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Critiques de Rozenn Illiano (273)
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La maison des épines

Pourquoi ce livre ? Le résumé ne me tentait pas forcément au départ, c’est le dernier paragraphe qui a provoqué le déclic. Empli de mystères, l’autrice a su trouver les bonnes questions pour titiller ma curiosité. Ajoutez à cela mon amour de son style littéraire, il n’en fallait pas plus pour me convaincre.



La Maison des Épines est vraiment excellent, à deux doigts du coup de cœur. Ce qui veut dire que, comme d’habitude, je vais avoir une pression monstre à partager émotions et ressenti sur cette lecture qui, je vous l’assure, vaut plus qu’un coup d’oeil.



Le début est déjà excellent. Malgré quelques longueurs nécessaires à la mise en place des personnages et du décor, j’ai été très vite happée par les mots et surtout par l’ambiance qui se dégage de ce XXe siècle. Les longueurs sont très rapidement remisées aux oubliettes puisque Rozenn Illiano avance ses pions sans tarder, créant une double temporalité - procédé qui me plaît toujours autant puisque cela donne du rythme, de l’intensité et du mystère.

J’ai adoré le décor du cirque, qui alimente énormément les domaines du rêve et du fantasme, domaines dans lesquels l’autrice est particulièrement douée. Elle sait poser les ambiances en rapport à eux et elle sait exploiter leurs mécanismes pour rendre son récit cohérent et envoûtant. Autant vous dire que je n’ai pas pu lire ce roman d’une traite, ce qui m’a frustrée, mais qu’à chaque plongée entre ces lignes se profilait une grosse session de lecture !



Le mystère perdure quasiment jusqu’à la fin du récit, où tout s’accélère alors, une fois que les personnages ont les clefs en mains. J’ai adoré le fait que les informations sont distillées au compte-gouttes, ce qui permet de se concentrer sur l’ambiance et l’émotion de chacun. L’attention se concentre évidemment sur Sonho, mais également sur d’autres personnages comme Isaac, Arthur et des personnages féminins comme Augusta, Rose et Mary.

Car en dehors de l’atmosphère parfaite, ce sont les personnages et les liens qui les unissent, tant dans le passé que dans le présent, qui font le sel de cette lecture. Suivre leur cheminement dans ces aventures tortueuses fut un vrai régal et l’émotion est si forte que je l’ai partagée à plusieurs reprises. Pour autant je n’ai ressenti aucune préférence envers l’un ou l’autre des caractères, tout simplement parce qu’ils sont tous très différents et se complètent à merveille dans cette intrigue. La toile qu’ils tissent est bien plus attirante que l’individualité, même si le personnage torturé est vraiment intéressant à suivre.



Au final, je suis conquise par l’ensemble mais je relève deux petits défauts. Le premier concerne la fin de l'œuvre, que je trouve trop rapide là où tout le reste du roman prend son temps, malgré des péripéties haletantes. J’ai aimé cette fin émouvante, malgré sa dureté, seulement j’aurais voulu que les choses se bousculent moins vite : Sonho comprend trop soudainement, ce qui m’a peu convaincue…

L’autre défaut concerne le style de l’autrice. Avant d’en parler, je tiens à préciser que j’ai lu la version non corrigée, possiblement la chose a pu être retravaillée avec la correctrice et donc disparaître de la version commerciale. Je me suis rendu compte d’un tic de langage et difficile de sauter dessus ensuite, même si j’essayais de me dire que ça pouvait être voulu. Bref, très souvent la phrase commence par un sujet, puis une virgule, une insistance sur le sujet et une autre virguler avant le déroulé de la phrase. Par exemple “Augusta, elle, …’. Pour un style qui est autrement fluide, cela alourdit énormément le texte et hache la lecture inutilement. C’est évidemment un ressenti personnel.



Et pourtant, je suis envoûtée par ce style. Rozenn Illiano compose dans le rêve et le fantasme, ce que je disais ci-dessus, et son style d’écriture est en parfaite harmonie avec cela. C’est d’une telle douceur, d’une telle poésie, ça coule sur la langue et ça déroule le tapis jusqu’à la fin. Si on aime l’ambiance qu’elle crée, on ne peut pas ne pas aimer le style d’écriture qui forge l’ensemble.



La Maison des Épines n'est pas passé loin du coup de cœur. J'ai très vite succombé à l'intensité et au réalisme de cette ambiance à la fois mystérieuse et onirique, portée d'une main de maître par une plume sublime. L'intrigue louvoie, prend son temps, jusqu'à l'accélération finale. Du début à la fin j'ai été happée par cette lecture et lire le point final fut un petit déchirement. C'est une excellente porte d'entrée dans l'imaginaire de Rozenn, avec des personnages forts et des thèmes creusés.
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La maison des épines

La Maison des Épines, c’est avant tout l’histoire de Sonho, un mime qui peine à faire son deuil, c’est l’histoire d’une famille « maudite », c’est l’histoire des rêves et de cauchemars qui envahissent littéralement la réalité.

Ce sont des moments dans le présent et le passé de l’histoire des personnages, des moments magiques, d’autres moins, parfois troublants et c’est surtout un livre prenant comme sait le faire Rozenn Illiano.
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Le phare au corbeau

j'ai adoré me plonger dans l'univers du "Phare au corbeau". Les personnages sont vraiment attachants, je n'ai pas mis bien longtemps pour me sentir proche d'Agathe et adorer Isaïah ; et puis l'univers m'a complètement happée. Je me suis extrêmement bien imaginé les lieux et les évènements et j'ai juste adoré me plonger dans les paysages bretons qui m'ont agréablement ramenée aux deux merveilleux mois que j'ai passé là-bas l'année dernière. Et puis la magie, les sorciers, les maisons hantées et les fantômes, autant d'ingrédients qui, ajoutés à l'écriture dynamique et le style très immersif, m'empêchaient de quitter le bouquin quand je m'y immergeais. Un petit chouia déçue par la fin que j'attendais beaucoup plus explosive, mais en même temps, elle est totalement justifiée. Bref, un super roman, qui a bien manqué me foutre la trouille, et que je recommande grandement pour passer quelques heures sur la côte bretonne auprès d'un phare hanté... 😏👻
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Le phare au corbeau

Je remercie Babelio et les éditions Gallimard qui m'ont permis de découvrir ce titre.



Direction la Bretagne pour un exorcisme au domaine de Ker ar Bran !





Lorsque l'histoire débute, on va faire la connaissance de Isaïah et Agathe. Ils sont tous les deux associés et pratiquent des exorcismes. Lui pratique la magie hoodoo et elle a le don de double vue, ce qui signifie qu'elle voit les esprits. C'est une médium.





On est tout de suite plongé dans le vif du sujet avec un exorcisme dans une maison Parisienne qui se passe plutôt rapidement. Pour des raisons financières, ils répondent tous les deux à une petite annonce sur Internet pour effectuer un exorcisme en Bretagne.



Les voilà donc en route pour Landrez dans les Côtes-D'Armor. Là-bas, un couple a récemment fait l'acquisition d'un domaine et de son phare pour en faire une maison d'hôtes. Mais l'endroit est loin d'être tranquille. Il semble hanté et des rumeurs de malédiction pèsent sur le phare. Après plusieurs expériences paranormales, peu rassurantes, le couple et leur fille ont grand besoin d'aide.





Le domaine de Ker ar Bran, le domaine au corbeau. Un manoir, la nuit les portes claques, des pas résonnent à l'étage, et son phare qui surplombe la mer. On entendrait presque le bruit des vagues qui s'écrasent contre la falaise. Agathe ressent un malaise en arrivant et l'autrice arrive très bien à nous faire ressentir cette appréhension. Page après page, l'ambiance devient pesante, brumeuse.





J'aime beaucoup les romans où il est question de maison hantée. Et c'est souvent quitte ou double. Ici, l'histoire qui nous est contée, ne souffre pas de clicher du genre, on visualise très bien le lieu si particulier et l'atmosphère un brin angoissante.



J'ai beaucoup aimé cette lecture. Outre le côté fantômes, c'est aussi la Bretagne qui m'a plu. C'est la première fois je crois que je lis un roman qui se déroule dans cette région. L'autrice a une plume très immersive, les personnages sont très intéressants autant du point de vue de leur passé que de leur lien d'amitié.



Si vous aimez la Bretagne, les histoires de fantômes, de vies antérieures et que vous n'avez pas facilement la frousse, alors lancez-vous !



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Le phare au corbeau

En quelques mots, j'ai trouvé une ambiance assez soignée et une atmosphère qui peut donner quelques frayeurs si on se laisse aller à la rêverie. La recherche pour connaitre l'origine des manifestations surnaturelles est assez poussive et manque un peu d'approfondissement. Il y a des portes qui s'ouvrent mais qui restent sans suite, comme le travail des sorciers qu'on appréhende seulement, et qui restent assez nébuleux. Sans être complètement transcendé par l'histoire, l'ensemble se lit facilement, et reste une agréable découverte
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Érèbe

J’avais beaucoup aimé découvrir la plume de Rozenn Illiano avec la parution de Le phare au corbeau chez Critic. Cependant, l’autrice a écrit plusieurs autres romans en auto édition, ces livres ont la particularité de tous se situer dans le même univers appelé Le grand projet, un multivers mélangeant les genres de l’imaginaire sous plusieurs formes. La liste de tous ces ouvrages est disponible sur son site. Rozenn Illiano a récemment décidé de sortir ces livres en version numérique et a commencé par Érèbe, qui était paru en version papier en octobre 2020. La superbe couverture du roman est signée Xavier Colette, illustrateur de romans, de jeux, et jeux de rôles.



Cette fois-ci le roman nous transporte en 1888 à Paris, où l’on suit le destin de Lisbeth, jeune fille de bonne famille anglaise dont la famille a du fuir Londres quelques années auparavant. Elle vit seule avec son père après le décès de sa mère, et a l’impression d’être piégée par une vie morne dont elle ne veut pas. Mais survient alors un événement qui va bouleverser la vie de la jeune femme: d’étranges rêves qui paraissent bien réels dans un endroit étrange où elle rencontre un jeune homme prénommé Eliott. Celui-ci semble disposer des mêmes capacités que Lisbeth, et pouvoir ainsi se rendre à Érèbe, un royaume onirique qu’ils peuvent façonner selon leurs désirs. Hélas, leur rêve va virer au cauchemar quand ils se rendent compte de la malédiction qui touche leurs familles.



L’histoire met un peu de temps à se mettre en place, et la première moitié du roman se déroule sur un rythme un peu lent, presque langoureux. Ce rythme met peu à peu en place une ambiance faite de poésie, d’évasion, de froid, mais aussi d’éléments plus sombres comme si quelque chose était tapi dans l’ombre attendant son heure. Le décor est planté assez vite, c’est celui de la neige, de la solitude, des vieilles demeures familiales où on entend grincer les portes. Pour peu qu’on arrive à entrer dans cette atmosphère et ce faux rythme du départ, on s’y trouve très bien, un peu comme près d’une cheminée avec un bon livre.



Surtout que l’autrice n’a pas son pareille pour planter le décor et nous plonger insidieusement dans son histoire. Au premier abord, on pourrait se dire que tout cela a des airs de déjà vu, que l’histoire semble familière mais il n’en est rien. Rozenn Illiano tisse patiemment sa toile dans l’ombre pour mieux y emprisonner le lecteur dans son récit entremêlant les périodes de rêve et d’éveil, mais aussi les périodes. C’est cela que je trouve véritablement brillant dans ce roman, cette construction de récits imbriqués entre différentes époques qui donnent envie de comprendre, suscitent la curiosité et permettent de voir une belle galerie de personnages pris au piège.



La trame principale se déroule sur quelques mois, mais le roman dans son intégralité s’étend sur une très longue période avec des passages sur le passé des deux familles, mais aussi leur avenir probable. Ces bribes d’événements d’un autre temps permettent de mieux comprendre ce qui se déroule dans le présent, d’éclaircir certains faits, de connecter les différents protagonistes. Cette narration en forme de puzzle convient parfaitement au genre du roman, à son histoire. Le livre s’inscrit dans l’univers créée par l’autrice comme tous ses autres romans mais il est parfaitement indépendant. Ceux qui connaissent les autres ouvrages verront des liens, mais pour les autres (comme moi) l’histoire se suffit tout à fait seule.



Malgré sa relative lenteur, Érèbe est ainsi un roman qui a réussi à me séduire par sa narration et par ses inspirations qui oscillent entre Shakespeare et Edgar Allan Poe. Rozenn Illiano entremêle une belle galerie de personnages dans différentes époques assemblant le tout à la manière d’un puzzle. Une belle réussite qui donne envie de se plonger dans d’autres histoires de l’autrice.
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Onirophrénie

Je suis loin d’être à ma première lecture d’un roman de Rozenn Illiano. Et même si j’ai des préférences dans les tomes/cycles, je n’ai jamais été déçu. Et ce n’est pas avec ma lecture d’Onirophrénie que cela va commencer.

Se situant durant le cycle « TOWN », un de mes cycles chouchous pour plein de raisons (ambiance, personnages, découverte de l’Oeuvre, etc…), j’ai retrouvé et accueilli cette ambiance de fin du monde comme si je rentrais à la maison après un long périple.

Bon, une maison certes délabrée, envahie par la cendre et les débris des murs et du toit effondrés, mais MA maison tout de même !



J’approfondis enfin ici ma relation avec Lili et Fañch, personnages si souvent croisés et/ou évoqués durant mes autres lectures du Grand Projet. Et c’est avec un grand plaisir que je partage (enfin) avec eux ce voyage empli de doutes, d’errances, de mystères, de rêves, de tendresse, de drames, de stress et de desolation.

Et même si, comme à l’accoutumée, ce roman peut très bien se lire seul sans tout le contexte de la saga TOWN en mémoire, je pense qu’il est malgré tout, à mon humble avis, indispensable de connaître le reste du cycle pour pleinement comprendre et apprécier à sa juste valeur ce roman, qui risque de clairement vous laisser sur votre faim dans le cas contraire.



Pour finir, j’ai l’impression qu’à l’instar de Midnight City, c’est un de ces/ses romans qui laisse le plus transparaître l’autrice en tant que telle, à la fois dans et entre les lignes de ces 300 pages. Et avoir ce ressenti si particulier lors d’une lecture déjà fort agréable, c’est un peu « la cerise sur le gâteau », ou « le pompon sur la pomponette » comme on dit par chez moi.



La frontière entre Rozenn et Lili est-elle réellement si ténue, ou est-ce juste un sentiment né d’une oniromancie fugace mal interprétée à cause d’un pouvoir balbutiant que je développerais ? Qui sait…
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Le Rêve du Prunellier

Ce recueil de nouvelles est une œuvre de jeunesse de la talentueuse Rozenn Illiano. Pour celles et ceux qui connaissent son Œuvre, vous trouverez ici les prémisses de ce qui est devenu aujourd’hui le projet tentaculaire qu’est son Grand Projet, avec une volonté déjà affirmée à l’époque de relier entre eux des Mondes et des personnages qui n’ont de prime abord rien à faire « ensemble ». Car même si le style de l’autrice a évolué durant toutes ces années à nous abreuver d’univers aussi variés qu’envoûtants, on ne peut que sourire lorsque l’on retrouve ici les fondements artistiques de ce qui fait que les romans et autres nouvelles de Rozenn sont ce qu’ils sont aujourd’hui. Un recueil à la fois très intéressant pour les aficionados du travail de l’autrice (dont je fais clairement partie), mais aussi pour quiconque souhaite découvrir des textes poétiques, sombres et très imagés, qui vous laisseront pensifs, rêveurs, mais surtout heureux d’avoir pu parcourir ce bout de chemin dans le doux cocon neigeux de ces lignes.
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Town, tome 3 : Passeurs

Il faut saluer la constance en toute chose, particulièrement lorsqu'il s'agit de littérature. Rozenn Illiano continue ici de tracer le sillon d'Oxyde et d'un certains nombres de personnages secondaires nuancés et complexes qui vont bien avec sa personnalité torturée.

C'est toujours excellent, parce qu'il semblerait bien que cette autrice ne sache pas faire autrement, nous livrant et nous cachant les secrets de son univers décidemment captivant.

Plus qu'un tome, et je ne suis pas prêt, clairement.
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Le phare au corbeau

J’ai une nouvelle fois pris beaucoup de plaisir à lire un roman de Rozenn Illiano qui me fait aimer le fantastique comme personne (même si ce livre est plus de l’urban fantasy ésothérique, j’invente rien 😉 ). Découvrir de nouveaux personnages comme Agathe la torturée et Isaïah le dandy mais aussi relié le tout à un plus vaste univers que je suis depuis quelques années maintenant.

Une excellente lecture pour Halloween si vous voulez frissonner et découvrir la légende de Ker ar Bran.
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Midnight City

C'est le genre de livre où les mots me manquent pour dire à quel point j'ai adoré (les thèmes, la plume, les personnages...). C'est le genre de livre où j'aimerais parler de ce dernier avec l'autrice autour d'une table, où là je pourrais sans doute réussir à dire toutes les émotions qui m'ont traversée, à exprimer à quel point cette lecture a été extraordinaire pour moi. Alors je vais juste me taire et continuer mon aventure.
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Le phare au corbeau

Le Phare du Corbeau a tenu toutes ses promesses du livre d'épouvante et même plus!

Malheureusement pour moi, je n'ai pu le savourer à sa juste valeur, étant une jeune maman depuis 2 mois, j'ai l'esprit un peu faible pour ce genre de lecture (en même temps c'était un choix de lire ce livre qui m'intriguait de par son autrice, son résumé et sa couverture ! )

Pour les amoureux du "je ne veux pas fermer l'oeil de la nuit", ce livre est pour vous!

Pour ma part, il m'a fallu un peu de temps pour me convaincre que ce n'était qu'une fiction, et je n'étais pas rassurée toute seule à la maison avec mon bébé, haha!

L'univers créé est convaincant, on rentre facilement dans l'histoire. J'ai beaucoup aimé la plume de Rozenn Illiano... Je ne pense pas dire de bêtises si j'affirme qu'elle adore la Bretagne (comme moi d'ailleurs), on a l'impression d'y être au bord de cette falaise avec cette vue à couper le souffle... sauf que Ker ar Bran n'est pas vraiment accueillant avec son phare hanté et son vieux manoir... Agathe et Isaïah vont devoir se frotter aux dangers du village de Landrez qui cache bien des secrets! L'une a un don incomplet de double vue, l'autre est le seul de sa famille de sorciers à ne pas avoir de don, mais pratique le Hoodoo. Les deux amis réunis sont complémentaires et peuvent pratiquer des exorcismes de difficultés moyennes. Si Agathe est plutôt du genre introverti et sombre, Isaïah rayonne ... deux individus qui ne sont pas "clichés" et pour qui on ressent un sentiment de sympathie.

Ce roman envoutant sous forme d'enquête policière version GhostBuster m'a tout à fait convaincu! Et comme le laisse présumer la fin, si suite il y a, je serai là! (Bon quand bébé sera plus grand et moi moins trouillarde).

Pour ceux qui seraient intéressés par l'ambiance de ce livre, vous pouvez déjà vous rendre sur le blog « Onirography » où vous pourrez voir le talent de Rozen Illiano!

Merci aux éditions Critic pour m'avoir fait découvrir cette fabuleuse histoire de fantôme et comme toujours merci Babelio!
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Le phare au corbeau

Fantômes, exorcisme, malédiction en Bretagne et phare hanté… voilà qui semble parfait pour la fin du mois d’octobre! Grâce à la Masse critique Babelio, j’ai eu la chance de recevoir Le phare au corbeau de Rozenn Illiano paru chez les éditions Critic le 22 août dernier. Et voici ce que j’en ai pensé…

Le phare au corbeau est une très bonne histoire de fantômes qui m’aura fait trembler comme peu de romans savent encore le faire. Et pourtant, les ficelles de la peur utilisées ici sont très classiques. Mais l’ambiance est si maîtrisée que ça fonctionne parfaitement. Quand le froid s’installe et que les portes claquent, le lecteur s’accroche aux pages aussi tendu que les personnages. J’ai tourné certaines pages fébrilement, tout en ayant l’impression de ne pas pouvoir m’arrêter tant que le frisson ne serait pas terminé. Et ça fait du bien! Rozenn Illinao nous propose ici un roman qui a une bonne aura angoissante à l’ancienne qui est absolument parfaite pour cette période l’année. Le fait que l’histoire se déroule en Bretagne est évidemment un bonus. J’y ai bien retrouvé cette ambiance si particulière des petits villages de la côté bretonne où l’étranger (entendez par là, le non-breton, voire parfois juste celui qui vient d’un autre département) est toujours un peu regardé de travers, où les légendes pullulent et les secrets restent sous scellée. Cela renforce forcément le sentiment oppressif de l’intrigue et ses mystères.

Si j’ai été enthousiasmée par les frayeurs provoquées par les moments plus creepy de l’intrigue, j’ai été moins emballée par le reste malheureusement. La narration souffre à mon sens de nombreuses redites qui alourdissent le rythme de l’intrigue qui n’est déjà pas très constant. L’exemple le plus frappant concerne les justifications d’Agathe sur son manque de compétences. Celle-ci nous rappelle un peu trop souvent son état d’esprit et son histoire ce qui, malheureusement, me l’a rendu antipathique à la longue (mais cet avis est purement subjectif et je peux aussi comprendre aisément que beaucoup vont adorer Agathe, mon manque de confiance en moi doit trop faire écho avec le sien pour que ça fonctionne entre elle et moi). J’ai également eu du mal avec le final de l’histoire qui m’a semblé un peu brusque et maladroit. Cela ne m’aura cependant pas empêché de passer, dans l’ensemble, un bon moment. L’ambiance est clairement le point fort du livre et les mystères de l’intrigue nous emportent aisément bien que les histoires parallèles dans le passé nous en révèlent parfois un peu trop et beaucoup trop tôt. Outre l’ambiance, j’ai apprécié la forme de magie de ce roman qui ne consistent pas forcément en des pouvoirs surnaturels et qui s’inspirent de nombreuses mythologies existantes. Le fait que la personnage principale ne soit pas parfaite ni spécialement douée est aussi plutôt intéressant dans ce genre où l’inverse est malheureusement trop répandu. Enfin, certaines thématiques abordées, notamment la qualification de sorcière ou l'acceptation de soi, sont des thèmes qui m'ont vraiment plu et que j'aurai même aimé voir encore plus creusés dans ce roman.

En bref, Le phare au corbeau est clairement une bonne histoire de fantômes qui vous fera craindre les portes qui claquent et vous réveillera en vous vos peurs primaires. Quelques failles entachent un peu le plaisir que les scènes plus angoissantes provoquent.
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Le phare au corbeau

Ce roman est une super découverte que je recommande très volontiers ! On est clairement dans le fantastique, en Bretagne, et c'est flippant. On suit nos deux héros, un duo d'exorcistes, partis libérer une vieille maison du fantôme qui la hante. L'une peut voir les spectres et l'autre réalise l'exorcisme. En principe, ils s'en sortent sans trop difficulté mais la tâche qui les attend cette fois-ci leur donne du fil à retordre. En plus, il y a eu plein de morts autour de cette maison, une malédiction est liée au phare sur le bord de la falaise, les villageois savent des choses mais ne parlent pas... Que du bon !
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Town, tome 1 : Tueurs d'anges

J’ai découvert la plume de Rozenn Illiano grâce à Wattpad et j’avais hâte de voir ce que cela donnerait sur un roman entier. En tout cas, je n’ai pas été déçue ! J’aime beaucoup sa façon d’écrire, ce style à la fois fluide, sombre et presque poétique parfois dans ses descriptions. J’ai trouvé le rythme du roman plutôt bon, même si (et c’est le seul bémol) l’histoire était peut-être un petit peu longue à démarrer. Après, ça reste un premier tome. Il est donc tout à fait normal de prendre le temps d’introduire les choses. Je sais que ce n’est pas forcément facile de trouver le « bon dosage » pour la mise en place, de définir un cadre sans alourdir l’action. Cela reste un petit détail sans importance pour moi.



J’ai trouvé l’histoire vraiment originale. Alors, bien sûr, les dystopies fleurissent de partout depuis quelque temps, mais il est d’autant plus difficile de se démarquer dans ce genre. Rozenn y est parvenue haut la main !

Si le début m’a un peu fait penser à la 5e vague, la comparaison ne peut se faire bien longtemps. Car ici il n’est pas question d’une quelconque menace extraterrestre, mais ce sont les anges eux-mêmes qui viennent décimer les quelques humains qui ont survécu au cataclysme. Pire encore, le monde est voué a disparaître lorsque sonnera le douzième coup de la grande horloge de l’apocalypse. Quelques survivants ont décidé de tenter le tout pour le tout, traquant les anges au lieu d’attendre que ces derniers les débusquent. Ils deviennent des tueurs d’anges. Comment faire pour survivre lorsque le ciel est contre vous, lorsque les Hommes en perdent leur humanité et se déciment entre eux ? Tout en sachant que ce combat est vain, puisque le monde cessera d’exister à la fin du compte à rebours…

Ces questions m’ont tenue en haleine tout le long du récit. C’est simple, j’avais un mal fou à reposer le livre ! L’univers créé par Rozenn est vaste et en avançant dans ce premier tome, on se rend compte qu’il est bien plus complexe que ce à quoi on pouvait s’attendre au départ. On sent vraiment qu’elle travaille depuis longtemps sur cette saga et que le tout s’inscrit dans un projet encore plus grand. D’ailleurs, je ne parlerai pas plus de l’histoire en elle-même. Je n’ai pas envie d’en dire trop !



J’ai apprécié également la structure de l’histoire. Chaque grande partie est narrée par un personnage différent, ce qui offre au lecteur différents points de vue sur la situation.

Au départ, nous faisons la connaissance d’Ana. J’ai vraiment adoré ce personnage. S’il y a bien une chose qui m’agace d’habitude, c’est le genre d’héroïne nunuche, tête brûlée, mais qui ne sait pas ce qu’elle veut au final. Ana est à l’opposé de cela. Elle est franche, directe et ne cherche pas à plaire aux autres. Solitaire dans l’âme, elle est également paradoxalement effrayée par la solitude. Un changement s’opère tout doucement en elle depuis l’apocalypse et cela l’effraie. D’autant plus qu’elle a conscience d’être dangereuse pour les autres, même si elle ne peut rien faire pour stopper le processus qui semble la consumer petit à petit. Le seul à pouvoir la comprendre et l’aider un peu est Élias, qui possède lui aussi une particularité : il est clairvoyant. La souffrance d’Anna fait écho à celle d’Élias et tous deux deviennent très vite inséparables, presque fusionnels. Élias est d’ailleurs le deuxième personnage à prendre le relais dans la narration de cette histoire. Je l’ai beaucoup apprécié également. Sa souffrance et sa manière d’affronter le monde ont réussi à me toucher. Il est certes bien entouré, mais il est aussi très seul. Cette solitude vient du fait qu’il garde certaines choses enfouies en lui, ce qui fatalement creuse un gouffre entre lui et les autres.

Enfin, Chester est celui qui nous raconte la fin de l’histoire. S’il n’a pas de capacité particulière comme Ana et Élias, il est pourtant le plus mystérieux à mes yeux. Il n’aime pas beaucoup parler de lui. Comme tout le monde, il a vécu des choses difficiles. C’est quelqu’un de très courageux et vraiment gentil. Il ne recule devant rien pour aider les habitants de Town.

Je ne vais pas faire le tour de tous les protagonistes, sinon je vais écrire une chronique de 20 pages… quoi qu’il en soit, les personnages secondaires sont tous intéressants également. Chacun a son utilité et sa propre personnalité.



Vous l’aurez compris, ce livre est un véritable coup de cœur et il me tarde de lire la suite ! Tout un tas de questions demeure à la fin. Et quelle fin d’ailleurs ! Bref… parmi ces questions, l’une peut sembler banale, mais je me demande (tout comme Chester) pourquoi les anges utilisent des armes humaines pour traquer les survivants ? Je suis curieuse de le savoir !





En résumé, si vous avez envie de lire une dystopie qui change de ce qu’on peut lire d’habitude, avec un univers sombre et des héros hauts en couleur, n’hésitez pas à vous plonger dans Tueurs d’anges !
Lien : http://les-lectures-de-ice-q..
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Notre-Dame de la mer

Une petite novella très poétique.



Voici donc l’histoire un peu tragique d’une jeune fille prise dans un tourbillon d’événement qui la conduira à rejoindre la mer.

La première chose qui m’a marqué dans ce texte, c’est la plume. On est tout de suite pris dans l’histoire. L’autrice a parfaitement su mettre en scène sa narratrice et personnage principal (récit à la première personne).

L’ensemble est très touchant. Par moment, j’ai eu l’impression de voir un peu ma propre histoire : grand-mère hospitalisée, grand-père décédé (et un peu mal vécu), la maison vide… Bref, j’ai été séduite par cette sensibilité.



Pour l’histoire, si d’une certaine manière l’ensemble reste classique, l’autrice a su saisir le monde surnaturel dans sa complexité. Elle sut mettre un doigt sur les croyances populaires avec les peurs et les interprétations qu’il est possible de leur donner. Par ailleurs, l’autrice sait de quoi elle parle.

Ce que j’ai apprécié, c’est que l’aspect surnaturel n’est pas ramené à la « moralité » humaine. Qui connait, par exemple, les fées sait qu’elles sont aussi douces que violentes. Bref, sur ce point, l’histoire a su s’en imprégner pour donner une histoire triste et tragique.

Nous sommes bien dans un récit fantastique à l’ancienne si je peux me permettre l’expression. Cependant, je pense que le texte aurait pu être un peu plus puissant si on restait un peu plus dans le doute. Là, d’une certaine manière, on met un orteil dans la Fantasy.



J’avoue ne pas trop quoi savoir dire d’autre. Ce n’est jamais facile avec les textes courts. Quoi qu’il en soit, voilà un texte autoédité de qualité. Il faut bien le dire que c’est assez rare.



J’ai passé un bon moment de lecture avec cette novella.

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Le Rêve du Prunellier

Le recueil présente huit nouvelles, huit récits qui se révèlent être une pièce additionnelle à la créativité de Rozenn. Marchez sur un tapis de neige pour partir à la rencontre de Layla, découvrir le royaume de la Reine des glaces… mais méfiez-vous des Ombres. Par une plume délicate, Rozenn nous offre avec simplicité et tout l’enchantement possible, une partie de son souffle.

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Le phare au corbeau

J’ai trouvé ici tout ce qu’il me fallait pour un excellent moment de lecture, à commencer par l’ambiance que l’autrice met en place. J’ai adoré ce vieux domaine au passé mystérieux, témoin de puissants événements qui ont traversé les époques. Peu à peu, alors que trois temporalités s’entremêlent au sein des mêmes murs, le mystère s’épaissit, l’ambiance s’assombrit, jusqu’à parvenir à quelques scènes qui m’ont vraiment fait froid dans le dos. C’est pile ce dont j’avais envie au moment de ma lecture, un roman idéal pour les jours plus sombres de l’année, et j’ai été servie !



Au-delà de cette enquête, l’autrice met en place tout un univers, et crée un duo de personnages que j’ai beaucoup aimé. La manière dont elle ajoute une pointe d’ésotérisme, tout en finesse, apporte une densité appréciable, et donne envie d’en savoir plus : jusqu’où s’étend la communauté de ces personnes aux pouvoirs étranges ? Qu’en est-il de nos deux protagonistes, leurs capacités vont-elles évoluer ? Cachent-elles d’autres mystères encore ? D’ailleurs, j’ai trouvé leur relation très belle, remplie d’une tendresse sincère. Sur ces deux-là, également, j’aimerais en savoir plus…



L’atmosphère et l’enquête m’ont captivée, les personnage m’ont conquise, et j’ai été bien secouée par chacune des temporalités qui se déroulent entre ces pages. Ravie d’avoir en outre découvert une autrice talentueuse, je ne peux que vous conseiller de profiter des derniers mois d’hiver pour vous plonger dans ce récit sombre et enchanteur à souhait !
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Midnight City

Coup de cœur ! 💕



Ce livre est une bombe, incroyable, je ne m’en remets pas…



Aucun défaut à lui trouver. Le principe même de l’histoire est à couper le souffle. Au début on peut s’y perdre, mais quand l’on a enfin compris de quoi il retourne, toutes les connexions se font d’un coup et ça semble d’une telle logique qu’on se demande comment l’on a fait pour passer à côté.



Ce que je préfère, c’est comment Sam, auteur timide, a fait connaitre son livre, l’idée est tout simplement génial : En être l’auteur, mais pas le propriétaire, pépite !



La relation que les personnages ont entre eux évolue de manière logique, ni trop rapide, ni pas assez, juste ce qu’il faut !



Bizarrement, je ne pense pas avoir de personnage(s) favori(s), chacun est vraiment différent et se distingue, si un seul n’existait pas l’œuvre ne serait pas ce qu’elle est, chacun à sa façon est important.



Pour ce qui est du retournement de situation, alors là comme le reste je suis restée bouchée bée. Tu le sens venir, mais que ça parte aussi loin, c’est impossible à prévoir et c’est génial et alors que j’étais au paroxysme de la détestation d’un des personnages, sa fin est juste parfaite.



Pour ce qui est de Christelle, je m’étonne moi-même de ne pas la détester plus que ça… cela me va très bien. Cependant en ce qui concerne Xavier et Roya (ce n’est pas une critique, ça me fait juste hurler de rire) l’autrice a lancé un truc, mais pas de nouvelle après 😂 ça me va très bien, mais encore une fois je ne m’y attendais pas.



En ce qui concerne la Cité de Minuit… JE NE PEUX RIEN DIRE SINON JE VAIS SPOIL, MAIS de ce côté-là aussi, rien à dire, tout simplement génial et le personnage de Cyan est si attachant !🥰



Donc évidemment, je recommande à 100%
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Oracles (le Temps des cendres tome 1)

Le temps des cendres est "la version remasterisée" d'une trilogie de romans connue sous le nom de Town sorti en 2017.

Ici , c'est Oxyde (que j'avais croisé dans Elisabeta et Sinteval) qui est mis à l'honneur.



Alors qu'il allait mourir, Oxyde a passé un marché avec Lucifer. En échange du salut, il a vendu son âme au premier ange déchu. Certes Lucifer l'a aidé mais il lui a pris son passé, ses souvenirs et son nom. Oxyde n'est donc pas son vrai prénom mais celui qu'il a choisi. Il est connu comme l'un des plus grands sorciers de France (et sans doute du monde). Il a décidé de mettre sa magie au service des autres pour rattraper ses erreurs de jeunesse. Mais le monde tourne de moins en moins rond. Oxyde sent un danger arriver. Lequel ? Mystère ! Il voudrait aussi comprendre pourquoi Lucifer est venu le sauver. Comment l'ange déchu a-t-il su où le trouver ? Que compte-t-il faire de l'âme d'oxyde ? Comment faire pour le retrouver et lui demander des explications ?



J'ai eu plaisir à retrouver l'univers d' @onirography. Même temporalité qu'Elisabeta et Sinteval mais du point de vue des sorciers et non plus des immortels. Je n'ai pas lu Town donc je ne sais pas comparer le travail de réécriture. Pour moi, @onirography a toujours une plume incroyablement prenante. Le rythme augmente au fur et à mesure que la situation se dégrade. J'ai lu certains passages en apnée tellement j'étais happée par l'intrigue.



Le personnage d'Oxyde est riche, ambivalent et attachant. Je n'ai pas parlé des autres protagonistes pour ne pas spoiler. Je peux vous dire qu'ils sont pensés pour ajouter de la dimension à l'histoire. Amitiés, amours, manipulations, trahisons, ... Tout les ingrédients sont là pour alimenter les rebondissements et retournements de situations. Ce roman de plus de 600 pages vous en fera voir de toutes les couleurs. J'ai hâte de découvrir la suite en tout cas !

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