Sandrine Bonini

Tessa est fille unique et première de la classe. Entourée de ses parents (un peu trop ?) aimants, elle vit une existence (un peu trop ?) rangée des voitures et rêve d'autonomie.



Mais tout cela va changer le jour où, accompagnée de Matteo (un skateur chevelu un peu glandu), sa curiosité va les entraîner dans une aventure inattendue. Alors qu'à la base il s'agissait juste de se renseigner sur un futur cadeau d'anniversaire, voilà que la bonne élève et le cancre mollasson ne sont pas au bout de leurs surprises !



Voilà un très joli roman jeunesse plein de fantaisie et au rythme trépidant. Face à des retournements imprévisibles, nos deux jeunes protagoniste vont s'avérer plein·e·s d'inventivité. Comme quoi, à onze ans, on a de la ressource comme les grands.
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Un album à la fois beau et éducatif.



Connaissez vous le bus magique? Lorsque j’étais enfant, je regardais ce dessin animé et je me souviens d’un épisode où le bus est rapetissé pour rentrer dans un corps humain afin de voir comment il fonctionne.



Cet album pour enfant me rappelle totalement cet épisode. Maya s’est fêlé le poignet, et le soir en s’endormant elle rencontre son propre squelette qui va l’emmener faire un tour dans un monde plein de mystère: son corps.



J’ai adoré cette petite histoire qui compare le corps à un monde fantastique tout en gardant les petits détails essentiels (le cœur, les poumons, le système digestif,…).



Les couleurs ainsi que les dessins me rappelle beaucoup les couleurs de Coco (le dessin animé) lors de Dia de los muertos, et pourtant, il ne s’agit aucunement d’une histoire de mort ou de fantôme.



Une belle façon d’aborder le corps humain avec les enfants.

Le grand tour, c’est d’abord un très bel objet, simple et raffiné.

L’univers est surprenant et étrangement nous paraît familier et cohérent. La présentation des trois personnages m’a tout de suite happée.

C’est un livre qui vous embarque tout de suite, avec une réelle générosité et il est difficile de voire la fin avancer tant on prend de plaisir à suivre les aventures des trois jeunes protagonistes.

Heureusement Sandrine Bonini nous promet une deuxième et dernière partie et le plus dure et de patienter.

L’écriture est simple mais accessible et les illustrations qui parcourent le livre nous immergent encore plus dans l’univers en amenant un côté atlas à l’objet.

Ce livre est un ovni dont les protagonistes continuent de vous accompagner bien des jours après sa lecture.

Attention, chef d’œuvre.

Visiter Paris



Avez-vous déjà retrouvé le chemin des lieux culturels ?

Qu’avez-vous (ou allez-vous) visiter ?

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué ?



Je suis une amoureuse des musées et autres expositions mais ce qui m’a le plus manqué ce sont les visites de monuments historiques. Je trépigne de pouvoir me promener dans un château.



Igor et Souky n’ont pas ce problème de réservation ou de jauge. Tous les mercredis les deux enfants, dont les parents sont tombés amoureux, se retrouvent pour visiter un lieu emblématique de Paris.



Recueil des aventures d’Igor et Souky (6 au total), ce beau livre nous emmène à l’assaut de la Tour Eiffel, au zoo de Paris, dans les égouts, à l’Opéra, au centre Pompidou et au château de Versailles.

Mêlant petite histoire à infos pratiques (rigoureuses et passionnantes), c’est le titre idéal à offrir avant (ou pendant - il remplacera le guide touristique pour le plus grand bonheur des enfants) une visite de Paris.

Parce que les infos culturelles c'est bien plus rigolo avec Igor et Souky !



On apprend plein de choses à travers les bulles de dialogue mais surtout à chaque fin d’aventure avec une double page « en quelques mots et quelques chiffres ».



Les personnages sont très attachants et les petits lecteurs s'identifieront facilement à eux.



J’ai évidemment adoré l’aventure au château de Versailles mais elles étaient toutes intéressantes et amusantes.



Les illustrations complètent parfaitement le texte, elles apportent elles aussi beaucoup d’informations et permettent de bien repérer les lieux.



Une bien jolie balade dans la capitale.

Depuis son canapé ou en déambulant dans la ville, de quoi s'émerveiller devant Paris dès 6 ans.
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June et Léa sont deux soeurs très proches, à tel point qu'on les surnomme habituellement "les jumelles". Quand June rentre au collège, les choses changent petit à petit. Elle grandit, change et s'éloigne un peu...



Un joli album qui permet d'évoquer l'évolution des relations avec l'âge, notamment au moment de l'entrée au collège.

On a tous un petit monde, qui se love au creux de nous, plein de toutes nos émotions. Parfois, on se sent seul différent incompris sur notre planète, qui semble ne tourner que pour nous. Alors on s’inquiète, et notre entourage aussi. Le monde intérieur de la petite fille de cette histoire, atteinte du syndrome d’Alice aux pays des merveilles – décrit par le psychiatre John Todd en 1955 -, est très agité, et trouble ses nuits. Souvent, son esprit lui joue des tours ; la réalité s’altère sous ses yeux, chaque fois ébahis. La perception qu’elle a de l’espace, du temps, d’elle-même se distord. D’un coup, les choses autour d’elle grandissent ou rapetissent. Le réel ainsi transformé devient angoissant. Après s’être confiée à ses parents, ceux-ci l’emmènent consulter un docteur, qui après l’avoir écoutée, glisse entre ses mains le livre de Lewis Carroll où il est question d’une certaine Alice… Grâce à cette lecture, la petite fille va se sentir moins isolée, en s’identifiant à cette héroïne qui lui ressemble tant. En mettant des mots et des images sur ses troubles, la peur attisée hier par l’étrange – l’inconnu – laisse la place aujourd’hui à une sérénité retrouvée.

Le texte sensible et poétique de Sandrine Bonini est d’une grande justesse, et la technique du sable utilisée par l’illustratrice Élodie Bouédec décrit à merveille ce petit monde mouvant, fragile et bouleversant.
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Clémence est le genre de petite fille à agacer son monde très rapidement, mademoiselle je sais tout prompte à analyser le comportement de ses semblables et d'en déduire des choses invraisemblables, elle est certaine d'avoir un avis clair et surtout d'avoir toujours raison.

Offrant de petites saynètes, cette BD est un vrai plaisir de lecture. De l'humour pousser un peu à l'extrême et des dessins qui me font penser au 50's, Clémence n'a jamais tort, ne se trompe jamais car l'erreur provient toujours des autres: il y a de quoi rendre dingue n'importe qui; c'est justement pour cette raison que mon avis sur cette BD est très mitigé. Les gags sont amusants, font sourire mais le cumul de ces gags toujours dans le même style a de quoi lasser le lecteur.



Je me suis donc amuser au début puis la lassitude a gagné la partie.
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On se régale à chaque page à la découverte de mille anecdotes et détails sur le lieu, ses secrets, ses habitants de l’époque et leurs habitudes.



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Une belle histoire bien servie par les illustrations, magnifiques. Quelques doubles pages sans texte, superbement illustrées, avec des couleurs pastel pour les paysages et plus vives pour les personnages. Mes enfants, 6 et 3 ans, ont beaucoup aimé aussi ! (Juin 2017)

L'enfance est une des plus belles aventures qui soit. Ce n'est pas Lotte qui vous dira le contraire ! La fillette pirate passe son temps à arpenter la jungle, un terrain de jeux merveilleux mais aussi dangereux… Nous découvrons son univers, sa vie parmi les animaux mais plus encore, sa soif de liberté et sa joie de vivre.



Je me suis vite attachée à cette fillette pleine de vie, presque solaire tant elle semble rayonner de bonheur. Dès la couverture, on tombe sous le charme de Lotte ! Bien plus que l'histoire, je dois avouer que ce sont les illustrations qui ont retenu mon attention. J'ai trouvé qu'elles avaient un style peu ordinaire, une identité graphique qui rend l'album unique en son genre. Les illustrations aux couleurs chatoyantes invitent vraiment au voyage et à la rêverie.



Mon seul regret est que la composition des pages est un peu simple à mon goût. La plupart du temps il n'y a que des images pleines pages ou bien entourées d'un cadre blanc peu esthétique. La mise en page des illustrations aurait méritée d'être un peu plus travaillée. Quant à la police d'écriture utilisée, elle est un peu tristounette et ne met pas le texte en valeur. Mais les pages restent malgré tout très agréables à regarder.



Un bel album sur l'enfance, la liberté, la nature et l'amitié.

Un livre attirant mais pas vraiment abouti.
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Une ville ordinaire, grise et terne, comme il y en a tant. Où les jours se succèdent et se ressemblent, et dont les habitants sont habités par la grisaille. Un jour vient l’anniversaire du narrateur. Une grande fête est organisée en son honneur. Une fête où tout le monde est bien habillé et se comporte comme il faut. Programme ennuyeux pour des enfants à qui on impose de rester assis sur leur chaise… Alors que la mort par l’ennui est proche se lève un vent étrange. Pas un vent comme les autres, celui-ci ne souffle pas, il insuffle de la vie autour de lui. Les boissons pétillent puis bouillonnent, les chignons huppés des dames s’écroulent, les coiffures laqués des enfants se désordonnent. Les nappes se gonflent, les petits fours s’envolent. Puis rien ne va plus. Voilà la directrice affublée d’une robe fourreau à imprimé panthère au lieu de son austère tailleur et les musiciens transformés en insectes ! le père du héros se prend tout d’un coup pour un chanteur d’opéra, des invités grimpent aux arbres, d’autres courent à quatre pattes en aboyant. On dirait bien qu’un vent de folie souffle sur la ville… Une occasion unique pour les enfants qui vont aller contempler le spectacle bien perchés sur une colline.

Voilà un album qui porte bien son nom. C’est une véritable tempête de couleurs qui déferle sur le lecteur, qui s’attendrait presque à être éclaboussé tant la peinture semble vouloir s’échapper des pages. Le livre commence avec des couleurs ternes, comme le quotidien des habitants de cette triste ville. La suite sur Keskonlit.fr...
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“Je m'appelle Lotte. Je suis une fille pirate.”



Comment résister au large sourire de Lotte, à l'épaisse chevelure blonde ? Enfant farouche vivant dans une ferme reculée de la savane, Lotte a construit une merveilleuse cabane au fond de la jungle, terrain de jeu rêvé. “Une fille pirate ne s'ennuie jamais : elle peut se rouler dans le sable, courir, sauter et même rugir !” Sous les traits éclatants, colorés et vivants d'Audrey Spiry, nous rencontrons une petite fille lionne qui sait parler à l'oreille des animaux sauvages, accompagnée d'un toucan majestueusement coloré qui la fait virevolter le soir, au milieu des arbres.



“Moi, depuis que je suis toute petite, je m'entraîne à vivre et à parler avec la forêt tout entière !” : grâce à cette patience et à l'écoute attentive de la nature qui l'entoure, Lotte collectionne de nombreuses amulettes, dont un collier de scarabées avec des perles de poils de lion, dans un repaire qu'elle garde secret avec son meilleur ami Igor, le toucan. “Nul ne sait où se trouve notre repaire secret et pour dire vrai, nous ne souhaitons rencontrer personne. Avec Igor, nous inventions sans cesse des rites mystérieux et des danses sacrées. Notre cabane est un théâtre où nous répétons des cérémonies magiques, rythmées par le chant des crapauds-buffles. Dans cette frénésie, nous devenons tour à tour humains, animaux, esprits de la nature… Nous finissons épuisés mais heureux, dans cette cachette qui n'appartient qu'à nous.”



Mais une nouvelle famille va s'installer à la ferme et Lotte entre dans une colère furieuse ! Il ne serait pas étonnant d'apprendre que c'est elle, avec toutes ses émotions vrombissantes dans le ventre, qui a déclenché ce violent orage qui aura raison de sa belle cabane tout de matelas et d'oreillers. Hélas, on aimerait oublier cette fin un peu rapide, à laquelle on peut ne pas trop croire… Si certains seront ravis d'un romantisme un peu mielleux, ils en seront tout aussi étonnés que ceux qui auraient préféré, peut-être, une grande amitié. Car une fille pirate, si sauvage et indépendante, une enfant perdue de la jungle, vraie casse-cou et aventurière, cette Lotte que l'on nous dépeint sur plus de la moitié de l'album, cette enfant qui pense justement qu'il faut de la patience pour apprivoiser un être, “Cela demande du temps, tu sais, on n'apprivoise pas quelqu'un en cinq minutes”… Cette petite fille là ne peut pas tomber si rapidement dans les bras d'un garçon qui la trouve, fait mine de la sauver – oui ! Lotte s'en est bien sortie toute seule – et lui susurre des mots doux à l'oreille. Je n'y crois pas, à cette fin. Je crois en cette petite fille malicieuse et agile, reliée aux forces de la nature, patiente et attentive, courageuse et virevoltante, flottante au dessus des flammes.
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Ravie d'avoir reçu ce livre en particulier dans le cadre de Masse Critique car passionnée et plutôt renseignée sur le sujet des Indiens d'Amérique, j'ai déchanté rapidement à la lecture des textes.

Autant les illustrations sont magnifiques et rendent grâce à la culture des plaines avec les couleurs très naturelles (beaucoup d'ocres magnifiques), et le jeu des ombres, autant les deux contes choisis, sur le même thème de la cupidité et de la curiosité, sont riches d'enseignements et représentatifs des contes des tribus des plaines... autant d'un autre côté la qualité littéraire est déplorable. Il n'y a pas de style, le ton est ennuyeux, et le vocabulaire très pauvre. Quel dommage !

Que ce cache t'il derrière cette magnifique femme aux coquelicots? Un espoir? Un rêve? Une déception? Une inquiétude?



Quinze légers portraits de femmes se succèdent, quelques phrases colorées sur la page de gauche et une magnifique illustration avec un subtil mélange d'un dessin noir et blanc avec des touches de couleurs. A chaque femme, un titre tout simple comme La tempête ou décret de faiblesse qui parle de petite chose comme le plaisir de retrouver des bijoux, le fait d'avoir froid et de se blottir sous des couvertures ou d'entendre des mauvaises langues dans notre dos.



J'ai été séduite par la couverture et les jeux de couleurs. Agréable à lire mais j'aurais apprécié des histoires plus approfondies...

Un vaisseau explorateur/foreur navigue sous terre, habité et piloté par des ados embarqués dès leur prime enfance, sous la conduite d’une intelligence artificielle. Leur objectif : trouver Thulé, dans l’espoir d’y faire vivre les humains, chassés de la surface d’une planète brûlée par le soleil. Lorsque le son d’un autre vaisseau se fait entendre alors que l’IA du bord se tait, ils sont embarqués dans une aventure qui remettra en question leur vie à bord, leurs objectifs et leur entente. Un roman d’aventure original, illustré, bel objet à la lecture captivante. Je regrette seulment de ne pas en savoir plus sur les origines de cette mission, sur le choix de cet équipage d'enfants accompagnés par cette IA très maternelle... Peut-être pour un prochain volume de prequel ?

J’avais eu un gros coup de cœur pour le diptyque Le Grand Tour et Cargo Paradis, présenté sous la même forme mi-récit mi-carnet de bord, m’a conquise également. Ce roman de science-fiction à l’univers souterrain très original m’a tenue en haleine tout du long. J’ai fondu pour l’équipage attachiant du vaisseau, j’ai tremblé pour leurs vies, et suivi leurs pérégrinations avec passion. La tension ne fait que grimper au fil des pages, assurant au récit un rythme que j’ai trouvé extrêmement prenant. Il est certain que je guetterai les prochains romans ado de Sandrine Bonini et que, dans l’intervalle, je les conseillerai à tous, jeunes et moins jeunes lecteurs !
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Dans le Grand Duché d'Hextre trois rejetons de la noblesse s'apprêtent a suivre le destin tout tracé que leur dictent les règles rigides mises en place par le pouvoir. Aristocrate oisif, épouse dévouée ou jeune recrue tentant de restaurer l'honneur familial, chacun·e des trois adolescent·e·s se soumet bon gré mal gré aux injonctions sociales. Mais dans ces territoires où la révolte gronde, et alors que le puissant pays voisin se prépare à la guerre, il se pourrait bien que la destinée réserve quelques surprises à nos trois héros...

Historiquement, Le Grand Tour désignait un long périple entrepris par les jeunes adultes (enfin surtout les garçons) des classes aisées d'Europe du XVIème au XVIIIème siècle et qui constitue une sorte de rituel destiné à parfaire leur éducation. Dans ce très beau roman d'aventures mis en images à la manière d'un carnet de bord par l'autrice, les héros vont surtout découvrir les dessous peu reluisants d'un régime autocratique, et puis aussi un peu apprendre à se connaitre dans la foulée. À l'aube de l'âge adulte, mais aussi à l'âge des révoltes, cette équipe sera-t-elle celle par qui le changement advient ?
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En bref, ce premier tome du Grand Tour propose une entrée en matière réussie : l’univers, comme les enjeux de l’intrigue sont suffisamment exposés pour donner envie d’en savoir plus, tout en gardant une part de mystère. Le style, simple et direct, comme le rythme bien dosé, assurent une lecture particulièrement aisée. Le tout est enfin réuni dans un objet-livre splendide, que l’on prend plaisir à feuilleter. Voilà un titre que j’ajoute à ma liste de conseils pour les adolescents voulant débuter dans le genre !
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Coup de cœur confirmé donc, pour ce très chouette diptyque de Sandrine Bonini. Ce second tome nous embarque dans un récit particulièrement rythmé, aux péripéties soigneusement agencées. Le foisonnement de l’univers noté dans le premier tome prend ici tout son sens : aucun détail n’est laissé au hasard, ce qui rend la lecture très plaisante. Une série que je recommande chaudement !
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