Selma Lagerlöf

Sept contes suédois où l’on raconte: les trolls qui s'approprient les chalet d’alpage lorsque les berger les quittent à l'automne; ou un jeune apprenti cordonnier prend de la terre d’une sépulture afin d’obtenir un spiritus qui apporte ce que l'on convoite; ou un prêtre essaie d’interdire à ses ouailles de croire et adorer les génies de la forêt et les rivières ainsi qu’au tomtes dans les fermes; etc.



D’abord, le livre en tant qu’objet est beau. Couverture cartonnée avec belles illustrations sur la page couverture ainsi qu’au début de chaque conte. L’écriture est fluide, humoristique, belle. Les contes sont jolis, mystérieux, et amusants.



Belle petite lecture des derniers textes écrits par Selma Lagerlöf, première femme à recevoir le prix Nobel de littérature (1909).

Quel grand bol d'air que cette traversée de la Suède à dos d'oies sauvages !

Le merveilleux voyage de Nils Holgersson se déroule presque complètement en extérieur, du début de printemps au début de l'automne.

Si c'est un roman initialement destiné à un jeune lectorat suédois, il s'avère être une excellente introduction à la géographie et à l'histoire de la Suède. Ce pays européen qu'on connaît surtout pour son modèle social présente de nombreuses différences internes entre le sud, le centre et le nord.

De la Scanie à la Laponie, Nils Holgersson, transformé en tomte pour les besoins du voyage, découvre les forêts, lacs, reliefs, côtes et cours d'eau qui dessinent les multiples paysages du plus grand pays scandinave au tout début du XXème siècle.

Le récit est rythmé par les péripéties de la migration des oies avec quelques pauses pour écouter certains habitants des lieux traversés raconter de vieux contes populaires.

On apprend donc énormément de choses sur la Suède, sa géographie physique et humaine, son histoire, son économie, sa faune et sa flore grâce aux nombreuses notes insérées en fin d'ouvrage.

Selma Lagerlöf est également une autrice d'une grande acuité et d'une sensibilité écologique avant-gardiste pour son époque.

Un beau roman à lire pour s'aérer à tous points de vue.

Astrid une jeune norvégienne est attaquée par deux matelots en sortant de son travail de couturière mais est sauvée par un troisième. Borje Nilsson matelot à bord de la goélette l'Albertina. Le jeune homme la raccompagne chez sa mère et ses soeurs puis revient souvent la voir. Le jeune homme est un beau parleur. Très vite la famille d'Astrid vint à penser qu'il est le fils d'une riche veuve. Les deux jeunes gens se fiancent puis se marient et Borje l'installe chez sa propre mère dans une vieille masure. Astrid ne revint jamais chez sa famille, accablée par la honte.

Borje ne perdit jamais ses habitudes de mentir et d'embellir sa vie.

C'est une histoire vraiment triste, bien écrite mais vraiment pas gaie. Quant à la morale, je suis passée à côté.

De Selma Lagerlöf, j'avais déjà lu Le livre de Noël , recueil de textes dont certains m'avaient particulièrement enchantée. Nous restons dans le même registre avec ce nouvel ouvrage, même si celui-ci est beaucoup plus moralisateur et empreint de religion.



La Fuite en Egypte, comme indiqué par son titre, raconte le périple de Marie et Joseph dans le désert, mais vu du côté d'un palmier, qui les protège et les nourrit, ce qui donne toute l'originalité à ce récit, par ailleurs très classique.



Les Proscrits et l'Hôte de Noël, deux nouvelles extraites d'un même recueil, Les liens invisibles, nous parlent de rédemption :

Deux bannis, un voleur et un assassin se retrouvent et vivent ensemble dans la forêt. Le voleur sait qu'il lui suffirait de dénoncer l'assassin pour pouvoir revenir vivre au village.

Un violoniste, paresseux et ivrogne, va de maison en maison pour trouver du travail et s'y abriter quelques temps. Mais qui voudra de lui au moment de Noël ?



La Légende de la rose de Noël ou comment a été créée la fleur qui porte ce nom. La femme d'un brigand proscrit accepte de faire découvrir au supérieur d'un couvent le miracle de Noël, en échange du pardon pour son mari.



Quatre histoires, un peu surannées, emplies de bons sentiments et "d'esprit de Noël", à lire comme une petite parenthèse pour oublier que cette fête est devenue beaucoup trop commerciale...
Lien : http://dviolante5.canalblog...

En ce soir de Saint-Sylvestre, chacun se rentre et se calfeutre. Nous sommes au début du XXè siècle en Suède, les douze coups de minuit sonneront le Nouvel An.

La légende veut que dernier trépassé de l'année soit le cocher du chariot des défunts pour l'année à venir...

Soeur Edit, une salutiste se meurt de tuberculose, son seul souhait revoir David Holm avant qu'il ne soit trop tard.

David Holm est avec deux compagnons et boit encore et encore .. jusqu'au moment où ...

Selma Lagerlöf nous offre un roman surprenant où se mêlent fantastique et surnaturel, religion et légende séculaire. David Holm est un personnage violent, méchant, capable du pire rarement du meilleur. Soeur Edit est un ange de bonté aimant son prochain et encore plus le mécréant.

Je me suis laissée surprendre par l'écriture, le fond et la forme formant un tout étrange mais captivant.



" Mon Dieu, puisse mon âme arriver à maturation avant qu'elle soit moissonnée"

L'empereur du Portugal, c'est l'histoire de l'amour fou d'un père pour sa fille. Jan Andersson de Skrolycka est un pauvre journalier qui travaille sur les terres de son maître Eric de Falla. Claire-Belle, sa fille, est sa raison de vivre. Ecrit à la manière d'un conte, ce roman narre la vie d'une communauté rurale dans la Suède du 19ème siècle. Mis à part la présence d'un bateau à vapeur qui fait la navette entre ce comté reculé et la capitale, l'action pourrait tout aussi bien se dérouler au Moyen-Âge. La vie de ces paysans est un mélange de solidarités et de commérages, les rapports avec les maîtres des terres sont de nature presque féodale. Aussi, lorsque le fils du maître décide de faire valoir ses droits sur son terrain, la vie du journalier bascule. Sa fille est obligée de chercher du travail à Stockholm. Comme dans la nouvelle de Zweig "Destruction d'un cœur", c'est la raison d'un père qui vacille. C'est un texte très poétique et plein d'invention.

J'ai lu ce célèbre roman de Selma Lagerlöf dans une version jeunesse, et le texte est certainement aménagé pour cette population de lecteurs.



A première vue, c'est une histoire très poétique. Mais à mon avis, elle est bien plus riche qu'elle n'y paraît.

Ce qui m'a frappée, ce sont ses différents aspects.



C'est d'abord un livre pédagogique, écrit comme un manuel de géographie suédoise. Il y a beaucoup d'observations, de faits, et en filigrane une description de la société d'alors.

C'est aussi l'histoire de l'évolution d'un jeune garçon, au départ paresseux et têtu, qui sera capable d'actes héroïques et apprendra la solidarité et le contact apaisé avec autrui.

C'est aussi un message écologique : le récit m'a semblé plus tourné vers la nature que vers le pays. le respect de la nature sera d'ailleurs une des choses que Nils apprendra.



Je me suis un peu sentie décalée, car je suis totalement étrangère à la culture suédoise. Mais je n'écarte pas la possibilité de lire le texte original pour m'en faire une idée plus précise.

Ce recueil de nouvelles est plutôt décevant. Dans aucune je n’ai retrouvé ce qui m’avait plus dans Le violon du fou. Certes, la plume est belle, mais elle est au service de récits qui ont bien vieillis, avec un peu trop de connotations moralistes ou religieuses. Sur les 16 nouvelles celles que j’ai préférées sont :

«Parmi les rosiers grimpants» : un moment d’observation de la nature, d’une abeille et d’une araignée dans un jardin. Il n’y a pas d’histoire mais c’est très agréable à lire.

«L’antique Kungahälla» : récit étrange et énigmatique qui prend tout son sens avec le récit suivant

«La reine des bois» : avec le récit précédent ce texte forme un conte mythologique nordique plein de charme et de mystère.

«La souricière» : conte moral, mais amusant et joliment bien tourné.

Les autres nouvelles, je les ai oubliées aussitôt lues, elles insistaient bien trop à mon goût sur la nécessité de rester humble, de rester à sa place, de se résigner à son sort, en se souvenant d’un joli moment, d’un Noël passé, d’un être aimé, … J’attendais plus de merveilleux, plus d’ambiance féérique et de poésie.

"Le cocher" commence très bien mais finit en queue de poison. Les premières pages assez bien réussies promettent une fable sur la rédemption après la mort. Au début, sœur Edit, une membre de l'armée de Salut est sur son lit de mort. Son dernier souhait est qu'un jeune qui s'appelle David Holm renonce au péché. Pourtant David se fait assassiner sur les coups de minuit la nuit du Saint Sylvestre et devra alors travailler comme le cocher de la mort pendant les douze mois qui suivent. Le lecteur prévoit que ce service sera purgatoire qui permettra à David de se racheter.

Les choses ne se passent pas selon les prévisions du lecteur. Il y aura des questions posées au sujet de Soeur Edit. Est-ce qu'elle veut comme servante de Dieu le salut de David ou est-ce qu'elle n'est qu'une femme qui veut son amour? Si elle veut son amour, elle est pécheresse aussi car David est marié. Ensuite, l'auteur explique que David est plus que son propre ennemi; il a fait énormément du mal à sa femme, à ses enfants et à son frère. La simple fable se complique trop.

La pire chose est que le roman se termine en conte de fée. David ne complète son service comme cocher de la mort. Il renonce au péché, revient à la vie et réintègre sa domicile familiale. Trop, c'est trop.

Selma Lagerlöf, première femme à recevoir le prix Nobel, est l'archétype de ces bonnes âmes qui évangélisaient les pauvres manants et autres brebis égarées se vautrant dans la luxure et tous les péchés du monde. Ils étaient pétris de si bonnes intentions et truffés d'une humanité parfaite, forcément dirigée par Dieu.

Cela se ressent dans ces petites histoires de Noël.

4 histoires autour de la grande fête de Décembre.



L'exode du peuple juif au travers du désert à peine transfiguré, mettant en scène un arbre, un palmier, au secours des exilés.

Deux histoires de rédemption ensuite (les proscrits et l'hôte de Noël), thème si cher à Selma. Parmi les hommes, si certains s'écartent du bon chemin il leur sera pardonné s'ils s'amendent. L'effet de la seconde chance, en fait. Dans l'hôte de Noël, un musicien déchu, devenu une sorte de clochard, verra son avenir s'illuminer en changeant d'activité. Jolie parabole sur la reconversion – Pôle Emploi devrait en faire son livre de chevet.

Mais le plus beau reste cette Rose de Noël (également disponible dans une version illustrée par Adélaïde Lebrun et ses esquisses naïves). Y sont concentrés tous les thèmes : la bienveillance d'un moine vis à vis de profanes, cette indulgence vis à vis de la différence. Mais, cette fois, le merveilleux des contes de fées s'invite dans un jardin extraordinaire. Un vrai feu d'artifice d'odeurs et de couleurs. Quand le beau s'associe au bon.

Huit histoires autour de Noël, signées Selma Lagerlöf, prix Nobel qui nous a tous enchanté avec son voyage de Nils Lofgren à travers sa Suède natale.

Selma a su capter cette ambiance de fêtes de fin d'année, empreinte de sacré.

Je ne saurais trop vous conseiller de ne pas suivre l'ordre des contes et garder le premier récit (le livre de Noël) pour la fin. En effet, quel plus beau cadeau que celui qui n'est, apparemment, d'aucune utilité. Un livre. Mais si celui-ci est rédigé dans une langue étrangère...

Avec Sainte Luce, on y côtoie le don et la rédemption mais tout particulièrement dans « le piège à rats » où l'âme humaine peut s'élever grâce à une bonne action ainsi que dans « le crâne » qui parle, bien avant l'heure, de la maltraitance des femmes.

Selma revisite le sacré avec cette histoire de Judas et Jésus enfants et met en garde les papas qui glorifient un peu trop leur progéniture.

Enfin deux histoires animalières qui réchauffent le cœur. Ce Rouge Gorge qui doit gagner ses lettres de noblesse par une belle action, en l'occurrence cette belle écharpe rouge qu'il porte au col, comme une tache de sang. Et cette union de tous les animaux, sauvages et domestiques, pour célébrer la nouvelle année.

Des histoires à lire à la lumière d'un feu de cheminée, les nuits de décembre quand il fait si froid dehors et que l'on a davantage besoin de se réchauffer le cœur et l'âme que nos vieux os.

Selma Lagerlöf, prix Nobel de littérature, n'hésite pas à se plonger dans l'univers des lutins et des fées dans ces sept petites nouvelles.

Un échange de bébés pour commencer, véritable ode à la différence.

Une autre histoire de Trolls, dans les alpages, mettant en scène une bergère qui devra vivre avec une terrible action sur la conscience.

Une belle parabole sur le miroir aux alouettes : un porte-bonheur qui se révèle néfaste.

Et une autre ayant pour objet une superstition démoniaque.

Et un joli portrait de femme, visiteuse de prison.

Selma nous parle de sa famille et d'un oncle nimbé d'une aura singulière.

Et ce tomte (sorte de lutin bienfaisant) qui nous apprend qu'il faut toujours se méfier des jeux de hasard.

Voilà, je n'ai pas pu résister à la magnifique couverture de ce petit livre, à l'auteure, Selma Lagerlöf, et au recueil de Noël. Trois petites choses que j'adore et qui destinait le livre à moi. Lecture rapide, pendant les jours de Noël. Quatre petits contes, qui semblent tous un peu déroutants de prime abord, et qui finissent tous par enchanter. Ici, pas de chutes mielleuses, non, mais des chutes représentant bien l'esprit de Noël, qu'il soit spirituel ou lorgnant plus du côté de Dickens que de Disney. J'ai eu une tendresse très particulière pour le dernière conte, la légende de la Rose de Noël, ou l'Hellébore. Cette plante et cette rose, je l'ai toujours aimé, puisqu'elle symbolise Noël et son enchantement pour moi. Et sa légende est magnifique. J'y penserais donc tous les ans, quand je verrais des Hellébores!

Difficile pour moi de vraiment vous livrer un ressenti, je ne suis pas particulièrement friande des nouvelles même si , ici, on va plus parler de contes pour enfants (que je ne lirai pas malgré tout à mes hobbits…. bref). Difficile surtout car d’un autre temps, l’auteur est né en 1858, il faut se remettre dans un contexte très éloigné de notre vie actuelle mais si j’y arrive avec Dickens pourquoi pas ici, tout simplement parce que ce sont des petites histoires et que ça ne me plait pas trop.



Cependant, je comprends que l’auteur ait obtenu un prix Nobel de littérature. Les histoires sont très vivantes, les personnages colorés dans un monde qu’on imagine gris et certaines nouvelles m’ont tout de même ravie, notamment celle du rouge gorge.



Je ne peux que vous inviter à vous faire votre propre avis et je pense que si un jour par hasard, je croise son roman « Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède« , je me laisserai vraiment tenter.




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Bien adapté à la période des fêtes, ce recueil de contes offre une pause agréable dans la valse des lectures contemporaines (et bien souvent des polars en ce qui me concerne). J'ai bien aimé ceux qui ont trait au folklore et aux légendes scandinaves, un peu moins celles qui se déroulent autour de la vie de Jésus.

Ce n'est pas quelque chose que je lirais tous les jours, mais il est bon de varier les plaisirs.

Le livre de Noël.

Selma LAGERLÖF



Un recueil de plusieurs histoires de noël que l’on pourrait raconter aux enfants en attendant le passage du père-noël.

Des légendes suédoise comme sainte Luce, des contes sur la morale et la religion.

C’est très agréable à lire, dépaysant et parfaitement adapté au moment.

Si vous en avez l’occasion lisez-le comme une petite friandise de noël.

Installez-vous confortablement à la table familiale où, en Suède, après avoir mangé le repas de Noël qui se termine par le traditionnel riz au lait, on échange les cadeaux de Noël. C’est ainsi que la narratrice du premier récit de ce recueil reçoit, après moult atermoiements, un livre, le cadeau tant espéré, sauf qu’il est en français. Mais les vrais fous de lecture ne se laissent pas abattre et les illustrations lui seront bien utiles pour apprendre le français.



Ou bien encore pelotonnez-vous au coin du feu et écoutez l’un de ces récits édifiants où les méchants deviennent bons (Le piège à rat) ou sont punis de leurs abus de pouvoir tout en rappelant le culte de sainte Lucie, très prisé en Suède (Légende de la fête de la Sainte-Luce). Vous entendrez des histoires qui se passent de nuit, pour les hommes comme pour les animaux (La nuit de Nouvel An des animaux) et où la lampe allumée peut aider à choisir des valeurs positives. Vous découvrirez d’autres histoires qui remontent à la création du monde (Le rouge-gorge) ou à l’enfance du Christ (A Nazareth).



Goûtez à la douceur et à la noirceur mêlées de ces récits qui, grâce à la grande Selma Lagerlöf, nous transportent en Suède, nous dépaysent et nous préparent à la fête de Noël.
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Un coffret habillé sobrement de roses de Noël, pas de rouge vif ou de vert étincelant pour ce petit écrin renfermant quatre nouvelles. Les petits livrets sont dans le même esprit discret, imprimés sur leurs contours de houx, gui, roses de Noël et pommes de pin. Un coffret sans strass ni paillettes pour lire paisiblement, au coin du feu, quatre petits textes qui nous emmènent doucement vers le jour de Noël.



À l’intérieur, on s’échappe vers un comté suédois, un traîneau emporte dans des tourbillons de neige celui qui gâcherait la fête en cette veille de Noël. Hospitalité et enchantement d’une belle soirée soigneusement préparée depuis des jours ne se déroulent pas forcément de concert sous la jolie plume de la première femme prix Nobel de littérature.



Une écriture plus contemporaine nous plonge dans un pensionnat de garçons. Avant d’arriver à la veille de la fin des cours, les difficultés d’adaptation d’un jeune Sénégalais apportent son lot de tristesse. Le déracinement se fait plus cruel à l’approche de Noël qui n’est pas synonyme de joie pour tout le monde.



On y retrouve aussi le célèbre Scrooge et c’est toujours un plaisir de relire, en partie, cette histoire si connue, nous laissant émerveillé par la plume de Dickens qui sait si bien répandre un brouillard opaque propice à l’apparition d’un spectre. Tout est sombre et triste autour de l’irascible et l’exécrable Scrooge, insensible à la bienveillance qui devrait être de mise en cette veille de Noël. « Si je pouvais en faire à ma tête, continua Scrooge d’un ton indigné, tout imbécile qui court les rues avec un gai Noël sur les lèvres serait mis à bouillir dans la marmite avec son propre pudding et enterré avec une branche de houx au travers du cœur. C’est comme ça. »



Irène Némirosvsky nous installe devant un film, jouant sur les images classiques liées à une veille de Noël. Mais dans ce décor, la réalité humaine, avec son lot de tromperies, de mesquineries, de trahison et de désespoir amoureux restent les mêmes que le reste de l’année dans cette famille bourgeoise du quartier de Montmartre. Écrite en 1931, cette nouvelle sous forme de scénario est étonnamment moderne, de par son style d’écriture mais aussi son sujet si facilement transposable aujourd’hui.



Que Noël représente ou pas une fête à célébrer, que la veille de Noël soit un moment de partage ou une soirée ordinaire, ces tout petits textes se dégustent juste pour le plaisir de lire deux autrices et deux auteurs de talent, dans une ambiance tout hivernale.

Le livre de Noël est un recueil de huit nouvelles écrites entre 1900 et 1933 par Selma Lagerlöf, première femme a recevoir le prix Nobel de littérature en 1909.



Certains textes m'ont enchantée, d'autres m'ont laissée perplexe quant à leur dénouement. Pour autant, j'ai été à chaque fois séduite par l'écriture. Celle-ci est très accessible, pas datée ni pompeuse, comme je le craignais. Surtout, elle est captivante. Selma Lagerlöf a un véritable talent de conteuse. Si je ne devais retenir qu'une seule nouvelle, ce serait "La princesse de Babylone" qui se distingue par une chute humouristique bien amenée.



Un recueil qui m'a permis de découvrir une très belle écriture.

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Comme tous les vrais livres de contes il commence par: Il était une fois......



Selma Lagerlof écrit un conte ,les fées ont laissé leurs pouvoirs aux lutins ,aux petits nains minuscules

qui ont eu toujours un effet bienfaisant au "petit peuple ".

Ce conte de Nils Holgersson ,le héro, à conquis tous les grands pays ! il a des allures épiques,

en plus de la poésie qui s'exale comme un parfum de bonne odeur ! car tout y est de la Suède ,dans ses descriptions , ses provinces ,ses archipels, ses neiges , ses saisons ses lacs ,sa faune dont Selma écrit avec douceur chaque page, nous révèlant l'âme de son pays.

Une âme remplis de rêves , féèriques que l'on ne trouve que dans l'intimité d'une forêt et au dessus des grandes eaux tranquilles .

Qui n'a pas lu ce conte comme ceux d'Andersen ? vous? non! je ne crois pas .

Il y aune autre histoire contée avant sur le pourquoi du roc de l'ile de Oeland

(un papillon énorme qui est tombé dans l'eau et qui s'est transformé en ile)

sublime poésie que la trame de ce conte toute simple : un petit garçon Nils paresseux qu'un Tomte (un bon esprit) a transformé en lutin pas plus gros q'un doigt et qui parcout la Suède en chevauchant une oie sauvage .

il y a de l'amour de l'émotion ,une grande humanité est projettée au long de ce voyage ;

Attention le livre est long 400 pages environ , donc une diversité d'histoires vont se dérouler, plus magnifiques les unes que les autres.Avec des descriptions de la nature comme une peinture élaborée par un peintre fantastique ,au bord du Roc.

Selma Lagerlof connait par coeur son pays qu'elle décrit au travers des yeux de Nils !

Vaste poème mouvementé,vivant et coloré.

Un merveilleux voyage que je vous engage de faire avec Nils .

Toutefois laissez vous transformer en petit lutin ! et voyagez .... Voyagez

J'irai bien avec vous sur le dos d'une oie !mais hélas je suis trop vieux ,

je détruirai le magnifique triangle des oies sauvages , et fatiguerai celle qui me porterait



Allez rêver! par ces temps ci ,celà fait du bien à l'âme.

Fabiolino