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Citations de Selma Lagerlöf (282)


Selma Lagerlöf
Il n'y a point d'écoles ni d'universités pour les auteurs; il faut qu'ils tirent les enseignements de la vie elle-même.
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Il y a parfois chez les animaux quelque chose qui nous oblige à nous demander quelle sorte d'êtres ils sont. On a presque peur qu'ils soient des humains ensorcelés.
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“Il y avait en elle une apparence de paix et de sérénité comme chez ceux qui ont renoncé à désirer quoi que ce soit pour eux-mêmes.”
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Aussi étrange que cela puisse paraître, de toute sa vie ce garçon n'avait jamais aimé personne. Il n'avait aimé ni son père, ni sa mère, ni son instituteur, ni les enfants de son école, ni les garçons des fermes avoisinantes. Tout ce qu'ils avaient essayé de lui apprendre, jeu ou travail, il l'avait trouvé ennuyeux. Et en ce moment, à vrai dire, personne ne lui manquait.
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[Nils] contemplait la façon dont, en Blekinge, la terre et la mer se rencontrent.
En effet, la terre et la mer peuvent se rencontrer de bien des façons. Souvent, la terre va au-devant de la mer en déroulant des prés bas et plats, où l'herbe pousse en touffes, et la mer la rencontre avec des sables mouvants qu'elle entasse en bancs et en dunes. Elles s'aiment si peu, dirait-on, qu'elles veulent se montrer ce qu'elles ont de moins beau. Il arrive aussi qu'à l'approche de la mer, la terre se dresse un rempart de montagnes comme pour arrêter une ennemie ; alors la mer lance des vagues furieuses, elle fouette, rugit, ébranle comme si elle voulait déchirer la côte.
Mais en Blekinge, il en va tout autrement. La terre s'éparpille en îles, îlots et promontoires, parmi lesquels la mer s'insinue en golfes, en anses et en détroits ; elles semblent se rencontrer dans l'entente et la joie.
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L'âme qui a été nourrie de contes fantastiques peut-elle jamais se délivrer de leur hantise?
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Quinze jours après le bal de Borg, il y eut une fête magnifique à Ekeby. Mais ne demandez ni pour qui ni pour quoi. On l'organisa pour la seule bonne raison que, de temps immémorial, on a d'organiser des fêtes : pour que les yeux brillent, que les coeurs battent, que les pieds dansent, que la joie descende parmi les hommes et que les mains se joignent et que les lèvres s'unissent.
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Mais que faire durant la nuit de Noël si l'on n'a pas reçu de livre?
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- L'amour vit d'amour, non de services et de bienfaits.
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Le cirque les avait rejetés, racontait Blomgren, mais pas l'art. Ils servaient toujours l'art, et celui-ci valait qu'on lui reste fidèle jusqu'à la mort. Toujours, toujours des artistes!
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Car de belles paroles ont été dites déjà contre la guerre, et des hommes de paix ont servi de modèles magnifiques, et les calculs les plus savants ont démontré sa folie, mais la guerre reste toujours aussi vivante.
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On pourrait croire que les dieux affligent les riches de ces rejetons fainéants, incapables, faibles, imbéciles, sans énergie, rien que pour montrer à l'humanité la folie d'amasser des richesses. Quand donc les hommes ouvriront-ils les yeux? Quand donc prêteront-ils l'oreille aux avertissements divins?
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- Allons, regardez-la, votre petite fille ; n'est-elle pas ce qui s'appelle réussie ? dit-elle.
Et le voilà tenant dans ses mains quelque chose de chaud, de doux, enroulé dans un grand châle. Le châle avait un peu glissé. Jan Andersson aperçut un petit visage fripé et des mains plissées et menues. Il se demandait ce que les femmes se figuraient qu'il allait faire de ce petit paquet, mis dans ses bras par la sage-femme. Mais soudain il reçut un choc si violent que lui-même et l'enfant en furent tout secoués. Le choc ne venait pas du dehors ; cependant Jan Andersson ne se rendait pas compte si, partant du bébé, il venait l'atteindre ou si, au contraire, c'était lui-même qui éprouvait d'abord la secousse et la transmettait à sa petite fille.
Aussitôt son cœur se mit à battre dans sa poitrine - jamais encore il n'avait battu ainsi - et du même coup il n'avait plus froid, ses ennuis, ses soucis s'étaient envolés, il n'était plus fâché non plus, tout était bien.
La seule chose qui le tourmentât encore, c'était ce cœur qui cognait et tapait si fort dans sa poitrine, alors qu'il n'avait ni dansé ni escaladé une montagne abrupte.
[...]
- N'avez-vous jamais auparavant aimé personne assez pour avoir des battements de cœur ? demanda la sage-femme.
- Non, dit Jan.
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"Ce n'est pas seulement le jour de la naissance de [ma fille] Claire-Belle, mais c'est aussi le jour de la naissance de mon coeur."
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- Ne t'occupe pas de ce que dit le sacristain, fit-elle. Les jeunes ont plus de facilité, les vieux ont plus de fond, voilà ce que je soutiens toujours. [...]
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Quand les oies se posèrent dans un marais, il courut joyeusement à la recherche des baies de canneberges et d'airelles gelées. Mais le soir vint et cette nature sauvage lui parut effrayante, il entendit des bruissements et des froissements; il était trempé et gelé. Il ne parvint pas à s'endormir sous l'aile du jars, il sentait qu'il lui fallait du feu et de la chaleur pour ne pas mourir de peur.
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Cette nostalgie de l'inaccessible, de ce qui se cachait derrière la vie, les animaux ne la ressentaient qu'une seule fois dans l'année, le jour où ils contemplaient la grande danse des grues.
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Les colons établis sur la rive est du lac et qui s'évertuaient à achever leurs maisons avant le début du difficile hiver s'étonnaient de ces Lapons qui depuis des siècles parcouraient le Grand Nord sans imaginer qu'on pouvait mieux se protéger contre le froid et la tempête qu'avec de simples murs de toile mince. Et les Lapons s'étonnaient de ces colons qui peinaient tant à l'ouvrage quand, pour vivre, on n'avait besoin que d'une tente et de quelques rennes.
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Tout ce monde n'est qu'un gigantesque piège à rats.
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" Et l'Uppland eut le roi et la capitale et devint la principale des provinces. Et ce ne fut que justice, car l'intelligence et la sagesse sont les qualités qui, aujourd'hui encore, font des mendiants des princes. "
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