Sandrine Beau

Vous aimez les recueils de nouvelles ? En voici un dont j’ai beaucoup entendu parler : La revanche des princesses !



Un album de nouvelles féministes qui tournent, de manière évidente quand on lit le titre, autour des princesses et qui remettent en cause les codes autour des femmes en général.



Je dois vous avouer que c’était assez loin de ce que j’imaginais, peut-être par l’aspect très jeunesse du livre.



Pour autant, les nouvelles sont vraiment chouettes. Elles ont toutes leur singularité que ce soit par leur forme, le thème qu’elles abordent mais aussi tout simplement parce qu’elles sont écrites par différentes autrices avec des plumes très différentes. Mais ce n’est pas tout : ce recueil est illustré ! Et pour le coup, c’est un vrai bonheur de découvrir les illustrations qui nous immergent encore plus dans les histoires qu’on nous fait découvrir !



Ma nouvelle préférée est La princesse aux mille et un reflets de Carole Trébor qui aborde entre autres les sujets de la beauté et de la différence. Sa princesse multicolore me hante encore aujourd’hui et a alimenté un sacré cauchemar la nuit qui a suivi ma lecture !



Ensuite, j’ai vraiment adoré La belle et la bête de Clémentine Beauvais, qui aborde les sujets de la beauté mais aussi de la liberté. Pour être honnête je pense que sa mise en page a fait beaucoup, c’est un vrai travail complémentaire à celui de l’écriture qui lui donne un côté très saccadé, étouffant. Ce rythme a donné une autre dimension à ma lecture. Moi aussi, j’ai été étouffée par cette demande de trop de perfection, moi aussi j’ai rêvé de m’enfuir et moi aussi, j’ai été soulagée.



Mais j’ai aussi aimé Charming de Alice Brière-Haquet, avec ses princesses Disney maltraitées, et Tapisserie, jarrets dodus & dragon rugissant de Sandrine Beau qui explose en beauté tous les codes féminins.



Un final parfait pour un recueil que je recommande de mettre entre les mains de tous les adolescentes et adolescents !
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Un simple soupçon est un roman original, avec un thème que je n'avais jamais lu. On peut penser que c'est un roman d'anticipation, il semble être à la limite. La note de l'autrice, à la fin, nous apporte quelques réponses à ce sujet.



Les chapitres alternent entre deux narrations, parfois Jacob, parfois Bonnie. Jacob est un adolescent sans histoire, bien dans sa peau, même s'il n'a pas trop de copains au collège. Bonnie est sa voisine, au début de l'histoire ils ne se connaissent pas mais ils deviennent vite meilleurs amis.



Un jour, les représentants de la SCAS viennent chez Jacob pour confisquer la friteuse, inexistante, et le contenu des placards alimentaires. Le nouveau directeur du district a décidé de lutter contre l'obésité et la famille de Jacob fait figure de modèle : les parents obèses, 3 des 4 enfants obèses également, et la dernière petite sœur bien trop maigre : c'est sûr, il y a maltraitance ! La famille est sommée d'intégrer le programme "Santé-kilos". Ils aménagent dans une nouvelle maison, très sophistiquée, qui est censée les aider à réguler leur alimentation. Car une chose est sure : s'ils sont obèse, c'est qu'ils mangent mal.



Bonnie est terrifiée par les agents de la SCAS. Dans le district ils sont bien connus pour retirer les enfants à leur parents dès qu'il y a la moindre suspicion de maltraitance. Elle qui vit seule avec sa mère n'ose jamais se plaindre de leur pauvreté, par peur d'être envoyée dans une famille d'accueil.



Ce roman est bien écrit, j'ai été happée par l'histoire ! C'est vraiment terrifiant, le suspens monte jusqu'à ce qu'on réalise ce qu'il se passe vraiment pour la famille de Jacob. Il y a un climat très anxiogène, porté notamment par le personnage de Bonnie.



Un livre passionnant et intéressant, à mettre dans nos CDI !
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Très bon recueil de petits textes qui montrent l' avènement d' une société totalitaire et ses prémices. Les textes sont bien écrits et les illustrations magnifiques. Lecture passionnante pour des troisièmes par exemple et qui ne joue pas justement sur la dystopie. Très éclairante en ces temps où le mot dictature est questionné

Je découvre ce héros grâce à cet ouvrage regroupant quatre histoire. La première "Le jour de l'eau qui court" raconte comment Lasco a apporter l'eau courante dans la grotte par un heureux hasard alors qu'il jouait avec Zaza.

Dans la seconde "Le jour du paragouttes", Lasco et Zaza en ont assez de rester enfermés dans la grotte jusqte parce qu'il pleut dehors, Contre l'avis de sa maman Lasco arrive à sortir en se cachant sous une peau de bête. Arrivé dehors il se sent bien à l'abri là dessous même si ce n'est pas pratique. En arrivant sous un arbre une idée de génie lui vient.

Pour la troisième "Le jour du trognon de pomme", Lasco nous fait découvrir le pique-nique préhistorique et le jardinage. Enfin la quatrième histoire "Le jour de la corne qui chante" Lasco découvre les sons et donc la musique grâce à une corne.



Ces quatre histoire en grand caractère facilitent la lecture pour les apprentis lecteurs, elles sont suivies de jeux mais aussi de belles inventions comme un moulin à eau à fabriquer avec un bouchon de liège et du bois ou encore un bâton de pluie. A chaque page s'y trouve une ou deux lignes de texte et surtout de très jolies illustrations qui mettent en scène Lasco et Zaza.

J'ai trouvé ce petit héros très amusant, ses aventures conviendraient parfaitement à de petits aventuriers.
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Recueil de six nouvelles chacune imaginée et écrite par une écrivaine féministe ! La revanche des princesses compose une série de portrait de jeunes filles ou de princesses qui se rebellent, s'opposent au diktat de leurs parents ou de la bienséance imposée depuis des décennies ; mais aussi et surtout proposent des solutions et autres dénouements ! Toutes ces jeunes femmes en devenir sont farouchement opposée à la caricature de la princesse parfaite, avec courage et détermination, elles arriveront à leur fin...Qui ne sera pas forcément celle destinée par les conteurs mais bien celle qu'elles souhaitent en faisant tout pour y parvenir quitte à se mettre leurs proches à dos !



Girl Power !!!

Un roman jeunesse qui m’a été fortement recommandé par une amie, j’en suis ressortie scotchée.



Il est question d’abus sexuels et leurs conséquences dévastatrices à travers le parcours de quatre garçons, et oui ça arrive aussi aux garçons…



Il y a tout dans ce texte : les méthodes des prédateurs, l’aveuglement des proches, la culpabilité et la honte des victimes dévastées, leur comportement incohérent, leur colère, leur silence et puis enfin une lumière lorsque les mots peuvent raconter l’inénarrable. La condamnation enfin des coupables et la reconnaissance du statut de victime.



Le récit est impressionnant, émouvant, jamais sordide, terminé en apnée.



A lire et surtout, j’en suis convaincue, à partager.

Peur dans la neige

Sandrine Beau Sandrine BEAU

Fleur et Julius sont frères et soeurs. Ils dorment chez leur grand-mère Mamilia.

Une nuit d’hiver, Fleur se réveille en pleine nuit.

En regardant par la fenêtre, elle voit une lumière au loin, près du chêne où ils avaient l’habitude d’aller tous les deux.

Le lendemain, elle s’y rend, pour y découvrir un sac rempli de bijoux et de liasses de billets.

Le montrant à Julius, il dit à sa soeur d’aller le remettre, car ils pourraient avoir des ennuis…

Le soir même, Julius est allé le remettre, mais sa soeur a eu l’idée de le vider de son contenu, et de le remplacer par des journaux. Il se fait attraper par le voleur, qui va leur faire passer une nuit terrible.

A lui et à Mamilia, qui est en fauteuil roulant…

Sa soeur est cachée dans une chambre secrète qui servait à mettre des hommes pendant la Guerre. Mamilia essaie de sauver Julius…

Vont-ils parvenir à se sortir de cette série noire ?

Edité par Mijade Editions, 2019

6 €
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Les jumeaux Fleur et Julius passent leurs vacances d’hiver en Franche-Comté chez leur mamie, qui a perdu l’usage de ses jambes. Cette nuit-là Fleur aperçoit une lueur dans le champ voisin et y trouve un sac rempli de billets. Son frère décide de le remettre à sa place et va se retrouver otage de l’homme à qui appartient ce butin... Un vrai thriller pour les 6e, angoissant comme il faut

La Cascadeuse des nuages est une biographie, celle d'Elise Deroche. Il ne s'agit pas d'un récit complet sur sa vie, mais plutôt d'une période, celle pendant laquelle elle découvre l'aviation et devient la première femme détenant le Brevet de pilote.



Bien qu'élevée dans une famille bourgeoise traditionnelle, Elise a très tôt des envies d'émancipation. Dès ses 21 ans, elle ne se cache plus pour vivre la vie dont elle rêve : théâtre, sculpture, aviation... rien ne lui résiste ! Elle rencontre aussi différents hommes, sans pour autant se marier (du moins pendant le temps du récit). C'est son petit frère Anatole qui raconte l'histoire à travers ses yeux admiratifs.



Il s'agit là d'un roman féministe qui nous présente une femme forte qui a su imposer sa volonté dans un monde où cela ne se faisait pas.



Le récit d'Anatole est intercalé avec des passages des "carnets d'Elise" dans lesquels elle raconte des épisodes de son enfance. C'est judicieux car les deux types de récits permettent aux plus jeunes lecteurs de s'identifier, même si Elise est adulte dans le présent du récit. Même s'il s'agit d'une autre époque, ce genre de récit est précieux pour que les lecteurs rêvent de se dépasser et que les lectrices, plus particulièrement, trouvent des personnages à qui s'identifier. Le fait qu'il s'agit d'une femme qui a réellement existé est encore plus intéressant.



Il y a aussi de belles valeur comme l'amitié, l'entraide, la solidarité. Même s'il y a évidemment des personnages peu sympathiques, les personnages positifs font du bien au récit. Notamment le fait qu'il y a des hommes bons. Car finalement il y a assez peu de femmes dans ce récit, la mère et la gouvernante d'Elise étant finalement assez peu présentes même si elles ont leur importance.



Le récit est bien mené, il y a du suspens. On est vite happé par l'histoire et on n'a pas envie de la lâcher ! Je suis contente d'avoir acheté ce titre pour le CDI !!
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J’ai énormément apprécié ce livre depuis que j’ai lu son résumé. Il introduit le sujet sensible qu’est la puberté. A travers ce roman, on apprend que la puberté bouleverse certaines choses dans la vie des adolescents et surtout des jeunes filles. On sait aussi que le regard des autres varie en fonction de l’aspect physique de la personne et que les gens portent un certain avis critique sur les autres pour des raisons odieuses et c’est ce qui m’a le plus ému car l’avis des gens se base plus sur le physique que sur la manière de penser de la personne ou sur d’autres raisons.

Par rapport au personnage principal, Mia, elle est présentée comme étant effrayée par Lloyd, le copain de sa mère, et aussi comme étant timide car elle n’ose pas en parler à sa famille et je remarque que ce roman incite les gens à prendre la parole et défendre leurs droits. La mère de Mia idéalise le personnage de Lloyd c’est ainsi qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’il fait à sa fille.

Le rythme du récit est rapide et c’est ce qui m’a donné le plus envie de finir le livre. Les phrases sont courtes et il y a assez de descriptions pour visualiser le cadre du récit. C’est un livre très court et est très rapide à lire.

Ce genre de livre jeunesse est un de mes genres favoris car c’est un genre adapté à mon âge et aux adolescents. Il traite le plus souvent des sujets de la vie quotidienne d’un personnage étant adolescent pour accentuer le réalisme du récit et pour sans doute viser une morale en fin d’histoire.

Le registre du langage adopté dans ce récit est le langage courant. Ainsi, le texte est simple à comprendre et cela m’a permis d’avancer rapidement dans la lecture. Cela prouve une seconde fois que ce livre est adapté aux adolescents et aux jeunes lecteurs.

Personnellement, j’ai énormément apprécié la lecture de ce livre pour deux raisons :

-Il est simple et rapide à lire

-Il est adapté aux jeunes lecteurs qui se posent de questions à ce sujet.



Saru ;) 402 Lyautey

Il s'agit ici d'un roman jeunesse qui se lit en une petite heure à peine.



Sept chapitres écrits par une auteure différente à chaque fois et relatant sept journées depuis que le Parti de la Liberté est arrivé au pouvoir, chaque chapitre ayant ce leitmotiv, "on n'a rien vu venir".

Lundi 04 juin, un nouveau parti politique gagne les élections, faisant sortir les foules, en liesse, dans les rues. Mais, très vite, de nouvelles lois apparaissent, la première étant que désormais il n'y aurait plus d'élection puisqu'on n'en a plus besoin. Puis, il faut se lever à la même heure, s'habiller selon un code couleur, manger telle ou telle chose selon le jour de la semaine... Sans oublier les lois sur les handicapés ou les personnes dont la peau est jugée trop foncée.



J'ai acheté ce petit livre après avoir lu Matin Brun qui, en huit pages, dénonçait l'indifférence ambiante, celle que nous pratiquons toutes et tous à notre niveau, particulièrement quand ça ne nous concerne pas.



Ce roman s'adresse plus particulièrement à des collégiens, en cours d'histoire et d'éducation civique (en tout cas ce que l'on appelait éducation civique à mon époque), pour qu'ils puissent s'indigner citoyennement et ne pensent pas que le "plus jamais ça" ne puisse pas se reproduire.



Challenge Riquiqui 2019

Mon avis

Avant de débuter ma lecture de ce livre, je me suis posé cette question. Qu’est-ce qu’une princesse ? J’ai pensé, la fille du roi. Mais aussi, la femme d’un prince. Et puis, la souveraine d’une principauté. Et encore, un titre de noblesse. Enfin, la jeune fille avec sa belle robe brillante dansant au bal. Mais ça, c’est dans les dessins animés. Parce qu’ici en 2019, les princesses rêvent d’aventures, d’espionnage, de sauvagerie, de laideur, de combat et d’émancipation.

Six plumes de talent se sont regroupées et signent un recueil décalé où tout est permis.



1. La princesse est en colère. Anne-Fleur Multon laisse sur la touche les Comtes Grimm et Perrault, jugé trop kitch par sa princesse. « Quand une princesse est énervée, je vous déconseille d’approcher, vous risqueriez de vous faire foudroyer par un éclair de paillettes dorées. »

2. Charming. Alice Brière-Haquet nous infiltre au sein d’une organisation secrète afin de sauver des princesses enfermées contre leur gré. « Une princesse AOC, élevée au grain, triée sur petit pois, pour que le prince l’épouse sans même lui avoir parlé. »

3. La princesse aux mille et un reflets. Carole Trébor fait de sa princesse au physique ingrat une force contre la différence. « Ne se regardant pas dans les miroirs, elle ne vit pas ses dents se teinter en bleu turquoise, ni l’arc-en-ciel se répandre sur ses mèches, rassemblées en queue-de-cheval : Ari était portée par l’espérance de rencontrer, enfin, des gens différents. »

4. La belle et la bête. Clémentine Beauvais utilise le rapport au corps pendant l’adolescence. Une princesse peut en cacher une autre. « Ce bébé était doux, certes… mais pas doux comme peut l’être une peau de bébé, non… pas doux comme le cou laiteux d’un bébé blond. Non. Doux comme le poil dru… d’une guenon. »

5. La flamme de cristal. Charlotte Bousquet montre combien il est important de bien s’entourer. « Il s’appelle Lunn. Prends soin de lui, ma princesse. Chéris-le. Car il te guidera et te rappellera, même dans les moments les plus difficiles, que la lumière n’est pas loin. »

6. Tapisserie, jarrets dodus et dragon rugissant. Sandrine Beau émancipe sa princesse d’un mariage forcé. « La vérité vraie, c’est que dans mon château, ma vie est à peu près aussi palpitante que celle d’un coton-tige ! »



Dans ce recueil vous allez vite comprendre que les princesses bling-bling sont mises au placard. On veut du vrai, du dur, du pur et de l’efficacité. Les princesses ont enfin leur REVANCHE. Et punaise comme c’est kiffant ! Chaque autrice propose son univers, son histoire et la petite morale qui va avec, sans trop en faire. Qu’elles soient courageuses, dévergondées, laides ou têtues, les princesses s’émancipent de ce cliché à l’eau de rose faisant d’elles des victimes.

C’est drôle, émouvant, frais, libre et moderne. À bas les clichés. Bravo les filles.



L'avis d'Amélie

Quel plaisir jubilatoire de lire ces six histoires qui envoient valser les diadèmes et les sourires figés des princesses de contes de fées ! Ayant grandi avec Cendrillon, La Belle au Bois dormant et autres princesses Disney, je ne peux renier le plaisir que ces histoires m’ont apporté. Malgré tout, nous savons bien que la représentation des personnages féminins dans ces histoires laisse à désirer… Et comme l’écrit Héliéna, nous sommes en 2019, et il est temps de remiser les belles robes pas pratiques et les princes charmants inutiles au placard. Et c’est exactement ce qu’ont fait les six autrices de ce recueil. Aucune d’elle ne renie l’héritage des histoires de princesses. C’est même un recueil sur les princesses ! Mais elles proposent aux jeunes lectrices et lecteurs des contes modernes, résolument libérés et libres. On sent qu’elles se sont amusées en imaginant leurs héroïnes et leurs destins (dont elles sont bien entendu les seules maîtresses).

Et au détour d’une loufoquerie, la réflexion n’est jamais loin. Certaines nouvelles sont particulièrement audacieuses, comme celles d’Alice Brière-Haquet et de Clémentine Beauvais, par exemple. Mais chacune d’elles constitue une facette d’un projet commun et réussi : dépoussiérer les histoires de princesses sans en nier l’héritage.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/05/15/37336215.html
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Pour tous ceux qui aiment les livres d’action avec beaucoup de suspens, Traquées est fait pour vous !



Malgré son apparence, Traquées se lit vite car à chaque fin de chapitre il y a du suspens et nous nous demandons comment Annabelle (une fille de 14 ans) et Marjolaine (la sœur d’Annabelle âgée de seulement 5 ans) vont s’en sortir, seules, sans leur mère, face à un fou qui les poursuit.



Le rythme de l’histoire est rapide et on ne s’ennuie jamais, le vocabulaire est simple à comprendre, tout comme l’histoire.



J’ai beaucoup apprécié Annabelle car je trouve que malgré son âge et sa petite sœur, elle a su garder son sang-froid : elle trouve toujours une solution pour qu’elle et sa sœur s’en sortent saines et sauves. Elle n’hésite pas à prendre des risques pour peut-être retrouver sa mère…





Je conseille vraiment ce livre !



Jilly

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Je trouve qu’Annabelle et Marjolaine ont montré un courage surhumain dans leur aventure, Marjolaine, âgée de 5 ans, a continué jusqu’au bout de ses forces pour suivre Annabelle qui elle était désespérée à l’idée de ne plus jamais revoir leur mère. En plus, elles ont un don pour se faire des amis très vite, ce qui leur a sauvé la vie plus d’une fois, comme dans le train pour les Sables d’Olonne : en quelques minutes, Willy, Jeannot et Nannette sont à leurs côtés pour les protéger. En revanche, je trouve que leur mère n’a pas l’air si bien que ce qu’on dit d’elle : elle laisse ses files de 5 et 14 ans toutes seules sans savoir ce qui peut leur arriver.

L’histoire part un peu dans tous les sens mais elle est attachante tout comme les personnages. Même si ce livre fait peur, on veut toujours continuer la lecture. Ce livre m’a tellement emporté que, au fil de la lecture, j’ai moi aussi eu l’impression d’être « Traquée ».

Gil-Marie

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C'est un livre qui se lit dès l’adolescence.

A priori, il a l’ air très long à lire, mais les pages défilent plus vite que l’ on ne le pense.



Il parle d’une jeune fille de 14 ans Annabelle, et de sa petite sœur de 5 ans à peine. Leur père est un cambrioleur. Un jour, alors qu’il cambriolait une banque, les policiers ont débarqué…

J’ai trouvé le vocabulaire un peu grossier par moments.

Mai j’ai adoré toutes les situations de suspens dans lesquelles les deux sœurs se retrouvent car on ne sait jamais si elles vont s’en sortir.

Iris

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Le vocabulaire de l’auteur est simple, il y a des mots un peu familiers. Les descriptions sont présentes, mais ce que j’ai trouvé dommage, c’est qu’il n’y avait pas d’illustrations.

La couverture du livre donnait envie de le lire. La taille de la police était parfaite à mon goût, et la 4eme de couverture était très bien écrite et dessinée, tout comme la couverture.

Par ailleurs, il y a énormément de suspens mais à certains endroits, le suspens est à la fin du chapitre. Alors je me suis empressé de lire le chapitre suivant. J’ai pu constater aussi que les actions étaient nombreuses, car c’était un livre ou il y a des poursuites.

J’apprécie tous les personnages car ils ont des rôles très différents. Ils ont aussi leur histoire à eux. Dans ces personnages, je me reconnais. Annabelle me ressemble, elle a mon âge, elle a une petite sœur et moi un petit frère. Par contre, je n’ai pas trouvé Annabelle très vive. Alors que sa sœur est plus réactive. Par exemple, Annabelle aurait dû faire des recherches sur l’homme qui les poursuivait. Et à la fin de l’histoire, Annabelle aurait dû mieux vérifier le nœud qui retenait l’homme ligoté…



EVA



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Traquées est un roman policier de 263 pages, sans images écrit par Sandrine Beau, auteure à succès de littérature jeunesse. J’ai été entrainée dans cette histoire qui raconte l’aventure de deux sœurs, Marjolaine (5 ans) et Annabelle (14 ans) poursuivies par un méchant. Les deux fillettes ont pour mission de retrouver leur mère dans un endroit secret.

Je trouve que Sandrine Beau a écrit  Traquées d’une manière simple et adaptée à des élèves de 6ème. Ce roman est écrit à la troisième personne (un narrateur raconte) mais le narrateur se place dans la tête d’Annabelle. L’histoire n’est pas ennuyeuse car après chaque chapitre ou presque, il y a des passages en italique : rapports de gendarmerie, ou dialogues que les fillettes ne peuvent pas entendre.

Je trouve que la couverture représente très bien l’un des moments les plus stressants du livre : dans le bus, les fillettes se rendent compte qu’elles sont poursuivies...

Annabelle et Marjolaine sont très attachantes mais Marjolaine a un comportement et un vocabulaire trop mâtures pour son âge. Le tueur est horrible. Il a assassiné quelqu’un d’innocent pour de l’argent. Certains passages ne sont pas crédibles. En effet, les fillettes croisent des personnes qui, les trouvant seules, devraient appeler la police. Cependant, j’ai été entraînée par l’histoire. Je ne pouvais plus arrêter la lecture avant de connaître la fin.

Julia.

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J'ai adoré ce livre, il y a beaucoup de suspens et j'adore ça. Pendant tout le livre, il y a des rebondissements, à chaque fois que les héroïnes sortent d'une situation, il leur arrive une mésaventure. L'histoire était si bien qu' elle m'a transporté dans le voyage de Marjolaine et Annabelle. A l'intérieur du livre, il n' y a pas d'images et je trouve qu'il n' y en a pas besoin. Ce livre m'a aussi transporté émotionnellement. Rien qu'en voyant la couverture, j'ai eu envie de le lire. J'ai passé un très bon moment de lecture.

Alexis B.



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J ai bien aimé ce livre, je l’ai trouvé très mouvementé.

Néanmoins des passages étaient longs et ennuyeux.

Malgré la grosseur du livre, je l’ai lu rapidement.

Marjolaine et Annabelle sont les personnages principaux. Ce sont deux sœurs qui s’entendent bien . Elles sont poursuivies par un individu mais, pas de bol, il les retrouve sans cesse. Mais elles s’en sortent quand même !

Ce livre je le relirai. Et je conseille de le lire !



Alan

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Chers lecteurs petits et grands ; je vous présente ce livre nommé « Traquées! ». C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié car il y a des moments d'angoisse; de peur; beaucoup d'actions; et de soulagement. Les deux personnages principaux sont : Annabelle et Marjolaine, deux jeunes filles. Ce son deux personnages que j'ai beaucoup aimé tout au long de l'histoire. Je vous recommande fortement ce livre.



Chloé

Un matin, les seins de Mia ont commencé à pousser. Elle est tout de suite joyeuse pour sa métamorphose mais le regard des autres change surtout celui de son beau-père qui, par habitude, rentre dans la salle de bain durant la douche de Mia.



Ce récit parait ridicule car, au début, il explique tous les moments de sa métamorphose mais il s'enrichit par l'apparition des personnages, de mauvaise intentions, qui remarquent les changements du corps de Mia. Le beau-père de la fille agit de façons particulières, ces entrées dans la salle de bain quant elle se douche peuvent entrainées la peur constante de Mia de se faire agresser.



LES LEÇONS A RETENIR :



Il ne faut pas faire confiance aux personnes inconnues.



Si on entend quelconques remarques qui blessent, si on est agressé ou harcelé : il faut en parler à une personne de confiance.



De Alexandre membre de "les surfeurs des pages"

C’est amusée par le titre et séduite par la couverture que je me suis lancée dans cette lecture revisitant le célèbre conte du Petit Chaperon Rouge à la sauce Russe.



Les dessins sont de toute beauté, très modernes, avec un jeu sur les formes géométriques et un aspect « collage » qui m’ont beaucoup plu. Ils traduisent à merveille la cadre Russe qu’ont voulu donner les autrices. Les couleurs sont chatoyantes et donnent un vrai coup de peps dans ces paysages remplis de blanc. C’est vraiment très beau.



L’histoire, elle, est toute mignonne. Elle reprend les bases du conte traditionnel mais ajoute des petites touches russes comme avec la balalaïka, l’ours ou les choux. Les rencontres du Petit Chaperon Bleu tiennent compte du pays où elle se trouve, tout comme les paysages ou les décors intérieurs. Cela donne une petite histoire charmante qui ressemble et à la fois ne ressemble pas à celle qu’on connait.



Mais le vrai plus, c’est la fin, qui est vraiment originale aussi bien dans le fond que dans la forme et est un vrai appel à la création. Super !
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Attention! En raison de son volume de poche et sa faible épaisseur, ce roman d'une collection Premier Roman n'est pas à confondre avec une première Lecture.







Cette phase d'apprentissage et de maîtrise franchie, cela promettra aux jeunes lecteurs la découverte d'un monde vaste d'aventures, d'imaginaire, encore un peu pour nourrir l'envie et le plaisir, mais pas que.



Avec la lecture viendra la découverte du monde qui nous entoure, cela promettra, oui, des voyages dans le temps à travers les pages, pour mieux appréhender le monde quotidien.



En route et accrochez vos ceintures!







"Mademoiselle Alice..." est un formidable exemple de découverte.



Sandrine Beau et Cléo Germain, vous coiffe du casque d'explorateur, des ouils d'archéologue et vous découvrez ainsi les origines du Cinéma entre les pages d'un livre.







L'intrigue extrêmement bien amenée, nous saisissons rapidement la riche idée de cette secrétaire passionnée, employée des premiers Studios Gaumont, vendant de la photographie avant celui du rêve en grands écrans.



Découvrant donc avec le reste du monde l'invention des frères Lumière, sous sa jolie chevelure nouée se produit le déclic.



Et si l'on se mettait à raconter des histoires avec cet enregistreur d'images?







Cet instant restitué dans cette histoire nous semble prodigieux, historique, lorsque l'on mesure la portée aujourd'hui de cet Art visuel. L'émérgeance des techniques et des nouveaux métiers qui en découlèrent.







Alice se met au travail à la lueur de sa lampe et n'hésite pas une seconde à apporter son prolongement de l'invention des Frères Lumière à son employeur, Monsieur Gaumont, à qui l'ont commande des exemplaires d'appareils.



Quel toupet et quel génie! "Voici que ma secrétaire a des idées, maintenant", rétorque Gaumont encore sous le coup de la révolution en marche.







Un bel exemple d'audace et d'esprit d'entreprise pour les plus humbles et les autres. Alice propose une histoire à raconter et elle l'écrit.



Louis Lumière lui même ne projetait pas son invention plus loin qu'une mode, les auteures nous le racontent, Gaumont vit là un moyen fabuleux pour vendre les appareils de projection seulement, Alice a vu encore plus loin.



C'est ainsi qu'ont commencé les aventures facétieuses du garnement des rues "La Glu" sur les écrans...







Il y a deux narrateurs, Alice et le jeune Joseph " la Glu", un moyen d'apporter une diversité et un dynamisme des points de vue.



Et avant même de refermer le livre, nous trépignons de savoir si tout cela est vrai, si cette Mademoiselle Alice a véritablement existé.



La fin du roman vient rassasier notre curiosité bien attisée.



"1873. France. Il était une fois une jeune femme, Alice Guy...".



À découvrir absolument.

La jeune adolescente Mia rentre dans sa puberté. Elle attendait ses seins avec impatience. Depuis le temps qu'elle les attendait, elle aurait du être heureuse. Mais c'est un cauchemar qui a commencé pour elle ...



J'ai trouvé ce livre intéressant car il parle de sujets actuels pour les adolescentes. Cependant, j'ai trouvé certaines expressions bizarres dans ce livre. On peut aussi voir le regard de certains hommes sur les femmes ou les jeunes femmes comme la scène du bus où des hommes observent Mia ou encore Llyod qui rentre tout le temps dans la salle de bain lorsque Mia se lave. On peut également découvrir les pensées d'une jeune fille adolescente.



Emma

Annabelle a 14 ans, et sa petite soeur Marjolaine 5. Elles doivent fuir dès demain 10 H : le message de maman est clair, et tout est prévu et organisé depuis longtemps. Et puis Annabelle se rend bien compte que cette voiture qui la suit depuis quelques jours est suspecte...



La fuite commence pour rejoindre maman... Mais voilà, Annabelle est à l'âge où on a quand même du mal à tout assumer, à prendre en charge entièrement et à gérer les émotions de sa toute petite soeur. Où on a du mal à se séparer de son portable, même si maman a été claire là-dessus !!! Et pourtant, ce fichu téléphone causera peut-être sa perte...

Je ne vais pas vous dévoiler la suite de l'histoire, ce serait dommage!

J'ai adoré ce livre. J'avais été attirée par la photo de couverture, et le contenu ne m'a pas déçue.



On tremble pour les 2 soeurs, d'un chapitre à l'autre. On découvre des petits bouts de l'histoire, selon l'avis des personnes rencontrées au fur et à mesure du périple. On a même les réflexions du "sale individu" qui les suit ... ce qui augmente encore notre angoisse.



Ma petite fille de 11 ans l'a lu, elle l'a adoré, "même si ça fait quand même très peur".

Je le conseille vivement, mais il ne faut pas le lire avant de se coucher, sinon vous ne dormirez pas avant de l'avoir terminé !

Petit ouvrage très informatif mais on peine à ressentir quelque émotion que ce soit à sa lecture.

Vicky, dix ans, est fille unique. Enfin c’est ce qu’elle croit. Jusqu’au jour où son père lui annonce qu’elle a un frère. Un enfant qu’il a eu vingt ans avant elle. Avec une autre femme que sa mère. Cette femme l’a quitté et est partie vivre en Afrique, emportant leur bébé. Depuis, il n’avait jamais eu de nouvelles de son fils.



Aujourd’hui, ils ont renoué le contact. Sébastien arrive de Côte d’Ivoire dans trois semaines. Avec son épouse Fatou et sa petite fille Aya. Pour Vicky, c’est un coup de massue. Ce frère tombé du ciel, elle ne va pas le supporter. Surtout qu’une fois arrivé, son père n’a d’yeux que pour lui. Devenue invisible, Vicky se replie sur elle-même et rumine en silence, accumulant une rancœur qui finira par exploser.



Amertume, jalousie, il suffit d’un bouleversement dans le quotidien bien rangé d’une pré-ado pour provoquer un traumatisme plus profond qu’il n’y paraît. « Je savais bien au fond de moi que ce n’était pas vrai mais je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir délaissée, abandonnée, négligée ». De grands mots pour exprimer ce qu’elle considère comme une injustice, même si au fond elle sait que son ressenti est exagéré par rapport à la réalité. Pour éviter de se laisser submerger, il lui aurait fallu se confier, s’ouvrir en toute franchise au lieu d’emmagasiner une colère injustifiée. Pas simple, surtout quand on a dix ans.



Un petit roman qui souligne l’incompréhension pouvant se développer entre parents et enfants par manque de communication. Sandrine Beau trouve le ton juste pour montrer l’évolution des sentiments de Vicky. Rien n’est surjoué et le final en happy end où l’esprit de famille et la bienveillance l’emportent offre une petite touche positive bienvenue. Sans prétention mais rondement mené, une lecture qui fait du bien.




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