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Critiques de Roger Frison-Roche (287)
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Premier de cordée

J'en avais tellement entendu parler... mais jamais lu. Je n'habite pourtant qu'à quelques kilomètres de Chamonix. Ce livre nous permet de jeter un autre regard sur la vie des guides. En fait, je l'ai plus lu comme un livre d'aventures, à la fois physiques (et les difficultés sont très bien rendues) et humaines (le groupe des guides). et c'est beau. On voit que cela date un peu.... mais la puissance de la montagne reste la même.
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La grande crevasse

La jeune parisienne Brigitte Collonges rencontre Zian Mappaz, le jeune chef de l'école d'alpinisme.

Ils s'aiment et se marient mais Brigitte supporte mal la solitude quand Zian reprend sa vie de guide.

Elle part, désorienté Zian dans un passage facile a un accident...

L'air de la montagne court dans ce roman passionnant de Roger Frison Roche auquel fait suite "retour à la montagne".

Écrit dans un style un peu désuet qui lui donne encore plus de charme ce roman est une histoire profondément humaine dans un décor somptueux et implacable.
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Premier de cordée

Avec ce roman, Roger Frison-Roche nous a offert de bien belles pages sur la montagne et l'alpinisme, à la fois poétiques et captivantes. A travers l'histoire tragique de deux guides de montagne de Chamonix, l'écrivain alpiniste a célébré la majesté des sommets alpins les plus difficiles à conquérir ainsi que le courage un peu fou de ceux qui s'y attaquent.



La première partie est totalement immersive et haletante : on vit littéralement les difficultés des ascensions de Jean, Georges, Pierre et des autres guides et porteurs, l'angoisse, le désespoir ou la folie qui s'emparent d'eux jusqu'au drame... La deuxième partie se fait plus bucolique, plus apaisée : convalescence et renaissance pour les protagonistes.



Les avertissements assénés à la fin pour mettre en garde les jeunes inconscients qui risqueraient leur vie dans des ascensions irréfléchies viennent affadir un peu ce roman. Mais je me souviendrai des descriptions magnifiques de ces Alpes cruelles, et des sentiments simples, purs et exaltés, courage et peur, douleur et rédemption, amitié et entraide : tout cela compose un très beau roman.



Challenge multi-défis 2022
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Les Montagnards de la nuit

Frison-Roche est un auteur dont j'étais fan plus jeune, tant par la beauté de ses descriptions des montagnes des Alpes qu'il aimait tant, que par les histoires d'hommes qu'il nous racontait.



Je me suis donc replongée dans l'histoire de ces résistants en Savoie.

Je n'ai pas pu m'empêcher de songer à ma grand-mère qui avait vécu cette période, et aux hommes et femmes qui se battent actuellement en Ukraine.

C'est palpitant, émouvant, et on mesure l'horreur de ce qu'est une guerre.



J'ai vibré à nouveau en lisant cette histoire qui est la nôtre, comme un devoir de mémoire en ces temps troublés.

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Laissez-moi vous raconter le Mont-Blanc

Ce beau livre-souvenir vient de paraitre.

C'est une compilation d'articles et d'interviews qui donne un aperçu de la foisonnante activité de Roger Frison-Roche, qui contribua à populariser les sports de montagne, l'esprit d'aventure et de découverte.

Nous revivons avec lui des épisodes comme les premiers Jeux Olympiques d'Hiver de 1924, dont il fut Secrétaire; le premier reportage radio depuis le sommet du Mont-Blanc, en 1932, exploit technique et sportif; le tournage d'un film d'alpinisme en 1933, riche de péripéties; des portraits qui rendent hommage à de grands alpinistes disparus.....

Mais aussi beaucoup d'articles de fond, où l'auteur développe sa conception de la montagne, et dénonce déjà les abus de ceux qui viennent consommer du paysage ou juste se donner des sensations fortes.

Le dernier chapitre, "Récit de la première ascension du Mont-Blanc", est très émouvant. Paccard et Balmat, deux gars de Chamouny, comme on écrivait alors, vont être les premiers à bivouaquer dans la neige et à atteindre le sommet, suivis à distance par des longues-vues depuis la vallée. Une belle illustration de l'époque nous montre l'itinéraire emprunté par les deux hommes. Ce jour-là, 7 août 1786, un tabou est brisé, mais les légendes vont se poursuivre, celles de tous ceux qui se lanceront dans l'aventure verticale.
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Premier de cordée

J'ai beaucoup aimé ce roman qui raconte la passion de Pierre, Georges, Ferdinand, Boule et les autres pour la montagne et l'alpinisme. Quelle leçon de courage, mais quelle folie aussi parfois! Ce que j'ai préféré : la solidarité de ces chamoniards (habitants de Chamonix) envers leurs semblables. Certaines pages m'ont littéralement émues.

Malgré son style d'écriture un peu vieillot, ce récit m'a tenue en haleine de la première à la dernière page!
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Carnets sahariens : L'Appel du Hoggar et au..

Roger Frison-Roche nous fait vivre dans ces carnets une partie de son aventure saharienne, il nous invite à partager sa route et ses bivouacs, avec ses comparses, Français et Touaregs.



L'auteur-aventurier, qui a écrit de si beaux récits de sable et de montagne, relate ici avec simplicité son expérience du désert, la seule emphase qu'il se permet dans ces carnets étant celle qui s'impose dans la contemplation de la beauté des paysages et pendant ces moments où l'âme vagabonde, en paix, dans la fatigue du corps mais dans le repos de l'esprit.



La narration de ces cheminements, effectués à dos de chameau et à pied, à une époque où toutes les routes n'étaient pas encore tracées, où l'homme pouvait encore « mettre sa trace », éveille en nous cet appel de la route, cet esprit du « raid », où l'important n'est pas tant le but à atteindre, mais la façon de l'atteindre.
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La grande crevasse

Très grand roman de l'immense Frison-Roche qui a imaginé bien des histoires en puisant dans la mine inépuisable de sa montagne, le massif du Mont Blanc.

Il crée une histoire d'amour dans ce roman où l'alpinisme bien sûr domine, un amour compliqué entre un guide qui ne vit que pour la montagne, mais succombe aux charmes d'une jeune bourgeoise parisienne qu'il épouse et qui vient donc s'installer dans la vallée. Mais la montagne est une amante impitoyable qui ouvre ses crevasses sans concession. Frison en est le chantre absolu, mon préféré en ce domaine, à jamais inégalable.
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La piste oubliée

Challenge ABC, 2016-2017



Entre les 2 guerres, le Sahara restait en grande partie inconnu des Européens et non cartographié.

Une petite expédition, composée d'un géologue, de 2 miliaires français (ah la colonisation), des goumiers noirs et des Touaregs pour guider ce petit monde. Le chef militaire de la troupe est un bleu du désert : un lieutenant des chasseurs alpins, venu au désert pour des raisons très personnelles. Les Français sont à la recherche d'une piste mythique, menant à une oasis tout aussi mythique et oubliées, censées avoir vu passer les troupes du roi Salomon et un peuple mystérieux, les Garamantes.

Le roman de Frison-Roche, que l'on connait mieux pour ses récits montagnards, fait penser à une méharée de Théodore Monod, grand coureur-découvreur du Sahara. Ce pour plusieurs raisons : les lieux de passage (Ténéré, Tanezrouft), la mission scientifique de l'expédition et l'obsession, pour une une histoire légendaire à vérifier (mais Monod n'a jamais trouvé sa météorite). Alors que Monod n'insistait que peu sur les "désagréments" du désert, louant et admirant ce mode vie frugal, Frison-Roche met l'accent sur les difficultés et les conséquences sur les hommes. Tempêtes de sable, manque d'eau et de nourriture (pour les hommes et les bêtes), conflits entre les goumiers et les Touaregs (avec une vision un peu manichéenne. Les Touaregs n'ont pas acceptés la tutelle des colons. Et ils le montrent bien plus que les goumiers noirs. Relent colonialiste de la part de l'auteur ? Ou réalité de l'entre deux-guerre ?) Les contraintes ne sont pas dissimulées, pas plus que l'entraide, la solidarité et la fidélité.
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Premier de cordée

lecture qui remonte à ma jeunesse et que je conseille à tous les amoureux de la montagne qu'ils soient alpinistes, skieurs, raquetteurs ou simples randonneurs contemplatifs.
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Premier de cordée

Un grand classique de la littérature consacrée à l'alpinisme. L'histoire racontée par Frison-Roche est exemplaire, peut-être même moralisatrice. Jean Servettaz, guide de haute montagne à Chamonix, est foudroyé pendant une course. Son fils Pierre, parti à la recherche du corps de Jean, fait une chute qui lui laisse de graves séquelles: il devient sujet au vertige. Ce handicap compromet évidemment sa volonté de devenir guide à son tour. Mais il parviendra à surmonter cette difficulté.



Un beau récit, qui célèbre l'univers de la haute montagne et surtout donne des lettres de noblesse aux alpinistes, courageux et solidaires. Très jeune, j'ai vu le film (la scène de la mort de Jean m'avait beaucoup impressionné alors), puis j'ai lu le livre. Quelques années plus tard, j'ai retrouvé le même esprit avec G. Rebuffat, non dans un roman, mais dans des livres de témoignage qui m'ont beaucoup influencé.

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Premier de cordée

Ce livre c'est d'abord une écriture, une région et une époque. Celle de F. Roche, Chamonix et le début du siècle dernier.

J'ai été touché par l'écriture si précise de l'auteur qui étant lui même montagnard peut nous transmettre de vraies émotions pendant ces courses dans des lieux aussi inhospitaliers et ces guides, travailleurs passionnés de l’extrême.

Une belle histoire qui met en avant des sentiments forts d'entre-aide de dépassement de soi et de courage.
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La grande crevasse

Brigitte Collonges et Zian Mappaz n'avait rien en commun. Elle, fille de bourgeois parisien, vient passer ses vacances dans le cadre magnifique de la vallée de Chamonix. Lui est guide et passe son existence dans la montagne, sa passion. Il vont pourtant se rencontrer, pour une course où Brigitte devient sa cliente. Peu à peu des sentiments vont naîtres entre les deux jeunes gens.

A la base le roman de Roger Frison-Roche, son thème, pourrait sembler un peu bateau, l'amour entre deux êtres que tout oppose. Mais ce passionné de montagne nous emporte dans une histoire profonde dans des décors majestueux que sa plume sait saisir avec talent. Cette histoire va puiser toute sa force dans le bonheur simple d'une course en montagne, de ses dangers et de la vie rude de montagnards. C'est alors que Brigitte, un temps subjuguée par cette vie à l'opposé de la sienne, va choisir le destin de femme de guide. Elle découvrira peu à peu la solitude et la dure réalité face au rejet des gens de la vallée.
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Premier de cordée

Je garde un souvenir mémorable de ce livre. Il m'a fait rêver. Il a pour cadre le sublime paysage de Chamonix et de ses environs.



L'auteur nous fait partager sa connaissance et son amour pour la montagne.

Pierre est un jeune vivant à Chamonix, son père est guide comme la plupart de ceux qui habitent dans la station mais Jean, ne veut pas faire de son fils un guide.



C'est beaucoup trop dangereux dit-il. Il préfère lui faire apprendre le métier d'hôtelier qui n'inspire guère Pierre. Mais cela ne l'empêche pas d'aller faire des courses pour le plaisir avec toute sa troupe d'amis.



A travers ses courses, on découvre l'univers de la montagne, ses secrets, les dangers.



Cependant, un jour affreux arrive... Jean décède, la montagne l'a pris et par ce jour affreux, Pierre décide malgré tout de monter jusqu'aux Drus, là où la montagne a pris son père...



Mais les difficultés commencent et Pierre persiste. Il continue mais il chute et à partir de là, sa vie va être complètement bouleversée. On lui annonce qu'il ne pourra plus refaire des courses. Malgré cela, Pierre va entreprendre une longue et dure rééducation avec l'un de ses amis qui lui aussi a joué de malchance (il a perdu le bout de ses pieds) lors d'une expédition.



Ces moments de souffrance et de douleur alternent avec de superbes descriptions et des moments de fêtes et de traditions montagnardes.



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Lumière de l'Arctique : Le rapt - La Dernière m..

Frison-Roche qui semble aujourd'hui bien oublié a fait partie de mes premières lectures "adultes" et j'en garde un souvenir ébloui et ému... "Premier de cordée" en particulier !

Dans le cycle de la Lumière de l'Arctique, on suit le peuple Lapon qui est en train d'être rattrape par la modernité. Une très belle histoire d'aventure, de neige, de migration de Rennes et d'un peuple au mode de vie menacé.
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Le rendez-vous d'Essendilène

Essendilène, quel beau nom ! c'est la magie de ces syllabes qui m'a donné envie d'ouvrir ce livre et je ne l'ai pas regretté car il m'a donné le désert ! le Sahara, pensez-donc, comment refuser un pareil voyage ?



Inutile de s'attarder sur les amours du lieutenant Brevanne, sa fiancée Nicole et Tâllit la princesse touarègue, si jalouse qu'elle est prête à tuer pour garder son bel amant .... Les amateurs d'Intimité du foyer y trouveront leur compte ! mais je ne vous en dirai rien, ce n'est pas ce qui fait le sel de ce roman.



Suivez plutôt Frison Roche qui va vous offrir le désert et vous en dévoiler les mystères, les secrets, sa rudesse impitoyable, sa sauvagerie, sa dureté, sa majestueuse splendeur où l'or et l'ocre se marient :

"une frange d'or ourlait la crête supérieure du canyon, dominant les pans de murailles inaperçus la veille ,et déjà les rayons du soleil levant se glissaient à travers les mille brèches des tours rocheuses, semblaient filtrer à travers les vitraux d'une basilique et baigner de lumière ses lourdes colonnes romanes."



Vous serez envoûté par ces paysages érodés, durs et cruels, mais fascinants tout à la fois, pierres levées, tours de grès et forêt de pierres,

émerveillé par la Ramba Kebira, la grande dune d'Essendilène, sa majesté, sa douceur trompeuse,

grisé par la nuit saharienne, uniquement troublée par le ricanement des hyènes et le hurlement des chacals.

Vous connaîtrez l'ivresse de l'infini, discernerez la spiritualité du désert, et subirez le poids oppressant de votre solitude.



L'art de Frison-Roche est de vous faire éprouver tout cela, car il sait de quoi il parle, ayant parcouru le Hoggar de long en large.

Grâce à lui vous découvrirez le Sahara, et ça, c'est inoubliable !

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Premier de cordée

Quand j’étais petit garçon, je repassais mes leçons… en lisant ! J’avais déjà la folie de la lecture, et non content de lire et relire mes propres bouquins personnels, (et ceux de mes parents, mais ils n’étaient pas censés le savoir), je prenais un plaisir intense à lire et relire les « livres de lecture » qu’on avait en classe : en 10ème et 9ème (l’équivalent du cours élémentaire d’aujourd’hui) c’était « Jean-Louis et son jardin » où un petit citadin venait à la campagne chez ses grands-parents Barbichet et Barbichette ; en 8ème et 7ème, c’était « Sur la piste » où on pouvait lire de vrais extraits de vrais livres de vrais auteurs, comme Paul-Emile Victor, ou Roger Frison-Roche.

C’est là que pour la première fois j’ai rencontré l’auteur de « Premier de cordée ». Le passage, au début du roman où Jean Servettaz, le père du héros, le porteur Georges et le client américain Warfield, vivent une épouvantable tragédie dans les Drus. Ce passage m’avait marqué, particulièrement le moment où les alpinistes entendent « les abeilles », ce phénomène acoustique fréquent en montagne, qui annonce l’arrivée imminente de la foudre. Je m’étais dit alors que je lirais le roman en entier un jour ou l’autre.

Non seulement je l’ai lu (et apprécié), mais j’ai lu avec un même plaisir ses deux suites : « La Grande crevasse » (1948) et « Retour à la montagne » (1957), et aussi d’autres romans et récits du même auteur, dans ses deux domaines de prédilection, la montagne et le désert. L’œuvre de Roger Frison-Roche (1906-1999) est en effet le reflet exact de son auteur : journaliste, alpiniste et explorateur, il a consacré sa vie à ses montagnes savoyardes ( la trilogie de « Premier de cordée », « Les Montagnards de la nuit »), aux étendues désertiques du Sahara (la trilogie « Bivouacs sous la lune » : « La piste oubliée », « La Montagne aux écritures », « Le Rendez-vous d’Essendilène ») à des expéditions en Laponie et dans le Grand Nord (« La dernière migration », « Le rapt », « Nahanni », « La peau de bison »), à l’Algérie (« Djebel-Amour »)… On lui doit également une biographie romancée de René Caillié (« L’Esclave de Dieu »), ainsi que de nombreux reportages et récits d’exploration. Il fait partie de ces écrivains-aventuriers qui comme Saint-Exupéry, Malraux ou Kessel « n’écrivent que ce qu’ils ont vécu », ce qui donne à leur œuvre une authenticité et une véracité peu communes et par là-même une certaine légitimité. En plus son écriture est souple, facile, expressive et va directement à l’essentiel (l’expérience sans doute du journaliste).

« Premier de cordée » raconte la vocation de Pierre Servettaz, un jeune homme qui veut être guide chamoniard. A la suite de la mort tragique de son père en montagne, il participe à une expédition pour récupérer le corps. Il fait alors une grave chute, frôle de peu la mort, et reste traumatisé. Atteint de vertige, il doit renoncer à faire de la montagne et sombre dans la dépression et l’alcoolisme. Mais grâce à Georges, le porteur et l’ami de son père, avec qui il était au moment de l’accident dans lequel il a trouvé la mort, Pierre va remonter la pente et, guéri, accéder à son rêve : devenir guide.

Un beau roman, âpre et rude comme le caractère montagnard, mais empreint également de sentiments profonds, pas forcément exprimés, où l’on mesure à la fois le lien qui unit l’homme (ou la femme) à la montagne, et la beauté, la pureté, l’inviolabilité de cette dernière, qui a toujours le dernier mot. En cela, elle ressemble au désert, ou à l’océan…



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Premier de cordée

Relu recemment et j'ai éprouvé encore plus de plaisir. Ses personnages durs et tendres, ce monde clos, l'enfer de la montagne, sa magie aussi. La trilogie ( avec la grande crevasse et retour à la montagne) reste pour moi une évocation passionnée de l'univers naissant de guides de haute montagne et de leurs racines. En même temps, le romanesque lie l'ensemble et en fait ... Une œuvre.
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Le rapt

Excellente plongée dans la culture des Samisks, qu'on a plutôt l'habitude de connaître en France sous le nom de Lapons, Le rapt a été une très jolie découverte que j'ai dévoré avec beaucoup de plaisir.

Une lecture d'autant plus appropriée qu'aujourd'hui c'est tout blanc de l'autre côté de la fenêtre et qu'une histoire de vol de rennes dans le grand Nord fait tout à fait ton sur ton! Car oui, contrairement à ce que je croyais en ouvrant ce roman (j'ai une vieille édition achetée d'occasion et pas de quatrième de couverture sur celle ci), le rapt n'a rien d'une histoire d'enlèvement comme je m'y attendais mais est le rapt d'un troupeau, crime ultime chez les Lapons pour qui le renne est tout: avec des rennes, du lichen et des bouleaux, une famille Laponne peut survivre à tout, absolument tout, et le lecteur les découvre bien plus adapté au lieu que les Norvégiens survivant difficilement à la longue nuit hivernale.

Pour un livre publié en 1962, j'ai été heureusement surprise par l'intelligence du propos sur les peuples autochtones: deux écoles s'affrontent chez les Norvégiens, représentés par l'assistante sociale qui veut amener les Lapons à la sédentarité, cherchent à forcer les enfants scolarisés à ne parler que le Norvégiens et se montre complètement tyrannique à force de bonnes intentions et le médecin qui estime que les Lapons sont armés pour survivre à leur mode de vie et peuvent de toute façon très bien décider pour eux même !



Un excellent roman, qui mériterait d'être plus connu.
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Le rendez-vous d'Essendilène

Nicole Saint-Sauveur a appris que son fiancé, détaché pour 3 ans en Algérie, s'est attaché à une "Targuia", une femme touareg. Elle refuse de baisser les bras : au volant de sa fidèle Torpédo, elle s'apprête à affronter le désert pour récupérer celui qu'elle aime.



Frison-Roche situe souvent ses récits dans des environnements désertiques, hostiles à l’homme. "Le rendez-vous d'Essendilène" est son troisième roman Saharien, publié dans le recueil "Bivouacs sous la lune", en compagnie de "La piste oubliée" et "La montagne aux écritures". Conçu comme un scénario de film, c'est un grand roman d'aventures, qui passe en revue alternativement les points de vue de Nicole, de Roland son fiancé, et de Tallit la Targuia. En toile de fond, le Sahara est un personnage à part entière, pas toujours bienveillant envers ceux qui tentent de l'apprivoiser.

Les descriptions des paysages, des évènements, des personnages sont envoûtantes et colorées, agrémentées de mots arabes. On en apprend un peu sur la vie des militaires français en poste en Algérie, le mode de vie des peuplades du désert, sur la solitude, l’entraide, l’honneur...

Frison-Roche sublime toute la passion sauvage et aveugle qui entoure le Sahara dans ce romans d'action et d'amour, dans lequel on risque une vie pour sauver une âme. Ce rendez-vous d'Essendilène va rester un certain temps dans ma mémoire et... sur ma table de chevet !
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