relations personnelles entre Robin et Cormoran : opposition, indifférence, amitié ou amour ?

Tout cela est évidemment hautement improbable. Le talent de l'autrice est de nous y faire croire quand même. La psychologie des personnages principaux est tout sauf simplificatrice (comme disait une de mes nièces, "quand deux timides se rencontrent..."). Et l'on se surprend à rêver avec eux.

L'histoire est racontée avec rythme : on n'a pas le temps de s'ennuyer et on n'a qu'une envie, découvrir la suite.



En résumé, un excellent polar à double suspense.




Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..

Il n'est pas dans mes habitudes d'abandonner une lecture, mais je n'ai pas accroché du tout au style, aux descriptions sans intérêt.

On est loin des épisodes d'Harry Potter, et je comprends mieux le nom d'emprunt pris par J.K. Rowling pour signer ce polar.

Très déçu : une demi étoile pour la partie lue.

En préambule, je précise que ce nouveau roman de J.K Rowling, sous son alias Robert Galbraith, ne comporte pas transphobie.



J’ai donc lu ce dernier volume de la série des Cormoran Strike : l’autrice sait toujours parfaitement construire une histoire et des personnages. Le sujet, cette fois-ci, est le cyber harcèlement dont est victime la créatrice, Edie, d’un dessin animé diffusé avec succès sur YouTube, puis sur Netflix. Une horde de fans menée par un certain Anomie, cocréateur d’un jeu en ligne inspiré du dessin animé, va s’en prendre à Edie jusqu’à son meurtre… Cormoran et son associée Robin vont donc chercher à percer l’identité d’Anomie et tenter d’élucider cet assassinat.



À cette enquête principale se mêlent les affaires annexes de l’agence ; on va également croiser des terroristes d’extrême droite, des masculinistes… La vie privée de nos héros prend toujours une place prépondérante.



Cet opus nous présente les ravages du harcèlement en ligne, en particulier sur les femmes. L’enquête prend son temps pour se déployer, ce qui nous change des thrillers où le héros, même blessé par balles, résout une épineuse affaire en un rien de temps… Le roman est très long, il faut prévoir quelques jours pour en venir à bout. Mais on retrouve les qualité habituelles des livres de l’autrice.

Lasse d'attendre la traduction en français de ce roman paru en 2022 (traduction qui sort en librairie aujourd'hui), je me suis offert l'édition en anglais. Un bon service que j'ai rendu à mon cerveau, lire en anglais me demande nettement plus de concentration qu'en français.



Que dire de ce roman? L'autrice base son intrigue en grande partie sur le harcèlement en ligne, sujet dont elle a fait les frais elle-même. L'intrigue est fort bien menée, l'autrice a du métier, c'est incontestable, et j'ai passé de fort bons moments de lecture. Toutefois, quelques points ont un peu diminué mon plaisir de lectrice : le roman est long, très long, trop long (1221 pages !), 200 ou 300 pages auraient pu disparaître sans, je crois, nuire à l'intrigue ; les chapitres reprenant des pages de chat en ligne sont assez difficiles à lire ; et finalement, les complications sentimentales incessantes des vies de nos deux héros, cela commence à être lassant.

Une lecture agréable, donc, mais pas un sans fautes...

Deuxième opus de la série des enquêtes de Cormoran Strike de R.Galbraith/JK Rowling, après « l’appel du coucou ». On retrouve donc notre détective privé et son indispensable assistante Robin, aux prises cette fois à une sordide histoire dans le monde de l’édition. Je ne sais pas si JK Rowling règle quelques comptes avec ce milieu ou si on y trouve autant de gens peu plaisants et qui se tirent dans les pattes , pour ne pas parler des plus désaxés d’entre eux !



Alors que j’avais trouvé le premier tome assez sympathique , même si pas inoubliable, j’ai trouvé celui-ci très long, répétitif, et déroulant en plus une histoire très gore … Heureusement qu’il y a Robin pour rendre l’atmosphère plus légère .



Bref, pas convaincue par ce tome 2 !

Une bien belle surprise que ce livre !

Je connaissais l’auteur pour ses livres sous son nom, mais pas du tout cette série, que j’ai démarrée par le 3eme tome.

Et ce n’était absolument pas gênant : on s’insère très facilement dans l’histoire, dans la personnalité du détective Strike et de sa secrétaire Robin.

Les deux personnages principaux sont attachants, autant par leurs faiblesses que par les relations qu’ils ont nouées être eux.

L’histoire est bien menée, et nous promène entre trois suspects tous plus glauques les uns que les autres, entre meurtre, pédophilie, mutilation.

Un bon policier, qui ne tombe pas dans le gore malgré des thèmes assez particuliers, et un suspens tenu jusqu’à la fin.

La suite des aventures de Strike et Robin, cette fois-ci dans un univers politique. Les personnages affirment d’avantage leurs caractères et l’on en apprend plus sur eux, sur leur vie. L’enquête principale nous emmène toujours plus loin dans la recherche de la vérité, se déroulant comme un fil que l’on tire.

De ROBERT GALBRAITH : La CARRIERE du MAL. (720 pages)



Voici de nouveau une enquête de "Cormoran Strike" détective privé et de son intrépide assistante "Robin".

Celle-ci reçois au bureau de l'agence une jambe tranchée de femme dans un colis a son nom.

Apres l'épouvante ressentie Strike et Robin se lance a la poursuite du tueur de femme.

Quelles sont les motivations de celui-ci ?

Selon lui quatre noms au tendances violentes et perverses qu'il a connues et traquer, issus de son passé peuvent être à l'origine de cette tuerie.



Strike ancien des forces spéciale ou il a perdu une jambe se trouve malgré lui au cœur de ce drame.

Robin et son compagnon Matthew Cunliffe préparent leur mariage.

Enquête et vie de tout les jours ne font pas toujours bon ménage !



Ce thriller nous fait découvrir les motivations et les antécédents des personnages principaux.

Leurs vies ont laissé des traces et des rancœurs pas toujours simples à gérer.

Les personnages secondaires sont eux aussi bien décrit et bien en place.



Bref c'est un livre avec tout les ingrédients pour nous faire frémir et compatir.

Je vais très prochainement lire la suite des aventures de ces héros.

Le détective privé Cormoran Strike est embauché par Mrs Quine afin de retrouver son mari, un écrivain. Son dernier roman, non paru, fait parler de lui. Il y brosse des personnages qui ressemblent étrangement à son entourage et pas sous leurs meilleurs aspects.



J’ai emprunté ce roman ne sachant pas qu’il s’agissait de la seconde enquête du personnage principal et de son assistante. Pour autant, cela n’a pas entaché ma lecture. Il s’agit d’un policier classique dans le monde de l’édition, un monde où il est difficile pour un auteur de percer. L’action se situe à Londres. Les personnages sont bien campés : le détective privé, unijambiste, fils non reconnu d’une rock star et son assistante, Robin, plutôt fine est un appui pour Cormoran. On s’attache à eux. Par contre, j’ai trouvé certaines lourdeurs où l’enquête stagne et n’avance pas rapidement et qui dessert une intrigue complexe, alambiqué aux multiples personnages secondaires.

Strike et son acolyte, Robin, se lancent à la poursuite d’un tueur en série, à la figure d’un Jack l’éventreur des temps modernes. Les deux personnages s’affirment encore et l’intrigue ne cesse de vous tenir en haleine, jusqu’à l’issue du roman. À peine terminé, l’on veut déjà connaître la suite.

Excellent deuxième tome de la série des Strike. L’intrigue se déroule dans les milieux de l’édition londoniens et s’articule comme un vrai polar, un peu plus sombre que le premier tome. Les personnages principaux se dévoilent d’avantage et l’on veut encore connaître la suite de leurs aventures.

Très belle découverte, le premier tome de la série des Strike. J’ignorais l’identité de l’auteure avant de commencer ce livre, et je n’en fus pas déçue ! Des personnages directement attachants et une intrigue qui se déroule dans les milieux huppés londoniens. Aucun doute, je lirai la suite !

"La Carrière du Mal" est le troisième tome de la série Cormoran Strike, écrite par Robert Galbraith, pseudonyme de J.K. Rowling.



J'ai lu les deux premières enquêtes de Cormoran Strike, et je les ai appréciées, même si j'avoue avoir été un peu surprise de leur noirceur. Quel écart entre un petit sorcier et un ancien militaire amputé devenu détective...



Ce 3e tome est également très sombre, car l'histoire débute de manière particulièrement macabre avec la réception d'un colis contenant une jambe de femme par Robin, la secrétaire / assistante / associée de Strike.

Trois suspects sont rapidement identifiés par le détective, tous issus de son passé, et chacun capable d'un tel acte de cruauté. S'ensuit une course contre la montre pour identifier le coupable avant qu'il ne frappe à nouveau, et surtout pour qu'il n'attaque Robin qui semble très clairement visée....

Ce cadre sert de toile de fond à une exploration plus approfondie des passés tumultueux de Strike et Robin, exposant leurs failles et leurs forces avec une précision remarquable, ainsi qu'à une évolution (ou pas ?) de leur relation.



J'écris "ou pas" car finalement, la relation entre Strike et Robin change sans vraiment changer, le jeu de chassé-croisé se poursuit, et c'est ce qui me lasse un peu dans les romans de cette série. Evidemment, il y a une attirance entre eux, mais qu'ils ne veulent pas montrer ou même admettre, et c'est un peu le "je t'aime / moi non plus" qui revient en permanence. On va dire que ça fait partie du jeu : on sait qu'il se passera à un moment quelque chose, mais quand ? telle est la question...



Le 2e point qui est un peu négatif, c'est le niveau de description, la multitude de détails énoncés dans le roman. L'auteur sait indéniablement planter un décor, et par moments, on y est, et ça j'adore. Mais parfois, c'est trop, et on aimerait avancer un peu plus vite.



Néanmoins, "La Carrière du Mal" est pour moi une réussite et confirme la place de la série Cormoran Strike comme une référence dans le genre policier, à la fois pour les énigmes en tant que telle mais aussi pour les personnages qu'on aime suivre et comprendre.

J'adore Robert Galbraith ! Facile, quand on sait que c'est le pseudo de JK Rowling 😅

Voici le 6ème tome des aventures de Cormoran Strike et Robin Ellacott. Comme d'habitude, j'ai beaucoup aimé, malgré pas mal de longueurs, et des tours et des détours que j'ai trouvé au final assez inutiles... Ce roman est un beau pavé de plus de 1000 pages, et je pense qu'on aurait pu en enlever facilement 200, voire 300...

La relation personnelle entre Robin et Cormoran n'évolue pas beaucoup, je trouve ça dommage car ça fait monter la tension et la frustration au fil des tomes, et du coup j'ai peur d'être déçue le jour où leur relation va vraiment évoluer et passer le seconde. J'espère que JK Rowling s'en sortira bien !

Niveau professionnel, ça évolue bien et j'ai trouvé ça très sympa !

Le thème de l'enquête, qui tourne beaucoup autour de l'informatique et la traque de cyber-harceleurs ne m'a pas passionnée, probablement parce que c'est un sujet (les nouvelles technologies en général) qui me laisse souvent de marbre.

Ce tome-ci n'est pas encore paru en français (il me semble, mais corrigez-moi si je me trompe). Le tome 7 (The Running Grave) paru en anglais en septembre 2023 est déjà dans ma bibliothèque. Je ne sais pas quand (et si) les éditeurs français comptent les publier de notre côté de la Manche 🤷

Je pense que c'est le dernier que je lirai de cette auteure. Toujours dans des complications amoureuses entre Strike et Robin. Et l'intrigue de la vraie histoire de meurtre est trop longue à suivre. Je suis déçue. Je ne conseille pas ce roman si vous voulez un bon thriller noir, car celui-ci est très superficiel.