Özlem, jeune collégienne turque, disparaît. Romain Larbier, violeur récidiviste habitant dans son immeuble, est immédiatement accusé. Ne ferait-il pas figure de coupable idéal ? Il crie à l'injustice.
Face à l'absence de preuve, le commissaire Deflauw et le capitaine Gabin Leroy sont obligés de le relâcher.
Il faut savoir également qu'Özlem est rebelle, ne serait-ce pas pour échapper à certaines traditions de sa propre culture qu'elle se serait évanouie dans la nature ?
Cette piste est rapidement écartée lorsque Vanessa, amie d'Özlem, disparaît à son tour. Gabin est persuadé que Larbier est dans le coup et il continue à le harceler alors que Deflauw ne sait plus quoi faire. Mais c'est le seul suspect potentiel...
Ce polar jeunesse, à lire à partir de 10 ans selon la 4ème de couverture, a le mérite de bien mettre en lumière le risque de récidive d'un criminel et laisse entrapercevoir à nos jeunes le fonctionnement du système judiciaire français.
Il n'y a évidemment pas de scènes violentes, quoique l'acharnement (à tort ou à raison d'ailleurs) contre le principal suspect peut mettre mal à l'aise. Même si l'histoire est assez facile à comprendre, il y a quelques détails et mots de vocabulaire qu'un lecteur de 10 ans ne pourra pas saisir selon moi. Je recommanderais ce roman plutôt aux collégiens.
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Un drame contemporain sensible et intelligent qui ne laissera personne indifférent.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Le baiser de l'araignée est un thriller qui ne laissera pas indifférent. Nul besoin de brandir les armes ou décrire moult détails sordides pour nous placer dans une ambiance de malaise et de frisson, le sujet de la pédophilie suffit amplement à planter un contexte de noirceur.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Quand la fatigue et l'abattement le gagne, Gabin se lance toujours dans une cure de chocolat.
- T'en veux? demande-t-il en cassant un carré.
L'autre sait ce que signifie cette ruée sur le chocolat. Il hausse les épaules et conclut:
- Il a raison, le patron. Tu déprimes. T'as vraiment besoin de vacances. (p 85)