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Critiques de Robert Louis Stevenson (1197)
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L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieu..

Je l’ai également en papier grâce à un échange avec bbpoussy. J’avais besoin de changement après « Le parfum » et le moins que l’on puisse dire avec celui-ci est que la lectrice a vraiment une voix envoûtante. En fait, j’ai pris celui-ci au pif en voiture dans la liste des audios pré-enregistrés (pour les retrouver plus facilement).



L’histoire est intrigante à souhait. Je croyais la connaître et en définitive, je découvre une histoire complètement inconnue et très étrange. On en devine les ramifications mais jusqu’à la fin, nous sommes quasi dans le noir car le Dr Jekyll reste très secret sur son ami Mr Hyde. Par ailleurs, la voix de la lectrice est très agréable et fluide, elle nous emporte loin de notre quotidien. Elle a également rajouté une musique d’ambiance pour certains éléments (quelqu'un qui marche d’une certaine façon, le fait de toquer à une porte, …). La fin nous donne toutes les réponses mais reste aussi étrange que l’histoire en elle-même. Bizarrement, la version cinématographique de Mr Hyde n’est pas vraiment conforme à l’idée de l’auteur.



Comme vous l’aurez compris, ce court roman a été une bonne découverte du style de cet auteure, très imagé. Je reste néanmoins assez partagée par cette histoire, peut-être trop étrange pour moi et trop courte pour l’apprécier à sa juste valeur. Je pense qu’elle aurait mérité un peu plus de pages et peut-être un autre narrateur que le notaire du Dr Jekyll. En même temps, j’ai toujours dû mal avec le format nouvelle ou roman très court, je les trouve souvent inaboutis… Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis, d’autant plus si vous êtes amateurs de ce genre de littérature, il s’agit quand même d’un classique à découvrir.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La Flèche noire

Un magnifique roman d'aventures! Ca nous rappelle les aventures de Robin de Bois, mais ici c'est la confrérie dite La flèche noire qui, réfugiée dans la foret, essaie de faire appel à la justice en se servant des flèches de couleur noires, qui, sèment la terreur, une fois qu'une d'elle est en vue. Si Robin des bois s'emparait des trésors des riches pour, par la suite, les distribuer aux pauvres, cependant la confrérie les flèches noires a pour ambition de se venger de tous crimes commis par Sir Daniel Brackley et ses acolytes. Cette ambition se définira encore un peu plus quand Dick Shelton va rejoindre cette confrérie dans le seul but de venger son père...

L'aspect histoire de ce roman , le rend plus que captivant! L'auteur nous plonge dans le Moyen-Âge, avec tous ses conflits, ses guerres, notamment la guerre dite des deux roses, opposant la maison des York à celle des Lancastres. Ici, la puissance de la religion est à son comble, allant jusqu'à servir de couverture pour masquer certains crimes! L'écriture est alléchante et très dynamique. Le personnage de Jack (que j'ai trouvé intéressant, apportant un autre souffle, une autre couleur, une autre variante à l'histoire) qui se transforme en Jeanne, d'un homme à une femme, ressort le rôle de certaines femmes hardies qui ont contribué à lutter, à l'époque, contre des répressions de diverses natures!

Enfin, ça a été une lecture agréable!

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L'Île au trésor

Jim Hawkins aurait pu rester longtemps à servir dans la petite taverne de ses parents, sans l'arrivée d'un marin terrifiant qui élit domicile chez eux. Si le nouvel arrivant se montre volontiers arrogant et tyrannique avec les habitants du coin, il se fait très discret dès qu'apparaît un de ses congénères. Et pour cause : le pirate connaît l'emplacement du trésor du célèbre capitaine Flint. La carte arrive après quelques mésaventures dans les mains de Jim qui, avec l'aide des notables du coin, se lance dans une expédition pour récupérer le magot.



L'île au trésor est devenu l'archétype même des aventures de pirates : carte au trésor, île déserte, combats au mousquet, pirate à la jambe de bois un perroquet perché sur l'épaule, course-poursuite dans les cordages un couteau entre les dents, beuveries au rhum, … tous ces éléments ont été repris dans les récits de pirates qui ont suivi, jusqu'à nos films actuels (Pirates des Caraïbes, …)



Ce livre m'avait beaucoup plu dans ma jeunesse et j'appréhendais un peu sa relecture. Heureusement, la magie opère toujours. Comme écrit dans la préface, l'auteur a réussi le tour de force de plaire au jeune public, d'avoir une écriture accessible aux moins instruits et aux personnes en plein apprentissage de sa langue, tout en apportant suffisamment de richesse et de nuances dans son récit pour continuer à séduire un public plus averti. À lire et à redécouvrir à tout âge !
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Will, l'homme du moulin (Will du Moulin)

Voici une nouvelle quelque peu singulière! Entre la constance de l'être et la soif de parcourir le monde, Will du moulin est hanté par un seul sentiment: la peur de l'inconnu! Enfant, vivant dans une vallée dans une famille adoptive, Will manifeste très vite l'envie de côtoyer et de comprendre le monde qui l'entoure, bien plus, il est pincé par une forte curiosité de découvrir la vie dans la plaine où il n'a jamais mis pied. Mais plus il grandit, plus il se conforme agréablement à sa vie intérieure au point de renoncer à toute forme d'expertise, et même au mariage...

On aurait pu dire une nouvelle sur l'ennui mais très vite on comprend que c'est en se lançant dans un univers philosophique avec Will du Moulin que Robert Louis Stevenson interroge la nature humaine qui est toujours en quête de la pureté....si bien les pages de cette nouvelle ne sont qu'une succession de questionnements...
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L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieu..

Un livre dont je ne connaissais que le titre devenu dans le langage courant synonyme de duplicité. Je m’attendais à une histoire sombre et un peu glauque et j’ai découvert avec plaisir une intrigue très bien imaginée, à la fois sobre et fantastique, et un suspens très bien géré, même si la notoriété du texte divulgâche quelque peu la fin. Et puis, la réflexion troublante sur les côtés contradictoires qui cohabitent dans chacun de nous, si bien illustrée, est un thème passionnant et inépuisable.
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Une ancienne chanson

C'est la première nouvelle écrite par Stevenson, redécouverte par Roger Swearingen. Michel Le Bris décrit son intérêt dans une préface très éclairante et instructive : cette nouvelle contient déjà des thèmes majeurs qu'on retrouvera chez Stevenson : « celui du double ou des frères ennemis », et une noirceur certaine. Et c'est toujours une joie de trouver des textes inédits, surtout quand ils montrent chez un tout jeune écrivain les germes de son futur talent.



Le sujet n'est pas d'une originalité folle, mais c'est bien fait. Quelques personnages bien typés, dont un jeune homme typique du héros romantique créant lui-même sa propre souffrance, et s'en délectant. J'ai apprécié cette lecture, et je crois que ce texte mérite de figurer dans les prochains recueils de nouvelles de Stevenson.

D'où je conclue que je continuerai à « perdre » mon temps en fouillant les bacs des solderies.
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Le Diamant du Radjah

J’ai acquis ce livre sur les conseils de Linda Lê qui en a écrit un article dans « Les Inrockuptibles » N° 345 (du 03 au 09 juillet 2002). C’est dire que je l’ai lu il y a longtemps, mais je garde un souvenir très fort de ce conte, écrit en 1878 et publié seulement en 1882.



« Le Diamant du rajah » est extrait de « Les nouvelles Mille et une nuits », avec lequel il entretient un rapport étroit puisque Florizel se retrouvera dans les dernières nouvelles en marchand de tabac. Et comme le fait remarquer Linda Lê, Stevenson n’en reste pas, puisqu’il emprunte ce nom de Florizel à William Shakespeare (« Le Conte d’hiver ») et annonce les retrouvailles sanglantes avec son jumeau dans « Le Maître de Ballantrae », sous-titré « un conte d’hiver ».



Voici comment elle résume à perfection le propos de ce conte :

« Mais si le diamant détourne ces personnages de leur chemin, en les entraînant dans une course folle vers une mort symbolique, la métaphore dans le texte tisse une trame qui se défait au fur et à mesure que les héros (malgré eux) de cette aventure entrent en bisbille avec eux-mêmes. Jusqu’à ce qu’ils comprennent que la métaphore est une transposition de leur existence. Alors ils se débarrassent du diamant pour une pierre plus précieuse et recommencent une nouvelle vie. »



Le salut, bien que provisoire finit par triompher. N’est-ce pas là une vision utopique ?





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L'Île au trésor

Jim Hawkins, un jeune garçon fils d'aubergiste se retrouve à partir sur un navire à la recherche d'un trésor à la suite de faits et de rencontres hasardeuses.



Le jeune garçon va plutôt bien se débrouiller pour son âge. Il va quand même affronter des hommes armés, des pirates et tenté de faire justice.



C'est une aventure plaisante à suivre. Les pirates et la chasse au trésor sont des sujets classiques mais ils sont très bien traités ici.
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L'Île au trésor

Long John Sylver, le pirate unijambiste, avec un perroquet sur l'épaule, rusé, cruel et qui s'en sort toujours, est le héros de cette aventure, racontée essentiellement par le jeune John Hawkins.



Ah! Le monde de la piraterie, il y a ici tout ce qui correspond au mythe. Le récit se fait du côté des "gentils" mais le charme vénéneux de l'aventure coule dans le sang du docteur et du sieur et j'imagine mal Hawkins retourner dans son auberge à côté de sa mère... Ici, tous se sont payés une belle histoire, vivant ou mort, gagnant ou perdant ils ont vécu à fond, leurs yeux ont brillé pour d'hypothétiques pièces de huit et pour le mot magique "trésor".



Franchement, carte secrète, trésor, mer, rhum, bagarres c'est quand même plus palpitant qu'une vie tranquille au fin fond de la campagne anglaise, à tout prendre j'aurais été pirate ...et si possible Long John Sylver, le plus célébre .



A lire pour la plaisir de découvrir ou redécouvrir ces héros de papier, aventuriers de la mer et rêver à l'aventure, puis vite lire le Long John Silver de Larsson qui est la version "adulte" de ce personnage.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le Club du suicide

Hé bien, si vous en avez marre de la vie, allez voir du côté du club du suicide, si ce n'est pas de manière mystérieuse que votre vie sera compromise, ce sera alors à travers un jeu de cartes, et celles-ci ont le pouvoir de déterminer le jour de votre mort et de vous révéler votre bourreau! En tout cas, moi, j'y ai fait un tour, au club de suicide, à travers des deux personnages du prince Florizel et de son fidèle serviteur Geraldine qui, assoiffés de nouveautés et d'aventures, vont essayer d'emboiter le pas aux horribles activités du chef de ce club. Et ça nous offre des étranges aventures étendues sur les trois nouvelles qui composent ce recueil...En tout cas, je me suis un peu plus accrochée à la première nouvelle!
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Le Maître de Ballantrae

Récit d'aventures assez classique mais passionnant, 'Le Maître de Ballantrae' se lit aussi, et surtout, pour la formidable histoire de haine entre les 2 frères Durie, racontée par Mackellar, le fidèle intendant du domaine.



Brillant, séduisant, mais aussi cruel et machiavélique, l'ainé, le Maître de Ballantrae tient son cadet pour responsable de ses nombreuses déconfitures et considère qu'il lui a volé la vie lui revenant de droit. Dès lors, il le persécute à coup d'injures, d'extorsions de fonds et autres manipulation de ses proches. Jusqu'à ce qu'il réagisse ! Et c'est là que le livre devient passionnant, combinant étude psychologique très fine et rebondissements extraordinaires...



Car cette haine tenace traverse le temps et les continents, nous emmenant en Écosse, en Inde, aux États-Unis, sur les mers avec les pirates et dans les forêts avec les indiens,,, Lors de ces passages-là, on est vraiment dans un roman d'aventures, avec des personnages hauts en couleurs et des péripéties absolument irrealistes, et qui nous enchantent pourtant. Du coup, la lecture est très riche et nous tient en haleine tout du long.



Si Mackellar n'est pas un conteur hors pair, il rend clairement compte des enjeux et de la personnalité des protagonistes. Et on se prend à aimer James l'honnête besogneux avec toute la tendresse qu'il a pour lui, ou à admirer Henry et son talent hors pair pour plaire à tout le monde ! Surtout, on se demande en permanence comment les 2 frères vont sortir de cette sombre impasse où ils se sont eux-mêmes enfermés/enferrés...



C'est le 1er livre de Stevenson que je lis, et je vais certainement enchaîner avec ses romans plus connus : Jekyll/Hyde et L'île au trésor... Je vous encourage tous à faire de même !
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L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieu..

Tout le monde connaît, ou croit connaître, l'histoire du Docteur Jekyll et de Mister Hyde.

Et pourtant, lire le court roman de Stevenson procure un plaisir de lecture et de découverte insoupçonné. C'est que l'auteur sait entretenir le mystère et ne lever le voile que peu à peu. Et la révélation finale ne sera faite que par les yeux des témoins ou par voie épistolaire.

Cette narration volontairement chaotique est au service d'une réflexion sur la coexistence du bien et du mal en l'homme. Ou bien est-ce l'inverse? La narration est soutenue par un étai philosophique. En tout cas le lecteur est captivé par une question fondamentale de toute existence humaine. La recherche de la solution est ici monstrueuse, ne fait qu'exacerber la question, pour finir en désastre.

Ce n'est pas divulgâcher que de dire que l'ordre du monde n'est pas rétabli et que l'orgueil humain l'a définitivement abimé par ses prétentions scientifiques. La ressemblance de ce texte de 1886 avec le temps présent est tout sauf fortuite.L'effet de vérité est saisissant, alors ne boudons notre plaisir littéraire, même si l'angoisse n'est jamais loin.
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L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieu..

Une lecture des plus intéressante et plaisante . Un livre qui nous questionne sur la véritable unité de notre être et sur la part de mal qui sommeille en nous . Il est intéressant de remarquer les jeux de mots qui se cachent dans les noms de M. Hyde ( hide : cacher ) et Dr Jekyll ( Je kill : je tue ) Hyde qui est la partie cacher du Dr Jekyll et Jekyll avec le "je" qui rappelle l'instance du "moi" chez Freud ( hyde étant le "ça " ) et "kyll" qui pourrait faire référence à son suicide.
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L'Île au trésor

Un roman d'aventure en bonne et due forme, mais qui ne m'a pas passionnée outre mesure. Je retiendrai plutôt la genèse de cette oeuvre, écrite par Stevenson pour divertir le jeune fils de sa femme, avec qui il s'était lié de tendresse. Il avait conservé son âme d'enfant, et lui contait monts et merveilles, pour le plus grand bonheur du petit Sam et sous le regard attendri de Fanny Osbourne.
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Une apologie des oisifs - Causerie et cause..

Marre des incitations au bougisme, du culte de la performance, de la tyrannie de l'hyperactivité, voire de l'activité tout court?

Alors délectez-vous de ce sémillant pamphlet, ode aux chemins de traverse, aux après-midi languissants à regarder pousser les fleurs, aux non actifs, aux non intégrés, à tous ceux que fatigue la servitude volontaire au travail qu'organise nos sociétés modernes.

Même si les grands lecteurs s'y font écorner, même si les moyens de subsistance sans travail ne tombent du ciel que sur la tête des rentiers, ce cri du coeur de l'ami Robert est roboratif à souhait!
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L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieu..

Court, simple et efficace.



Averti par le génial "Dr Jerry et Mr Love" de Jerry Lewis, et puis surtout parce que l'histoire est devenue un mythe, on ne le lit désormais qu'en en connaissant le tenant et aboutissant : le bon Dr Jekyll et le très vilain Mr Hyde ne font qu'un.



Cela casse sans doute une partie de ce qui a pu frapper les premiers lecteurs. Hors le suspense, donc, il reste un récit qui progresse à toute vitesse, et ainsi une histoire qui tient encore la route malgré un manichéisme un peu suranné.



Reste aussi ce qui est le plus fort : avec son personnage extraordinaire, Stevenson a créé un mythe ex nihilo.
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Petit jardin de poésie

Onze petits textes en forme de poésie écrits par Robert Louis Stevenson, l’auteur de l’ile au trésor. Et il s’agit bien d’un trésor qui nous est donné dans cet album. Nous partons dans le monde de l’enfance, celui de l’imaginaire, lorsque le lit devient bateau et nous emporte tout au long de la nuit vers des pays lointains, où l’on invente des personnages, où l’on joue avec son ombre, où le jardinier est trop sérieux pour jouer aux Indiens, où l’esprit vagabonde au milieu des fleurs, des genêts, des oiseaux, des abeilles. Les illustrations douces et colorées d’Ilya Green rendent parfaitement la naïveté de l’enfant.



Quelle belle idée que cette collection initiée par Grasset jeunesse, pour faire connaitre aux jeunes lecteurs des textes d’auteurs illustrés par des artistes contemporains. Merci à Babelio et aux éditions Grasset pour cette belle découverte.

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En canoë sur les rivières du Nord

Stevenson commence son récit par l'arrivée à Anvers, son compagnon "la Cigarette" et lui-même "l'Aréthuse" débarquent avec leur canoës - des fétus de paille en comparaison avec les navires du port - pour descendre les cours d'eau jusqu'au bassin parisien ; bientôt ce sont les descriptions de paysage : ils patientent aux passages d'écluses, nombreuses, apprécient les bords de berge, les lavandières et les épisodes de halages, quelquefois le mauvais temps qui lui rappelle immanquablement l'Écosse. Au fur et à mesure de son périple, c'est vers les hommes et la mentalité des régions traversées qu'il se plaît non pas à analyser, mais à essayer de comprendre, avec ses propres références et lors de dialogues et d'observation...c'est une approche très humaniste, toujours bienveillante, où il souligne les qualités de ces interlocuteurs, relevant les défauts de chacun sans jamais les dévaluer.

Il aime et s'amuse de ces français qui parlent et expriment leurs idées de façon quelquefois ingénue, quelquefois avec véhémence mais toujours avec sincérité et qui se dévoilent, lui offrant l'occasion d'une comparaison avec ses congénères anglais, plus réservés et hésitants

Éloge de la lenteur, de la torpeur, des instants éphémères, des impressions et des moments de grâce qui ne se reproduiront jamais, des rencontres inattendues, agréables ou maussades, surprenantes ou décevantes mais toujours analysées avec bienveillance par Stevenson.

En canoë sur les rivières du Nord est une réflexion sur la nature humaine qui m'a charmée, et qui m'invite à découvrir un peu plus de son oeuvre.
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L'Île au trésor

Faut-il vraiment résumer ce roman ? Bon, d’accord, en quelques mots. Le jeune et intrépide Jim Hawkins accompagne le docteur Livesey et le chevalier Trelawnay dans un voyage maritime vers le trésor de Flint, terrible flibustier disparu depuis des années. Mais le trésor intéresse aussi la bande de Long John Silver, pirate à une jambe. « Je veux que ce chevalier et ce docteur trouvent la marchandise et nous aident à l’embarquer, par tous les diables. » (p. 77) Sur l’Hispaniola, puis sur l’île, les deux groupes s’affrontent vaillamment afin de découvrir le fameux butin et le garder.



Il était temps que je relise ce roman d’aventures découvert dans ma lointaine jeunesse. J’avais oublié certaines subtilités de l’intrigue. Je voulais surtout comparer l’histoire originale avec l’adaptation animée La carte au trésor que j’ai récemment vue et appréciée. Dans l’une comme dans l’autre, l’aventure et l’héroïsme sont au centre de l’histoire. Ce roman est absolument parfait en lecture d’été : divertissant, palpitant et dépaysant !
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Le Maître de Ballantrae

Le récit narre la terrifiante haine que se vouent deux frères, aristocrates écossais, pendant vingt ans, de 1745 à 1765.



L'écriture est superbe, d'une facilité à lire déconcertante et très évocatrice. En l'espace d'un peu plus de 300 pages pour l'édition Folio, vous voyagez des landes écossaises aux Indes en passant par une traversée chaotique de l'océan Atlantique et par les paysages sauvages du Nouveau Monde dans une ambiance digne du "Dernier des Mohicans".



L'aventure, nerf de la guerre de Stevenson, est au rendez-vous à chaque paragraphe et emmène le lecteur, témoin impuissant mais aimanté, dans une course folle vers un dénouement magistral qui vaut largement le meilleur des scénarios cinématographiques. D'ailleurs, difficile de ne pas évoquer pendant ma lecture les décors, les personnages et les effets spéciaux que j’emploierais si j'étais réalisatrice et si, par la seule force de mon imagination, je parvenais à transposer le récit en script.



En synthèse : passionnant, dépaysant et séduisant.





Challenge ABC 2012-2013
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