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Critiques de Sandrine Beau (1092)
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Mademoiselle Alice qui inventa le cinéma

Ce livre parle d'une fille qui s'appelle Alice. Elle travaille comme secrétaire. Son patron est monsieur Gaumont. Il travaille sur et pour le cinéma. Un jour, monsieur Gaumont invite mademoiselle Alice et les frères lumière pour regarder son film . Alice regarde et ensuite dit que le film est fini . Elle repart chez elle et le lendemain matin va voir monsieur Gaumont pour lui dire qu'elle aime le cinéma et monsieur Gaumont lui dit de faire un film en 3jours. Elle crée un film et le montre à monsieur Gaumont et monsieur Gaumont a dit que son film était très bien réussi. Alice devient une femme qui travaille sur le cinéma et elle avait rencontré un garçon qu'on nomma la glue mais son vrai prénom c'est joseph et ensuite Alice fait plein plein de films . Monsieur Gaumont aimait ses films . Alice partit aux États et , se maria et envoya plein de lettres à Joseph en lui racontant ce qui se passe aux États Unis. Alice n'est pas beaucoup connue des gens d'aujourd'hui .

Julie

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J'ai aimé le livre car ça m'a plu quand Alice veut devenir cinéaste et aussi car Alice avant elle était secrétaire et maintenant elle travaille dans le cinéma . de plus,le livre est trop bien fait, en effet l'illustration est jolie et donne envie de lire .

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J'ai bien aimé ce livre parce qu'il est intéressant de connaître l'histoire de la naissance du cinéma. Il est bien aussi parce que Alice la personnage principale enseigne à un petit garçon qui avait joué dans son premier film « La fée des choux ». Et ce que j'ai le plus adoré c'est qu' à la fin du livre, l'auteur explique sa vie ( ex: son enfance, son premier film, son divorce,sa mort....).

Clara P
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La porte de la salle de bain

La porte de la salle de bain est un livre de Sandrine Beau, qui raconte le début de la puberté de Mia, 9 ans, et son quotidien, que ce soit à la maison ou à l’extérieur. Les personnages qui vivent avec Mia sont sa mère, son petit frère Polo, et le compagnon de sa mère qui est Lloyd, qui s’occupe de Mia et Polo quand leur mère est au travail. C’est Mia qui raconte l’histoire de façon chronologique.

Moi, je n’ai pas aimé ce livre, car c’est un sujet qui concerne davantage les filles que moi. Donc j’ai mis environ un mois pour le lire.

En revanche, c’est un sujet intéressant, car il concerne l’actualité. Le livre parle de pédophilie il y a de plus en plus de filles qui subissent de genre de choses. En effet, un jour, Lloyd a voulu regarder les seins de Mia quand cette dernière se douchait. Et il a même enlevé sa serviette pour la mettre nue. Le passage qui m’a le plus marqué, c’est quand Lloyd a trouvé Mia toute seule, et que cette dernière était très gênée par sa présence.

Sanoussy

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Traquées !

Que dire? Si ce n'est que c'est un petit roman frais et bien fait de son intrigue.

Comment? , me diriez-vous. D'où une traque peut-elle être fraîche?

Nous ne sommes pas à la chasse à la truffe en pleine forêt!? Vous auriez raison de vous indigner.

Le sujet n'est pas drôle et pourtant ses héroïnes nous le rendent étrangement plaisant. Elles sont très attachantes, vous verrez.



L'intrigue de l'histoire et son histoire de braquage n'est pas sans rappeler les "10 mn à perdre" de Tixier ou "L'interrogatoire" de Ben Kemoun. Les malfaiteurs y ont la dent dure et ne laissent pas perdre un magot en pleine nature. Que non!.



C'est le cas ici et c'est la raison pour laquelle, Annabelle, 14 ans et Marjolaine sa petite soeur, 5 ans, prennent la poudre d'escampette sur les routes, sur haute recommandation de la maman tout aussi en danger.

Nous en apprendrons rapidement sur le papa qui a fait de mauvais choix passés et qui laisse la note à régler à son épouse et ses filles.

Sandrine Beau se concentre sur les deux petites qui doivent se débrouiller comme des grandes, pour subvenir à leurs besoins quotidiens le temps d'atteindre le point de rendez-vous secret, fixé par la maman.

Ça n'est pas évident et parfois éprouvant.

Les péripéties des soeurs sont intercalées d'interrogatoires de la gendarmerie qui tente de les retrouver et qui s'aperçoit avec les dires qu'un faux parent assez agressif les cherche ardemment.

Nous, en lisant, nous savons.

Il s'agit d'un des braqueurs qui cherche à trouver la cachette du magot que le père des filles à probablement caché.

La prison peut rendre patient mais aussi rancunier , malheureusement.



Sandrine Beau les a bien réussi ces petites.

Nous prenons en affection et comprenons Annabelle qui se retrouve dans le rôle d'un adulte auprès de sa soeur et sourions des naturelles facéties de Marjolaine, qui ne demande qu'à souffler un peu du haut de ses petites pattes.

À cinq ans, on est pas poursuivi par des méchants, ni sur les routes, ni sans son doudou pimpin, on s'amuse (marj, viens ici!), on parle avec les gens ( quelle piplette!), on pleure un peu sa maman (bon sang...arrête de pleurer, on va chanter, d'accord?).

C'est entre guillemets une double peine pour Annabelle qui ne se débrouillera pas si mal pour rendre sa maman extrêmement fière.

Le ton est juste et c'est ce qui plaira.

C'est très facile à lire, c'est un deuxième bon point.

On frissonne un peu vers la fin.

Et enfin, on aime bien Sandrine Beau.

Là, on a tout gagné.
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La porte de la salle de bain

" La porte de la salle de bain" est un roman ado qui amène habilement le sujet des changements pubères ( chez une fille) et les soucis d'intimité qui peuvent en découler.



Il y a en réalité deux histoires, deux changements. Le corps de Mia ( presque 12 ans) et l'énième compagnon de la maman, avec lequel l'héroïne a du mal à cohabiter.

Les deux problèmes se lient finement mais l'on comprend bien que ce qui conduit Mia à se réfugier chez la grand-mère Maminette est un tout, un tout dont on perçoit une gravité personnelle légitime, ce n'est pas celle que l'on croit supposer au début, puis à la fin, c'est le retournement de situation.



Le pitch laisse planer un danger possible autour de l'héroïne avec un nouveau beau-père qui pourrait donner l'impression de vouloir saisir toutes les opportunités pour lorgner les avancées morphologiques de la jeune fille, sous le nez d'une maman amoureuse qui ne voit rien.



Le personnage du beau-père, Lloyd, pauvre musicien en création, qui emménage avec la mère d'un petit frère Polo en bas-âge et d'une pré-ado, jeune brute de décoffrage, n'est pas l'agresseur attendu, au début, manquant un peu de tact et de psychologie autour des sujets de filles, il ne saisit pas qu'à un moment si la porte de la jeune fille est fermée, c'est qu'il n'y est plus invitée aussi librement qu'avant.



La jeune héroïne fait aussi sa crise d'ado face à cet homme avec lequel elle n'accroche pas affectivement, s'oppose à sa mère pour faire saisir le changement qui s'opère aussi dans ses envies, ses nouveaux besoins d'adolescentes.



La situation non banale est beaucoup plus ordinaire, au début, elle concerne toutes les filles pour les hormones puis se montre plus universelle dans le thème de la famille recomposée.

Sandrine Beau raconte un secret intime de filles, l'attente des petits seins qui poussent et elle insiste volontairement sur cette émergence d'une nouvelle d'intimité qui va modifier le caractère du personnage.

Vraiment bien amené.

Le roman nous révèle plusieurs états d'âme naturels et contradictoires, l'excitation, la gêne (et la honte, peut être).

Sandrine Beau tisse une intrigue subtile, sans morale, qui sème le doute, fait poindre à l 'horizon, comme la petite poitrine naissante, des soucis possibles si le passage n'est pas bien accompagné par une autorité parentale.

Heureusement, Maminette est là.



Et si Mia n'avait pas trouvé une écoute que serait-il arrivé?



Et qu'il est complexe ce passage à la puberté, qu'il est difficile d'être parent et ne pas s'oublier pourrait-on se dire aussi?

Et si Mia n'avait pas trouvé une écoute que serait-il arrivé?

Un roman très accessible qui passe d'une situation familiale compliquée au thriller possible.

Une bonne découverte.

Un roman très accessible qui passe d'une situation familiale compliquée au thriller possible.

Une bonne découverte.

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On n'a rien vu venir

A faire découvrir à des ados et pré-ados. Moi je l'ai pris pour mes filles de 13 et 11 ans. Mais honnêtement, je l'ai lu avec plaisir. Enfin "plaisir".... Malheureusement ce livre fait froid dans le dos. Il est tellement réaliste et ce qui est décrit (un parti élu démocratiquement transforme le pays en dictature où il ne fait pas bon être "différent" : handicapé, couleur de peau trop sombre, homo, rebelle....) l'est d'une telle façon qu'on sent que cette situation n'est pas un cauchemar mais une potentielle réalité.

Le message pour les plus jeunes est clair : résistez ! opposez-vous à tout ce qui vous paraît injuste ! mais cela dès maintenant....

Lecture très intéressante, la transformation de la démocratie en dictature est amenée par petites touches donc réaliste et est accessible aux plus jeunes.

Bonne lecture pour entamer un dialogue, une discussion sur le sujet.
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Le petit chaperon qui n'était pas rouge

Excellent album aux couleurs lumineuses qui se passe en Russie. Une version drôle du petit chaperon rouge aux rebondissements. A la fin, la grand-mère et la fillette mangent le lapin en ragoût. Quoi tu n’aimes pas cette fin ? Alors tourne la page. Et c’est ainsi que le lapin dévora la grand-père. Quoi tu n’aimes pas cette fin ? Alors tourne la page. Et c’est ainsi que le méchant petit lapin prépara une délicieuse potée aux choux à la petite fille. Quoi tu n’aimes pas cette fin ? Alors tourne la page. Et c’est ainsi que tous firent des crêpes. Quoi tu n’aimes pas cette fin ? Alors inventes-en une !
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Le petit chaperon qui n'était pas rouge

Un petit bijou ! Les enfants ont adoré la(les) fin(s) multiple(s) !!

Un véritable coup de coeur ! ♥
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Toute seule dans la nuit

Un huis clos angoissant, très inhabituel pour les enfants, dans lequel le lecteur suit la nuit d'une fillette de 10 ans seule dans la ferme de son grand-père jusqu'à ce qu'un inconnu y entre. Le ton est très juste, les illustrations adaptées aux enfants. Un très bon roman dès 8 ans.
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La tribu, tome 1 : La tribu trouve ça louche

C'est le coeur au bord des lèvres, en mode samba, que les filles sont allées sonner à la grille du Hollandais.

Romane n'en menait pas large, Roméo lui a serré les mains très fort pour réconfort, sa grande soeur Ella n'était pas plus fière non plus.

C'est à peine arrivées au camping Mas Corcos dans les Cévennes que les parisiennes sont déja en mission pour la Tribu. La Tribu, c'est Roméo-Romane en pince toujours un peu plus pour lui à chaque vacance-, les détectives en herbe Betty-soeur de Roméo- et Tibald- le jumeau de Ulysse- et enfin, Ulysse-le jumeau de Tibald.

Ils leur tardaient à tous de se retrouver pour ces nouvelles vacances. Betty trépignait de mettre tout le monde à pied d'oeuvre pour ce qui lui semblait être un nouveau cas d'enquête mystérieuse. Le nouveau voisin lui paraissait louche- louche comme bizarre, constat résultant d'une sérieuse surveillance du grenier, foi de flair de détective à la Betty- et Mémé Sardine avait disparu en plus depuis plusieurs jours- son chat Grisaille se languissait terriblement- .    

C'est pour cela que deux gamins de la Tribu se trouvait suspendus à corde descendant du grenier jusqu'au jardin du voisin, que les filles se trouvaient à l'entrée pour détourner l'attention du Hollandais-le voisin- et que Ulysse et Roméo se demandaient, du grenier, si deux d'entre eux n'allaient pas tomber maladroitement dans le jardin, si Romane et Ella n'allaient pas fuir en courant gagnées par la pétoche et si Mémé Sardine-la mémé "voit tout" du coin- ne passait pas des vacances forcées à l'ombre de la cave du voisin.

Remarque elle ne regretterait pas le temps, le soleil n'était pas cette année au rendez-vous.

Il ne faudrait pas que les parents sachent ce que toute la Tribu faisait de son temps libre, ça barderait. D'autant plus que les infos avait signalé l'évasion d'Harold Puech- un criminel, vrai de vrai-, il aurait été signalé dans le coin l'affreux.

Brrrr!

Y a pas à dire, cette année le voisinage craignait un max!

Pffff! Et puis avec tout ça, il faudrait penser à se baigner un peu tout de même!

 

: Voici une enquête pour les 9-10 ans, sympathique, fraiche, tendre et accessible.

"La Tribu trouve ça louche" fleure bon les vacances et les grandes amitiés qui vont avec. Cousins et nouveaux copains! Dans les bandes de copains on s'invente mille aventures, " et si on disait que...?".

Avec la Tribu, l'aventure vient directement à elle et Roméo, Betty, Tibald, Romane, Ulysse et Ella ont tendance, au grand désespoir de leurs parents, à oublier qu'ils ne sont que des enfants. C'est pas dieu possible!

Ecrite à plusieurs mains, imaginée à plusieurs voix chapitre après chapitre, Sandrine Beau, Anne-Gaëlle Balpe et Séverine Vidal, copines et auteures, se font plaisir. 

Elles prêtent la parole à trois personnages différents, échos des trois familles en présence, et les jeunes lecteurs sont plongées dans une petite aventure simple mais crédible dans la restitution des événements à hauteur d'enfants.

Entre baignades, rigolades et sérénade, les gamins sans peur trouvent ça louche, ils ont du flair et dans le feu de l'action, s'en racontent aussi un beaucoup parfois. Et cela donne une série amusante, une bonne enquête pour les vacances pour se mettre dans le bain.

Une histoire qui tient debout et qui se finit bien. A proposer aux pré-ados!
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On n'a rien vu venir

Ce roman m'a fait réfléchir, c'est fou ce que peut devenir un pays en dictature. J'ai bien aimé, les petites histoires étaient courtes et faciles à lire et même parfois touchantes. On se met à la place des gens et on se dit "Qu'est-ce que je ressentirais, qu'est-ce je deviendrais si le gouvernement agissait comme ça !? "Ce livre est vraiment intéressant à lire.
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La girafe en maillot de bain

Voici un album très drôle ayant comme sujet le téléphone arabe vous savez ce jeu qui consiste à faire circuler une information le plus rapidement possible et de comparer l'information de départ avec l'information finale.



Tout commence avec l'éléphant qui croise la girafe qui s'est acheté un maillot de bain ! Et je vous laisse découvrir la suite.



Un texte très bien écrit et des illustrations très drôles.
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Des crêpes à l'eau

Ce roman, publié chez Grasset jeunesse, aborde des thématiques assez difficiles puisqu'il s'agit d'expulsion mais on parle aussi, succinctement, de tentatives d'abus sexuels. Sandrine Beau écrit sur ces thèmes avec simplicité, elle ne cache rien aux lecteurs mais en même temps, elle a des propos délicats qui ébranlent le lecteur sans le choquer. Il y a d'ailleurs un propos de Solène, la narratrice, qui résume plutôt bien ce que je veux vous dire.

Je n'ai pas spécialement accroché sur les illustrations au crayon de couleur de Sandrine Kao mais j'ai trouvé que celles-ci représentaient pertinemment les passages choisis du roman.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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Terreur sur le lac

Un petit thriller à destination de la jeunesse qui est efficace pour le public qu'il vise. Les adultes trouveront sans doute ce récit un peu léger, un peu facile dans sa construction avec de nombreux clichés mais pour les plus jeunes d'une dizaine d'années, je pense qu'il peut faire son petit effet.



La lecture reste fluide, agréable et suffisamment rythmée pour qu'on ne s'ennuie pas. Il y a ce qu'il faut de traumatisant pour les plus jeunes tout en abordant le sujet du harcèlement scolaire avec un peu de finesse. Ce sujet là reste léger aussi mais les messages de prévention passent bien et peuvent inviter certains jeunes à une réflexion.



Personnellement, j'ai trouvé en tout cas ce livre plaisant à lire. Il n'y a que son épilogue qui m'a moins emballé avec son dénouement caricatural dans le genre que je trouve encore plus gros que ce que l'on avait déjà lu dans les pages précédentes. Après, ça reste un petit détail à mes yeux.
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On n'a rien vu venir

Ce récit, par sa forme, est très intéressant. L'appellation "roman à sept voix" est tout à fait juste. La bibliothécaire m'avait parlé de sept nouvelles (ce qui ne me plaisait pas des masses par rapport au sujet abordé qui, selon moi, doit être approfondi) mais il n'en est rien!!!



Le premier chapitre raconte la soirée des résultats des élections, avec l'arrivée au pouvoir du parti de la liberté (quel nom, lorsque j'y réfléchis, après avoir fini tous les chapitres!!!). Cela pourrait s'arrêter là, une autre autrice aurait pu commencer un autre récit qui n'avait rien à voir, si ce n'est le thème. Mais même si on est plongé dans une autre famille, on se rend compte que tous les enfants (de tous les chapitres) se connaissent, qu'ils appartiennent tous au même quartier, ont la même boulangère... On a donc une vision très large de l'instauration d'une dictature: on découvre l'impact de celle-ci sur les personnes qui n'ont pas la bonne "nuance", bien sûr, mais aussi sur les personnes handicapées, les personnes homosexuelles, les personnes âgées... On comprend la manipulation du langage, capitale pour qu'on puisse asserter: "on n'a rien vu venir". On découvre que la naïveté, la confiance, le manque de vigilance, le refrain "ce n'est pas possible, ils ne peuvent pas faire ça"... sont les armes des régimes autoritaires. Et comme cette naïveté, cette confiance, ce manque de vigilance... définissent nos enfants, il est important de les éclairer, de façon douce néanmoins. Et c'est ce que fait ce livre: le propos est limpide, pas trop violent, le vocabulaire est simple, l'intrigue est solide et bien construite... Concernant la mise en page, la police et l'interligne sont confortables. Bref, un livre adapté dès 10 ou 11 ans, et intéressant jusqu'en 3ème pour les petits lecteurs. A mettre donc dans la bibliothèque de tout collégien donc (et même de certains CM2), à lire éventuellement avec eux pour ouvrir la discussion et donc la réflexion (on peut même, du coup, aborder ce qui s'est passé avec les nazis, l'intervention des Résistants... puisque quelques événements évoquent certains récits de la Shoah avec des gens qui se révèlent, dans le mal comme dans le bien).
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La cascadeuse des nuages

Avec La cascadeuse des nuages, Sandrine Beau met en lumière cette femme d’exception que l’on suit dans ses exploits entre 1908 et 1910. Ce n’est donc pas une biographie mais seulement une courte partie de l’histoire d’Elise Deroche.



Roman à deux voix, l’autrice donne tour à tour la parole à Anatole, le petit frère d’Elise, plein d’admiration pour sa grande sœur fougueuse et frondeuse, qui nous conte ses heurs et malheurs. Mais aussi Elise, à travers son carnet, mais de façon plus succincte.



L’histoire de la première femme à obtenir son brevet d’aviation et à concourir avec les hommes (qui ne voient pas ça d’un très bon œil) est passionnante, dommage que l’autrice n’ait pas poussé plus loin car je serai volontiers restée aux cotés d’Elise et Anatole, à assister aux meetings aériens qui font fureur à l’époque, car les aviateurs sont des héros et ils le seront dans la guerre à venir.



Mais les hommes ne veulent pas de cette femme qui fait mieux qu’eux, qui bat des records et déchaine les passions, elle est même reçue par le tsar Nicolas II !



Heureusement Elise peut compter sur son mécano Dino, Anatole et sur Charles, son amoureux qui, séduit par cette jeune femme conquérante, va l’initier au pilotage. Cependant, victime de la jalousie masculine, la jeune pilote subit des incidents mécaniques, qui vont rapidement se multiplier jusqu’à mettre sa vie en danger.



Le roman est court mais instructif. On y découvre des personnalités du milieu de l’aviation mais aussi quelques détails techniques. On sent que l’autrice s’est bien documentée et qu’elle maîtrise son sujet.



Elle montre aussi aux jeunes lecteurs la condition de la femme à cette époque, la place qui lui est dévolue comment les femmes sont traitées… et à quel point, il était compliqué pour elle de se faire une place dans un monde d’hommes.



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Théa te hait

Rien ne me rend plus admirative qu'une auteure qui arrive en une cinquantaine de pages à nous faire passer par toute une palette d'émotions. C'est ce que j'ai vécu en lisant Théa te hait. Ce court roman intense dont la quatrième de couverture nous résume parfaitement le contenu. Sandrine Beau réussi a aborder des thèmes aussi difficiles que l'inceste, le viol ou encore les violences familiales. C'est l'histoire de la jeune Théa qui a quitté le foyer familial en laissant derrière elle sa petite sœur et sa mère sous emprise. Il s'agissait pour elle de sauver sa peau et de fuir son père. Aussi quand elle apprend qu'il travaille auprès d'enfants, elle décide de passer à la vitesse supérieure car « aucun enfant ne devrait vivre ce qu'il lui a fait subir ». Le texte est lapidaire, les mots sont justes, tranchants ou blessants, ils sont la réalité de Théa. Un très beau texte qui nous offre un personnage féminin fort et déterminé. C'est bien écrit, pas un mot de trop. On ne sombre pas dans le pathos, au contraire ici la victime n'est pas brisée, elle possède en elle cette force incroyable qui lui permet de faire ce qui lui semble être juste pour elle. Une vraie battante, qui lutte au jour le jour pour construire sa vie, résiliente et indomptable. Une voix vibrante pour tous ces enfants, adolescents qui ont un jour dû vivre ces violences au sein même de leur famille. La parole se libère de plus en plus et les traumatismes engendrés peuvent enfin se dirent. Il n'en demeure pas moins que ce sujet reste glaçant car le nombre des victimes s'allonge toujours plus et leur prise en charge n'est malheureusement pas à la hauteur des besoins. Bonne lecture.
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Avec toi, papa...

Un peu de tendresse aujourd'hui avec ce joli petit album, trouvé à la bibliothèque. Un album qui met à l'honneur la complicité entre une petite fille et son papa, un papa drôle, aimant, bienveillant, rassurant et patient.



De quoi ça parle ?

Une petite fille nous raconte les activités et moments qu'elle partage avec son père : se réveiller avec une bataille d'oreillers, cuisiner un gâteau, jardiner, s'amuser, à la maison, à la plage, sous la pluie...



Un album tout doux, magnifié par de très belles illustrations bien rondes, colorées. J'aime particulièrement la double-page avec le feu d'artifice.



Un ouvrage à découvrir, pour se rendre compte de l'importance de ces moments de petits bonheurs partagés. Il nous reste à trouver "Avec toi, maman..." pour compléter ce petit dyptique.
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La revanche des princesses

Un des livres à faire lire obligatoirement à tous les enfants comme Renversante de Florence Hinckel. Un recueil de nouvelles qui mets les filles au coeur de combats ou de faits de vie (réel ou imaginaire) en direction de l'émancipation. Une pépite !



Toutes les autrices de ce livre donnent ainsi leurs points de vue par rapport au thème/titre du livre, certaines préfèrent utiliser le conte classique afin de le détourner (La princesse au petit pois par exemple), utilisable auprès des primaires lorsqu'on étudie le conte vrai et détourné comme Le Prince et la Grenouille de Gilles Abier & MiniLudvin, cependant le livre d'adresse de prime abord aux plus grands.
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Le jour où je suis mort, et les suivants

Trois garçons victimes de viol. Lenny. Saphir. Biscotte rongés par la honte, la culpabilité, enfermés dans le silence et le dégoût de soi. Esteban aussi est une victime d'un pédo-criminel. Adulte, il a trouvé le courage de dénoncer, puis de créer une association pour venir en aide à ceux qui se sentent démunis face à la violence qu'ils ont subi ou subissent.



Sandrine Beau aborde un sujet tabou, les garçons victimes de viol. Portraits sensibles et respectueux de jeunes qui faisaient confiance à l'adulte, ami des parents ou entraîneur sportif. Un roman nécessaire à conseiller aux adolescents à partir de la 4e.
Lien : https://audioblog.arteradio...
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Peur dans la neige

Je n’ai pas trop aimé ce livre car il n’a pas d’images. Il raconte l’histoire de Fleur et de Julius qui sont des jumeaux. Ils sont partis en vacances chez leur grand-mère. Une nuit, elle voit une silhouette dans le jardin, elle décide d’aller voir. Et elle découvre une cachette dans laquelle se trouvent des bijoux et de l’argent…

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