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Critiques de Roger Judenne (95)
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Classe unique

Merci à masse critique et aux éditions Borée pour cet envoi qui ne pouvait que me faire plaisir , moi qui ai enseigné en pleine cambrousse en Haute Loire dans une classe unique .

On découvre un instituteur ( j'aime ce mot ) qui est attaché à sa classe , à ses élèves , à son village et qui ne compte pas son temps . Bien sûr , il est secrétaire de mairie et il a le respect de tous ceux qui ont besoin de lui . A cette époque , le maitre d'école et le curé étaient les principaux notables de la commune .Les personnages sont peut-être un peu caricaturés comme ce maire qui " bouffe " du curé mais c'est quand même proche de la vérité .Ecole publique et école privée ont toujours étaient en guerre surtout à la campagne où la population est en majorité catholique pratiquante . Je dois dire que dans cette région de Beauce , Jacques Gaubert est plutôt en avance sur son temps puisqu'il organise un regroupement pédagogique , ce qui a été généralisé beaucoup plus tard en France.

Un bon moment de lecture avec un champêtre plus vrai que nature et un maire fanfaron
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Le garçon qui jouait à la poupée

Mattéo vient d'arriver dans l'école. Quel meilleur moyen pour se faire des ami-es que de les inviter à son anniversaire ! Prévenants, les enfants demandent à la maman de Mattéo de faire une liste de cadeaux qui pourraient lui faire plaisir. Quel surprise, quand ils découvrent la liste ! Ce ne sont pas des jouets pour les garçons, ça !!

Un roman très court pour engager la discussion avec nos jeunes élèves de collège et, peut-être, déconstruire les stéréotypes.
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La Petite Suzanne

La guerre est finie et Rosine est dans l'attente du retour de son mari Joseph, blessé gravement. La vie est dure, et le notaire la harcèle pour les paiements des loyers. Rosine travaille dur, sa mère s'occupe de son premier enfant Pierre, et Rosine vient donner la tétée à sa fille Jeanne dès qu'elle le peut. Rosine décide de prendre un enfant de l'assistance de l'âge de Jeanne pour les nourrir en même temps et toucher le pécule de l'assistance. Elle récupère une enfant chétive Suzanne. Malheureusement Suzanne décède, Rosine est perdue, sa mère prend la décision de faire croire que Jeanne est décédée. De cette sorte, l'argent sera touché. Ce secret meurt lors du décès de la mère de Rosine. Joseph revenu et qui fait partit des gueules cassées, s'occupe des enfants et s'attache à Suzanne comme si c'était sa propre fille. Tout aurait pu continuer ainsi si une loi de 1923 qui accorde l'adoption d'un enfant de l'assistance ne venait pas tout chambouler. Rosine ne peut rien avouer du subterfuge et a peur.

Déchirant et poignant, parce que ce roman a tout d'une histoire vraie.
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Le baiser de l'araignée

Özlem, jeune collégienne turque, disparaît. Romain Larbier, violeur récidiviste habitant dans son immeuble, est immédiatement accusé. Ne ferait-il pas figure de coupable idéal ? Il crie à l’injustice.



Face à l’absence de preuve, le commissaire Deflauw et le capitaine Gabin Leroy sont obligés de le relâcher.

Il faut savoir également qu’Özlem est rebelle, ne serait-ce pas pour échapper à certaines traditions de sa propre culture qu’elle se serait évanouie dans la nature ?



Cette piste est rapidement écartée lorsque Vanessa, amie d’Özlem, disparaît à son tour. Gabin est persuadé que Larbier est dans le coup et il continue à le harceler alors que Deflauw ne sait plus quoi faire. Mais c’est le seul suspect potentiel...



Ce polar jeunesse, à lire à partir de 10 ans selon la 4ème de couverture, a le mérite de bien mettre en lumière le risque de récidive d’un criminel et laisse entrapercevoir à nos jeunes le fonctionnement du système judiciaire français.

Il n’y a évidemment pas de scènes violentes, quoique l’acharnement (à tort ou à raison d’ailleurs) contre le principal suspect peut mettre mal à l’aise. Même si l’histoire est assez facile à comprendre, il y a quelques détails et mots de vocabulaire qu’un lecteur de 10 ans ne pourra pas saisir selon moi. Je recommanderais ce roman plutôt aux collégiens.





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Le garçon qui jouait à la poupée

(...)

Un bel outil pédagogique pour les élèves dès le CP.
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Grand-mère est un gangster

résume bien cette histoire toutefois la fin du roman .
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Le baiser de l'araignée

«... Promenons-nous dans les bois tant que le loup n'y est pas... »

Mais n'y est-il vraiment pas ?

La police signale la récente disparition de Ozlem, une collégienne de quatorze ans d'origine turque.

La famille est très inquiète. Un enlèvement, une fugue ?

Les rumeurs vont bon train. Ozlem était sans doute promise à un mariage non consenti.

D'autres, dans la cité indiquent une direction différente.

Romain Larbier, le balayeur du quartier...."
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
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Le seigneur des destins

Un livre très intéressant, une histoire originale, pleines de rebondissements. Le personnage de Lionel est bien travaillé, les aventures qui l’attendent sont insolite est vraiment bien pensé. Un livre qui est idéal pour un enfant vers 10 ans car peut être lourd en lecture avant
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Le seigneur des destins

J'ai adoré ce livre.

Une belle histoire, des morales dissimulées par ci par là, de l'amitié et des petits retournements sont rassemblés en une petite centaine de pages.

Bien qu'en n'étant pas le public ciblé par le livre, j'ai passé un excellent moment.

Ce roman me paraît parfait pour initier un enfant aux alentours de 10 ans à la lecture ancrée dans la réalité avec une touche de fantastique.

Le vocabulaire et l'histoire sont à la portée de tous.

Je recommande vivement de découvrir ce livre.
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Et demain le TGV

Et demain le TGV nous plonge au cœur des années 80 aux côtés d’une famille de paysan, les Pichot. Les premiers chapitres nous présentent les différents membres de la famille, leurs histoires essentiellement marquées par la Seconde guerre mondiale, des années plutôt. Une vie de paysan classique en somme… Jusqu’au jour où la rumeur d’une ligne TGV passant à côté du village devient réalité. En quelques années, c’est tout un paysage qui se retrouve modifié et l’incertitude des cultures inquiète les paysans…



Et demain le TGV est un roman très intéressant. Roger Judenne nous détaille chacune des étapes de l’avancement de la construction de cette nouvelle ligne, avant-gardiste pour l’époque. Du repérage des terrain, au choix de la ligne, jusqu’à l’inauguration avec François Mitterrand, rien n’est oublié. Et pourtant, il ne s’agit pas d’un livre d’histoire ne faisant que relater des faits. Roger Judenne a créé une connivence entre ses personnages et le lecteur, ce qui fait que l’on suit la vie de Louisette, André, Joseph et tous les autres avec intérêt. Comme eux, nous avons peur que cette construction les pénalise.



Durant toute la première partie du roman, la ligne TGV est au second plan, tout comme la rumeur qui alimente de temps à autre les conversations au village. Puis elle prend de l’ampleur, devient le centre d’intérêt, d’inquiétude. Tout le monde ne parle plus que de ça.



J’ai beaucoup aimé ce roman. Et demain le TGV est à la fois un roman distrayant et instructif. Roger Judenne décrit les choses avec précision, avec un lexique spécialisé, le tout avec simplicité. Ses personnages sont authentiques, attachants, drôles. On aimerait rester avec eux plus longtemps. La scène finale faisant écho à la scène d’ouverture est une belle manière de montrer l’évolution dans la vie d’André et Louisette, le tout avec humour. Je recommande chaudement ce roman.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Fallait pas filmer les mouettes...

D'étranges accidents s'enchainent autour de la famille de Adwen, elle finit par trouver des coïncidentes étonnantes et décide de mener l'enquête malgré les réticences de son entourage qui ne croient pas en ses intuitions.



Le livre s'ouvre que la mort accidentelle d'un François venu filmer des mouettes sur la coté écossaise, puis ce sera au tour du grand-père puis du père d'Adwen. J'ai trouvé que c'était un pue trop et surtout que ça arrivait sans grand subtilité, mais est ce sans doute mon regard d'adulte !



J'ai aimé le coté exotique de cette famille écossaise très ancrée dans les traditions, le dépaysement. Ce petit roman est dynamique et on ne s'ennuie pas une seconde avec l'enchaînement de ces événements (malgré mes quelques réserves) Le dénouement est rapide mais original.


Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Les bons jours

De l'humour dans ce livre agréable à lire, qui pourrait-être un conte de noël. Dans les années 1950, un couple désespéré, un homme simple et issu du monde rural, une femme pleine de sagesse et de bon sens, va trouver une solution à leur difficulté de procréer. En ces temps où l'assistance à la procréation n'existait pas, où la religion était très influente, voire omniprésente, le bon sens paysan va faire son chemin et apporter enfin du bonheur dans cette famille. Drôle et tendre.



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Mystère en Irlande

L'enquête par elle-même de ce polar jeunesse reste tout à fait classique, le mystère à éclaircir n'est guère élaboré, or rien n'est dévoilé avant la fin du livre, mais le secret se devine tout de même bien avant.

Colleen, la jeune héroïne, bien que sympathique, n'est pas toujours très entreprenante, ce qui ralentit un peu l'action. Par contre, tout ce qui concerne la culture irlandaise, la musique traditionnelle, la magie de l'Irlande avec ses pluies sur la campagne, tout cela m'a complètement emportée, et au final, j'ai trouvé ce roman plaisant.
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Le Marquis guillotiné

5 ans après la prise de la Bastille (14 juillet 1789), la révolution résonne toujours tambour battant dans les rues de Paris. La monarchie s’éteint peu à peu et les têtes des nobles proches de l’oligarque tombent. La Ier république (21/09/1792 à 18/05/1804) faisant suite à la révolution est ballottée. Son instabilité fait craindre des heures sombres à la France et au petit peuple : le premier gouvernement (Convention Nationale) est la référence historique de ce roman et plus particulièrement la période appelée La Terreur. La République Française n’a jamais été aussi instable qu’en cette fin de XVIIIe siècle, les hommes politiques tel que Robespierre n’arrivent pas à stabiliser le pays et finissent guillotinés.





Roger Judenne plonge son lecteur au sein d’un domaine seigneuriale dirigé par le Marquis de Guéau : le château de Reverseaux. Cette acquisition remonte à plusieurs génération au temps du roi Henri IV où ses ancêtres étaient proches du roi et en remerciement ce domaine leur fût céder.

1794, le marquis fût guillotiné et tous ses biens furent confisqués et mis sous la tutelle de la République. La vie du Château est alors menacé, tout comme la famille du Marquis, recherchée par les soldats de la République. Certains proches vont trouver refuge notamment en Angleterre. L’histoire ne se concentre aucunement sur la fuite de ces nobles, mais au contraire, elle porte un œil intéressant sur la vie des petites mains qui font vivre le château. Une fenêtre sur un monde oublié à l’heure actuelle où la mondialisation numérique est prépondérante, cet aparté sur ce paysage est tout aussi savoureux que mémorable.

Roger Judenne ne tarit pas de descriptions quant à ce petit peuple fourmillant sur les terres du Marquis. Le maître boulanger, le meunier, le charbonnier, la laitière, le tuilier, le fermier, le gardien, le régisseur, la gouvernante, les servantes, l’avocat, le curé, le colporteur, le coché… Un monde où fourmillent tant de personnes qu’il apparaît telle une bulle hors du temps. Une bulle qui est passée au travers des mailles de la Révolution sans trop de casses malgré de belles frayeurs. Chaque personnages ont une place importante, un maillon solide d’une chaîne solidaire. Le lecteur suit donc toutes les péripéties de ces petits gens. Ces derniers sont vaillants, autant les hommes que les femmes, ingénieux, bienveillants et respectueux. De nombreuses qualités qui tendent à faire défauts aujourd’hui. L’entraide est omniprésente, d’ailleurs nécessaire au bon déroulement de toutes les tâches. Personne ne rechigne, sauf le benêt du village qui sous son caractère niais met une belle pagaille au sein de la communauté. Malgré le vent de changement qui souffle sur le pays, Reverseaux fait figure d’un calme olympien. Il faut dire que le régisseur tient avec rigueur et respect tout ce petit monde et surtout n’hésite pas à relever les manches pour quelques travaux et affronter les ventes successives du château et de ses communs.

Une vie de labeur où moult soucis sont récompensées par des petits bonheurs simples.





Je regrette souvent de ne pas avoir le temps de lire davantage de roman historique, surtout que c’est un genre qui me plait énormément pour tous les détails, menus ou grands, sur les coutumes, sur l’aspect historique, sur ces métiers d’autrefois et sur ce mode de vie d’une autre époque. Ces romans sont un gage de la perpétuation du souvenir. A l’heure actuel où tout s’oublie, il plus qu’important de mettre des mots et des images sur les événements qui nous ont permis de connaître cette liberté. 1794 est l’année de tout les changements : la séparation de l’Etat et de l’Eglise, l’abolition des privilèges ; la première émancipation qui en engendra bien d’autre.





Roger Judenne avec sa verbe honnête et méticuleuse m’a fait vivre une histoire riche en redécouverte. Ce roman est sacré, précieux. Il est également basé sur des faits biens réels, ce qui apportent une toute autre notion et vision à la trame. A découvrir sans modération !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Les terres brunes

J'ai bien aimé ce roman qui m'a rappelé mon enfance dans une région très proche de celle où se passe ce roman.

La construction de cette ligne de chemin de fer qui passe en plein milieu des plaines du Perche occasionne de nombreux problèmes au gens de la terre, mais doit profiter aussi aux plus riches, ce qui était malheureusement le cas lorsque dans les conseils municipaux, les agriculteurs aisés étaient les plus représentés.
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SOS pour un chevreuil

Un joli récit.

L'auteur est bourré d'idées originales; Le livre est plein d'aventures.

Il y a des personnages qui ont un rôle important, avec

quelques animaux parmi eux, il y a un chien et un

faon.

Le petit garçon s'appelle Julien .

Ce livre est très bien.

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Le baiser de l'araignée

Un drame contemporain sensible et intelligent qui ne laissera personne indifférent.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Pour une pièce d'or

Histoire originale d'une pièce d'or que personne ne possède mais que chacun doit à son voisin... Tout le monde est dans l'embarras sauf nous lecteurs qui avons une vision globale des transactions qui ont eu lieu dans ce petit village...

Amusant, une vision de l'argent simple pour les plus petits...
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Au royaume des dinosaures

Douze petites histoires mettant en scène des dinosaures dans des aventures humoristiques. L'enfant retrouve les dinosaures qu'il apprécie : Le fameux Tyrannosaure Rex, le gallimimus, l'edmontosaure, le dryosaure, etc ...



Les histoires en elles mêmes sont des contes connus que l'auteur a adapté au monde des dinosaures. L'avantage pour les enfants (garçons ?) qui aiment les dinosaures c'est que leur intérêt pour l'histoire est accru.



Un petit livre jeunesse sympathique pour les enfants a partir de 6 ans.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Cinq nuits avant l'arrivée des Américains

Service presse Masse Critique Babelio.



Quand égo et résistance se mélangent. Un roman « de terroir » sur fond d’engagement nationaliste.





Pierre Picard est en train de cultiver son champ quand apparaît la belle Silvia, la compagne du commandant Sinclair, chargé par le haut commandement de la Résistance d’unifier les nombreuses factions d’Eure-et-Loir. Silvia parcourt sur son vélo le département de long en large pour faire le lien entre les différents groupes afin d’unifier leurs actions.



Si Silvia est devant Pierre ce jour-là, c’est pour organiser un parachutage d’armes sur la commune, que Pierre va diriger, en tant que dirigeant du groupe Libé-Nord. Il s’agira ensuite de répartir les pièces entre les différents groupes de la région en prévision de missions de sabotage. En effet, Voves est un point stratégique pour les convois ferroviaires des Allemands qui d’ici peu devront aller ravitailler le front normand.



Pour organiser la réception des containers, Pierre va devoir associer Armand Tacheau à l’opération, ce qui ne le réjouit pas trop. Armand, chef du groupe Front national, huissier de la commune, est aussi imprévisible que Pierre est réfléchi. Armand bouillonne, ne pense qu’à aller frapper l’ennemi. Armand a un tempérament fougueux. Il est impatient, impulsif, irréfléchi. Il ne tient pas en place, s’emporte vite, a du mal à réfléchir sur le long terme. Il est jaloux et colérique. Il se considère en concurrence avec les autres poches de résistants. Il veut briller et attirer l’attention des hauts dirigeants. Pierre est donc très prudent, et s’efforce de contenir Armand.



Mais voilà, le débarquement finit par avoir lieu, et les résistants sont mis à profit pour ralentir les troupes ennemies. Tous les résistants, avec ou sans leur égo. Au risque que certains prennent des initiatives personnelles…



Le problème d’Armand n’est pas identitaire, mais un problème d’égo et un besoin insatisfait de reconnaissance. C’est cela que veut Armand, la reconnaissance totale de ses pairs. C’est cela qui le pousse à se positionner en rival, à vouloir à tout prix prendre le dessus. Il a besoin de tout contrôler. D’autant que sa vie personnelle, elle, part à vau-l’eau. Cela ne donne pas une image valorisante de lui. Au contraire, il craint l’humiliation et les railleries. Alors, il se venge comme il peut, pour essayer de sauver la face et le peu de fierté qui lui reste.



Il y a un gros travail de documentation. Les personnages sont très réalistes et on se prend vite d’affection pour eux, ou de pitié ou de dégoût pour d’autres. On est vraiment plongés dans l’époque. Nous sommes intégrés à la vie de ce village, nous sommes aux côtés des villageois et des paysans. Nous partageons leur appréhension des choses, leurs considérations face à l’occupation, l’engagement de certains, leur peur face aux exactions de l’ennemi en déroute.



Il y a un certains nombre de passages qui me parlent, étant normande et ne vivant pas très loin des plages du débarquement. Mes aïeux ont vécu la guerre de front. Ils ont connu le manque, la peur, la débrouille, le travail obligatoire. Alors bien sûr le sujet me touche.



Une précision : le Front national évoqué ici est un mouvement de la Résistance intérieure française, créé par le parti communiste français pour combattre aussi le nazisme suite à la rupture du pacte germano-soviétique par Hitler en 1941. Rien à voir avec les Le Pen et compagnie dont le parti a été créé en 1972, hein…
Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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