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Critiques de Serena Giuliano (2181)
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Mamma Maria

Rafraîchissant !

J'ai acheté ce livre pour le prix reçu sur Babelio. Ma mère me l'a piqué avant que je ne le lise. Elle l'a adoré. J'avoue que moi aussi je l'ai bcp apprécié ! On est un livre plutôt léger, "feel good" pour utiliser les mots à la mode. Parfois drôle, tjrs tendre, rarement sombre.

En tout cas une magnifique carte postale de la côte amalfitaine que je rêve de voir un jour !



Un village italien, un bar tenu par Mamma Maria, ses habitués, et un grain de sable qui va tout bouleverser et mettre les protagonistes de cette histoire devant la violence de la réalité.... Bon je reconnais c'est parfois un peu caricatural, mais c'est drôle, charmant et ma foi ! L'Italie !..... soupir.....



Un bon moment de lecture, pas un chef d'oeuvre de la littérature mais sans doute d'un meilleur niveau que certain(e)s auteur(e)s qui publient à la chaîne !
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Ciao bella

Quel bonheur que cette lecture surtout que de mon côté dernièrement cela n'a pas été la folie niveau lecture!



J'ai aimé suivre Anna dans son journal, ses séances avec sa psy, sa folie, son humour. Je l'ai suivi avec bonheur durant les différents étapes de sa vie ses amitiés, le retour à son pays d'enfance étant également d'origine méditerranéenne j'ai retrouvée beaucoup de similitudes avec mon vécu concernant notamment la nourriture, la convivialité etc...



Pour une fois j'ai même volontairement ralenti ma lecture pour ne pas finir ce livre trop rapidement et il est aussi drôle qu'émouvant.



Un style direct sans fioritures ou Anna écrit son journal comme si elle parlait à sa meilleure amie ce qui ne fait que renforcée l'empathie et la proximité que l'on peut ressentir pour elle





Une très belle lecture et vivement la rencontre avec Serena dans les locaux de Babelio!

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Luna

Courte escale à Naples avant de retourner avec impatience à Mayacumbra, autre terre de volcan...



Dans ce roman vite lu de Serena Giuliano, on déambule à travers les rues de la cité en compagnie de Luna.

Installée à Milan avec sa maman après le divorce de ses parents, elle revient dans sa ville natale au chevet de son père malade.

Et la voilà confrontée aux démons du passé, à tout ce qu'elle a fui, aux raisons qui l'ont éloignée de ce père dont elle était pourtant si proche.

Une pause dans sa vie qui lui permet de faire le point avec elle-même, de trouver des réponses à ses questionnements, d'accepter l'amour qui s'offre à elle sans crainte et en pleine conscience.



Je ne suis pas italienne et n'ai jamais visité Naples, je ne peux donc pas juger de la façon dont Serena Giuliano en parle dans ce récit mais une chose est sûre, elle nous la décrit ardente, vivante, souriante, désireuse de ne pas se laisser gangrener par les activités clandestines de la fameuse Camorra.



Léger, rafraîchissant, distrayant, dépaysant, mais une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Mamma Maria

❤ Coup de coeur ❤



Voir ma vidéo : https://youtu.be/qCajL-b8B_4



J'ai souhaité découvrir ce roman à la lecture de critiques de lecteurs, puis à l'occasion de l'obtention du prix Babelio 2020, littérature française.



C'est un très joli roman, très agréable, qui dépeint l'Italie contemporaine, confrontée de manière aiguë à la crise migratoire et, par conséquent, à un certain racisme ambiant.



Le roman est construit sous forme de courts chapitres alternant le point de vue de Maria et celui de Sofia, ce qui donne une belle dynamique au récit.



L'auteure, d'origine italienne, nous plonge sans concession dans la mentalité de ses compatriotes. Pour ceux qui connaissent ou ont connu des Italiennes, Maria est l'incarnation de la Mama italienne. Elle veut tout diriger, elle a un objectif majeur, faire manger les autres (en grande quantité si possible), elle parle en criant, et, bien sûr, elle déteste sa belle-fille, qui lui a pris son fils chéri et qui ne s'en occupe -forcément- pas bien. Cela donne des situations cocasses qui nous font rire à coup sûr !



Mais c'est avant tout la chaleur des relations humaines qui transparaît de ce roman et c'est la convivialité qui fait de l'Italie un lieu où il fait bon vivre.



De nombreux personnages de cette histoire sont très attachants : Maria (malgré ses défauts), Sofia, Lella (la belle-fille de Maria), Souma (la réfugiée libyenne), Franco (qui accueille Souma et son enfant), Moussa, l'aidant du boulanger, etc.



Au-delà de l'esprit qui règne en Italie, l'auteure nous fait découvrir la côte amalfitaine sous forme de cartes postales, dans lesquelles, la cuisine, plus variée que ce que les non-initiés pourraient croire, occupe une place de choix.



Ce roman est un moment de dépaysement à ne pas manquer !
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 Wonder Mum en a ras la cape

Peu importe l’histoire qu’on me raconte

du moment que le ton y est léger,amusant

et qu’il y a une rasade de second degré

moi j’adoooooooore.

Serena m’a fait rire,beaucoup rire par petite touche

Comme des éclats de bonheur qu’elle a éparpillé tout au long de son livre.



J‘ai pas pu résister a l’envie de le prêter immédiatement à une amie

Qui a été tout aussi enthousiaste que moi…

En même temps c’est une amie!

Faut que je tente de la prêter à une :...“pas amie“

Pour vérifier si l’effet magique opère ou pas.



C’est vrai que lorsque j’aime un livre j’ai tendance

à devenir une poule caquetante :

cot,cot,cot…

je vais encore être élogieuse...

car quand j’aime je suis

emballée comme une puce...

(saut de puce pour aérer mon air trop satisfait et rieur)



Je fais un tour hélicoptère pour ...louer‘ anges^^

Je m’extasie devant Wonder Mum qui en a ras la cape

Et j’en redemande …de cet humour loufoque et déjanté.



Ps:Va falloir pour contrebalancer mon air trop réjoui,

que je me plonge dans un livre

bien déprimant et surtout….surtout…

qui ne va absolument pas me plaire…pour changer ^^

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Mamma Maria

Mamma Maria, c'est l'Italie, la vraie, la pure et plus particulièrement la côte Amalfitaine. Une ode du drapeau vert, blanc, rouge, à l'amour, à la famille, à Adriano Celentano sans oublier les points noirs de l'Italie comme sa politique, son gouvernement, sa peur de l'étranger.



Ce roman est une véritable bouffé d'oxygène. Mamma maria est ce petit bar au milieu du village, comme un phare sur la côte au milieu du sud de l'Italie. Maria est la mamma, tout le monde l'a connait, elle connait tout le monde, les prénoms, les enfants, les histoires du village.



Assise sur la terrasse du Mamma Maria, Sofia observe l'Italie de son enfance, de ses souvenirs, et peut être de son futur. Après une rupture sentimentale, elle est de retour dans son village. Et quel retour, pas de tout repos ! Car ce petit village paisible n'y est pas tant que ça.. Alors tenté ?



Ce roman est sans conteste un véritable coup de coeur (pour moi qui voue déjà un culte à l'Italie, le pays de mon coeur). Serena Giuliano nous dévoilé un roman intime, ultra lumineux et positif. Ce qui n'empêche pas d'aborder des sujets épineux de la société italienne.



Serena transmet à traverts sa plume son amour pour son pays. Et quelle merveilleuse idée de glisser quelques cartes postales dans les pages de ce roman, à la découverte de villes et villages de la côte Amalfitaine. C'est sublime de réalisme. Comme ne pas avoir envie d'aller profiter de cette Dolce Vita.



Un roman gorgé de soleil, de limoncello, de mozzarella, de sentiments, et d'amour. De l'émotion au fond de la gorge jusqu'au remerciement. Serena a le don de nous faire voyager dans ce pays aussi magnifique que merveilleux. J'étais déjà amoureux de l'Italie, maintenant je le suis de Serena Giuliano !
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Sarà perché ti amo

Emprunté aux paroles d'une chanson italienne, ce titre sent bon les vacances en Italie...



L'histoire est très légére et ce n'est pas ce qui m'a marqué pendant ma lecture, ce n'est pas ce qui est le plus original. Car ce qui frappe , c'est l'Italie, la découverte d'une île que l'on fait par l'intermédiaire d'un personnage , Gabrielle, qui s'est vue invitée par son petit-ami , chez son pote de lycée marié à Alba qui a hérité d'une maison sur l'ïle de Procida dans le sud de l'Italie, à ses 18 ans.

Elle a 26 ans, travaille dans une boutique, , a tout obtenu au mérite, vient d'un milieu modeste et c'est sans contexte, ses plus belles vacances. Son mec est bien plus âgé ( 40 ans) et aussi très autoritaire.



Alba , elle, connait parfaitement cet endroit, son havre de paix, mais traverse une crise existentielle, elle est crevée car elle vient d'avoir un bébé, et en a marre "de n'être que" mère dans son couple.

Deux couples, des vacances, des milieux sociaux différents...



Mais comme je le disais plus haut, cette histoire est un peu vue et revue, et seul le sort de Gabrielle m'a touché. Alba est une enfant gâtée, Valentin fait son Valentin, et Nino, pffft...





Quelques passages critiques sur Insta et ses dérives sont exquis ! ( Alba étant une accro des réseaux, des influenceurs chirurgicalement modifiés , et ses réflexions sont jubilatoires. ). Certains passages sur le foot et la passion qu'il suscite apportent une note originale (Alba est également une accro du foot et c'est bien de voir une femme dans cette position-là, c'est original ). C'est intéressant aussi de lire une histoire qui se déroule pendant la période Covid qui obligeait les gens à porter des masques chirurgicaux pour se rendre à la plage : décalage...





Ce que je retiendrai, c'est durant ma lecture, une envie irrésistible d'aller sur cette île, arpenter ses rues, voir ses plages, parler italien, manger italien, respirer italien , bronzer italien ! C'est un livre qui fait beaucoup pour le tourisme ...

Une histoire légére et charmante.. ( mais vraiment légére ... )
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Graines de héros

Planter une graine. S'il y a bien quelque chose auquel je crois, c'est cette faculté que possèdent les livres de semer une petite graine dans le coeur de leurs lecteurs. Les livres ne changent pas le monde mais ils permettent un peu parfois de le contempler différemment, de mettre le doigt sur ce qui fait, ce que devient, notre humanité.



De graines, il est question ici, celles que Jorge plante à chaque arbre abattu dans la forêt amazonienne. Comme un super héros qui voudrait un peu sauver le monde.



Ce recueil m'a rappelé ces bouquins que je dévorais gamin. Vous savez, ces « livres dont vous êtes le héros » et dans lesquels vous choisissiez la suite des évènements.



De la même façon, on retrouve ici douze nouvelles, en plus de celle de départ, libre au lecteur ensuite de parcourir chaque nouvelle à sa façon, de manière ludique, selon ses envies.



Au vu du casting de jolis jardiniers qui parsèment ce recueil de leur plume bienveillante, je ne pouvais pas passer à côté. On croise entre autres, ici, des textes d'écrivains chers à mon coeur tels que Virginie Grimaldi, Gavin's Clemente-Ruiz ou Sophie Astrabie, avec une préface signée de l'enchanteresse Agnès Ledig.



Chacun d'entre eux va alors nous faire découvrir un pan de l'histoire de Jorge et des siens. Nous raconter les petites histoires qui font sa vie, autour de ce thème de la déforestation.



Treize nouvelles, pour apercevoir ce que ces graines peuvent donner, grandir et devenir. Treize nouvelles comme une bonne action puisque 1,50 € est reversé à l'UNICEF pour chaque ouvrage vendu.



Personnellement, comme dans tout recueil de textes de différents auteurs, j'ai trouvé du bon et du moins bon. Chacun, selon sa sensibilité, sera touché ou pas par telle ou telle plume, évidemment.



Il reste quelques graines, joliment semées, et qui vous proposeront un très joli moment de lecture même si on aurait parfois aimé que certains textes soient plus long, tant ils fonctionnent bien.



A vous de vous faire un avis et de laisser germer votre petite graine d'espoir ...
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Mamma Maria



C’est ce livre qui a remporté le prix de littérature française Babelio 2020???

Vraiment? Sans rire???

J’imagine Victor Hugo et Maupassant se retourner dans leur tombe à cette nouvelle!

Car ce récit n’a rien de littéraire, aucun style, c’est juste un genre de feel good bien dégoulinant de bons sentiments et de politiquement correct, et encore, loin des meilleurs...

Désolée mesdames et messieurs créateurs de Babelio, l’an dernier Frank Bouysse méritait ce prix, mais cette année vous vous êtes complètement fourvoyés!

Les lecteurs ont adoré dites vous, d’accord, mais ce n’est absolument pas de la littérature!
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Mamma Maria

D'emblée je mets 4 étoiles car c'est un livre qui nous met du bonheur dans le coeur. J'ai passé un gros mois sur la côte amalfitaine et ce petit roman a ravivé tellement de beaux souvenirs. Il y a les "feel good movie" et il y a ces "feel good book". Mamma Maria en est un. Ho pas de la grande littérature mais un bel après-midi de lecture. Je vous mets au défi de ne pas sourire en lisant ce livre ou de ne pas vous sentir bien. Oui voilà un livre qui fait du bien en ces temps incertains et déprimants. On aimerait tous avoir dans notre entourage une nonna comme celle du roman et un lieu comme ce café et des amis aussi rigolos et un village comme celui là. Deux cent vingt huit pages de joie de vivre.
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Luna

Le grand mérite de Serena Giuliano, c'est de nous emmener en Italie.

Et plus particulièrement ici, à Naples.

Sensation d'y avoir fait un séjour en compagnie de Luna.

Luna qui fait un saut sur la côte amalfitaine et boit un amalfitano chez Maria.

Souvenirs !

Elle sait bien décrire son pays et en restituer les couleurs et les odeurs.

L'histoire en elle-même ne m'a pas transportée.

Amitié, amour, passé familial, le tout raconté avec un style plutôt banal, voire mièvre et, cette fois encore avec beaucoup de clichés.

Mais, un peu de fraîcheur et de légèreté ne fait pas de mal, et surtout, partir en Italie le temps d'un roman est toujours un plaisir.
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Ciao bella

A travers des conversations avec sa psy Elisabeth (qu’elle appelle Lizy), on apprend à découvrir Anna, cette jeune mère d’origine italienne qui a peur d’a peu près tout, hypocondriaque, qui nous livre sa vie avec beaucoup d’humour. Elle revient sur son enfance en Italie, nous parle de sa nonna à qui elle est très attachée, de son père qu’elle voyait battre sa mère,…



Certains le trouveront trop léger, moi il m’a fait passer un agréable moment. Il m’a permis de me déconnecter quelques heures et ça m’a fait du bien. Un roman court de 260 pages parfait pour un après midi d’été. Il se lit très vite, le style est fluide, l’écriture moderne et certains passages donnent vraiment le sourire. Il met en avant que l’enfance joue un rôle primordial dans notre vie d’adulte mais que nous ne sommes pas nos parents ! (pas toujours facile de l’intégrer)

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Ciao bella

C est toujours plus compliqué, pour moi, de faire la critique d un livre que je n ai pas vraiment apprécié ... qui plus est quand il s agit d un premier roman donc aucun point de comparaison.

Bon allez, je me lance quand même !

Ce qui m a attirée vers ce roman, d abord, c est sa couverture et toute la symbolique qu elle représente. Un bel iceberg plutôt original du fait qu il soit verdoyant dans sa partie émergée. Une couverture, donc, qui colle parfaitement à l histoire : une jeune femme, Anna, enceinte de son 2ème enfant, se retrouve face à une psychologue car victime de terribles angoisses ... le moment est venu, pour elle, d affronter ses blessures d enfance, la partie sombre et immergée de l iceberg ...

Alors voilà, je me suis accrochée jusqu à la fin mais non, rien à faire je n ai pas réussi à rentrer dans l histoire ! Sans doute l écriture un style « parlé » qui justement ne me « parle » pas ! l'héroïne aussi que j ai trouvé trop stéréotypée : la jeune mère « hyper-branchée » et  « connectée », blogueuse des temps modernes. Un goût de « too much » pour moi ! Il m a manqué, je pense, une ptite dose de sensibilité et une pointe de profondeur ..

Par ailleurs, j ai apprécié les références à l Italie, son pays natal et surtout la relation fusionnelle d Ana avec sa grand-mère, sa Nonna. Là, de ce point de vue, j ai senti une belle émotion.

Ce roman, c est aussi dans le franc-parlé, beaucoup d humour mais, à mon sens toujours, un peu trop répétitif et parfois « lourd » ...

Alors peut-être que ce roman, qui fleure bon les parfums italiens, n a pas su émoustiller mes papilles car un peu trop épicé à mon goût ... peut-être ...

Enfin voilà, une critique quelque peu négative dans ce flot d avis plutôt positifs mais ce n'est que mon ressenti. D'ailleurs pour terminer, tout de même, sur une note positive, j ai apprécié particulièrement les remerciements de l auteure. Remerciements teintés de sincérité et de sensibilité. Ils m ont touché et ils cachent certainement une belle personne ... ciao Serena !
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Luna

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Luna de Serena Giuliano.

Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade.

Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papa, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?

Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…

Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ?

Mais si ce retour aux sources sonnait finalement l'heure de l'apaisement ?

Luna est le troisième roman de Serena Giuliano et c'est pourtant le premier que je lis. J'ai beaucoup entendu parler d'elle, d'ailleurs j'ai un de ses romans dans ma PAL mais jusque là je n'ai pas pris le temps de me plonger dans ses écrits. Je pense bien rattraper mon retard rapidement car j'ai adoré sa plume :)

Quand mon regard a croisé Luna sur l'étagère de la bibliothèque je me suis laissé tenter et j'ai bien fait.

Luna est une jeune femme qui revient à Naples, sa ville natale. Elle en est partit il y a des années, et ne pensait pas revenir un jour.

Mais son père est malade. Même s'il a commis des erreurs et qu'ils sont en froid depuis des années ; il reste son père. Alors elle accoure à son chevet.

Naples est une ville riche, que Luna redécouvre. J'ai aimé l'ambiance de cette ville, les personnages qui s'y trouvent.

Un de mes personnages préférés est Filomena.. la femme mais aussi.. la chatte :) C'est amusant que toutes deux portent le même nom. Elles ont un sacré caractère, à commencer par la chatte qui n'aime vraiment pas la pauvre Luna. C'est amusant et très plausible. J'ai moi même une chatte lunatique à la maison, pas autant heureusement, mais j'ai compatit.. et souvent rit.

Luna est une jeune femme touchante, la raison pour laquelle elle s'est fâché avec son père est tout à fait possible vu comme est Naples, l'histoire de la ville, ses habitants.. Je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler.

Les personnages sont tous très attachants même les secondaires. Leur psychologie est assez bien développée. Il y a des surprises jusqu'à la fin et nous avons là un très joli roman qui m'a charmé de la première à la dernière page.

J'ai vraiment adoré ma lecture, j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises et c'est tout naturellement que je note Luna cinq étoiles.
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Ciao bella

C'est le premier roman de Serena Giuliano.

Mais j'ai lu d'abord son deuxième roman, "Mamma Maria", que j'ai adoré.

Du coup, j'avais placé la barre de mes exigences assez haut.

Je pense que ce premier roman a le défaut de certains premiers romans. Il semble assez autobiographique et l'auteure n'a sans doute pas le détachement suffisant, à ce moment-là, pour se poser la question de savoir si elle doit raconter vraiment toutes ces anecdotes qui ont fait le succès de son blog.

Les angoisses d'Anna, l'héroïne de ce roman, sont amusantes, mais à petite dose.

A côté de cela, la culture italienne est moins prégnante que dans "Mamma Maria".

Il reste cependant une belle histoire familiale, agréable à lire.

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Mamma Maria

J’ai lu ce livre pendant le confinement, j’avais oublié de poster mon avis, qui est plutôt mitigé...C'est un voyage en italie et dans la cuisine italienne que propose l'autrice mais c'est un voyage qui m'a laissée sur ma faim, la faute à une plume qui ne m'a pas fait décoller. Les 2 narratrices, Sophia en hibernation depuis un chagrin d'amour et Maria, cafetière très possessive, sont des plus sympathiques et à l'écoute des autres. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et les sujets abordés très actuels, avec la question des migrants. Il m'a manqué quelque chose. C’est une lecture certes agréable mais sans grande surprise. J’en attendais plus au vu des retours très élogieux.
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Sarà perché ti amo

Voici mon retour de lecture sur Sarà perché ti amo de Serena Giuliano.

Juillet 2021.

Deux couples se retrouvent à Procida, dans le sud de l’Italie.

Alba, Valentin et leur bébé semblent former une famille heureuse. Mais, en plein post-partum, minée par ses nuits trop courtes, Alba ne sait plus bien qui elle est, ni ce qu’elle désire. D’autant que son ex choisit ce moment pour réapparaître sur l’île…

Gabrielle et Nino passent leurs premières vacances ensemble. Gabrielle croit avoir enfin trouvé le prince charmant : italien, charismatique, même si un brin autoritaire, Nino est celui qui devrait lui apporter la confiance dont elle manque cruellement.

Et si ce séjour agissait comme un déclic ? Et si chacun d’entre eux venait à douter de ses sentiments ?

Sarà perché ti amo nous présente deux femmes : Alba et Gabrielle, au premier abord assez différentes.

J'ai eu l'impression d'avoir deux narratrices différentes, comme si c'était écrit à deux mains.

J'ai vraiment été surprise car Serena Giuliano a réussit à faire vivre chaque personnage indépendamment de l'autre avec brio. Ce n'est pas toujours évident de faire deux narratrices dont les pensées et le parler sont différent, et là le pari est réussi :)

Alba comme Gabrielle sont attachantes.

J'ai été amusé par la fascination d'Alba pour les personnages de télé réalité qui se mettent en scène sur les réseaux sociaux, les codes promos qu'elles proposent.. et qui font craquer la jeune mère de famille !

La fragilité extrême de Gabrielle face à certaines situations m'a touché ; de même qu'Alba avec ses doutes sur son image suite à son accouchement.

Plus les pages se sont tournées et plus je me suis attaché à elles deux, sans préférence.

J'ai apprécié que ce roman soit ancré dans la réalité.

En effet, il est très actuel car il se déroule en 2021, en Italie. Le confinement et donc la pandémie de Covid-19 sont mentionnés ainsi que les difficultés qui en ont découlé.

L'autrice souligne que l'on vit une drôle d'époque où l'on va à la plage avec son masque de plongée.. et son masque chirurgical ! Ce qui n'est quand même pas banal ;)

Nino est un homme que j'ai rapidement jugé.. et pas qu'en bien ! Gabrielle le voit avec les yeux de l'amour ; Alba avec les yeux de l'amitié.. Mais qui est t-il vraiment ? Il est bien connu que l'amour rend aveugle..

Ce roman dépeint la vie de tous les jours avec ses joies, ses peines, ses doutes..

J'ai adoré partir avec eux en Italie, ça donne envie de découvrir l'île de Procida.

La fin est une réussite et Sarà perché ti amo est un excellent roman, qui m'a fait du bien.

J'ai adoré et je ne peux que vous inviter à le découvrir.

Ma note : cinq étoiles bien méritées.
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Sarà perché ti amo

Qui n'a pas entendu parler ces dernières années au moins d'un livre de Serena Giuliano ? Je n'avais pas eu l'occasion encore de découvrir ses oeuvres et c'est donc avec plaisir que j'ai été sélectionnée pour recevoir en avant-première son dernier roman, Sarà Perché ti Amo. Un grand merci aux éditions Robert Laffont et à Babelio pour leur confiance et à l'autrice pour sa gentille dédicace.



Pour ne rien cacher, mes impressions ont évolué au fil des pages.



J'ai démarré cette lecture dans un vieux taxi diesel, avec un besoin de chauffer avant de prendre la route : la structure narrative me semblait vraiment trop simple dans une alternance de chapitres courts intitulés du prénom des deux narratrices, Alba et Gabrielle, employant un registre familier qui n'est pas ce que je préfère en littérature, pour illustration, « parce que la vie, ce n'est pas une meuf ponctuelle ».



Puis, j'ai déambulé dans les ruelles de Procida, petite île d'Italie, en appréciant l'ambiance de la coupe d'Europe de football, en portant même le maillot de la Squadra, puis en commençant à m'intéresser à ces retrouvailles entre amis pour passer les vacances estivales. Alba et Gabrielle étaient finalement attachantes, l'une ayant du mal à trouver un nouvel équilibre avec son mari après la naissance de leur petite fille et l'autre étant très effacée devant son compagnon beau parleur mais maltraitant.



Enfin, j'ai profité, des virées en Vespa sur des plages paradisiaques en ne parvenant plus à poser le roman avant de l'avoir terminé. On se prend au jeu des rebondissements, on veut savoir ce qui va arriver aux personnages, avec en fond une playlist des chansons d'amour italiennes communiquée par l'autrice.



Ainsi, même si vous pensez que ce roman n'entre pas dans vos habitudes de lecture, il apporte une bien agréable détente ensoleillée en attendant l'été !

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Un coup de soleil

J'ai passé une excellente soirée grâce à ce roman qui m'a emmené en Italie sur les pas d’Éléonore, une française installée à Salerno depuis une vingtaine d'années.

Séparée de son conjoint, elle élève ses jumeaux de 16 ans et travaille comme femme de ménage chez différentes personnes.

Entrer dans ce roman, c'est comme s'enrouler dans une couverture moelleuse et se blottir dans son canapé devant un film avec à portée de main des douceurs à manger et à boire.

Les relations avec ses patrons sont parfois drôles, parfois émouvantes, mais toujours sympathiques.

Bien sûr, on pourrait déplorer que le roman soit un peu trop bienveillant, car Eléonore est une femme très attentionnée, ses enfants sont des adolescents responsables et serviables, ses amis sont fidèles, son ex mari est un mec bien, ses patrons sont pour la plupart gentils, bref, ça semble un peu éloigné de la réalité, mais le temps d'une soirée, ça m'a fait du bien !

Tout n'est pas complètement rose dans ce paradis, car Eléonore souffre d'un chagrin d'amour, une amie de ses enfants vit un calvaire chez elle, et certains de ses patrons sont malheureux, mais tout finit plus ou moins par s'arranger.

J'ai été embarquée dans cette histoire lumineuse et c'est exactement ce dont j'avais besoin, le temps d'une soirée.
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Sarà perché ti amo

Le titre et la couverture sont à eux seuls une invitation à embarquer pour l'île de Procida dans le Sud de l'Italie. Embarquez sans hésitation à bord de ce joli feel good ! Tout sent bon les vacances, le farniente, le soleil, les antipasti, les gelati ... en deux mots, la dolce vita !

Deux couples se retrouvent pour deux semaines de vacances paradisiaques sur l'île. Découverte pour Gabrielle, un rituel pour Alba. Les deux femmes se posent des questions sur leur couple, sur l'amour, sur la vie. Au fil des confidences et des discussions, elles vont enfin trouver les réponses qu'elles cherchent.

Une mention spéciale pour Rosa, la mamma qui va les aider dans cette quête 🌹

Et bien sûr, Forza Italia !
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