Sébastien Gendron

Un livre rigolo dans lequel on va de rebondissement en rebondissement, à tel point que le héros lui-même se demande si c'est vrai ! Un moment sympathique, je me demande presque pourquoi il y a ce chapitre du début et de la fin, je ne trouve pas que ça apporte grand chose à l'histoire !

Si l'on passe outre beaucoup de grossièretés tant dans le vocabulaire que dans la description de certaines scènes, ce roman se laisse lire facilement et on finit par accrocher et se demander comment cela va finir. Mais la fin, justement est plutôt décevante. Certains personnages sont toutefois attachants, en particulier Thomas et le jeune Denis.

Patrik (et non Patrick) surprend une conversation de ses parents et comprend qu’ils veulent emmener son chat Orson (ou Graô) chez le vétérinaire pour le faire piquer car il est vieux et a du mal à respirer.

Il décide alors de l’emmener en pleine nuit dans la forêt du village pour une dernière expédition et de le laisser là bas pour qu’il finisse sa vie en liberté.



Sans discerner grand chose dans la nuit noire, il va se retrouver au milieu d’animaux qui courent dans tous les sens et va se faire embarquer dans une aventure à laquelle il ne s’attendait pas…



Une amusante scène d’entrée (que l’on vit au ralenti) dans laquelle Orson le chat n’évalue pas bien la distance avant de sauter et fait valser couvert, plat, verre et nourriture sur ses maîtres, des conversations ponctuées de « graôôô » qui nous font presque comprendre le langage des chats, ce roman pour les jeunes lecteurs ravira les amoureux des animaux et particulièrement ceux des chats.



En fond de toile, le thème de la protection des animaux et un plaidoyer contre la chasse de ceux qui peuvent payer pour s’offrir du gros gibier.

Un roman qui mérite bien sa place dans la collection Série Noire, il en respecte parfaitement la ligne: bien que situé dans le futur, il nous parle de la société contemporaine, avec une bonne dose de violence, et de l'ironie.



Côté violence, on a droit à un véritable carnage avec ces formidables mégalodons, requins géants et boulimiques auprès desquels le "jaws" en plastique de Spielberg passerait pour un gentil poisson rouge. Il faut avouer que c'est assez réjouissant de voir avaler tout cru quelques-uns de ces puissants personnages qui se croyaient invincibles.



Côté ironie, on est dans le grinçant... J'ai bien aimé l'histoire du couple devenu richissime en volant des œuvres d'art ridicules - mais très chères - et en y ajoutant une simple signature à la peinture. Ils ont créé un nouveau courant artistique que Gendron a baptisé "bast'art"... Amusant, et au passage cela aussi fait réfléchir!



Mais bien entendu, le sel (marin ?) de cette fable réside pour la majeure partie dans la description de cette société du futur, en pleine débâcle morale et intellectuelle, donc pas si éloignée de la nôtre. Les thèmes abordés sont nombreux et incisifs, depuis la bêtise orgueilleuse du mec qui se lâche depuis une capsule à 88 kilomètres d'altitude, à la voracité financière toujours exacerbée, alors que la planète court à la catastrophe. Seul un professeur, sorte de Pangloss échappé du Candide de Voltaire, y voit suffisamment clair pour avoir la seule réaction qui vaille... "personne ne m'est suffisamment cher pour que je veuille le sauver", déclare-t'il.



Bref, un bouquin à la fois réjouissant et désespérant.

La scène finale comparable à Fort Alamo, Dien Bien Phu ou Le Train sifflera trois fois est le moment fort du film, pardon du roman. Histoire de vengeance pétrie de multiples rancoeurs et quelques mauvais vraiment bons dans leur rôle. Un héros qui ne le sera finalement pas, un maire pourri et son fils violent, des génies de l'informatique qui exploitent une actrice porno immigrée des pays de l'est, un apprenti doué dont on se demande si il arrivera à choisir entre le bien et le mal, tout ce petit monde se rejoint au Garage Paradis autour de Max Dodman, le tenancier, de Marie Louise son épouse obèse et de Bécaud son dalmatien très affectueux. Original et distrayant. Si vous aimez la belle langue française, passez votre chemin, roman noir populaire dans tous les sens du terme.

Est-ce que ce livre est un polar ? Peut-être : une femme est sauvagement assassinée et dépecée ; il y a deux flics français et un agent FBI. L'assassin est un serial killer ? Non, trop ringard ! L'enquête commence, mais va-t-elle finir ?

Serait-ce un livre de science-fiction ? Peut-être : les mégalodons (gigantesques requins préhistoriques) ont envahi les mers et personne n'ose s'aventurer dans les eaux ; il y a plusieurs phénomènes de fractures spatio-temporelles qui finissent en accidents mortels.

Ce mélange de styles abouti à un conte noir qui “se rit de notre ultra-moderne solitude, de l'absurdité des systèmes économiques et se réjouit d'une nature hostile reprenant violemment ses droits.”

(Attention : l'histoire se passe en juin 2022. Préparez vos testaments !)

Un vrai roman très rock voire punk ! Dès le début, Sébastien Gendron bouscule les codes littéraires. Nous suivons un personnage qui se révèle très vite ne pas être le personnage principal. Même pas 10 pages et déjà 2 morts, le ton est donné.

Après de nombreuses péripéties, des détours pour nous comprendre comment Pandora et Georges, deux anti-héros qui se retrouvent exclus de la société, en viennent à vouloir provoquer la révolution. Comment ces deux paumés se rencontrent et se retrouvent à bloquer des milliers de vacances pour les inviter à se rebeller, à lutter contre le système ; bref à enfin dire non à tout ce désordre ambiant. Autour de Pandora et de Georges vont graviter, des policiers, une journaliste qui voit un moyen de faire décoller sa carrière, un patron coincé dans un taxi, un jeune étudiant qui "squatte" la radio étudiante pour programmer des musiques rendant hommage à la révolution en marche pendant qu'une de ses ex se retrouve coincée et dénigre les deux révolutionnaires et ce pseudo guignol qui sévit sur les ondes radiophoniques, un tueur à gages engagé par un président des commerçants peu scrupuleux.

Les interventions de chacun dérangent, étonnent, font sourire ou attendrissent. En tout cas, toutes les réactions manifestées par les forces de l'ordre, les journalistes ou les automobilistes ne laissent pas indifférents. Entre les propos misogynes, les calculs d'une journaliste arriviste ou encore la chasse aux riches, notre société a beaucoup de chemins. Heureusement, il y a cette enfant qui écoute les revendications et tente de comprendre.

Un livre déjanté qui fait du bien et que l'on peut prolonger en écoutant ensuite la bande son du livre. A vous de voir si vous préférez la face A ou la face B !

J'ai demandé ce livre dans le cadre de Masse crique, appréciant l'auteur pour ses titres ados. Là j'avoue avoir été désarçonnée par cet univers loufoque, je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages et à rentrer dans l'histoire. Ça part dans tous les sens, c'est original mais peut-être un peu trop pour moi.

Dommage.

On sent une grande connaissances des armes à feu... Le Glock 23 est double action only et n'a pas de chien, et la détente est de 2,5 kg. C'est comme la confiture.

Dystopie dont l’action se situe en 2049.

Leeton est une enclave du Cushinberg ayant fait sécession et reconnue comme indépendante par les instances internationales après la guerre civile.

Leeton est une démocratie dirigée par un premier ministre, le Cushinberg une dictature dirigée par un dictateur, le général Dramek.

Kaplan dont la dernière mission a échoué est envoyé vers Leeton pour espionner ce pays-ville. Il est réceptionné par Rimbolt, adolescent de 16 ans, membre du contre-espionnage Leetonien.

Rimbolt est le narrateur de cette fiction.

Il m’a été particulièrement difficile de rentrer dans cette histoire. Je n’ai pas du tout été intéressé. Pourtant les personnages sont bien campés mais la lenteur de l’action voulue, certainement, par l’auteur, ne se prête pas à ce genre de situation, en revanche elle se prête parfaitement au paysage décrit. Mais que je m’y suis ennuyé, ne me souvenant plus de l’histoire quand j’interrompais ma lecture, obligé de relire les dernières pages lues, ce qui est un comble pour moi ! A vrai dire d’un rythme d’escargot au début l’action s’accélère dans les cinquante dernières pages. Le déroulement révèle, au fur et à mesure que l’on évolue dans sa lecture, les tenants et aboutissants de la mission de l’un et de celle des autres, ceux qui combattent dans leur cité, avec des explications des situations qui sont pour le lecteur des mystères, expliqués par la suite.

Le style de l’auteur, non qu’il soit ampoulé, que je trouve compliqué, indirect, n’arrange rien à l’affaire. Il m’a fallu, certaines fois, revenir en arrière, relire pour me remettre dans la bonne direction. On peut, si on ne fait pas attention, confondre les uns et les autres et ne plus savoir qui est qui.

Il est tout à fait possible que ce soit moi qui n’ai rien compris, il n’empêche que, bien que les dernières pages sauvent un peu l’histoire, je m’y suis noyé, au figuré s’entend. Je sais nager !



Je remercie Babelio de m’avoir choisi pour cette masse critique ainsi que les éditions Syros de m’avoir expédié ce livre.


Lien : https://www.babelio.com/livr..

Kaplan nous plonge dans une intrigue complexe, une dystopie qui se déroule en 2049 et dans laquelle un pays est en guerre froide avec l'une de ses villes qui a fait sécession et qui se trouve être au cœur de son territoire. Cela donne une situation désespérante pour les habitants de Leeton, qui sont prisonniers et n'ont pas beaucoup de perspectives d'avenir.



Le roman suit deux personnages issus chacun des deux camps, l'un est envoyé pour espionner Leeton, l'autre est chargé d'espionner l'espion. Chacun d'eux arrive persuadé d'être dans le meilleur camp possible, mais les deux vont devoir remettre leurs certitudes en question.



J'ai été impressionnée par la profondeur donnée aux personnages centraux et à tout le contexte politique, en assez peu de mots finalement. Les clés de la situation politique globale nous sont données petit à petit, jusqu'à ce qu'on ait une assez bonne vue d'ensemble et qu'on puisse ressentir un certain sentiment oppressé. Car finalement, ces deux camps sont autant des prisons l'une que l'autre, la première par la dictature et la seconde par ses frontières bouchées. Et les deux camps auront recours à des méthodes discutables pour arriver à leurs fins.



Il y a beaucoup de cynisme dans cette histoire, des relents de 1984 et de V pour Vendetta. On est enveloppés dans une atmosphère suffocante et le fait que le narrateur de toute l'histoire soit Rimbold, un enfant de quinze ans enrolé comme espion et qui cherche à s'accrocher à son innocence malgré tout ce qu'il sait et ce qu'il a fait, accentue le malaise. On est laissé avec l'impression que lorsqu'il s'agit de politique, il n'y a pas de bon camp, que certains se retrouvent toujours manipulés pour servir les fins des autres.



En bref, j'ai passé un très bon moment avec Kaplan, un roman qui peut se lire d'une traite et qui nous happe très facilement dans son univers. L'auteur aborde des sujets profonds, qui font réfléchir sur la significations de mots comme démocratie, dictature et liberté.

C'est l'histoire d'un petit garçon français qui fait un voyager au États-Unis avec son père .Il doit rejoindre celui ci a Indianapolis et prendre un bus seul c'est la que cela commence a ce gâter . C'est un livre bourré d'aventure qui est passionnant avec beaucoup de rebondissement .On ne s'ennuie jamais il y a des moment drôle, mais c'est l'aventure qui l'emporte .Pas de pose dans se livre ! Un léger bémol, cependant, la scène de l'avion est un peut tirer par les cheveux!J'ai vraiment pris plaisir à lire se livre. Lecteur énergique, je vous le conseille !



ANGELO

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Un petit garçon français part faire un voyage aux États-Unis avec son père. le petit garçon doit revenir à Indianapolis en prenant un bus mais tout ne se passera pas comme prévu et...



Je trouve que le livre Sur la route d'Indianapolis est un livre super car il y a beaucoup d'actions mais aussi du suspense et de l'aventure. Ce livre est facile à lire. Il y a beaucoup d'humour et on ne s'ennuie jamais.

Juste un petit bémol au chapitre de l'avion car c'est un peu trop tiré par les cheveux.



J'ai bien aimé le petit garçon perdu au milieu de nul part puis la course poursuite entre le fermier et l'homme mystérieux .



Ne passez pas à côté de ce livre extraordinaire, spectaculaire avec suspense , actions et aventures !!!!

Nathan

---------------------------------------------------------------------------------------------Sur la route d’Indianapolis



C'est l'histoire d'un enfant de 11ans qui s'appelle Lilian et qui a perdu sa mère. Son père et lui partent pour les États-Unis pour une semaine.Là-bas son père doit partir à Indianapolis. Lilian doit le rejoindre en bus. Il va lui arriver plein d'aventures. J'ai adoré ce livre car il se lit vite et j'aime l'aventure et l'action. C'est à la fois drôle et triste et il y a peu de personnages peu attachants. Je conseille ce livre à tous les amateurs d'Aventure.

RENAUD

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Sur la route d’Indianapolis





c'est génial Lilian s'enfonce dans des situations inimaginables



ce livre est fantastique



quand Lilian se fait embarquer par des hors la loi j'étais très impatient de lire la suite du livre pour découvrir ce qui allait se passer



Cette histoire se passe aux États uni en 1970 à Chicago



ce livre raconte aussi un peu la vie quotidienne des americains



Samuel Baudot

Sur la route d'Indianapolis parle de l'histoire d'un jeune garçon nommé Lilian qui part pour un séjour chez sa tante, à la découverte de Chicago. Au retour il doit prendre un bus seul pour retrouver son père à Indianapolis. Malheureusement Lilian a une envie pressante et il demande au chauffeur de s'arrêter, mais le bus repart au bout de quelques minutes sans lui.

Comment va t-il s'en sortir ?

Va t-il retrouver son bus ?

J'ai beaucoup apprécié ce récit car cette histoire dévoile un très long road trip et Lilian est super courageux d'être seul au beau milieu de nulle part. Ce jeune garçon fera tout pour retrouver son bus et surtout son père.

Ce récit dévoile une histoire bouleversante, au moment où Lilian est tout seul, abandonné au milieu de nulle part. Plusieurs personnes le kidnappent pour retrouver un homme qui leur a volé leur voiture ou se cachait à l'intérieure une grosse somme d'argent. C'est aussi une histoire réjouissante grâce a la culture américaine qu'utilise Sébastien Gendron l'auteur du livre

Comment va se dérouler la suite de cette histoire ?

Lilian va t-il retrouver son père, et comment va t-il parvenir à le retrouver ?



Ambre



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Que du suspense... Sur la route d'Indianapolis, raconte l'histoire d'un jeune français collégien nommé Lilian qui passe quelques jours à Chicago, chez son oncle est sa tante. Son père, lui, est à Indianapolis. Lilian, après son séjour là bas, va rejoindre son père à Indianapolis.

Mais en faisant la route pour y aller, le chauffeur de son bus va l'abandonner et repartir sans lui car Lilian avait une envie pressante. En faisant cette route il va rencontrer de nombreuses personnes au cours de son aventure: Qui est ce mystérieux M. Kaplan qui était dans le même bus que lui?

Qui sont ces personnes qui le poursuivent?

Va t'il se sortir de ces dangereuses mésaventures?

J'ai bien aimé ce livre car Lilian a beaucoup de courage face aux épreuves qu'il va surmonter. Il y a du suspense, beaucoup d'aventures, des moments amusants également.



Alvina



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Nous sommes aux Etats-Unis, Chicago, années 1970.

Lilian, 11 ans, et son père, passent de beaux jours en vacances lorsque son père doit aller à Indianapolis, laissant son fils chez sa tante et son oncle, qui devra le rejoindre quelques jours plus tard en prenant le bus...seul.

Pendant ce trajet, Lilian aura une envie pressante, et son chauffeur ne l'attendra pas... Il deviendra la cible d'un avion (comme dans La Mort aux Trousses) qui lui tire dessus, d'une étrange voiture l'ayant presque kidnappé, et bien d'autres ! Lilian se retrouve dans un film...

J'ai beaucoup aimé ce livre car ce petit garçon ne voyageait pas énormément et n'avait rien à raconter à ses camarades ( à part des mensonges) pour la rentrée, mais cette fois-ci il aura trop d'aventures à raconter !

Cela va se passer dans un pays où les armes sont autorisées, ce qui rajoute une ambiance plus stressantes dù aux tueries qu'il c'est passer la bas... En lisant ce livre, on se sentira très proche des personnages et on aura envie de le lire afin de savoir si ce n'était qu'un cauchemar où la réalité !

Je conseille ce livre car il y a énormément d'action et très court donc facile à lire !

Morgane

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J'ai aimé ce livre, parce que il y a beaucoup de suspense à la fin, quand le chauffeur l'abandonne au milieu de nulle part, pour aller au sanitaire. A ce moment-là, Lilian est très embêté. Ce livre est assez rapide à lire, il est angoissant, réaliste et aussi intrigant car on ne sait pas ce qui va se passer quand le bus l'a abandonné sur la route. Son père est très stressé de voir qu'il ne sort pas du bus, il se pose beaucoup de questions, il ne sait pas quoi faire. Le garçon est très courageux de faire toute cette aventure tout seul.

Lili26



J'ai aimé ce livre car il y a de l'action, il y a des moments où ça fait rire. Citation d'un du texte: l'avion a piqué sur lui. M Kaplan s'est jeté dans un fossé. J'ai alors entendu un « tac, tac, tac » et j'ai vu la terre exploser". Ce livre m'a intéressé. Il m'a aussi surpris. Il n'est pas trop dur à lire. Il permet de s'évader. C'est un livre d'aventures. L'adjectif qui peut qualifier ce livre est mouvementé.



MATT DU 31

J'ai bien aimé sur La route d'indianapolis parce que j'aime les aventures. Et en plus je trouve qu'il y a beaucoup de suspens parce que quand on met le marque page il faut savoir être patient ! Le personnage s'appelle Lilian au début il n'est pas très connu et après il devient connu de plein de personnes parce qu'il devient un héros. Je ne vous en dit pas plus lisez le livre .



Théo 6°

Georges et Pandora ne se connaissent pas encore, mais ils ont beaucoup de points communs : ils cumulent les petits boulots précaires, les patrons mesquins, un avenir qui semble déjà hypothéqué. Alors quand le patron de Vadim Intérim, dernier maillon avant le chômage intégral, les exploite tous deux une énième fois, c’en est trop. Ils décident d’en finir avec cette société qui les pressure sans espoir et de se révolter. Leurs chemins anti-système vont se croiser, Georges amenant le flingue, Pandora la carrure et les bonnes idées. L’étincelle vient de jaillir, la révolution va commencer. Quoi de mieux que le chassé-croisé des juillettistes et aoûtiens pour lancer le soubresaut des consciences ?



Sébastien Gendron est l’auteur de « Révolution », comédie noire jouant sur l’absurde, irrésistible pépite. L’intrigue est bien construite, autour de grandes parties scindées en chapitres courts. Le rythme est percutant, incisif, tout comme la plume cynique, trempée dans l’acide caustique du noir ordinaire. L’auteur manie l’absurde avec talent en s’appuyant sur les caractéristiques économiques de la société actuelle. Ainsi, l’ensemble navigue entre roman social subversif et thriller prenant.

La révolution version Georges et Pandora est un tantinet (c’est peu dire…) décalée, inédite et inventive, à tel point que le lecteur se demande comment l’auteur va pouvoir imaginer une échappatoire. L’humour noir est particulièrement réjouissant de bout en bout, venant adoucir quelque peu la noirceur d’un propos en prise avec les problématiques actuelles. Les deux facettes de cette fiction sont captivantes, tant le thriller doté d’un suspens redoutable que le roman social. Tout aussi subversifs qu’ils puissent être, les deux protagonistes découvrent vite combien il est difficile d’entamer la révolution : comment s’affranchir en effet d’un système sans se faire récupérer dans son orbe au magnétisme irrésistible ? Peut-on se révolter sans devenir malgré soi un produit du système qu’on condamne ?

« Révolution » est donc une comédie noire réjouissante à divers titres, bien documentée sur le plan discographique et filmographique, en témoignent les références qui parsèment la fiction et sont récapitulées à la fin. Un page-turner à découvrir sans attendre !

Je connaissais le titre de The Divine Comedy (Something for the week-end) ayant inspiré Sébastien Gendron pour écrire ce roman. Cela a joué dans ma décision d’emprunter ce livre…mais je n’aurais jamais imaginé que l’on puisse voir tout cela derrière cette innocente chanson très pop ! La découverte de sacs de cocaïne sur la plage d’une petite bourgade dénommée Kirk Bay ? La subite réapparition d’une espèce de pingouin que l’on croyait disparue depuis des décennies ? Le souhait d’un retraité d’apparence respectable de se débarrasser de son encombrante épouse ? Et le chaos que ces divers évènements simultanés vont engendrer dans Kirk Bay ? Ah non, je n’avais rien vraiment imaginé de tel ! Comme quoi, avec un peu d’imagination… voilà bien en tout cas une histoire totalement déjantée. L’auteur n’en fait-il toutefois un peu trop ? Cela a été parfois mon sentiment au fil de la lecture. En même temps, reconnaissons-lui le fait d’assumer pleinement le côté totalement barré de son histoire, dès les premières lignes et jusqu’à la conclusion. En dépit de ce côté un peu excessif, « Quelque chose pour le week-end » constitue en tout cas un roman assez plaisant, digne d’être découvert.

Résumé : Antoine va chez son père et sa belle-mère un week end sur deux et pendant les vacances, et depuis quelques temps, il ne voit plus Victor, le fils de la compagne de son père. Profitant des vacances de la Toussaint, il demande où se trouve Victor, et découvre qu’il est en prison, mis en examen pour meurtre ! Victor aurait tué un représentant venant dans la résidence, mais Antoine sait qu’il n’en est rien, car il a vu revenir son frère au moment des faits et il n’aurait pas eu le temps de commettre cet acte. Mais Victor est le coupable idéal, car dans cette résidence ultrasécurisée il fait tâche avec son scooter pétaradant… Antoine décide alors de mener l’enquête pour innocenter Victor.



Mon avis : Un roman policier qui montre que les préjugés ont la vie dure et qui se fait le portrait d’une société dévorée par la peur, peur de l’autre, du voisin de palier qu’on ne connaît même pas, mais qui a sûrement de mauvaises intentions.



La situation semble désespérée, mais la ténacité d’Antoine permet de garder espoir. Au fur et à mesure de l’enquête, on comprend que Victor n’est pas coupable, mais alors qui ?



Un roman policier à l’intrigue bien ficelée. Il est cependant étrange que les policiers aient bâclé leur enquête à partir de simples présomptions des voisins, et qu’ils n’aient pas plus regardé les preuves et approfondi leur enquête.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Un polar assez violent avec beaucoup d'humour et des personnages bien déjantés. Défoulant ...

Pour ma part, j’ai préféré lire ce roman d’une traite en m’enfilant tous les épisodes à la suite, car je déteste quand j’accroche à une histoire ne pas en avoir tout de suite le déroulement complet… Le pitch, mais rapide parce que les résumés en tête de chaque épisode sont assez précis : par un malheureux hasard des circonstances – mauvais endroit au mauvais moment – Gabriel reçoit une balle en pleine tête et est défiguré. Pas de bol pour lui, qui voulait devenir comédien, car après un rôle d’affreux méchant, il ne lui reste pas beaucoup de portes de sortie, et il sombre rapidement dans l’alcool et la drogue pour oublier son mal-être et sa vie gâchée.



Mais la vie joue des tours, et 25 ans plus tard, il va se retrouver face à face ou presque avec l’homme qui lui a tiré dessus. Le laisser filer et continuer comme si de rien n’était la vie qu’il a réussi à reconstruire, ou bien se venger… Il ne sait pas trop au départ, mais sent une force irrépressible qui le pousse à suivre cet homme… jusqu’à un fameux garage…



Une lecture très agréable pour mes courtes vacances de février. Ce petit roman se lit bien, et vite, et j’ai beaucoup aimé les rappels du déroulement des épisodes en tête de l’épisode suivant, bien pratiques pour ceux qui ne les liront pas à la suite les uns des autres. L’intrigue est bien troussée, les personnages juste méchants comme il faut, et je compte bien persister dans ce type de lecture qui est pour moi vraiment parfaitement adaptée à la liseuse.



J’aime aussi beaucoup les vidéos de bandes annonces (que j’ai regardées après n’ayant pas de connexion internet sur notre lieu de vacances) : ici la bande qui annonce le tome 2.



Bref, un page turner court et efficace, détendant, même si son souvenir ne sera pas impérissable.
Lien : http://liliba.canalblog.com/..