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Critiques de Rozenn Illiano (273)
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Le phare au corbeau

Rozenn Illiano est une autrice bretonne qui a déjà écrit plusieurs romans. Elle a de nombreuses cordes à son arc, également artiste, et consacre les différentes facettes de son art aux mondes imaginaires (voir son site). Le phare au corbeau est son premier roman édité chez Critic. La superbe couverture du roman est signée Xavier Colette, illustrateur de romans, de jeux, et jeux de rôles.

Les récits avec des fantômes étaient courant au XIX ème siècle, puis sont peu à peu devenus plus rares. Pourtant, c’est bien à une histoire de fantômes que nous convie Rozenn Illiano. Mais une histoire de fantômes moderne, se déroulant à notre époque et en France. Le roman nous plonge directement dans le vif du sujet avec un premier chapitre se déroulant dans une villa de la banlieue parisienne dont les habitants sont confrontés à un esprit. Ils font appel à un duos d’exorcistes pour les aider. Ce duo est formé de Agathe et Isaïah, la jeune femme a un don de médium et le jeune homme pratique le hoodoo, une forme de magie. Après cette affaire résolue, Agathe et Isaïah acceptent d’aller en Bretagne pour une nouvelle mission liée à des fantômes. Ils arrivent dans un tout petit village où se trouve un grand domaine privé constitué d’un manoir et d’un vieux phare. De nombreuses légendes circulent sur le domaine et une malédiction plane sur le phare. Les habitants du village prennent mal l’arrivée des exorcistes et l’affaire ne s’annonce pas sous de bons auspices.

Le phare au corbeau est un roman parfaitement maîtrisé avec une intrigue bien ficelée et prenante. Les lieux sont parfaitement choisis, la tension monte crescendo. Grace à une tonalité intimiste et des personnages réussis, Rozenn Illiano réussit un très beau récit de fantômes dans la ligne droite des romans gothiques.

Chronique beaucoup plus complète sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Town, tome 1 : Tueurs d'anges

J’ai découvert Rozenn Illiano à travers ses superbes illustrations il y a déjà plusieurs années. Je savais qu’elle publiait ses romans en auto-édition, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de la lire jusqu’à aujourd’hui. Verdict ? Il faut croire qu’elle écrit aussi bien qu’elle dessine, car j’ai passé un excellent moment avec Tueurs d’anges.



Ce premier tome raconte l’histoire de l’apocalypse comme celle que l’on trouve dans les films ou dans beaucoup de livres. D’abord, il y a le cataclysme qui décime la Terre et tue la quasi-totalité de l’humanité. La seule différence, c’est qu’ici, on ne doit pas s’attendre à tomber sur des extraterrestres ou des zombies. Ce sont les anges qui se chargent d’éliminer les derniers survivants avant que le douzième coup de l’horloge sonne la fin du monde. Dans ce chaos indescriptible, Ana a réchappé au cataclysme et fait son possible pour ne pas attirer l’attention des anges, espérant survivre le plus longtemps possible. Le monde tel qu’elle l’a connu n’existe plus. Les rares humains qui croisent sa route ne sont pas tous animés de bonnes intentions. Certains se sont reconvertis en pilleurs, d’autres, au contraire, ont choisi de traquer leurs traqueurs. On les appelle les tueurs d’anges.



Dès la première page, le ton est donné et j’ai su que j’allais accrocher. C’est assez fou de savoir d’un seul coup d’œil que l’histoire est faite pour nous, mais c’est vraiment ce que j’ai ressenti. L’ambiance générale du récit n’est pas pour nous mettre à l’aise – bien au contraire ! –, mais la plume de Rozenn Illiano est là pour nous alpaguer dès les premiers mots posés. J’ai rarement vu une telle singularité dans une écriture. Elle a du cachet, elle peut se faire tour à tour sarcastique et oppressante. Il y a une assurance que l’on ne retrouve pas partout et qui fait qu’on croit sans problème à l’histoire. L’espace de quelques heures, j’ai eu le sentiment que l’Apocalypse avait réellement eu lieu et que je tentais de survivre aux côtés d’Ana, Elias, Chester et des autres…



La première partie de l’histoire est racontée par Ana et c’est ce personnage qui a fait toute la différence, à mon sens. Il y a en elle un mélange de fragilité et de force qui fait qu’on s’attache sans tarder. J’ai aimé qu’elle soit aussi méfiante et brute de décoffrage. Et même si elle est délicieusement caustique, on sent bien qu’elle reste une jeune fille apeurée dans ce monde trop vaste aux multiples dangers.



Sa rencontre avec Elias et les révélations qui en découlent apportent un second souffle à l’intrigue. Outre le fait que celle-ci engendre bon nombre de questionnements, Rozenn Illiano ne nous laisse pas reprendre notre souffle bien longtemps puisque de nouveaux mystères viennent épaissir la trame. Je n’en dirai pas plus, mais la seule chose à retenir, c’est que cette petite touche d’onirisme est comme la cerise sur le gâteau. Ce mélange des genres rend l’histoire encore plus prenante (si tant est que ce soit possible !).



Tout au long du roman s’installe une tension de plus en plus palpable. J’avais clairement l’impression d’entrer dans un univers où il n’y avait aucune issue, quoi qu’il se passe durant cette « période de grâce » entre le cataclysme et le douzième coup de l’horloge. Car on sait bien que le monde va disparaître. D’ici peu de temps, tout sera terminé. Mais certains ont pris la décision de mettre à profit ce temps pour agir. Ça peut sembler vain et inutile, mais c’est ce qui rend le récit si empreint de désespoir. Et je n’ai eu aucun mal à me laisser entraîner par ce désespoir.



En résumé, Tueurs d’anges est un premier tome remarquable qui jette les bases d’une intrigue apocalyptique ou chaos, dangers et mystères s’entrelacent étroitement. En dehors de la tension et de la fébrilité omniprésentes, le récit s’avère finalement très psychologique et finement joué. Rozenn Illiano est parvenue avec brio à transformer ce qui nous semble pur et bienveillant en quelque chose de sombre et maléfique. Un surprenant cocktail qui vous fera vivre mille émotions.


Lien : https://april-the-seven.weeb..
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Érèbe

Très bon bouquin, Érèbe. Destin d'une jeune femme, Lisbeth, qui va se découvrir le pouvoir de voyager dans un endroit appelé Érèbe, où elle va faire une rencontre déterminante pour sa vie et se souvenir qu'enfant elle avait déjà voyagé là-bas et rencontré le mystérieux Elliot. Qui est-elle réellement ? Pourquoi a-t-elle ces capacités ? Entre la figure de son père et de nouvelles rencontres déterminantes, petit à petit, par touches subtiles que l'écriture de Rozenn Illiano rendent à la perfection, le tableau va de former. Donc voilà, au-delà du cadre de ce Paris du XIXe (avec une touche anglaise) très bien dépeint, Érèbe dévoile une histoire familiale(s) touchante et originale que ses personnages magnifiques transcendent. Amateurices de fantastique un petit tour sur le site de l'autrice s'impose !
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L'ombre dans la pluie

C'est toujours un privilège de lire le travail de Rozenn Illiano, surtout quand on la chance de pouvoir partager un lien particulier avec elle.

C'est encore un excellent opus qu'elle nous propose, sans surprise, avec la même délicatesse et la même audace de sobriété et de technicité pour un récit d'exorcisme qui aurait trop facilement pu basculer dans le spectaculaire et les effets de manche.

Un très bon roman en lui-même, mais aussi une addition de qualité au Grand Projet.
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Le phare au corbeau

J’étais ravie que ce livre fasse partie de la sélection pour le #PLIB2020 : sa magnifique couverture et son intrigant résumé avaient titillé ma curiosité à sa sortie, mais je n’avais pas eu l’occasion de le découvrir. Je remercie la maison d’édition d’avoir mis l’ebook à disposition des jurés du PLIB 🙂 Beaucoup des autres projets de l’autrice me tentent également, et cette lecture m’a confirmé que je craquerai plus que probablement bientôt pour un autre de ces univers !



Agathe et Isaïah exercent en tant qu’exorcistes. Leur duo est atypique : le don d’Agathe est incomplet, elle peut voir les fantômes, mais pas communiquer avec eux. Isaïah, quant à lui, fait partie d’une puissante famille de sorciers, mais est né sans pouvoir. Il connait les rituels et les pratiques, mais ne peut percevoir les esprits. J’ai adoré découvrir cet univers de magie, de cérémonies et rites pour faire passer les esprits de l’autre côté, de fantômes et de vieilles superstitions qui ont la vie dure.



J’ai trouvé amusant de voir comment les pratiques se sont modernisées, utilisant internet et les réseaux sociaux pour passer des offres d’emploi paranormales. Ces « petits boulots » servent à payer le loyer de nos deux exorcistes. Le réseau est aussi important : c’est un autre exorciste qui envoie Agathe et Is à Ker ar Bran, car il n’avait pas le temps de s’occuper de ce cas. Une affaire qui va se révéler plus compliquée que prévu.



Dès que le duo arrive dans la propriété hantée, Agathe perçoit l’aura maléfique du lieu, mais est aussi étrangement attirée par cet endroit, et plus particulièrement son phare, comme si elle revenait chez elle. L’ambiance inquiétante et frissonnante de ce roman est parfaite : entre vieilles légendes et superstitions, on sent presque la présence des fantômes entre les pages. Si de nuit, ce sont les esprits qui hantent les lieux, de jour, c’est bien la mentalité des habitants qui est à faire peur ! Agathe a la parole la plupart du temps, mais on revient parfois dans le passé au travers du point de vue de deux personnages étroitement liés au phare et à sa malédiction, changements de perspective que j’ai trouvés très intéressants !



J’ai beaucoup aimé le personnage d’Agathe, qui doute beaucoup d’elle-même et de son don incomplet – notamment à cause de sa famille qui l’a rejetée pour ce qu’elle est -, mais qui a réussi au-delà de ça à se construire une « vraie » famille avec les personnes qu’elle a rencontrées. J’ai trouvé son duo avec Is touchant de par la sincérité des sentiments qui les lient, comme des frère et sœur. J’espère d’ailleurs que dans un des prochains tomes, ce sera Is le narrateur, pour en découvrir plus sur ce personnage intrigant.



J’ai cependant parfois trouvé des petites longueurs ; des petites choses déjà dites qui étaient répétées, ou des éléments qui prenaient beaucoup de temps à se mettre en place pour au final n’avoir presque pas d’impact sur le récit. Mais c’est de l’ordre du détail.



Un phare maudit, un duo atypique d’exorcistes, des fantômes qui ne se laissent pas faire, une ambiance inquiétante au sein d’un petit village de campagne où les superstitions ont la vie dure : j’ai beaucoup aimé cette sombre lecture et j’espère qu’un des prochains tomes aura Isaïah comme narrateur !
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Le phare au corbeau

Tout commence par une rencontre organisée par Rozenn Illiano entre ses lecteurs et un duo de personnages peu ordinaires : Agathe et Isaïah alors en pleine séance de travail. Agathe et Isaïah forment un duo d'exorcistes complémentaires, chacun ayant besoin de l'autre pour mener à bien un exorcisme : sorcier et medium. Les deux membres de ce duo sont dans le métier depuis un petit moment maintenant formés par l'oncle d'Isaïah. Depuis quelques temps déjà, ils travaillent en solo et gagnent leur vie à coup d'exorcismes réussis. A l'occasion d'une nouvelle proposition de travail, notre duo parisien se retrouve en Bretagne pour s'occuper d'une propriété réputée maudite.



C'est un monde à la lisière de la magie et de la religion qui s’entrouvre lorsque l'on entre dans l'univers d'Agathe et Isaïah. De Paris à un petit village breton de bord de mer, nos deux comparses vont mettre à rude épreuve leur capacités afin de mener un travail d'exorcisme loin de leurs sentiers battus.





Alors, cher lecteur, partant pour une petite chasse aux fantômes ?

Les fantômes, esprits et autre revenants, plus ou moins sympathiques, sont au rendez-vous de ce récit, ils en sont même le centre de gravité. Un récit à cheval entre fantastique et urban fantasy, le tout sur fond de mythes et légendes bretonnes... un mélange qui m'a plu et qui donne à ce livre une atmosphère particulière qui englobe le lecteur page après page pour l'immerger dans une ambiance sombre et parfois glaciale. Car la chasse aux fantômes façon Ghosbusters on oublie, dans le phare au corbeau, les histoires finissent mal et les fantômes sont là pour nous le rappeler et dans ce cas, ce sont les vivants qui trinquent. Rozenn Illiano a l'art et la manière de plonger son lecteur au cœur de son récit ce qui se traduit par une excursion dans un village breton hanté, de quoi nous faire frissonner les nuits d'orage et nous faire sursauter à chaque porte qui claque.





Là où j'ai beaucoup aimé l'atmosphère et particulièrement celle de la maison du phare au corbeau, j'ai un peu moins accroché aux personnages. Agathe m'a un peu, beaucoup, agacée, au point qu'à certains moments j'ai eu très envie de la secouer très fort ! Alors que j'ai aimé me retrouver face à des personnages marqués et marquants que Rozenn Illiano dessine avec beaucoup de profondeur et de caractère, j'ai vite eu du mal avec la jeune fille n'arrivant jamais à passer outre son complexe de l'imposteur... et revenant sans cesse sur ce qu'elle ne sait pas faire tout en oblitérant systématiquement ses réussites... je sais je suis dure XD mais que c'était frustrant !





Atmosphère, Atmosphère !





J'ai trouvé le récit convainquant (j'ai eu peur le soir toute seule) même si la fin m'a laissé un peu dubitative. Je ne sais d'ailleurs toujours pas trop quoi en penser, je ne m'attendais pas du tout à ce type de dénouement qui m'a un peu prise au dépourvu. Et pourtant, on sent un vrai potentiel avec cet univers et ces personnages pour d'autres récits : le pari sera d'arriver à faire évoluer le tout si d'autres tomes sont prévus. Les pouvoirs à cheval entre la religion et magie héréditaire, bien que pas forcément nouveaux en littérature de l’Imaginaire, sont présentés de manière inventive et le coté fantômes et exorcisme ça marche franchement bien pour accroché le lecteur.

Au final, Le phare au corbeau fut une belle lecture. Fantômes, médium, magie et exorcisme forment un beau mélange pour une histoire à cheval entre Paris et la Bretagne, entre magie et religion. L'ambiance construite par Rozenn Illiano est particulièrement réussie et même si j'ai un peu moins accroché aux personnages, j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Le chat qui avait peur des ombres

superbe livre pour les grands et les petits! magnifiques illustrations à découvrir en grand format (attention il en existe 2)! à conseiller à tous!
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Le chat qui avait peur des ombres

Il était une fois une petite matoune toute blanche pas très courageuse qui avait une peur bleue des ombres. Cette demoiselle féline vivait avec sa maîtresse dans une petite maison près d’un parc. Comme tous les chats, la petite Lilith est très intéressée par ce ...
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La maison des épines

Quelle beauté ce roman...



Je ne me lasse pas d'admirer la plume de Rozenn et j'avais hâte de la retrouver

Ma décision d'ouvrir La Maison des Épines en novembre ne pouvait pas être meilleure !

Le roman est idéal pour cette période de l'année je trouve =)



C'est une magnifique histoire, qui mêle le rêve, la peur, la perte d'êtres chers, le danger, le mystère, les larmes et le sang mais aussi (et surtout ?), l'amour



J'ai à plusieurs reprises laissé couler quelques larmes à mon tour et mon cœur est un peu triste de laisser tous ces personnages, uniques et merveilleux







Petit bémol : j'aurais bien aimé une distinction visuelle (écriture en italique ou dans une autre teinte), pour les moments où la narratrice/la voix off prend la parole directement. Au bout de quelques mots on comprend vite mais ce n'est pas clair au premier coup d'œil



Une merveilleuse histoire que je vous conseille de découvrir à votre tour =)



PS : la couverture de l'édition luxe est sublime !
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Lettres de sang

Dans ce roman, on suit le personnage de Jez, qui travaille dans les Archives du Cercle, une organisation secrète qui régit la vie des vampires/immortels. Jez est issue d'une des quatre grandes familles de mortels à être au courant de leur existence, et à travailler pour eux. Elle est témoin de l’injustice de cette société envers les mortels, et cherche à retrouver ceux qui ont refusé l’immortalité à son père mourant, afin de le venger. Et lorsqu'un groupe d'immortels rebelles fait un coup d’Etat pour prendre la direction du Cercle, c'est l'occasion pour Jez de découvrir la vérité sur ses parents, au risque de menacer l'équilibre désormais fragile des immortels.



Tout d'abord, je remercie l'autrice pour ce SP qu'elle m'a gracieusement envoyé. J’ai beaucoup aimé cette histoire, et me suis très vite attaché au personnage de Jez. J'ai apprécié la manière dont son intériorité et sa complexité sont dépeintes, entre son désir de justice pour les mortels, sa vengeance personnelle, et sa nature sensible et compatissante.



Le livre soulève lui aussi de nombreux questionnements, notamment concernant la finalité de la vengeance, la hiérarchie sociale, et la question de la mortalité/immortalité. L'autrice a aussi une très belle plume, et j'ai trouvé certains passages particulièrement beaux.



Les autres personnages qui gravitent autour de la protagoniste sont tout aussi intéressants à découvrir, notamment Virgile, le leader des Dissidents, qui, derrière son apparence nonchalante, est prêt à tout pour sauver ceux qu'il aime.





L’histoire est structurée en deux parties : une première qui relève plus de l’enquête, et une deuxième où tout s’accélère à un rythme effréné, une succession de rebondissements avant un final palpitant et doux-amer, qui m'a beaucoup plu. Je n’ai pas été dérangé par la première partie plus lente, elle m'a paru nécessaire pour poser les bases de l’intrigue et de l’univers, je me suis donc pas ennuyé un seul instant.



Ce fut une très bonne lecture, que je vous recommande totalement. Le livre sort dès demain, n’hésitez pas à le découvrir !
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L'ombre dans la pluie

J'ai toujours été un peu réticente en ce qui concerne l'urban fantasy. Pas que je pense que ce soit un sous-genre comme beaucoup ont tendance à le dire, mais tout simplement parce que j'ai l'impression de lire souvent des résumés qui se répètent. Cependant, cette année je me suis dit que j'allais sortir de ma zone de confort et comme j'avais bien aimé la plume de Rozenn Illiano dans "D'hiver et d'ombres", pourquoi ne pas tenter un ouvrage qu'elle affectionne et qui non seulement se classifie comme Urban Fantasy mais possède aussi une touche d'exorcisme, un autre genre dont je ne suis absolument pas habitué ?! Période autonome et Halloween, me voilà !

Une nouvelle aventure livresque a donc commencé pour moi.



L'atmosphère est tout de suite posée : l'Ombre dans la pluie est une histoire sombre, pluvieuse et remplie de regrets. Le tout portée par des personnages abîmés, mais droits dans leurs bottes et déterminés sur la voie qu'ils ont choisi.

Pour cela, on suit en quelque sorte deux temporalités : celle d'Oxyde et Edgar dans le temps présent, et une autre où on les retrouve dans des événements passés. Ce qui permet de bien les construire et de permettre aux lecteurs de mieux les connaître eux et les autres protagonistes.

Sinon, oui, l'ambiance est donc sombre. Après tout, les décors sont faits de grandes villes, d'entrepôts abandonnés et de bâtisses hantées. Le tout sous un climat pluvieux perpétuel. Pourtant, l'ambiance est clairsemée par les personnages qui nous accompagnent. Un peu cabossés par la vie, parfois dans le doute et les regrets, mais toujours avec une vision optimiste et prêts à aller de l'avant. On s'attache assez vite à eux et c'est un plaisir de cheminer en leur compagnie (Je sais que beaucoup apprécient Oxyde qui s'avère être le personnage qui marque le plus les esprits, cependant, j'avoue que mon petit coup de cœur ici s'avère être Aidan, ahah !).

Même si, chochotte comme je suis, j'appréhendais beaucoup les scènes d'exorcisme. J'ai comme beaucoup en tête les films d'épouvante où on voit des passages qui vous font dresser les cheveux sur la tête et j'ai vraiment du mal avec ce genre de chose. Mais Rozenn Illiano a réussi à instaurer ce climat un peu horrifique sans pour autant vous donner des cauchemars. Du coup, si comme moi vous êtes sensibles au surnaturel et à l'angoissant, ne vous inquiétez pas, ce roman ne vous mettra pas mal à l'aise. Au contraire, c'est peut-être un bon début pour s'initier au genre.

D'ailleurs, parlant d'initiation, revenons au côté urban fantasy. Ici, se côtoie magie, ésotérisme et réalité. Et ça match bien. L'univers est bien construit et logique dans son fonctionnement, pas de complexité, ce qui fait qu'on entre facilement dans le système et on le comprend assez vite. Vous ne trouverez pas dans ce roman des créatures surnaturelles sauf si vous classez les sorciers dans cette catégorie. Car L'ombre dans la pluie est avant tout un roman tourné plutôt sur l'humain, ses états d'âmes et les émotions. La magie est selon moi simplement un outil pour creuser dans l'âme des personnages et créer une ambiance ésotérique. Et c'est plutôt pas mal fait et on accroche bien à cet univers assez proche du notre finalement.



Une belle découverte pour moi, et j'ai hâte de continuer mon chemin en parcourant les autres romans de Rozenn Illiano ! Étrangement, j'ai l'impression que c'est vers Midnight City vers lequel je dois me pencher pour ma prochaine lecture de l'autrice... Nous verrons bien si mon instinct se trompe ou pas en faisant cette transition !
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Le phare au corbeau

Un roman qui m’a beaucoup plu qui raconte l’histoire d’une maison hantée et qui se trouve sur les côtes bretonnes.



Un duo composé d’Agathe, médium qui voit les fantômes et de Is, sorcier qui pratique le hoodoo.



Ils vivent à Paris où il y a une communauté de sorciers qui vit au grand jour et qui aident les personnes qui sont hantés (ou leur maison ); ici, ils vont aller en Bretagne où cela ne va pas se dérouler comme prévu . C’est aussi un village rempli de mystères, de légendes et surtout de malédictions.



Si vous voulez un roman qui fait peur, avec des fantômes et des rituels pour les faire fuir, foncez vers ce livre. Il est bien rythmé, c’est un véritable page turner. Il est construit sur plusieurs temporalités, ce qui ajoute du rythme.



Les personnages sont attachants mème si Agathe est par moment un peu agaçante, mais elle est comme ça et on va comprendre certaines choses a la fin .



Ce fut une très bonne surprise. Je ne sais pas l’auteure a écrit d’autres livres sur le même thème mais je relirais avec plaisir .
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Onirophrénie

Récemment, j’avais pointé du doigt les défauts de la saga Town de la même autrice qui n’avait donc pas su me convaincre pleinement. Or, cette fois, j’ai adoré ma lecture, Onirophrénie rejoignant tout de go mes romans favoris de Rozenn Illiano.



Onirophrénie nous replonge dans l’Apocalypse, dans la peau de Lili, une marcheuse de rêves rencontrée dans d’autres nouvelles (dans 18.01.2016, « La Boîte noire »…). C’est l’histoire de son périple accompagné du jeune Fañch, leurs questionnements, leurs errances, leur amitié, leurs angoisses face à cette fin annoncée.



Ce roman évite tous les écueils de deux premiers tomes de Town, sachant qu’Onirophrénie et Tueurs d’anges se déroulent en parallèle. C’est-à-dire que, cette fois, j’ai ressenti les choses, j’ai vraiment été en empathie avec les personnages principaux. Je me suis attachée à Lili et à Fañch, j’ai été attendrie par leur duo, attristée au moment d’un choix douloureux. J’ai craint les mauvaises rencontres sur ces routes poussiéreuses et savouré avec eux les jours dans des havres de paix. Évidemment, la suite est connue pour qui a lu Town, mais cela ne nuit en rien à ce roman prenant.

Cependant, n’attendez pas un livre de post-apo mené tambour battant du début à la fin. Les anges ou les néphilistes (les fanatiques qui les soutiennent) ne seront donc pas présents à chaque détour de rue, loin de là : pour les retrouver, il faut plutôt se tourner vers Town. Le rythme est parfois lent, l’intériorité et le cheminement des personnages sont au cœur du récit et les personnages souvent paumés face à ces cartes rebattues suite à la destruction de leur monde. Ce sont des personnages lambda (en dépit des pouvoirs de Lili), faillibles, qui se soutiennent l’un l’autre, et non des héros sans peurs ni doutes.



Et puis, il y a tout le reste. Les spécificités de l’histoire de Lili. Des éléments qui étaient tout à fait ma came, peut-être parce que des bribes m’ont touchée, m’ont parlé. Lili est une marcheuse de rêves puissante mais au pouvoir déglingué par des peines anciennes, des fêlures non réparées. D’où des rêves mutilés et douloureux. À l’heure où, peut-être, plus rien n’est grave, à l’heure où, peut-être, plus rien ne compte, son cheminement sera aussi bien géographique que psychologique et l’absence d’avenir va la pousser à regarder vers son passé.

Une amitié qui a mal tourné. La peur de retourner vers l’autre, l’angoisse du rejet. Ces gens que l’on aimait tant et qui, pourtant, se sont éloignés – dont nous nous sommes éloigné·es –, sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment.

Et du fait de l’Apocalypse à venir, des questionnements inévitables qui résonnent à merveille avec notre situation actuelle. Pourquoi, comment continuer, à quoi ça sert, notre petitesse et notre insignifiance face à des événements qui nous dépassent. Si ce n’est que notre fin ne viendra pas d’une puissance supérieure et d’êtres surnaturels…



Comme toujours avec Rozenn Illiano, Onirophrénie – quoique parfaitement indépendant – s’inscrit dans le Grand Projet et avoir pris le temps de lire Town avant reste une très bonne idée tant ces romans se complètent (au niveau de l’histoire, des personnages, etc.), s’éclairant ainsi mutuellement. Autant dire que, après ma lecture, je suis allée feuilleter Town pour relire certains passages avec de nouvelles informations. Il y a également des références au monde d’Atlacoaya, déjà évoqué dans des nouvelles (que je n’ai, pour ma part pas encore lues).

Et puis, il y a tous les clins d’œil que l’on repère lorsque l’on suit l’autrice. Des présences familières, des lieux, des films…

Ainsi, tout se répond et s’entrecroise et, comme toujours, cette idée m’enchante.



Des défauts ? J’avoue une pointe de déception face à une certaine situation qui se résout trop rapidement à mon goût. Les explications avancées dans le roman ne m’ont pas pleinement convaincue et les suites m’ont parues de bien faible conséquence. Sans être le cœur du récit, les anges et les humains terrifiants de l’Apocalypse sont tout de même présents dans le monde où évoluent Lili et Fañch et ils avaient un bon potentiel pour des instants d’angoisse pour les personnages, de suspense et de tension, en contrepoint à celles et ceux qui leur apportent un apaisement et des havres de paix. Disons les choses, j’aurais préféré que Lili ait un peu plus de mal à s’en dépatouiller, que l’obstacle soit un peu plus important, que l’équilibre adjuvants/opposants soit plus juste, bref, ne pas avoir tiqué sur un chouïa de facilité…



Malgré un passage un peu sous-développé à mon goût, Onirophrénie est un très bon roman, sensible et poétique, qui m’a embarquée de la première à la dernière page à travers cette France en miettes à l’image du cœur de son héroïne.
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Le phare au corbeau

J’ai passé un excellent moment de lecture avec Le Phare au corbeau. Malgré quelques longueurs dans la seconde partie, je me suis laissée embarquer par un récit très prenant, qui convoque à la fois l’imaginaire lié aux spectres, à la sorcellerie, et au folklore breton. L’intrigue est donc portée par une atmosphère sombre et soignée, parfois effrayante, et particulièrement addictive. J’ai beaucoup aimé le mélange entre le milieu un peu underground des sorciers et l’aspect beaucoup plus mystérieux de ce qui se déroule en Bretagne : détonnant, mais efficace ! Si le roman est un parfait one-shot, la conclusion ouvre une belle perspective de suite, que je lirai avec beaucoup de plaisir si elle paraît un jour !
Lien : https://encresetcalames.word..
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Le phare au corbeau

De quoi ça parle ? De fantômes et de sorcières, qui hantent un petit bled paumé sur la côte bretonne. Deux exorcistes parisiens sont appelés à la rescousse… mais ils se rendent vite compte que les fantômes s’accrochent et que les secrets qui pèsent dans le village n’y sont pas étrangers. Une malédiction pèse depuis longtemps sur le domaine et son phare, et il va falloir sortir de terre tous les secrets enfouis pour espérer exorciser le village…



C’était une bonne petite lecture, qui m’a sortie un peu de mes habitudes en termes de décor. Je préfère la montagne à la mer, alors une immersion en Bretagne avec toutes ses légendes et son folklore était une nouveauté. J’ai apprécié la découverte.



L’ambiance est parfaite, avec un petit côté thriller qui va bien : suspense, angoisse, lieux repoussoir (un phare hanté…)… vous allez sursauter à chaque craquement chez vous. Idéal en novembre-décembre comme lecture, sans pour autant vous donner non plus la peur au ventre. Etant habituée à ne pas regarder de films interdits aux moins de 12 ans et à rêver de mes lectures, je vous rassure sur ce point : vous pouvez le lire avant de dormir, c'est bon, je n'ai pas fait de cauchemars.



Du coup le côté « enquête » mené par les deux protagonistes marche bien. La narration englobe plusieurs timelines, faisant immerger plusieurs pans du passé dans le présent. Tout ça se répond en échos, donnant encore plus de voix aux fantômes.



Un roman sympathique aux tonalités fantastiques. Je regrette juste un second quart mal relu, qui a failli me faire lâcher le bouquin, et des personnages qui m’ont tapé sur le système. Agathe m'a fatiguée avec son syndrome de l'imposteur répété à toutes les pages, et son manque de confiance en elle constant. J'ai eu envie de la remuer à plusieurs reprises. De plus, les focus amoureux sur les deux exorcistes ne m'ont pas passionnée, je n'y ai vu aucun intérêt en soi, n'apportant absolument rien à l'intrigue.



Malgré tout ça m’a donné envie de lire d’autres romans de l’autrice, d’autant qu’elle fait des liens entre eux, ce qui s’avère fort intéressant. Sûrement que les quelques scènes du livre se déroulant à Paris sont des échos à d'autres romans de l'autrice, qui se déroulent dans cette ville. Dans tous les cas, cela m'intrigue !
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/r..
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Notre-Dame de la mer

La plume de Rozenn Illiano nous entraîne dans ce mythe breton auquel elle donne corps en s'abstenant de donner dans le lyrisme, parfois un peu ridicule, qui semble être une quasi-obligation dès qu'on a affaire aux mythes et légendes.

Heureusement, l'auteur ne plonge pas dans ce piège et nous offre un texte, qui, s'il est très actuel, n'en est pas pour autant dépourvu d'une certaine poésie.

Je ne connais pas grand-chose du folklore breton mais j'ai déjà entendu certains noms, notamment celui des Mari Morgane, qui sont citées dans ce texte.

Je me suis du coup totalement laissée porter par cette jolie histoire un peu mélancolique et plein de douceur malgré un côté sombre que l'on ne peut contester.

Il faut dire que, depuis que j'ai lu Elizabeta, je suis vraiment accro à la plume de l'auteur et ce n'est pas Notre Dame de la Mer qui va me guérir de cette addiction!
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Le phare au corbeau

Deux exorcistes parisiens, de niveau moyen, qui cherchent à se faire un peu plus d'argent acceptent un boulot dans les Côtes d'Armor. Et forcément tout ne se passe pas comme prévu.

Difficile pour moi de savoir si j'ai aimé ce livre parce qu'il se passe dans mon coin d'origine, qu'il est écrit par une bretonne et sorti par un éditeur Breton ou si ces qualités intrinsèques valent vraiment les 4 étoiles.

Honnêtement je penche quand même pour la deuxième solution.

J'ai vraiment aimé à la fois la plume et la narration de Rozenn Illiano. le récit est plutôt classique pour les habitués du fantastique, rien ne ressemble plus à une histoire de fantôme qu'une histoire de fantôme, mais la manière de la raconter fait tout. Les différents points de vue dans différentes époques sont très intéressants et prennent une importance et un relief particulier quand on fini le livre. Les petits ajouts liés aux forces de la nature, aux noeuds de pouvoir donnent un petit goût différent à cette histoire de fantôme. L'ambiance est là aussi et plutôt bien rendue dans les moments de tension surnaturelle.

Il m'a manqué un petit quelque chose dans le développement des personnages principaux, un peu plus de profondeur peut être, j'ai eu un petit manque d'empathie. Alors que j'en ai eu beaucoup plus pour Gwennyn, Théophile voire même Tugdual le gardien de phare.

Les deux ou trois petits messages subliminaux (ou pas) sur la condition féminine, la ruralité et la difficulté d'être différent et de s'accepter comme tel, sans être centraux sont bienvenus et amenés plutôt finement.

Le microcosme parisien des gens de pouvoir (sorciers, médium ...) est bien décrit et suffisamment intriguant, sans pour autant être super novateur, pour avoir envie d'en savoir plus.

En bref une lecture, sans être celle de l'année, vraiment très plaisante. Et une nouvelle autrice à suivre.
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Onirophrénie

Ayant aimé les deux premiers tomes, je ne pouvais pas passer à côté de de spin off, qui permet d'en apprendre encore plus sur cet univers si atypique et palpitant. Je ressors totalement comblée de cette lecture et il me tarde de lire le grand final !​



Un jour de janvier, le pie est arrivé : une tempête cataclysmique s'abat sur le monde et un funeste compte à rebours commence. Heureusement, les marcheurs de rêves l'avaient prédit et ont pu se mettre à l'abri. Lili en fait partie, bien que son pouvoir lui fasse désormais défaut. Mais sur sa route, elle fera la rencontre de Fanch, un adolescent jeté à la rue à cause de son homosexualité. Ensemble, ils errent dans la rue, essayant l'un l'autre de se sauver.



Il est vrai que j'avais un peu moins réussi à entrer dans le tome 2 et que je craignais un peu ce spin off. Pour être honnête, dès les premières pages, j'ai retrouvé ce que j'avais adoré dans le premier opus. À partir de là, ma lecture s'est faite naturellement et j'ai même eu du mal à reposer mon livre quand il le fallait.



Lili est une jeune femme qui m'a particulièrement touchée et émue. J'ai adoré être auprès d'elle, qu'elle soit le personnage principal, qu'elle ait ces blessures, ces doutes, ces colères, ces incompréhensions. Ça la rendait d'autant plus réaliste et humaine à mes yeux. Son pouvoir lui fait défaut, ce qui la met parfois dans des situations compliquées. Néanmoins, sa force de caractère et sa motivation l'ont aidée à maintes reprises à reprendre confiance en elle, à la faire avancer jusqu'à son but premier.

Quant à Fanch, il lui apporte une aide et une présence bienvenues. Bien qu'elle soit assez solitaire et qu'elle ne perde pas de vue son objectif, ce garçon est aussi une venue bienvenue. Une personne sur qui elle peut compter, s'appuyer, se confier, se livrer. Et inversement. Leur lien s'étoffe de jour en jour et on sent, nous, lecteurs, à quel point cette amitié nouvelle est importante pour eux d'eux. Ils sont le pilier l'un de l'autre et c'est ce que j'ai trouvé de plus beau dans ce spin off.



Mais en dehors de ce lien très fort, l'intrigue nous tient particulièrement en haleine. L'idée de faire des chapitres très courts nous poussent à continuer d'explorer cet univers et instaure ainsi un sentiment d'addiction bienvenue et parfois un peu surprenante. Lili et Fanch vont croiser la route d'autres personnages, vont apprendre à se connaître eux-mêmes, découvrir une part d'eux qu'ils ne connaissaient pas forcément avant ce cataclysme. En dehors de cette histoire apocalyptique, c'est aussi une découverte de soi. Des questions existentielles sous fond de fin du monde.



​En résumé, voilà un spin off qui m'a complètement prise dans ses filets. Je n'ai pas su le lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Lili et Fanch sont deux personnages qui m'ont beaucoup touchée à des points différents. L'histoire sous fond d'apocalypse est très prenante et on n'en sort pas forcément indemne. Et si un truc du genre nous arrivait vraiment, comment réagirions-nous ?
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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Fêlures

« Fêlures » regroupe huit nouvelles issues de l’univers de Rozenn Illiano. Son style est mélancolique, sombre et d’une grande beauté. Elle joue avec les mots et arrive à créer une atmosphère en un mouvement de stylo.

(chronique complète : https://livrement.com/2016/02/09/felures-rozenn-illiano/)
Lien : https://livrement.com/2016/0..
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Le chat qui avait peur des ombres

Un album que j'ai repéré par hasard en cherchant un autre titre à la base. Quand j'ai vu la couverture, elle m'a de suite plu. Ces couleurs qui s'opposent et se mêlent, la qualité du rendu de la lumière, l'intensité de la lumière. J'ai craqué.



Je ne le regrette pas, il est magnifique. Je ne suis pas une grande amie des chats, mais Lilith est juste adorable. L'histoire, les images, le format, tout est bien pensé pour faire un bel objet à mettre entre toutes les mains. C'est un réel coup de cœur que je conseille vraiment, il ne vous décevra pas.



L'histoire aborde des thèmes intéressants, comme la lumière, les ombres, la peur du noir et de ce qui pourrait s'y glisser. Sur la manière dont notre esprit déforme les ombres de la nuit pour en faire des créatures fantastiques. C'est très bien traité et pour cette belle leçon, les enfants adoreront cette histoire, j'en suis convaincue.



Le texte nous présente la belle Lilith et sa maîtresse, heureux ensemble. Jusqu'au jour où Lilith s'en va jouer dans la neige en tentant d'attraper un moucheron. La nuit tombe et notre héroïne à quatre pattes a si peur de la nuit et des ombres, qu'elle va courir pour leur échapper. L'histoire est belle, l'idée de faire des ombres des créatures est bien exploitée et fort sympathique. Je ne dévoile pas la fin de l'histoire, il vous faudra la découvrir vous même !



Le texte est de taille raisonnable, il est soigné. Pas de répétitions, des mots variés, un peu de poésie grâce à l'imagination de l'auteure. C'est fluide et agréable à lire, on se laisse prendre dans la lecture. Les illustrations sont d'excellentes qualités et accompagnent merveilleusement bien le texte.



Lilith est trop mignonne, sa maîtresse est très jolie et adorable, la reine des ombres est belle, les créatures de la nuit sont amusantes et sympathiques. Les décors sont de toute beauté, la neige, la nuit, l'intérieur de la maison, le parc de jeu, ce sont des lieux très bien dessinés. Les ambiances sont elles aussi magiques, l'intérieur de la maison est un lieu rassurant et chaleureux d'où les couleurs chaudes ; dehors, la neige donne de la luminosité, la nuit est splendide, inquiétante et belle.



Les couleurs sont formidables, c'est un travail de coloriste incroyable, les teintes ; le jeu même entre les ombres et la lumière est remarquable. Franchement, le travail de la lumière est un vrai régal. J'adore le petit clin d'oeil à monsieur Jack de l'étrange Noël de monsieur Jack, une belle surprise.



Je vous conseille vraiment de lire cet album. Il est très touchant, c'est pour moi un très beau conte, il est sympathique, fort, le texte est super et les illustrations le sont tout autant. Il a un côté fantastique qui n'est pas pour me déplaire, les couleurs sont magnifiques, Lilith est toute mignonne, on s'attache facilement à elle. On ressent un peu de magie et de poésie dans l'histoire, elle ravira petits et grands. N'hésitez plus, c'est un très bel objet qui mérite d'être lu et relu, un beau coup de cœur.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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