Roger Judenne

Comment défendre la justice en combattant le système. La misère est l'arme parfais de l'injustice. Dans ce livre la réalité est présenter tel une aventure mais aussi un dénonciation. En quelque sorte ce livre me parle et g pense qu'on est tous concerner. Que devons nous faire fasse a un tel dilem? Soyons responsable et juste ne soyons pas égoïste maiscomprehensible.

lu avec beaucoup d'attention étant actuellement très sensible à ce sujet, c'est un moment de lecture agréable permettant de mieux connaître les rouages de la Résistance et les enjeux qui parfois ont mené des hommes et des femmes à s'engager au péril de leur vie.

Lecture à compléter par les récits de Lucie Aubrac, par exemple.

Merci aux Editions de Borée et à Masse critique.

Roger Judenne nous livre des nouvelles remplies d'anecdotes, de chroniques et d'histoires du temps des veillées d'autrefois, disons tout début du vingtième siècle.

Au coin du feu, nous écoutons ces voix qui racontent la vie de nos aïeuls, souvent très dure, poudrée de bons moments mais aussi d'épisodes fantastiques dus à l'incompréhension. Les contraintes de la société étaient très fortes mais en évoluant cette société nourrit aussi les histoires.

Ce recueil agréable à lire plaira à ceux qui sont proches du terroir. Ici, c'est l'Eure et Loir, le nord du Loir et Cher et du Loiret mais je pense qu'ailleurs ce n'est pas tellement différent.

L'histoire d'une ferme en Eure et Loir, qui se transmet de génération en génération en essayant de s'agrandir, de suivre l'évolution de l'agriculture pour pouvoir survivre. Ceci sans compter sur les aléas de la vie : la maladie, la loi des héritages...

Louise et André avaient prévu de céder leur ferme à leur neveu Benoît dès leurs 70 ans. Ils le feront plus tôt que prévu.

Et quand en 1983, le président Mitterrand annonce la construction du TGV Atlantique, le projet inquiète car la ligne doit traverser la commune et exproprier un certain nombre d'hectares de terre.

Beaucoup de soucis et un remembrement plus tard, les choses finiront par s'arranger à condition de rester soudés et de prendre de sages décisions.

Ce roman du terroir, contemporain, parle des paysans face à la modernité (TGV, autoroutes), de leurs craintes de voir leur outil de travail (la terre) saccagé. C'est écrit de façon précise, méthodique. Les personnages sont bien campés. On apprend beaucoup de choses. C'est un peu addictif, on a envie de suivre le chantier jusqu'au bout. Un bon roman.

Il s'agit d'un livre de littérature jeunesse, mais qui s'adresse à des lecteurs ayant un bon niveau de lecture car il y a beaucoup de références culturelles et religieuses ( église, retable, pierre tombale, crypte, autel et tabernacle).

C'est un roman qui se lit rapidement mais quelque peu invraisemblable : Gabriel, jeune garçon du village qui enlève un tableau dans l'église parce qu'il comprend qu'il a de la valeur et ce avant tout le monde...

Par contre, le livre est intéressant dans sa construction. Gabriel, nous raconte que l'écrivain du village est en train d'écrire un livre...mais cet écrivain n'est autre que l'auteur du roman que nous sommes en train de lire. De nombreuses références à ses ouvrages sont d'ailleurs faites, ce qui donne envie de découvrir son univers. De plus, l'histoire racontée dans le livre, n'est autre que l'histoire que l'écrivain écrit dans son nouveau roman, bref, c'est l'histoire dans l'histoire. C'est ce qui donne à cet ouvrage un réel intérêt....

Ce roman n'est pas connu mais il mérite d'être mis en lumière !

La quatrième de couverture n'est pas très engageante pour l'héroïne que l'on nous propose.



Cette maîtresse d'école aurait égarée son portefeuille, avec son badge du FBI. Quel agent digne de ce nom se laisserait découvrir aussi simplement par un de ses élèves? C'est Louise qui va retrouver le portefeuille et va vendre la mèche à son groupe de copains.



Un secret bien gardé.



Fichtre!







L'auteur Roger Judenne nous réserverait-il un pastiche d'aventure?



L'auteur nous surprendra un peu pourtant, les premières pages nous détrompent sur la farce à laquelle nous aurions pu nous attendre et l'angle pris n'est finalement pas si farfelu, surtout à hauteur de pré-ados de cet âge.



La scène principale de notre intrigue sera plantée du côté du Château de Maintenon, où les parents d'un des élèves et jeune héros, Mathis, sont gardiens.



Nous imaginons le groupe de Louise, Mathis, Zoé et Ugo âgés d'à peu près 9 ans.



Ils connaissent certainement comme nous ces séries américaines qui font succès avec des agents du FBI, des personnages d'action à la vie excitante et dangereuse.







La main mise sur un badge qui semble vrai de vrai, avec la photo de leur propre maîtresse, cela va faire bouillonner les esprits du petit groupe et alimenter les conversations de cour de récré.



Info ou intox?







Plutot que de se demander si c'est un vrai badge, des enfants de cet âge se demanderont pourquoi un adulte de référence s'amuserait à avoir un faux badge de pacotille?







De plus la maman de Louise aurait surpris une conversation privée de la maîtresse et donc confié à son époux restaurateur qu'elle fut très impressionnée de l'accent américain de cette dernière.



Si ça n'est pas une preuve ça?







La maîtresse est-elle un agent dormant en veille d'une terrible menace à venir?







Bien entendu, curieux comme eux, nous avons envie de savoir, le nez dans les pages.



La complicité presque attachante de Louise et sa bande, Mathis et ses jeux de mots "énigmes" à tiroirs, nous donnent une raison moteur d'accrocher à la possible "escroquerie".



Le décor du quotidien devient un site de jeu de pistes et de surveillance pour soutenir ou rejeter la thèse des enfants.



La disparition d'une élève et le départ fissa de la maîtresse n'aideront pas à dissocier la fiction de la réalité.







L'angoisse va monter doucement, à l'idée d'interférer dans des histoires d'adultes.



Nous ne serons pas dans collection Polar pour rien, chers lecteurs.



Le récit ne restera inoubliable mais la lecture n'est pas désagréable, c'est un contrat très honnête pour passer le temps.



Bonne lecture!

Fini à l'instant , cette tranche de vie de 2 familles à la campagne .. une impasse isolée , des fleurs , de la solitude , on se sent de suite mis dans le bain.

Une amitié qui lie Clémentine et Jeanne , la maladie du mari de cette dernière , le soutien indéfectible des 2 amies.

Une petite histoire rapidement lue et appréciée.

Je vous la conseil pour les amateurs du genre 😊
Lien : https://m.facebook.com/story..

Pour une approche du troc en remplacement du paiement c'est assez bien vu.

Les enfants peuvent comprendre que lorsque l'on achète un bien (robe, poulet, bois...) ou un service (consultation du médecin) c'est en échange d'argent mais dans un circuit fermé d'un village, on pourrait se passer d'argent puisqu'au final dans l'histoire chacun a remboursé ses dettes sans débourser d'argent ou de pièce d'or.

La chute est aussi bien vue car elle permet facilement à l'enfant de comprendre ce principe du troc.

La jeune Adwen vit avec sa famille dans le château familial en Écosse. Un Français, venu en reportage pour filmer les mouettes et les oiseaux de mer qui vivent sur la côte ouest de l'Écosse, se tue en tombant d'une falaise (dès les premières pages du roman). D'autres accidents de succèdent... Adwen a son idée sur la question mais son frère jumeau ne voit pas les choses comme elle.

J'ai beaucoup aimé le cadre dans lequel se déroule l'histoire, les apports culturels (notes de bas de page pour expliquer ce que sont certains événements comme les Highland Games, les B&B, le tartan, les bagpipes, etc)

Les descriptions des paysages et du climat plongent le lecteur au cœur de l'Écosse, c'est très réussi.

Cependant j'ai trouvé que les enfants n'étaient pas assez différents les uns des autres, ils n'ont pas une personnalité suffisamment définie à mon goût. Quant à l'intrigue, il n'y a pas assez de suspense.

Une lecture que j'ai surtout appréciée pour le cadre et les aspects culturels.

Je remercie Babelio et les éditions Oskar qui m'ont permis de partir en Écosse en cette période où l'on ne peut plus voyager...

Une enquête dans le monde du foot où la corruption gangrène le milieu sportif.



Jérôme Forestier, un garçon de 11 ans se trouve au commissariat de police pour détention d'un million d'euros servant à acheter des matchs.

Charlotte et Jérôme vont menés l'enquête pour trouver les coupables et innocenter le père de Jérôme.

Pour les fans de foot. Mais pas du tout palpitant.

Quelle ne fut pas ma surprise lors de la dernière Masse Critique "Littérature générale" initiée par Babelio, de découvrir dans la liste des romans "Classe unique" de Roger Judenne. Pourquoi cette surprise ? Parce que l’auteur est un de mes anciens collègues instituteurs – à cette époque les Professeurs d’école n’existaient pas encore - avec lequel j’avais suivi un stage de cinq semaines à l’Ecole Normale de Chartres sur le thème "L’écrit au CM". Il écrivait déjà.



Dans ce nouvel ouvrage il raconte l’histoire de Jacques Gaubert, instituteur dans la classe unique de Chambray petit village d’Eure-et-Loir, et, comme le veut la coutume, secrétaire de mairie. Sa femme Marianne est infirmière libérale et sillonne les routes des environs pour soigner ses malades. Claire et Frédéric, leurs enfants, tous les deux élèves dans cette classe complètent ce tableau de famille idyllique. Idyllique jusqu’au jour où l’Inspecteur vient annoncer à Jacques la fermeture de l’école à la prochaine rentrée faute d’un effectif suffisant. Jacques va alors se battre pour conserver cette école. C’est le début des regroupements pédagogiques.



On sent dans l’écriture léchée, simple mais parfaitement académique, posée, réfléchie, l’amour de Roger Judenne pour son métier – qui fut aussi le mien – et l’Ecole de la République : "Maître d’école… A ses yeux, cette dénomination de maître d’école le place au noble rang des maîtres-artisans. Maître-menuisier, maître-maçon, maître d’école… Quelle fierté d’appartenir à l’aristocratie des métiers !". C’est une des raisons pour lesquelles j’ai apprécié ce roman que l’on pourrait classer dans la catégorie "terroir". J’ai exercé ce métier pendant plus de vingt ans et ai retrouvé dans ce récit tout ce qui fut ma vie dans les années quatre-vingt même s’il se passe dix ans plus tôt.



L’auteur décrit par le menu la vie quotidienne d’un enseignant de cette époque, des rapports proches et apaisés qu’il entretenait avec les parents, de cet amour qu’il donnait à ses élèves, de sa vie consacrée aux autres. Il n’occulte, par ailleurs, aucun des aléas liés à l’administration et ses raideurs "La note, c’est un casse-tête pour un inspecteur. En principe, elle doit être contenue dans une grille qui fait qu’un excellent débutant au premier échelon ne dépasse jamais 12 et qu’un maître très médiocre au 11ème échelon…n’a que très rarement moins de 18."



J’ai aimé ce roman pour ma jeunesse retrouvée, pour la balade dans cette Beauce parcourue en long et en large il y aura bientôt quarante ans. J’ai apprécié cette belle image donnée des enseignants dévoués à leurs élèves.



J’avoue cependant que je l’aurais préféré réduit d’une bonne cinquantaine de pages qui lui aurait donné davantage de peps tout en gardant son côté suranné.



Je remercie infiniment Babelio et les Editions De Borée pour cette lecture.


Lien : https://memo-emoi.fr

Un professeur de sport punit un élève difficile.

En colère, celui-ci accuse son professeur de l'avoir touché !

La rumeur enfle, l'adolescent a forcément raison...

Il n'y a pas de fumée sans feu, n'est-ce pas !

Le professeur est suspendu, la rumeur enfle, sans savoir à chercher la vérité...

La police, heureusement, creuse et va découvrir ce qui est réellement arrivé.

Mais ce ne sera pas sans conséquences pour le professeur accusé et ses proches.



Le but de ce roman n'est pas de savoir si le professeur est coupable ou non, on sait dès le départ que c'est une histoire de vengeance.



Ce roman jeunesse fait découvrir aux jeunes lecteurs la puissance d'une "simple" rumeur.



Ce roman, écrit à la troisième personne, s'attache beaucoup aux conséquences pour Tristan, le fils du professeur accusé. C'est d'autant plus difficile pour lui qu'il est scolarisé dans le même établissement que son papa et côtoie tous les jours l'élève qui a accusé le professeur.



Rumeur est un excellent roman jeunesse qui explique bien la force des rumeurs, le malheur que ce genre de choses peut apporter et la difficulté de la faire oublier !



Je conseille ce livre à tous, adolescents comme adultes, car il est vraiment poignant, je trouve que c'est un ouvrage à faire découvrir.



Je lui mets cinq étoiles.

Un bon petit thriller, où l'héroïne Justine doit faire face à des situations bien compliquées pour son âge. Sa curiosité et son courage vont l'aider à trouver les bonnes solutions pour aider ses nouveaux amis. Le thème de la secte est traité avec le ton juste et n'est pas trop caricatural. A conseiller pour les collégiens.

Une histoire écrite comme un conte en randonnée où chaque protagoniste se sert pour ses achats d'une pièce d'or qu'il ne possède pas encore : le système fonctionne car chacun se connait, se fait confiance et s'entraide.

Un roman premières lectures fort sympathique sur la notion de crédit et de troc.

Cinara 15 ans et Mélisse 14 sont frères et soeurs... Ils ont été adoptés, le premier au Cambodge, la seconde à la Réunion.

Cinara aime Mélisse d'un amour qui n'a plus rien de fraternel.

Et il use de mille stratégies pour lutter contre cet amour "monstrueux" qui le dévore. Tout bascule lors d'un voyage à la Réunion



Ce roman ne m'a pas vraiment convaincu, voire m'a laissé mal à l'aise. Je trouvais que le sujet (grave) était parasité par la peinture carte postale de la Réunion. Comme s'il y avait deux sujets dans ce livre : l'amour entre ce frère et cette soeur et une visite touristique de la Réunion...

Quelle déception !

J'ai pris ce livre à la bibliothèque car j'étais intriguée par le titre et par le fait que l'histoire se déroule en Irlande.

L'ouvrage mêle enquête, culture irlandaise et histoire familiale. De prime abord, le livre semble être prometteur et intéressant. Une enquête dans des paysages verdoyants et un mystère à élucider, qui aurait dit non ?



Et bien c'est un tout autre avis que je me suis fait en lisant la totalité de cet ouvrage.

Un livre sans grand suspens, un personnage principal très simple et sans réelle personnalité attachante ou originale. L'histoire est banale, fade et sans rebondissements. On s'ennuie. Il manque énormément de mystères, d'indices, d'actions...

Or, je pense sincèrement que l'auteure aurait pu ajouter des choses très intéressantes à l'histoire. Le pays et la culture irlandaise n'est pas assez exploitée. La vie de la grande tante aurait pu être détaillée et étoffée... De plus, un petit soupçon de paranormal/ thriller aurait créé un plus bel effet !



En somme, je suis réellement déçue. Ce n'est définitivement pas une histoire que je conseille, même à des adolescents, il existe des ouvrages bien plus divertissants que celui là.

Bonjour amis du livre.

Les livres se suivent mais ne se ressemblent pas...

« Cinq nuits avant l’arrivée des Américains » de Roger Judenne.

Merci aux De Borée Éditions

Pour l’envoi de ce SP.

Pour ceux qui me suivent, ce n’est pas un scoop : j’apprécie beaucoup les livres traitant de cette période si proche de ma génération. Chaque ouvrage nous apprend quelque chose.

Dans celui-ci, nous vivons les dernières semaines avant la libération en Normandie.

Voves est une petite ville comme beaucoup d’autres où se sont côtoyés les envahisseurs, les résistants, les collabos et monsieur tout le monde.

Chacun a survécu tant bien que mal pendant les années de guerre et d’occupation. Et, à l’approche de la libération, les passions et les inimitiés s’exacerbent.

L’auteur nous fait vivre cette époque difficile où toutes les exactions font surface.

Encore un livre qui restera gravé dans ma mémoire! La période trouble des « jours d’avant » est rarement décrite de façon détaillée comme ici. J’ai énormément apprécié cette lecture et je la conseille vivement à toutes les personnes qui se passionnent pour la seconde guerre mondiale.

Ce roman retrace les actions des Résistants de Voves, petit village de la Beauce, pendant les jours qui ont précédé et suivi le Débarquement.



Un excellent moment de lecture avec cette fiction historique richement documentée.



Une écriture agréable, légère et ferme à la fois, quasi visuelle. Des chapitres relativement courts, sans fioritures inutiles, avec juste ce qu'il faut des descriptions. Des personnages bien construits et étudiés. Que demander de mieux ?



Dès le départ, on sent une atmosphère lourde et tendue, empreinte de crainte, qui pèse sur les épaules. Mais on ressent aussi l'espoir d'une délivrance.

On découvre petit à petit les personnages, leur caractère. J'ai plongé dans leur histoire, au coeur de notre Histoire. J'ai vécu avec eux leurs « parcours » de résistants, leurs actions, la confiance, mais aussi la méfiance, les mésententes ou la jalousie de certains.



Là, je pense à Armand, le chef du groupe « Front National ». Huissier de métier, résistant sincère et convaincu, mais qui a un gros besoin de reconnaissance. Il aime commander, être le chef, et pas recevoir des ordres. Sans doute est-il impacté par ses problèmes de couple, avec sa femme la « charmante » Simone.



Pierre est le chef du groupe Libération Nord. Résistant tout aussi convaincu, mais plus mesuré et plus prudent. Il a bien conscience de la nécessité de cohésion entre les différents groupes.



A la fiction, l'auteur mêle des lieux, faits et personnes réelles. Comme Voves, noeud ferroviaire, Silvia Montfort, la grande évasion du camp de Voves ou le massacre d'Oradour-sur-Glane. Cela ajoute une note supplémentaire de réalisme à cette histoire qui n'en manque pas.



Je ne dirai pas que c'est un roman d'action, mais plutôt d'un roman « d'atmosphère » qui met en valeur les Résistants, mais également ceux qui, sans en faire partie, ont joué un rôle essentiel. Et aussi les conséquences de leurs actes sur la population.



C'est une fiction tranche d'Histoire qui nous montre les difficultés rencontrées par ces hommes et femmes courageux, la nécessité que chaque action soit minutieusement préparée.



C'est peut-être un peu délicat de dire ça, mais j'ai adoré suivre ces personnages qui m'ont totalement immergée dans leur présent. Les pages ont défilé sans que je m'en aperçoive vraiment. C'est une plongée dans une période sombre, mais toutefois porteuse d'espoir par les actions de ces personnes. Qu'aurions-nous fait à leur place ?

Le silence des rives de Roger Judenne est bouleversant.

On suit Toinette, trisomique de 13 ans, qui lors de l'exode pendant la seconde guerre mondiale, est séparée de ses parents lors d'une attaque aérienne. Elle se retrouve dans un asile d'aliénés où les conditions sont horribles......

D'un autre côté, on suit son père qui est persuadé que sa fille a survécu et fait tout pour la retrouver.

Dès les premiers chapitres j'ai été captivée par cette histoire et je ne connaissais pas du tout les conditions des malades pendant cette période.

Merci aux éditions De Borée pour leur confiance.

Drôle de moisson de Roger Judenne est un roman sur l'exode des paysans en 1940, lors de l'arrivée des Allemands. Obligé d'abandonner leur ferme, leurs animaux, la récolte de foin en cours et de la moisson qui arrive.

On suit donc Lucien, sa femme Marthe, sa fille Irène et sa belle fille Nicole, enceinte, dont le mari René est soldat, et la grand mère, sur les routes, puis le retour à la ferme et la vie qui reprend.

C'est très bien écrit, de l'émotion, un réalisme dans l'histoire et des personnages très attachants.

Merci aux éditions DeBorée pour leur confiance.