Sandrine Bonini

Le plaisir de retrouver le petit binoclard est intact, ses cogitations très méticuleuses, son attention à tous les détails et les résultats décevants voire catastrophiques qui s’ensuivent sont toujours aussi réjouissants ainsi que la grande colère de Sybille qui le laisse pantois .
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Clarence Flûte est un petit garçon particulier, très intéressé par tout ce qui est scientifique, et attaché à rentrer aujourd'hui tout son petit monde dans un système hautement étudié. Il a pour objectif de créer une sorte de Système Solaire personnel, matérialisé par les divers objets qui représentent au mieux les personnes de son entourage. Sur sa liste est également inscrite Sybille, une camarade de classe, et avec elle il faut avouer qu'il a plus de mal. Il a été plus facile de chiper à Papoum un de ses gros écrous. Mais que va-t-il donc pouvoir lui dérober à elle ? Car la petite fille semble le considérer la plupart du temps avec une moue dubitative...



Voici un roman/album que j'ai reçu grâce à Babélio et Autrement, dans le cadre d'un Masse Critique Jeunesse spécial, et je les en remercie. Car ce titre a effectivement rencontré son public à la maison.

Ma grande fille, neuf ans, a accroché tout de suite à l'esthétique du livre, qui est vraiment superbe il faut bien le dire. Au fil des pages, il y a tout un tas de petites illustrations à découvrir et à contempler, amusantes et fournies en petits détails. Elles pourraient avoir été dessinées par un enfant, ou le sont plutôt "à la manière de", et les petits lecteurs sont toujours sensibles à cette proximité là. L'histoire est bien adaptée à l'âge de ma fille, et tourne autour des préoccupations d'écoliers de primaire. Les petits frères jouent avec des dinosaures, les fillettes et les garçons s'évitent et s'observent pourtant, les caractères se dessinent. Ma fille a adoré (même si elle lit peu d'ordinaire et se gave habituellement seulement des aventures de Garfield le chat), ce qui est plutôt bon signe !

Je l'ai lu aussi cet album -conscience de blogueuse oblige - et j'ai aimé cette manière à la fois moderne et désuète qu'a Clarence Flûte de réfléchir et de procéder. Le tout est mignon et joli, respectueux du jeune lecteur. Pour être brève, la qualité de l'ensemble est à la hauteur de l'idée que l'on se fait des productions de Autrement. C'est un bel objet livre.




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Alors que la Terre est devenue inhabitable à la surface, les humains se sont retranchés sous terre. Le Cargo Paradis a été envoyé pour trouver Thullé, la nouvelle terre promise des hommes. A son bord, des adolescents vivants dans le vaisseau depuis leur tendre enfance accompagnés d'une intelligence artificielle qui les guide. Mais un jour, celle-ci arrête de leur parler, et les voilà livrés à eux-mêmes. Une mission de reconnaissance va ensuite les séparer et les mettre sur la route d'une autre équipage qui risque bien de mettre à mal leur mission...

"Cargo Paradis" est un petit OVNI dans le paysage de la littérature ado. Ce récit de SF est assez vraisemblable et on comprend très vite ce qu'a voulu nous transmettre l'autrice. La galerie de personnages est sympathique, même si certains se démarquent plus que d'autres. C'est surtout leur synergie entre eux qui est vraiment agréable à suivre. En revanche, j'ai trouvé le début assez lent, et ça aurait pu me faire lâcher la lecture. J'ai poursuivi un peu par obligation, mais je regrette pas, car une fois l'élément perturbateur arrivé, le récit ne nous laisse plus souffler.

Une bonne surprise pour ma part, malgré le rythme lent du départ. Je le recommande à tous les amateurs d'explorations et les fans du "voyage au centre de la terre". Et à éviter pour les claustrophobes un peu trop sensible...

C’est un véritable roman d’ambiance, j’ai à peine eu le temps de mettre le nez dans le bouquin que j’ai été transporté dans cette aventure souterraine post-apocalyptique. Les descriptions sont parlantes et immersives, le tout illustré par les dessins de l’artiste de l’équipage, Elihja. Toutes en teintes de roses, les illustrations apportent humour et réalisme. Pour l’objet livre, c’est un grand oui !

Les personnages sont des adolescents qui agissent parfois comme des adultes de par leurs responsabilités et parfois comme des gamins pleins d’hormones qu’on a privés d’enfance. Le paradoxe est assez frappant et un peu déroutant mais toutes les réactions sont bien expliquées par leur parcours de vie. Mais bon je ne suis pas très objective parce que vous savez que j’adore les histoires qui développent au maximum les relations humaines. Les personnages sont nombreux mais on ne s’y perd pas car ils ont des caractères bien distincts.

Les rebondissements sont riches entraînant l’équipage et les lecteurs dans une aventure palpitante même si j’ai trouvé la fin un peu abrupte.

L'équipage du Paradis est en mission depuis 9 ans dans les entrailles de la Terre pour trouver un eldorado permettant de sauver l'espèce humaine qui ne peut plus habiter à la surface.



Cargo Paradis est un très bon roman jeunesse ! Les personnages sont hauts en couleur, singuliers, on s'attache à chacune de leurs personnalités. Le récit est également entrainant, stressant, on attend la suite avec impatience, on se demande comment les événements vont se résoudre, comment l'équipage va les vivre, etc. J'ai beaucoup aimé plonger dans les profondeurs terrestres, chose que je n'ai pas souvent rencontrée dans mes lectures sci-fi. Beaucoup de termes techniques concernant les roches, la géologie ou encore le "vaisseau" mais la lecture reste tout de même accessible. Il n'y a jamais de sci-fi sans un peu de termes techniques, c'est pour ça qu'on l'aime d'ailleurs. Les illustrations qui accompagnent le texte sont très belles, elles permettent de plonger encore un peu plus dans ce vaste monde souterrain.



Une très bonne lecture !

Je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai détesté cette lecture, mais néanmoins elle ne m'a pas apporté grand chose non plus.

J'ai été vraiment séduite par la couverture et le résumé, je savais que c'est un livre jeunesse et je m'y attendais, pourtant j'étais déçue par la monotonie du récit, le caractère fade des personnages ( arto par exemple et plain d'autres). Je n'ai pas eu le souffle coupé à aucun moment, de plus j'ai avancé jusqu'à la moitié du livre 2 en attendant un rebondissement final qui n'est pas arrivé mal heureusement. Ce livre est comme une sorte de récit journalier où on expose les faits sans leurs apporter une quelconque touche personnelle. Pourtant j'ai bien aimé l'univers qui aurait pu être mieux développé avec les personnages, mais je pense également que pour un ado de 12 ans qui vient de commencer la lecture ce livre sera parfait, car il a quelque chose d'original et de captivant pour un débutant.

Un très bon roman d'aventure qui sent bon Game of Thrones pour ados.

Un petit bout de terre où évoluent des pays qui veulent vivre en paix et en harmonie avec la nature et de l'autre côté des pays plutôt du genre capitaliste qui exploite la terre pour en extraire des minerais précieux et ne rêvent que de s'étendre. 4 destins et 3 classes sociales différentes qui déterminent dès la naissance leur destin. Un bon page turner.

Ce recueil « Igor et Souky à Paris » rassemble toutes les belles balades faites par les 2 jeunes personnes dans de précédents albums. Il fait ainsi le lien entre chaque titre de la collection. Son format "petit cahier d’écolier", sa belle couverture cartonnée, et ses pages épaisses mais souples, en font un album très plaisant à feuilleter. En me plongeant dedans, j’avais aussi le sentiment d’avoir un carnet d’aquarelles entre les mains (en fait les dessins sont fait à la plume et à l’encre). Les illustrations sont très présentes, vivantes, et restituent bien les différentes ambiances des lieux visités. Sandrine Bonini, l’illustratrice, alterne les scènes de BD et des illustrations pleines pages, ce qui apporte une coloration singulière à l’ouvrage.
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Les parisiens auront bientôt quitté Paris, c’est le meilleur moment pour visiter Paris avec les enfants 🤫😅! Pour préparer vos visites ou se rappeler de beaux souvenirs, ce recueil de 6 titres de la collection Igor et Souky est parfait ! Sous forme d’histoires, il nous emmène de la tour Eiffel au zoo de Vincennes, dans les égouts de Paris, en passant par l’Opéra Garnier et le centre Pompidou, jusqu’au château de Versailles ! Nous y avons fait de très belles découvertes et cela nous a donné envie d’emmener les enfants visiter quelques-uns des monuments phares de la capitale.

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Le papa d’Igor est séparé de sa maman et reprend un travail à plein temps. Il ne pourra plus s’occuper de lui, le mercredi🥺. En revanche, il lui a concocté un super programme de visites 🤩, en compagnie de sa nouvelle compagne😍et de sa fille Souky 🥰. À tour de rôle, les enfants de cette nouvelle famille recomposée ❤️❤️prendront la parole, pour nous raconter ce qu’ils ont appris durant leur journée riche en péripéties.

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Les illustrations à l’aquarelle sont tendres et délicates. À chaque fin d’ouvrage, on retrouve une partie informative avec quelques chiffres sur le monument. C’est un recueil incontournable ✨pour tout savoir sur les sites les plus remarquables de Paris, de façon ludique, amusante et passionnante✨. Saviez-vous qu’une éléphante du cirque Bouglione était montée dans la tour Eiffel ? Ou que depuis 2014, les animaux du zoo de Vincennes ne vivaient plus en cage mais dans leur milieu naturel reconstitué ? Ou que chaque semaine, un horloger vient remonter les horloges du château de Versailles ? On était déjà fan d’Igor et Souky❤️ et on a encore beaucoup appris grâce à ce recueil passionnant.

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Dans une ville morne et grise, une tempête de fantaisie et de couleurs souffle, le jour de l'anniversaire du narrateur, un jeune garçon qui fête ses douze ans.



Même si l'idée générale d'envoyer cette tempête, qui secoue les petites habitudes des adultes est assez sympa, j'ai du mal à comprendre le thème de cet album. En quoi la tempête est-elle liée au jour de l'anniversaire du jeune garçon ? Pourquoi disparaît-elle aussi soudainement qu'elle est venue ? Qu'est-ce qui l'a provoquée ?



J'ai bien aimé les illustrations, oscillant entre réalisme et fantaisie, et la place de plus en plus importante de la tempête, au point qu'il faille deux pages pour la montrer. Cependant, je ne trouve pas la ville morne et grise. Proprette et bien rangée, sans aucun doute.



Je suis probablement passée à côté de quelque chose, et je ne retiendrai pas ce livre parmi mes favoris ...

Coïncidences ou pas autour de ce livre, mais je l'ai reçu le même jour qu'un album au titre très similaire intitulé "Mon petit monde" - dont j'ajouterai ici la chronique dès que possible. La seconde coïncidence, je vous en parle un peu plus bas. L'album, comme toujours avec les Éditions Grasset Jeunesse est de belle qualité et d'un format tout à fait respectable. Le fond blanc de la couverture donne une impression de pureté mais aussi d'évasion à cette fillette et à cette histoire du même coup.



Voici l'histoire d'une fillette, qui pourrait être n'importe quelle enfant. Elle a un papa et une maman, une belle maison, un chat, une chambre. Mais dans sa chambre, la nuit, elle fait des rêves étranges, dans lesquels son environnement prend des dimensions disproportionnées. Bien sûr elle a peur. Bien sûr elle réveille se parents, qui s'inquiètent beaucoup de ces cauchemars étranges, alors maman décide de l'emmener voir quelqu'un qui pourra peut-être les rassurer et leur expliquer ce qui se passe dans le petit monde intérieur de cette petite fille.



Cet album de Sandrine Bonini et Elodie Bouédec est tout à fait particulier, d'abord par le thème qu'il aborde, thème que le lecteur n'a probablement rencontrer nul part ailleurs, et que peut-être il ne connaissait même pas avant d'ouvrir ces pages. Le syndrôme d'Alice au pays des merveilles, qui tire son nom du roman d'éponyme de Lewis Carroll, est un trouble neurologique, qui atteint souvent les enfants ou les personnes en état de stress, par une distorsion sensorielle de l'espace autour d'eux. Il se raconte que Lewis Carroll aurait souffert de ce trouble qui aurait beaucoup influencé l'écriture de son célèbre roman. La référence à Alice au pays des merveilles est la seconde coïncidence autour de cet album, car le dernier album des Éditions Grasset Jeunesse lu sur Just One More Page y faisait également une brève allusion.



Le syndrôme d'Alice est abordé avec finesse, et d'ailleurs les autrices à la toute fin de l'album, juste au dessus de la mention du dépôt légal, ont glissé une petite phrase qui prend toute sa dimension après cette lecture: "Aucune substance hallucinogène n'a été utilisée pendant l'élaboration de ce livre". ^^



La seconde particularité de cet album est qu'Elodie Bouédec réalise ses oeuvres d'art - car lorsque l'on sait comment elle procède cela rajoute une dimension à ses illustrations - en sable. C'est absolument fou lorsque l'on prend le temps de regarder la minutie des détails et des expressions réalisées dans cet album. Précisons que ces illustrations sont éphémères car après les avoir prises en photo est les efface d'un mouvement. (...)
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Le "Syndrome d'Alice" abordé dans un album magnifiquement illustré. Un livre de sable !



Le monde de l'enfance est souvent empli de mystères, de perceptions et d'émotions pures qui disparaissent avec la puberté. C'est le cas de notre narratrice qui vit d'étranges sensations la nuit. Elle se sent parfois étouffée par des meubles qui deviennent démesurés puis soudainement rétrécissent jusqu'à n'être plus que minuscules objets. Face à ses nombreux vertiges, les parents de la petite fille décident de la conduire chez un homme au bureau épuré qui va lui confier un livre extraordinaire : Alice au pays des merveilles. La clé qui lui permettra de se réconcilier avec son monde intérieur.



Un album éclatant naît de l'expérience qu'a fait Sandrine Bonini , enfant, avec le syndrome d'Alice et que Lewis Caroll avait probablement vécu lui même donnant naissance à l'oeuvre connue de tous. Il s'en dégage une grande douceur provenant probablement de la technique originale utilisée par Elodie Bouédec qui consiste à photographier du sable, le mettre en couleur grâce à l'infographie. Le résultat est tout simplement bluffant donnant à l'ensemble une impression de mouvement onirique.



L'album est intéressant en ce qu'il permet de présenter la littérature comme un moyen de s'éclairer. Ainsi le phénomène d’identification entre la narratrice et Alice, l'aide à ne plus se sentir seule et à accepter et comprendre ses perceptions.



Un petit album qui aide à mieux vivre et à affronter ses peurs.




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J’ai tout de suite été attiré par la couverture, comment résister face à cette magnifique palette de couleurs ?



L’histoire traite d’une petite fille, Lotte, qui s’est créée tout un univers dans la jungle, elle y a construit une cabane avec son fidèle ami, un toucan surnommé Igor.



Un beau jour, elle apprend qu’une famille va s’installer près de chez elles, la ferme où elle vit avec ses parents. Elle ne le supporte pas et s’enfuit vivre dans sa cabane. Mais entre le rêve et la réalité il y a une grande différence, de jour sa cabane est un endroit merveilleux tandis que de nuit tout ce qui l’entoure parait terrifiant. Ce n’est qu’une enfant avec des peurs d’enfants.



La couverture elle est magnifique tout comme les illustrations, les couleurs sont vives à l’image de la jungle où joue Lotte, la fille pirate. Cette peinture à l’acrylique (enfin, je suppose) m’a totalement charmée ! C’est une véritable invitation au voyage.



En bref, un très bel album qui aborde le thème de l’enfance, de l’indépendance, de la liberté et de l’amitié tout ceci enrichi par un graphisme coloré.




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Une chouette histoire où l'on retrouve nos deux protagonistes préférés avec un sujet bien ancré dans notre actualité. Il sensibilise les plus jeunes sur l'importance de trier et de ne pas faire de déchets, tout en restant ludique, avec beaucoup d'illustrations et des textes courts et faciles. J'ai aimé me plonger dans cet album qui, à la fin, regroupe nombres d'informations sur l'océan, les associations pour sa protection, des trucs et astuces pour éviter de polluer au quotidien. Bref, un chouette petit livre à faire découvrir, il ne pourra que plaire !
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Parfait pour nos jeunes lecteurs. L'histoire est racontée par le (jeune) personnage et ne manque ni de rebondissements ni d'humour.

Une ode à l'abandon d'animal ? Pardon pour l'autrice, l'illustratrice et l'éditeur (que j'aime bien au demeurant) mais je n'ai vu que ça... et ça m'a mise mal à l'aise

Sandrine Bonini réussit à tracer avec subtilité les contours d’une héroïne à forte personnalité, aussi surprenante que touchante. Le ton est juste, avec un brin d’humour et beaucoup de tact dans les répliques.
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Malgré une réalisation soignée et sympathique, Clémence Évidence a toujours raison se contente à ressasser des situations déjà mille-fois vues.
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Sandrine Bonini / Audrey Spiry. Sarbacane 2015. Tempête de peinture surréaliste le jour anniversaire d'un garçon. Voca sophistiqué. Passé simple. Etrange. Retour au pt de départ à la fin. Un rêve ? Un album enfantin ?

a tendresse qui émane de ces histoires de petits est accompagnée d’un côté non pas nostalgique mais suranné, et partant risque de moins toucher les lecteurs d’aujourd’hui.
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