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Critiques de Simone van der Vlugt (201)
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La ville dévastée

Je découvre cette écrivaine. J'ai voulu en savoir plus sur la ville de Rotterdam que j'ai visitée il y a quelques jours et qui m'a fascinée. La ville a été entièrement détruite lors de la seconde guerre mondiale et est sortie de ses cendres pour abriter aujourd'hui une ville cosmopolite, accueillante travailleuse, courageuse, à multiples facettes. J'ai mieux compris le déchirement de Rotterdam à travers ce récit où il n'y a pas de héros mais des êtres humains avec leurs faiblesses. Certes, les récits sur les horreurs perpétrées pendant la guerre sont légion mais j'ai trouvé le ton juste, le style limpide et tout en retenue. J'ai beaucoup aimé et je vais continuer à découvrir certe écrivaine du Plat Pays très attachante
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Bleu de Delft

Un joli roman qui nous tient en haleine jusqu'au bout.

De ces romans qu'on lit à 15 ans et qui nous font rêver sur un avenir juste, sur un amour toujours.

Peut-être même qu'ils nous permettent de toujours espérer en notre prochain ?

C'est joli et idéal pour les journées grises de l'automne.
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Bleu de Delft

Si vous avez aimé le livre de Tracy Chevalier « La Jeune fille à la perle » vous allez aimer ce roman. D’ailleurs les deux romans se situent à Delft, au dix-septième siècle, âge d'or de la peinture hollandaise. Deux personnages de femmes (jeunes filles) fortes.

Ce roman féministe sur fond historique des Pays-Bas du XVIIème siècle, et de Delft plus particulièrement (Art – faïenceries et Bleu de Dépôt - , incendie de la poudrière de Delft en octobre 1654, peste) nous offre une aventure, un roman d’amour, du suspense, de l’émotion. D’ailleurs l’histoire de Catrijn est mise en avant dans un contexte artistique. Catrijn va se battre pour échapper à la mort (plusieurs fois) , pour exister, pour vivre sa passion, et pour se faire une place même si c’est une femme. Elle est ambitieuse et déterminée, prête à tout (ou presque)pour réussir.

Le côté bleu de Delft est bien présent :

On y parle terre cuite, porcelaine, faïence, majolique, glaçure, procédés de cuissons.

On y parle compositions, motifs, nouvelles idées, création, modes et imagination

On y parle peinture, couleurs… et bleu de Delft.

On y parle peintres néerlandais du XVIIème siècle … Vermeer, Rembrandt, Nicolas Maes…

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La fabrique

Troisième roman que je lis de cette autrice et c'est toujours avec un grand plaisir.

Dans celui-ci, nous suivons Lydia qui décide de créer sa propre fabrique de fromage. Mais à Amsterdam en 1892, le statut d'entrepreneuse n'existe pas aussi elle s'associe avec un fermier et voisin.

Une histoire d'amour compliquée se noue entre eux, histoire qui donnera naissance à une petite fille, Nora.

Et c'est justement dans la deuxième partie du roman que nous suivons Nora. Une jeune fille au caractère bien trempé. Cependant pour fuir une vérité trop dure à accepter, elle se marie et va vivre en Belgique.

C'est dans ce pays qu'elle connaitra les premiers affres liés à la première guerre mondiale.

Comme dans tous les romans de Simone Van Der Vlugt, la place de la femme à toujours une place très particulière et le récit est toujours très bien documenté.

A noter la couverture qui est magnifique.
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Bleu de Delft

De Rijp, XVIIème siècle. Catrijn vient de perdre son mari après seulement quelques mois de mariage. Elle décide de vendre sa ferme pour aller vivre en ville. Elle est d’abord engagée comme intendante chez Adriaen et Brigitta Van Nulandt à Amsterdam. Adriaen est l’un des dirigeants de la Compagnie des Indes Orientales tandis que Brigitta peint des natures mortes, une activité qui justement passionne Catrijn. Mais le passé ressurgit en la personne de Jacob, un ancien valet de ferme de Catrijn et de son mari, aux intentions ambiguës. Catrijn doit une nouvelle fois partir : direction Delft, où une place l’attend à la faïencerie...







Bleu de Delft



Ce fut un grand plaisir de renouer avec les romans historiques, un genre que j’ai un peu délaissé ces derniers temps alors que j’adore me plonger dans l’atmosphère des siècles passés, en particulier dans les récits intimistes. D’ailleurs, l’usage du présent rend tout proche de nous le XVIIème siècle. Le lecteur découvre en même temps que Catrijn les événements tandis que des bribes de son passé commencent à expliquer son besoin de quitter la campagne.



Les pages se tournent toutes seules car l’écriture est à la fois fluide et ponctuée d’ellipses ; pas de longues descriptions, ce qui m’a parfois frustrée car j’adore connaître avec précision le lieu de l’action ou bien l’apparence des personnages, mais des notations descriptives subtilement dosées qui aident à se projeter dans l’univers du roman sans surcharger le récit.



En à peine un an et demi, les actions s’enchaînent dans la vie de Catrijn sans aucun temps mort. Sans trop en dire, on côtoie des personnages historiques célèbres comme Rembrandt ou Vermeer ou au renom plus discret comme Quirijn et Engeltje van Cleynhoven, couple de faïenciers de Delft. Le contexte historique est très riche avec l’engouement de la population pour les motifs exotiques inspirés de la porcelaine chinoise ou encore l’explosion de la poudrière de Delft, un événement réel qui change la vie de l’héroïne de fiction.



Si au départ j’ai trouvé que l’art était trop peu présent, j’ai finalement savouré plusieurs passages évoquant précisémentt les techniques de décoration de la faïence de Delft. « La céramique brute est d’abord placée dans un bain de glaçure à base d’étain. Après séchage, nous la peignons à l’oxyde de cobalt. Pour garantir un vernissage parfait, nous ajoutons une glaçure au plomb. Puis intervient une seconde cuisson, déterminante pour le résultat final. » (p. 190)



Et surtout, je me suis promenée avec plaisir dans les rues de Delft, une ville que j’ai eu la chance de visiter en famille il y a quelques années. Voir les photos sur mon blog :)
Lien : http://northanger.canalblog...
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Bleu de Delft

Après avoir été transporté par Neige rouge, j'ai voulu réitérer l'expérience Simone Van der Vlugt, et je ne suis pas déçue!

L'histoire se déroule à la même époque. L'écriture est plaisante, l'histoire captivante. J'ai retrouvé l'histoire des épidémies de peste. Un peu redondant avec Neige rouge et pas ce qu'il y a de plus rassurant en période de coronavirus. Mais un peu d'Histoire aide à relativiser et ai toujours très intéressant.
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La maîtresse du peintre

Un aspect de Rembrandt qui nous est inconnu et je l'avoue, me le rend un peu moins sympathique.

Geertje, petite paysanne quitte sa ville natale d'Edam pour essayer de vivre décemment, ailleurs. Elle se fait engager dans une famille pour s'occuper des enfants. Très appréciée par ses employeurs auxquels elle s'attache, ceux-ci devront malheureusement se séparer d'elle, les enfants ayant grandi. Geertje va alors à Amsterdam, apprend que Rembrandt, un peintre qu'elle ne connaît pas, cherche une nourrice "sèche" pour son fils Titus âgé de quelques mois. Saskia est fort malade et décède peu de temps après que Geertje se soit mise au service de Rembrandt. Une affection particulière les lie, ils vivent maritalement, dans le péché, une situation d'adultère hautement réprouvée par la religion. Geertje reçoit de Rembrandt les beaux bijoux de Saskia. Rembrandt lui fait espérer le mariage mais finalement la remplace par une nouvelle servante, plus jeune. Geertje réclame une pension décente. Il lui interdit de vendre les bijoux. Or elle les a mis en gage. Sous ce prétexte il fait enfermer Geertje dans une maison de correction où elle est supposée rester 12 ans. Sans nouvelles de ses amis, de sa famille, une amie essaiera pourtant de la faire sortir et réussira. Geertje est libérée au bout de 6 ans d'emprisonnement.

Ce 3e roman de Simone van der Vlugt se lit très agréablement, comme les précédents, "Bleu de Delft" et "Neige rouge". Sa plume est vivante, attachante, les personnages s'animent sous la lecture.

L'auteur s'est une nouvelle fois fort bien documentée dans les archives. Elle a bien sûr dû broder et inventer puisque certaines pièces du puzzle sont manquantes.

Très connue et appréciée aux Pays-Bas, l'auteur semble ne pas encore l'être en Belgique ni en France. Dommage. Un livre à recommander.

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Neige rouge

Un roman historique se déroulant dans les Pays-Bas des années 1550, à l'apogée du règne de Guillaume d'Orange.



Sous couvert d'une banale histoire d'amour entre deux êtes que tout opposent, Simone van der Vlugt brosse un

véritable hymne l'amour avec un A majuscule, à la liberté, contre l'autorité (réf. à la guerre des quatre-vingt ans, menée par Guillaume d'Orange, sous le règne de Philippe II, fils de Charles Quint. Menant ainsi le pays vers l'indépendance).



On peut parler également de tolérance, de liberté religieuse puisque l'intrigue se déroule quelques années après la Réforme de Martin Luther avec toutes les répressions, à travers le pays contre ceux choisissant le protestantisme. Répression menées par le pouvoir en place.



De nombreuses recherches historiques ont été menées par l'auteur. Celles-ci s'intègrent parfaitement au sein de l'intrigue sans la gêner. Idem pour les personnages historiques côtoyant les personnages fictifs.



Enfin bref, un véritable coup de cœur que ce roman qui a été pratiquement lu d'une seule traite

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La maîtresse du peintre

(Résumé en slide)

Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.



✒Si vous avez aimé "Bleu de Delft" autant que moi, vous aimerez également cette plongée passionnante dans l'Amsterdam du XVIIe siècle.

Un roman historique qui dévoile la face sombre de Rembrandt et réhabilite une oubliée de l'histoire, sa maîtresse Geertje Dircx.

Une relation restée longtemps secrète, le concubinage étant en 1650 interdit par la loi, passible d'une lourde amende et en cas de récidive, de bannissement ...



�la reste néanmoins une biographie romancée, l'auteure précise en postface que ce roman n'est qu'une interprétation d'une réalité que nous ne connaissons pas mais elle s'est appuyée sur de nombreux ouvrages et de nombreuses pièces d'archives.

Écrit à la 1ère personne, nous rentrons d'emblée dans l'histoire et ce jusqu'à la dernière page.

Un page-turner et un roman féministe qui dénonce le patriarcat de l'époque, les femmes n'avaient aucun droit sauf celui de se taire ...

Geertje Dircx décriée comme une femme arriviste et hautaine s'avère être une femme aimante, courageuse et combative qui subit toute sa vie la traîtrise, elle ne désirait rien d'autre que de faire valoir ses droits.

L'originalité de ce roman tient dans le fait que l'auteure la met en avant tout en nous faisant découvrir l'homme qui se cache derrière le peintre de génie mais il s'avère que c'est un Rembrandt qui n'en ressort pas grandi ... 📚
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Bleu de Delft

Comment ne pas plier sous le joug du mariage en plein 17e siècle aux Pays-Bas quand on est une femme ? Comment sortir de la misère ? Peut-on contourner les sacro-saintes règles de la Guilde et exercer son art tout en finesse quand on est une femme peintre ?

Nous voici propulsé.es dans l’atelier de Rembrandt puis de Vermeer, à la suite de Cathrijn. Cette femme recèle en elle une force qui lui sera utile face aux épreuves de le vie.

J’ai dévoré ce livre, historique, féministe, prenant ! J’ai découvert aussi pourquoi la porcelaine de Delft a connu un tel essor. J’ai suivi Cathrijn, un personnage brave, face aux tourments de son temps.
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La ville dévastée

En mai 1940, l'Allemagne attaque les Pays Bas. La ville de Rotterdam et le port sont violemment bombardés. Katja perd une partie de sa famille. Elle bénéficie de l'aide de son mari, médecin mais dont la famille a des sympathies pour l'occupant nazi. Viennent ensuite les bombardements anglais, la chasse aux ressortissants juifs et la lutte pour la survie. Ce roman très intéressant, aborde pour nous une partie méconnue de l'histoire des Pays bas à savoir l'énorme résistance de la population durant toute la guerre, le grand nombre de déportés (travail obligatoire, juifs...) et surtout la grande famine de fin 44 début 45 car l'est du pays était encore occupé (on se souvient d'Un pont trop loin etc.). 20000 personnes sont mortes de faim.
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Bleu de Delft

Bleu de Delft me fait dire que Simone van der Vlugt est la Tracy Chevalier néerlandaise : on y retrouve un beau portrait de femme, forte, courageuse et indépendante (Catrijn), la découverte d'un univers autour d'un travail manuel (la peinture sur faïence) et la plongée dans une époque historique (Delft au XVIIe siècle).

On pourrait peut-être regretter que les passages sur la faïencerie et la peinture sur faïence ne soient pas plus développés, mais c'est tout de même très intéressant et on referme le roman avec l'envie d'en apprendre plus sur ce sujet. Même chose sur les "caméos" de Vermeer et Rembrandt : c'est sympa de croiser ces deux grands noms de la peinture aux détours des pages mais ils n'apportent pas grand chose à l'histoire.



L'intrigue nous fait également découvrir d'autres aspects de la vie dans les Pays-Bas de cette époque (notamment le commerce avec la Chine et les colonies néerlandaises), ce sont aussi des éléments qui m'ont plu.
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Bleu de Delft

Catrijn, jeune paysanne à peine lettrée qui vit dans le nord des Pays-Bas au 17ème siècle a un rêve, celui de quitter sa misérable condition pour s’adonner à sa passion : la peinture.

Mais voilà qu’une soirée au cours de laquelle elle s’est laissée aller va contribuer à anéantir ce rêve, et qu’elle n’a pas d’autre solution que de se marier à ce paysan rustre et violent qui est le père de l’enfant qu’elle attend.

Mais après une année de mariage, celui-ci meurt dans des conditions assez obscures, et cette mort libère Catrijn qui va vendre le peu qu’elle possède pour aller tenter sa chance en ville.

Et de rencontre en rencontre, elle arrivera à Delft, se fera embaucher dans un atelier en tant que peintre et participera à la création de la faïence de Delft qui deviendra mondialement célèbre avec ses décors bleus.

Catrijn devra se battre contre cette société dans laquelle il n’est fait aucune autre place à la femme que celle d’être une épouse et une mère de famille, le tout sous le joug de la religion dont la mainmise s’impose dans tous les actes de la vie.

Mais jamais elle ne baissera les bras, et lorsque l’homme dont elle est éperdument amoureuse lui annonce qu’il s’embarque pour un voyage périlleux qui doit le conduire jusqu’en Chine, elle fera ce qu’elle sait faire de mieux : peindre.

Et la peste qui va décimer le pays ne sera pas le pire des dangers menaçant Catrijn.

Joli livre qui mélange fiction et réalité, et nous fait rencontrer des peintres alors totalement méconnus comme Rembrandt, Vermeer qui tient alors l’auberge familiale de Delft « le Mechelen », Carel Fabritius qui fait partie des nombreux morts lors de l’explosion de la poudrière de Delft qui a ravagé la ville en octobre 1654.

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Bleu de Delft

Un court récit sympathique qui met à l’honneur un artisanat très important pour les Néerlandais du XVIIe siècle à travers le récit fictif d’une jeune femme passionnée de peinture.



C’est dans un récit bien rythmé que nous suivons Catrijn, jeune femme tout juste veuve, qui décide de partir de son village natal. J’ai trouvé que son histoire était très intéressante puisqu’elle permet de découvrir à travers son périple une partie de la vie de l’époque ainsi que la faïencerie, industrie qui prend alors un véritable essor. Mais, en même temps, ces multiples rebondissements (dont la romance), se déroulant sur une courte période de la vie de la jeune femme, enlèvent à mon sens, un peu de crédibilité au récit.

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Bleu de Delft

Bleu de Delft de Simone van der Vlugt est le récit, à la première personne, d'une jeune veuve hollandaise, au milieu du XVIIe siècle, qui fuit sa campagne natale avec l'espoir de mener une meilleure vie. Malgré les aléas et les bonheurs de sa vie conjugale, elle parvient à devenir une artiste reconnue à Delft, dans le secteur de la porcelaine hollandaise. Elle côtoie des peintres célèbres comme Maes, Vermeer, Fabritius.

J'apprécie les romans historiques sur les artistes et le siècle d'or hollandais m'intéresse particulièrement. Ce roman est très agréable, fluide, intéressant et bien documenté. La narration à la première personne justifie un récit linéaire, subjectif, elliptique et l'absence de contexte politique. L'absence de repères chronologiques précis autorise l'évocation de faits historiques dramatiques sur les trois années du récit. Je me suis étonné de la grande liberté d'expression de la protagoniste. La religion et les conventions sociales sont évoquées, mais elles ne semblent pas peser Sur l'héroïne déterminée à vivre comme elle l'entend. Contrairement au roman La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier, par exemple, la parole et les sentiments ne sont pas retenus.

Mais j'ai regretté le style moderne, qui m'a paru anachronique, alors que c'est supposé être une autobiographie. Sans aller jusqu'à l'admirable intégrisme langagier d'Umberto Eco pour le nom de la rose (avec du latin non traduit), l'auteure aurait pu adopter un style plus soutenu et utiliser quelques mots d'époque. Les livres de Jean-Christophe Rufin sont des bons exemples puisque l'auteur change de style et son vocabulaire selon l'époque de ses récits. Est-ce qu'une écriture « à l'ancienne » est un impératif pour un roman historique ? Est-ce au contraire artificiel ? Simone van der Vlugt s'est-elle dit qu'un tel style factice ne serait pas celui de son héroïne, franche, si elle vivait de nos jours ?

Ce sont certainement des questions que se pose tout écrivain de roman historique.
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Bleu de Delft

Si vous avez aimé La jeune fille à la perle ou Miniaturiste, vous pourrez retrouver dans Bleu de Delft l'ambiance néerlandaise imaginée par deux autres autrices. Si on croisera à nouveau Vermeer dans ce roman et qu'on touchera du doigt la peinture, c'est surtout l'univers de la porcelaine qui est raconté, ses techniques et, surtout, l'origine de ces motifs hollandais connus sous le nom de "Bleu de Delft".



Simone van der Vlugt imagine une femme indépendante, au passé un peu trouble, mais il faut attendre bien des pages pour que cette complexité du personnage apparaissent, noyée qu'est Catrijn dans des histoires de romance... Ce côté "bluette" de femme qui tombe dans les bras de tous les hommes qu'elle croise ou presque m'a un peu agacée, notamment dans sa narration...



C'est donc un sentiment en demi-teinte qui persiste après cette lecture : un roman facile à lire, intéressant sur quelques points historiques et culturels, mais gâché par l'eau de rose qui émane des amours de Catrijn.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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La maîtresse du peintre

Simone van der Vlugt, auteure d’origine néerlandaise, écrit de formidables romans historiques. Après « Bleu de Delft » découvert l’année dernière, j’étais impatiente de découvrir « La maîtresse du peintre ».



Cette maîtresse, c’est Geertje Dircx ; le peintre, le célèbre Rembrandt van Rijn.



Geertje, jeune femme courageuse et travailleuse, a quitté très jeune sa famille pour trouver du travail. Elle fait la connaissance de celui qui deviendra son époux, Abraham, dans l’auberge où elle est employée.



Malheureusement, Abraham, qui est marin au long cours, meurt en mer après seulement 4 mois de vie commune. Dès lors, la vie de Geertje va changer.



Après avoir surmonté son chagrin, elle va devenir nourrice dans une maison bourgeoise, renonçant à toute vie personnelle. Mais là encore, le sort s’acharne. La famille qui l’emploie connaît des revers de fortune et doit se séparer à regret de Geertje.



C’est ainsi qu’elle finit par être engagée par la femme de Rembrandt, qui n’a plus que quelques semaines à vivre, pour s’occuper de son fils nouveau-né.



Geertje, plusieurs mois après le décès de Saskia van Rijn, devient la maîtresse de Rembrandt. Cette liaison va durer pendant 8 ans. Huit longues années pendant lesquelles l’artiste va lui jurer son amour et où Geertje va subir l’opprobe de la société puritaine désapprouvant ce concubinage.



Mais le pire reste à venir : Rembrandt va chasser Geertje car il est amoureux de la jeune et jolie servante qu’elle vient d’embaucher.



Geertje se retrouvera seule quasi sans ressources… mais Rembrandt va faire encore bien pire. Ce que je vous laisse découvrir en lisant le roman.



Simone van der Vlugt réhabilite et rend hommage à Geertje que bon nombre d’historiens et biographes du célèbre peintre ont rayée de l’histoire.



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Bleu de Delft

Pour les adeptes du genre du roman historique (et particulièrement pour ceux qui ont fortement apprécié comme moi « La jeune fille et la perle » de Tracy Chevalier), il faut absolument lire et découvrir ce livre, qui se passe en amont et qui est tout aussi formidable. Dans un récit parfaitement rythmé, Simone van der Vlugt raconte avec brio l'histoire du Siècle d'or néerlandais en suivant la vie de la jeune Catrijn. On découvre le magnifique portrait d'une femme artiste, travailleuse, déterminée et ambitieuse, qui cherche à se faire une place dans un monde d'hommes en dépit des préjugés et des codes sociaux de l’époque. L’histoire prend à un moment donné une dimension plutôt romanesque, mais l’aspect historique est prédominant et continu dans ce récit, que ce soit à travers la dimension artistique ou à travers les faits et évènements d’époque. Un roman captivant et magnifique que je vous recommande !
Lien : http://blogleslecturesduchat..
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Bleu de Delft

Classé dan la catégorie des romans historiques, le livre retrace la vie tumultueuse de Catrijn BARENTSDOCHTER, au 17è siècle, dans les Provinces Unies (Pays Bas actuels). Contemporaine de Rembrandt et de Vermeer, elle a un don certain pour la peinture. Mais c'est dans la décoration de la porcelaine dite hollandaise ou de Delft qu'elle va exceller. La guerre civile en Chine avait coupé l'importation de porcelaine et faïence chinoises. Il fallait trouver de nouveaux débouchés. Au fil des pages se dessinent les motifs qui ont fait la renommée de la porcelaine de Delft et du célèbre Bleu de Delft.

Le dernier tiers du roman a une étrange ressemblance avec l'année 2020, l'année de la Covid. Une épidémie de peste se déclare dans les Provinces Unies en 1655. On y parle de maladie mal connue, de contagion fulgurante, de manque de remèdes, de confinement, de faillites d'entreprises. les maisons où un cas peste s'était déclaré été marqué d'un P.

Mais Catrijn aussi talentueuse soit-elle a ses secrets qui vont la poursuivre jusqu'au bout du roman.

Un roman fluide et agréable à lire, bien documenté et qui jette un regard intéressant sur les Pays Bas au temps de leurs richesses venues des revenus colossaux engendrés par de la Compagnies des Indes Orientales et aussi un très beau portrait de femme.

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Bleu de Delft

Ravi d'avoir lu ce roman, qui nous plonge dans le passé, dans la ville de Delft au XVII-ième siècle. A cette époque vivaient Rembrandt et Johan Vermeer, artiste encore prisés 400 ans plus tard.

L'auteur nous raconte l'univers des céramistes et des faïenceries, qui à cette époque était une activité florissante, accompagné de Catrijn, une jeune hollandaise qui veut en faire son métier.
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