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Critiques de Romain Puértolas (2444)
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L'extraordinaire voyage du fakir qui était re..

Ma note : 0.5/5



Est-ce moi qui n'avait pas choisi le bon moment, ou qui n'était pas dans le bon état d'esprit pour débuter cette lecture au genre si spécial ? je ne sais pas ... mais je ne l'ai pas terminé, pas aimé, pas retenu ...

La couverture (qui rappelle un magasin de meuble fort connu que j'apprécie autant pour ses meubles sympathiques que pour ses boulettes délicieuses) m'avait fait miroiter une lecture reposante, entre évasion et bon humeur.

C'est donc en recherche de simplicité que j'ai entamé "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire ikea"...

Lecture insipide, même pas humoristique,vraiment je n'ai rien retenu de ma lecture.

Ce qu'il m'en reste est une vague sensation de m'être fait avoir par le coté marketing d'un gars qui se sert du design d'une grande enseigne populaire pour faire vendre son bouquin....

Déçue, déçue ...
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L'extraordinaire voyage du fakir qui était re..

Je ne comprends pas l’emballement suscité par ce roman largement surévalué. Visiblement, l’auteur a lu Le vieux qui en voulait pas fêter son anniversaire et a voulu en faire un remake…



A part Le vieux déjà cité, je pense que Puértolas s’est aussi inspiré de l’Almanach Vermot pour ses jeux de mots poussifs (à chaque fois qu’un nom indien est cité), de la séquence télévisuelle de Pernaud (je n’ose pas appeler cette émission un journal) pour alimenter ses poncifs réactionnaires qui sentent l’extrême droite et des Harlequin pour le côté sentimental. Au cours de la lecture qui devait amener des sourires, j’ai plus souvent poussé des soupirs de désespoir devant tant de lieux communs sur les indiens, les clandestins, les gitans.



en lire un peu plus sur mon blog
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Sous le parapluie d'Adélaïde

Qui a bien pu tuer Rose Rivières le 25 décembre au milieu du public lors de la représentation de la Nativité sur la place de M. ?

Au départ, temporellement, je me demande où je me situe car Adelaïde, qui pousse Basile Boniteau et Bruno,dans une poussette, très...handicapés, situe les deux amis nés en 1920. Bizarre !!!

L'avocate, chargée de défendre Michel Pandanjila, Africain venu du Cameroun, se déclare rare femme à cette époque à exercer un métier d'avocate.

Elle dit avoir vu peu de Nègres alors dans les rues de M. Un mot quasi interdit à notre époque.

Je dois donc m'avouer qu'on se situe au début du siècle, les habitudes de vie faisant foi.

J'imagine à ce moment que Romain Puertolas nous joue un tour comme il nous en a déjà joué dans "La police des arbres, des fleurs et des forêts".

Sauf que, cette fois, le sujet est plus grave.

Rose Rivières , la victime étranglée sous le parapluie rouge était une jeune femme maltraitée. Le mystère doit absolument être éclairci. Qui est le ou la coupable ?

L'histoire se dénoue peu à peu, toujours sur un ton plein de fantaisie, théâtral.

La surprise est pour la fin et là, mes repères temporels peuvent être éclaircis. Les personnages mystérieux se révèlent au grand jour.

Je m'attendais bien à une surprise.

Le style de la narration est différent du livre précédent.

Dans la première partie, assez courte, la 3ème personne est utilisée pour raconter les faits du crime.

Tout au long de la 2ème partie, la jeune avocate prend la parole à la 1ère personne pour nous relater l'histoire.

Un roman bien amusant, différent de ce qu'on lit habituellement avec une touche sérieuse quand même et des faits qui existaient et existent toujours au sujet des violences subies par les femmes.
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Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès

Un avis légèrement mitigé pour ce livre qui n'est ni une enquête, ni un roman mais une sorte de croisement des genres. L'auteur laisse entendre qu'il l'a écrit pour se débarrasser de son obsession pour le mystère de la disparition de XDdL. Comme toujours, Puertolas nous arrache le sourire avec quelques clowneries littéraires. Quant au tristement célèbre Ligonnès, si l'on apprend que la police a laissé passer plusieurs fois ses chances de le capturer (différence entre recherche "passive" et recherche "active" !), on n'en saura guère plus. L'histoire romancée de cette fuite n'appartient qu'à l'imagination de l'auteur même si elle se base sur des pistes de départ crédibles, voire dûment vérifiées. C'est un livre intelligent qui se lit bien et qui, même s'il ne m'a pas apporté les réponses que j'espérais, m'a amenée à réfléchir sur le devenir psychique d'un individu dont les crimes ne font plus aucun doute aujourd'hui : comment ça se passe dans la tête d'un type qui a froidement tué sa femme, ses quatre enfants et ses deux chiens... Même avec un cerveau de psychopathe (et je doute que XDdL l'ait été tant que ça), ça ne doit pas être simple ni facile de vivre tous les jours avec ça.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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La police des fleurs, des arbres et des forêts

" la police des fleurs des arbres et des forêts", voilà un titre qui intrigue mais romain Puertolas nous donne une petite information "prenez-le comme un jeu, une devinette". J'aime beaucoup lire et j'aime beaucoup jouer donc je me frotte les mains je vais me faire plaisir dans cette ambiance !

Et bien oui, je ne me suis pas faite avoir, j'ai aimé mais je préviens le futur lecteur la devinette n'est pas simple. Ici aussi il nous a prévenu, "un coup de théâtre final époustouflant qui remet tout le récit en cause". En fait c'est un policier qui se passe à P, petit village de France.

Un jeune inspecteur de police est envoyé pour découvrir le meurtrier de Joël, meurtrier particulièrement ignoble puisqu'on retrouve Joël démembré dans 8 sacs ! Et voilà l'enquête et lancée. Les discours sont truculents, l'ambiance dépaysante. Notre jeune inspecteur, venu de la ville, se retrouve un peu perdu, déboussolé dans ce village aux mœurs et habitudes qui semblent bien éloignées de celles de la ville.

C'est frais et vraiment bien ficelé.

Je vais me laisser tenter par son" Extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea" que j'ai boudé jusqu'à aujourd'hui car le titre ne m'attirait pas du tout ! Maintenant que j'ai goûté à la plume et à l'esprit de cet auteur, je suis beaucoup moins réticente...

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La petite fille qui avait avalé un nuage gran..

Romain Puértolas est un prestidigitateur. Il parvient à enfermer un fakir dans une armoire et un nuage dans les poumons d’un petite fille (ou alors, est-ce un nuage dans une armoire sous les yeux de la petite fille d’un fakir, je ne sais plus au juste).



Et bien, devant vos yeux ébahis, je vais vous révéler le secret de ses tours (parce que bien évidemment il y a un secret). Je sais, ça ne se fait pas de dévoiler ainsi ce qui fait le charme d’un mystère, mais tant pis, je me lance. L’incroyable secret de Romain (qu’il garde jalousement de génération en génération, depuis les Gaulois) c’est… l’imagination !



Croyez moi sur parole (ou plutôt, non, allez vérifier par vous même), l’ami Puértolas maîtrise cet art sur le bout des doigts, sur les pointes de son sourire et sur les pattes de ses neurones (si si, les neurones ont des pattes). Une fois de plus, ce roman est un florilège, un feu d’artifice, un spicilège (j’aime bien utiliser des mots compliqués des fois) d’inventivité et d’extravagance.



Je me permets d’être un peu familier avec lui et de lui lancer de « l’ami » à la figure, tant son roman a les qualités qui font un bon ami : de la déconnade, de l’empathie, de l’honnêteté, de l’attention, de l’intelligence et du plaisir.



Récapitulons :



- de la déconnade : Il y en a, en long en large et en travers (jusqu’à la dernière page consacrée à l’imprimeur). L’auteur déploie un humour absurde, qu’il décoche à coup de scènes burlesques et de bons mots désopilants. Oui, ce Puértolas est impayable (enfin si, 19 euros chez tous les bons libraires).



- de l’empathie : l’auteur sait toucher tout autant qu’il sait faire rire, parce qu’il comprend les gens ; les gens comme vous et moi (oui même toi là-bas au fond). Tous, qu’ils soient blancs, noir, bruns, jaunes, l’important est qu’ils sachent croire en l’imagination et aux étoiles (dans le ciel ou dans les yeux).



- de l’honnêteté : parce que l’auteur ne triche pas. Son texte transpire de sa loyauté envers les valeurs humanistes (dont la poilade).



- de l’attention : l’auteur aime les hommes, et s’intéresse à ce qu’ils peuvent ressentir de plus beau (l’amour, le respect et le gondolage des zygomatiques).



- de l’intelligence : ce n’est pas parce qu’on écrit une histoire légère comme un nuage qu’on ne peut pas lancer quelques pics bien sentis de temps en temps.



- du plaisir : oui une belle dose de plaisir, de quoi lutter activement contre la morosité ambiante et combattre les pessimistes acariâtres.



Avec La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel, Romain Puértolas récidive donc avec cette aventure qui concilie absurde et émotion, pur divertissement et joli message de tolérance.



Je parlais d’enfermement dans ma première phrase. Ce récit est tout le contraire, un bel espace de liberté, une bouffée d’oxygène et un rafraîchissant appel au voyage. Bref un joli nuage, de ceux qui n’apportent pas la pluie.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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L'extraordinaire voyage du fakir qui était re..

J'ai commencé à le lire mais ai dû m'arrêter à la 6ème page tellement je trouvais cela consternant de médiocrité. Le style est inexistant, la syntaxe très approximative, quant à l'humour, l'auteur fait beaucoup dans le café des sports.. Quoique je n'ai rien contre le sport.

Je ne commenterai pas davantage puisque je ne le lirai pas plus loin. Cependant, j'ai mis en citation un passage afin de donner une idée de l'humour ravageur de ce livre.

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L'extraordinaire voyage du fakir qui était re..

Prêté par une amie qui m'a dit qu'il me faut le lire absolument tellement il est génial, je dois dire que ce livre n'a pas agi sur moi de la même façon. Le titre, par sa longueur mais aussi par son côté loufoque, m'avait pourtant interpellée et promettait de bonnes tranches de rire. Malheureusement, l'humour employé est de ce genre auquel j'ai toujours eu du mal à adhérer.



Ajatashatru Lavash Patel est un escroc depuis l'enfance. Il a réussi à se faire passer pour un fakir aux pouvoirs magiques dans le petit village indien qui l'a recueilli orphelin. Les ayant embobiné une nouvelle fois, les habitants se sont tous cotisés pour lui offrir un aller-retour à Paris afin qu'il puisse s'offrir le lit Kisifrøtsipik, nouveauté chez Ikea. Rien ne se déroulera comme il l'avait prévu, le voilà à sillonner une partie de l'Europe en seulement quelques jours. Son périple débutera dans une armoire Ikea...



Au niveau du style d'écriture, c'est fluide, léger, frais, tonique. J'ai apprécié le ton ironique employé. Certains jeux de mots font sourire (mais la plupart sont balourds). Et il y a, mine de rien, de nombreuses références culturelles (bien que rarement bien exploitées). Voilà, pour moi, les points positifs...



Comme l'auteur use d'un genre d'humour qui ne m'a que très rarement fait rire, j'ai eu du mal avec tout le reste. Les tribulations d'Ajatashatru sont certes farfelues, mais rien n'est crédible et, pour moi, rien n'est drôle non plus. Nous sommes constamment dans l'improbable, l'impertinence, le caricatural, le cliché, l'exagération. Rien n'est à prendre au sérieux, tout est au second degré. Ça devient lourd à la longue, c'est trop surjoué, trop surfait, trop irrationnel, trop gros, trop n'importe quoi. Trop trop...



Aucune subtilité dans les sujets abordés (immigration, clandestinité, amour, mea culpa) qui auraient pourtant pu apporter davantage de potentiel à l'histoire s'ils avaient été mieux traités, si l'auteur m'avait permis d'y croire un minimum.



Un livre qui se laisse lire tout de même par sa fluidité mais pour lequel je ne suis clairement pas le bon public.

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La police des fleurs, des arbres et des forêts

Je ne connais l'auteur que par les nouvelles loufoques qu'il concocte pour les restos du coeur ( 13 à table!) .Et je n'ai pas eu envie de lire " le voyage du fakir... and cie" , qui semble n'avoir pas plu à beaucoup d'entre vous.



Eh bien, franchement, je me suis régalée tout du long! Une excellente lecture jubilatoire, légère, pour les vacances. Et un éclat de rire final!



Quelques indices pour cette enquête complètement déjantée dans la campagne française, en 1961: un jeune officier de police qui envoie des lettres curieuses à la procureure, des gaillardes, jolies fleurs jaunes et rouges, un crime horrible , un adultère aux conséquences désastreuses, et un garde-champêtre pas si bête qu'il n'en a l'air... Vous mixez le tout... et cela donne un roman original, insolite, plein d'humour et de verve.



Je laisse le mot de la fin à Jean-Charles Provincio, le chef local qui ne commande à personne:" On n'a pas l'habitude de ce genre d'horreurs. Ici, c'est plutôt la police des fleurs, des arbres et des forêts, si vous voyez ce que je veux dire..." Réjouissez-vous avec ce livre qui se joue des clichés et des codes et offre une trame policière vraiment décalée et savoureuse!
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L'extraordinaire voyage du fakir qui était re..

Littérature et humour ne cohabitent pas toujours en harmonie. Il faut du talent pour que le cocasse ne cède pas au burlesque, et le secret réside peut-être dans le maniement de la langue. il semble que Manuel Puertolas ne s’y soit pas trompé et le public bibliovore est au rendez-vous.

Et comme souvent chez les humoristes, ce sont les sujets les plus sombres qui font le lit du comique. Ici c’est particulièrement d’actualité, puisqu’à partir du voyage improbable de notre fakir dont le nom se décline en mille homophonies désopilantes, c’est le sort de ceux qui ont cru que l’investissement dans un périple périlleux à travers des contrées inhospitalières, accueillis par des êtres sans scrupules près à les dépouiller, les sauveraient, eux et leur famille, de la pauvreté et de la famine. Lampedusa était depuis longtemps une étape sur cet itinéraire, bien avant que les médias ne la rendent célèbre à la lumière du naufrage de deux embarcations surchargées à 1 semaine d’intervalle.



C’est aussi un roman initiatique, puisque cinq révélations se viennent illuminer la conscience du petit escroc malgré lui, qui règle les courses de taxi à l’aide d’un bille tde 100 euros imprimé d’un seul côté ou fait le coup des lunettes cassées dans une file de self pour se faire offrir un repas. Au fil des rencontres et des rebondissements, la sagesse se construit.



C’est malin, bien imaginé et suffisamment déjanté pour procurer au lecteur quelques heures de plaisir


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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La police des fleurs, des arbres et des forêts

Contrainte et forcée de le lire. Je rigole. Livre choisi par le club lecture auquel j'appartiens. Partie quand même à reculons au vu du titre à rallonge (je changerai d'avis). Et à l'arrivée ? Eh bien j'ai aimé l'humour noir, façon Joël Egloff, qui s'en dégage. Je préfère parler de mon ressenti et non de l'histoire car le risque d'y dévoiler un indice est grand. En gros, un jeune inspecteur est chargé de mener l'enquête sur le meurtre de Joël, retrouvé dépecé dans une cuve à confiture dont le patron de l'usine n'est autre que le maire. Il devra faire équipe avec le gardechampetre, habitué à traquer plutôt les braconniers. de plus, la ligne téléphonique a été coupée. Euh nous sommes en 1960, alors on oublie internet et on se laisse porter par les rebondissements jubilatoirs. À ceux qui l'ont lu, je pose la question : - Jusqu'où vous êtes-vous fait avoir ? Moi ? Je dirai au trois-quarts.
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Sous le parapluie d'Adélaïde

Complètement bluffée par " la police des fleurs des arbres et des forêts" je me suis dit 🎶 qu' un petit coin de paradis contre un coin de parapluie je n'allais pas perdre au changer, pardi !🎶

Et effectivement c'est toujours avec une plume agréable et légère que Romain Puertolas nous entraîne dans une enquête qui va, comme la précédente, nous laisser pantois. La surprise est moins époustouflante que pour "la police des fleurs des arbres et des forêts" mais elle est tout de même là et nous donne le ton pour le prochain qui devrait boucler la trilogie.

"Sous le parapluie d'Adélaïde" c'est encore une histoire fraîche et pleine de poésie mais pas que ! Le racisme des gens de M nous heurte. Michel Camerounais, seul homme noir de la ville va en faire les frais, il va devenir le coupable idéal du meurtre de Rose. La violence faite aux femmes est aussi au cœur de ce roman, alors on rit, on se révolte, on pleurs avec Romain Puertolas et on se délecte des procédures qui aujourd'hui nous semble bien désuètes.

















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13 à table ! 2022

Je ne sais pas à quel tome de 13 à table nous sommes arrivés, mais c'est pour ma part le cinquième que je lis (2018-2022).

Cette année, les auteurs devaient plancher sur le thème des souvenirs de vacances. Et je dois reconnaître que c'est plutôt réussi. Pour moi, sans doute le meilleur recueil de ces cinq dernières années.

Et puis, pour l'achat d'un livre à cinq Euros, vous vous faites plaisir en permettant aux Restaurants de financer quatre repas. Vraiment aucune raison d'hésiter !



- J'ai adoré : "Petite vacance" de François Morel ;

- J'ai beaucoup aimé : "Souvenirs d'enfance", de Marina Carrère d'Encausse ; "L'Ascention", de Karine Giebel ; "L'abat-jour cramoisi du vieux sémaphore", de Alexandra Lapierre ; "Le coup de folie des vacances", de Agnès Martin-Lugand ; "La nuit de juillet", de Étienne de Montety ; "Martine", de Romain Puértolas ;

- J'ai bien aimé : "On ne joue plus", de François d'Epenoux ; "Poulet rôti à l'origan frais et au citron", de Cyril Lignac ; "La chambre verte", de Leïla Slimani ;

- J'ai moins aimé : "Le fugitif", de Tonino Benacquista ; "Un faire valoir", de Françoise Bourdin ; "Dag Hammarskjöld", de Jean-Paul Dubois ; "Les étés", de Marie-Hélène Lafon ; "Génie et Magnificent", de Tatiana de Rosnay.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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13 à table ! 2019

Cette année, c'est la fête !

C'est la fête qui est à l'honneur dans ces 12 nouvelles, rédigées par 13 auteurs (Giacometti & Ravenne sont de nouveau en binôme).

On célèbre les 5 ans de cette collection dont les bénéfices vont aux Restos du Coeur.



Comme les années précédentes, il y en a pour tous les goûts : du bling-bling, de l'épate, de la bonne franquette, de la fête à Neuneu, de la fête neuneu, de la fête qu'on boudera (par contrainte ou par choix), des bulles dans les flûtes, des petits-fours, des victoires à célébrer, des déguisements de Carnaval, de la foule qui - au contraire de celle de Piaf - vous rapproche...



J'ai failli décliner les invitations de Puértolas, TdR, AML et FdE.

C'est finalement Bourdin et Chattam qui m'ont le moins embarquée.

J'ai admiré (de nouveau) le talent de Leïla Slimani, celui trop rare de Karine Giébel dans le registre 'émotions', et l'hommage réussi de Jaenada au grand conteur qui nous a quittés cette année : Pierre Bellemare.



Le credo des Restos du Coeur étant qu'aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid ♪♫, je m'étonne et regrette de ne pas avoir trouvé de références aux gens qui fuient la guerre et la misère de leur pays, et qui ont faim et froid en arrivant ici... Sujet trop politique ? Evité pour ne pas agacer certains lecteurs ?

A moins que la nouvelle d'Alice Zeniter, en point final du recueil, signale cette absence ? Elle interroge au milieu de tous ces bons sentiments, et laisse mal à l'aise, en tout cas.

____



>> https://www.youtube.com/watch?v=YLrIgGsl0RE
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13 à table ! 2024

Je viens de finir le "13 à table" 2024.

L'anniversaire des 10 ans de ce petit livre édité tous les ans. Pour six euros seulement vous offrez cinq repas aux restos du cœur, et vous lisez 13 nouvelles écrites par 13 auteur(e)s reconnus. Je vais rédiger une petite phrase pour chacune d'elles. Tout simplement pour en montrer la diversité. Certaines sont tristes, d'autres drôles, d'autres étranges...toutes très bien écrites.

Une bobeliote les a trouvés sombres, elle n'a pas dû toutes les lire!



Philippe Besson

A dix ans il comprend qu'il est homosexuel.

A dix ans il est confronté à la mort pour la première fois.



Michel Aussi

L'histoire de Dilara, dix ans, son voyage du Kurdistan jusqu'en Angleterre.



Maxime Chattam

A dix un petit garçon est témoin de la mort d'un président, plusieurs décennies plus tard, un 22 novembre...



François d'Epenoux

En 2032, à 69 ans l'état nous proposera un choix bien singulier !



Lorraine Fouchet

En 2023, L'enfant a 10 ans, il commence son journal, très longtemps après son fils va le lire....



Karine Giebel

Chloé, une petite fille de dix ans pas comme les autres.



Raphaëlle Giordano

Un machine à laver de dix ans raconte la vie de ses propriétaires !



Philippe Jaenada

A dix ans, un petit garçon comprend le jour de sa communion que l'histoire de Dieu et Jésus c'est du flan !



Alexandra Lapierre

A dix ans Coralie tient tête à sa mère le soir de Noël, quitte à ne pas avoir de cadeaux.



Cyril Lignac

Il nous offre tout simplement la recette du marbré qu'il faisait à dix ans



Agnès Martin -Lugand

Eric et Sophia regrettent-ils ce qui leur est arrivé il y a dix ans ?



Tania de Rosnay

Quand deux femmes d'affaires se crêpent le chignon dès leur première rencontre...(enfin le croient-elles!)



Leila Slimani

Une histoire pendant le confinement.



Frank Thilliez

Phénomène très étrange pour Bob qui revient dans la maison de son enfance.



J'espère vous avoir convaincus d'acheter ce petit bouquin à glisser dans une poche. Il vous fera passer un bon moment dans une salle d'attente ou lors d'un petit trajet en train....

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La police des fleurs, des arbres et des forêts

A l’été 1961, un officier de police de la ville de M. est envoyé par la procureure de la République dans le village de P. où il a pour mission d’enquêter sur le meurtre atroce de Joël, seize ans, dont on a découpé le corps en huit morceaux emballés dans des sacs Galerie Lafayette et retrouvés dans une cuve de l’usine de confitures de Basile Boniteau, qui est aussi le maire. L’inspecteur va être secondé dans sa tâche par le garde-champêtre en chef Jean-Charles Provincio. Il va rencontrer différents habitants de cette petite commune, comme Félicien Nazarian, chez qui vivait Joël, sa voisine Martine Moinard ou encore la fleuriste Elvire Puget. Les lignes téléphoniques ayant été coupées par un gros orage, l’inspecteur et la procureure sont obligés de communiquer par courrier postal : ce sont leurs lettres que nous lisons, ainsi que les transcriptions d’enregistrements du policier, qu’il place en annexe à ses lettres. ● Je dois être particulièrement bouché car contrairement à d’autres lecteurs qui se sont exprimés sur Babelio je n’ai absolument pas anticipé la fin que l’auteur nous annonce, en début de livre et avec une certaine fatuité, « époustouflante » et comparable à celle du film Sixième Sens. Du coup, la surprise a été totale et le dénouement m’a cueilli. L’auteur a réussi son coup, même si je trouve que le dialogue introductif est maladroit et vantard. ● Cependant, tout le roman est construit autour de cette chute, à la manière d’une nouvelle. Il traîne en longueur, il aurait pu être bien plus bref, cela lui aurait donné plus de force. On a l’impression d’une dilution, d’épisodes superfétatoires (comme la scène de sexe tout à fait inutile à l’économie du récit ; on a l’impression que l’auteur s’est lui-même imposé un passage obligé ; la scène est pénible, scolaire). ● L’humour est souvent proche de la niaiserie ; ne fait pas une farce paysanne à la Marcel Aymé ou à la Maupassant qui veut. Je rejoins les lecteurs qui parlent d’un roman pour la jeunesse, d’une sorte de Club des Cinq – avec une fin améliorée, certes. ● Il y a aussi de nombreux anachronismes, comme l’utilisation en 1961 de l’expression « zone de non-droit » ou encore les personnages qui demandent à tout bout de champ qu’on les appelle par leur prénom, ce qui ne faisait pas du tout à l’époque. ● En conclusion ce fut pour moi une lecture mitigée, je suis loin de l’émerveillement de certains babeliotes.
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La petite fille qui avait avalé un nuage gran..

Je n'ai pas du tout été réceptive a ce genre de littérature, a tel point que je n'ai pu le finir.

Pourquoi exactement, je ne saurais dire, du loufoque mais peut etre pas assez pour moi, ou ce mélange d'extraordinaiare et de réalité m'a dérangée. Du trop ou du pas assez , enfin bref une chose est sure c'est que la sauce n'a pas prise avec moi.

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L'extraordinaire voyage du fakir qui était re..

Cela fait 5 ans que je fais partie d'un comité de lecture, et au cours de ces 5 années, je me suis souvent demandé quand j’allais tomber sur la perle rare…LE roman … contournable, l’enfumage littéraire par excellence, le roman qui fait rire à ses dépens … le nanar IN-TER-NA-TIONAL…. Eh bien, ce moment est arrivé ! Il est là…le Voici : l’extraordinaire voyage du fakir… Mon Dieu !! Par où faut-il commencer ?...

Commençons par l’histoire… « L’extraordinaire voyage… » stop ! Le titre déjà est une vaste arnaque, à l’image du personnage, un fakir indien qui a plus d’un tour dans son sac. Car si ce roman lorgne grossièrement sur « le grand père qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de J. Jonasson, les péripéties proposées en sont très loin…Le fakir, acheminé d’un pays à l’autre en armoire IKEA, en malle, en soute d’avion ou en montgolfière se trouve bien souvent en transit dans chacun des pays et il faut bien le dire, il ne se passe pas grand-chose. Je passe sur les invraisemblances, les personnages qui se retrouvent par hasard aux 4 coins de la planète… …Les personnages parlons-en, ils sont caricaturaux au possible.

Après tout le problème n’est pas là, car on finit par vite oublier « les aventures » de cet indien tant le style est faible.

Nombreuses sont les expressions ou les descriptions qui ne veulent pas dire grand chose et qui en réalité servent à meubler (ce qui pour un livre qui démarre par une armoire IKEA est fort à propos), ou au pire prennent le lecteur pour le dernier des idiots :

Quelqu'un a déjà relevé ses expressions dans les critiques, je ne m'étendrai donc pas... Oh puis si, une petite pour la route qui m'a fait mourir de rire :

« Si ses yeux avaient été des lasers, les kilos de graisse de l’agent français auraient fondu plus vite qu’avec un régime Weight Watchers" …

L'auteur raffole en effet des métaphores inutiles.

Se rendant compte que son style est un peu léger, l'auteur croit bon parfois de se justifier : « Marie reposa le combiné, comme nous l’avons déjà dit, dévorée par les flammes d’un feu sauvage, phrase qui ne veut pas dire grand-chose (en effet!), mais qui possède une force littéraire métaphorique des plus efficaces (ah bon ?), ainsi qu’une allitération en « f » non négligeable » … J'ai eu du mal à y croire !

Autre particularité du style, l'humour ! Attention roulement de tambour, on sort les cymbales, le chapeau pointu et les serpentins !

Les jeux de mots concernant surtout le nom, certes imprononçable, du personnage Ajatashatru Lavash Patel ( « J’attache-ta-charrue-la-vache… achète-un-chat-roux…La vache patine ») sont assez insupportables à la longue... Les autres noms indiens comme le village natal du personnage ne sont pas épargnés (« Kishanyogoor… prononcé Quiche-au-yoghurt ») Il faut dire aussi que dès que l'auteur croit tenir un bon filon, il aime répéter plusieurs fois la même « blague » : Lavash … Sacré ! (ouh là là là là).

Dans le même registre, le nom de ses personnages : Gustave Palourde, Julio Sympa, M. Demarbre et le must du must … Sophie Morceaux…!

Outre les jeux de mot à 2 balles (je ne résiste pas à celle-ci : "nous vivions comme des néerlandais...non des Néandertaliens, je confonds toujours les deux !"), Il y a enfin les expressions maladroites voire douteuses : « IL gondoliere, restaurant italien mais quel restaurant ne l’était pas en Italie ? », ou un flic anglais s’adressant au personnage et à des clandestins africains : « Foutez le camp, toi et tes petits copains les Jackson 5 !! » (fuyons justement!!)

Bref, il y aurait de quoi en écrire un roman justement tellement la crème est épaisse…

En parlant d’épaisseur, vous pourrez toujours caler ce roman sous votre armoire Ikéa ...

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Les nouvelles aventures du fakir au pays d'..

Depuis qu'Ajatashatru Lavash Patel est devenu célèbre grâce au succès de son premier roman, l'Indien s'est embourgeoisé. Riche et européanisé, il coule désormais une vie tranquille dans un beau quartier de Paris avec sa femme Marie, bien loin de son Rajasthan natal. Un paradoxe pour l'ancien fakir dont le nom signifie « humble et pauvre ».

A force de vivre dans le confort, Aja ne se reconnaît plus.

Preuve en est que son nouveau roman est un fiasco total, dixit son éditeur.

Où est donc passé le jeune Indien aux yeux couleur Coca-Cola débarqué en France 2 ans plus tôt, avec pour unique ambition, d'acquérir un matelas à clous KISIFROTSIPIK de la célèbre marque IKEA ?

En proie à une remise en question existentielle, Aja veut retrouver le fakir qui sommeille en lui en revenant aux valeurs essentielles : acheter le fameux matelas à clous. Mais IKEA ne le fabrique plus, soit-disant pour des raisons de sécurité !

Qu'à cela ne tienne, Aja décide de partir en Suède pour convaincre ce fameux Mr IKEA d'en fabriquer un rien que pour lui.

Il compte également sur ce voyage pour lui insuffler l'inspiration qui lui manque pour son nouveau roman.

Voilà donc notre brave ex-fakir et écrivain (dans cet ordre) embarqué dans une aventure rocambolesque où les quiproquos vont se mêler aux coups du sort dans un imbroglio infernal.



Tour à tour satirique, cynique, loufoque ou déjanté, l'auteur nous emmène de Paris à Stockholm en passant par l'Inde dans un voyage haut en couleurs.

Adeptes des jeux de mots dont il use et abuse par moments, Romain Puértolas intègre de nombreuses références ou citations tirées de films, livres et auteurs connus.

Aucun sujet ne lui semble tabou et c'est avec le même état d'esprit qu'il aborde des thèmes comme le viol, la précarité, l'immigration, la religion. Il brosse avec justesse le portrait d'une société européenne qu'il tourne en dérision.

La société indienne n'y échappe pas. Il démystifie d'ailleurs les fakirs qui ne sont que des illusionnistes à l'instar des magiciens.



Je vous recommande ce concentré de bonne humeur à prendre au 100ème degré. Et comme le dit si bien l'auteur : « le bonheur, c'est continuer à désirer ce que l'on possède déjà ».



Cet opus est la suite du premier roman de l'auteur « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » mais peut être lu de manière indépendante.



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Graines de héros

Planter une graine. S'il y a bien quelque chose auquel je crois, c'est cette faculté que possèdent les livres de semer une petite graine dans le coeur de leurs lecteurs. Les livres ne changent pas le monde mais ils permettent un peu parfois de le contempler différemment, de mettre le doigt sur ce qui fait, ce que devient, notre humanité.



De graines, il est question ici, celles que Jorge plante à chaque arbre abattu dans la forêt amazonienne. Comme un super héros qui voudrait un peu sauver le monde.



Ce recueil m'a rappelé ces bouquins que je dévorais gamin. Vous savez, ces « livres dont vous êtes le héros » et dans lesquels vous choisissiez la suite des évènements.



De la même façon, on retrouve ici douze nouvelles, en plus de celle de départ, libre au lecteur ensuite de parcourir chaque nouvelle à sa façon, de manière ludique, selon ses envies.



Au vu du casting de jolis jardiniers qui parsèment ce recueil de leur plume bienveillante, je ne pouvais pas passer à côté. On croise entre autres, ici, des textes d'écrivains chers à mon coeur tels que Virginie Grimaldi, Gavin's Clemente-Ruiz ou Sophie Astrabie, avec une préface signée de l'enchanteresse Agnès Ledig.



Chacun d'entre eux va alors nous faire découvrir un pan de l'histoire de Jorge et des siens. Nous raconter les petites histoires qui font sa vie, autour de ce thème de la déforestation.



Treize nouvelles, pour apercevoir ce que ces graines peuvent donner, grandir et devenir. Treize nouvelles comme une bonne action puisque 1,50 € est reversé à l'UNICEF pour chaque ouvrage vendu.



Personnellement, comme dans tout recueil de textes de différents auteurs, j'ai trouvé du bon et du moins bon. Chacun, selon sa sensibilité, sera touché ou pas par telle ou telle plume, évidemment.



Il reste quelques graines, joliment semées, et qui vous proposeront un très joli moment de lecture même si on aurait parfois aimé que certains textes soient plus long, tant ils fonctionnent bien.



A vous de vous faire un avis et de laisser germer votre petite graine d'espoir ...
Lien : https://labibliothequedejuju..
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