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Critiques de Simonetta Greggio (361)
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Elsa mon amour

Dans ce court roman, Simonetta Greggio donne la parole à Elsa Morante qui fut l’épouse de Moravia (l’auteur du mépris, qui pour moi est davantage synonyme d’une très belle musique de film et d'une ou deux répliques cultes, que d’un livre).



Sur la forme, Simonetta Greggio combine à la fois, Elsa qui se raconte sur le mode du "JE", et en italique quelque lignes pour relater un épisode de la vie du personnage.



J’ai assez peu apprécié ce roman ; si je lui reproche, entre autres choses d’être trop court pour de la biographie, je lui suis pourtant gré d’être court et donc vite lu !!!



Je n’ai pas non plus aimé la construction. En outre, j’ai trouvé l’ouvrage trop succinct, trop survolé (pour qui aurait pu être passionné par Elsa Morante).



Mais ce qui m’a le plus "rebuté" c’est le personnage central du roman ; personnage que je ne connaissais pas, mais qui ne m’a pas vraiment intéressé.

Enfin, pour étant étiqueté comme roman, j’ai trouvé que tout cela manquait cruellement de souffle romanesque, et d’ambition.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Elsa mon amour

C'est un roman qui mêle la fiction et les extraits des journaux, poèmes, lettres d'Elsa Morante !

Elsa mon amour, est écrit par Simonetta Greggio, passionnée de Morante dans un style flamboyant, lyrique, sensuel, intime et vibrant à tel point que par moment on ne sait plus si c'est elle ou Elsa qui vibre ( d'ou ma remarque préliminaire ! ).

Elsa la "douce et sauvage, l'arrogante, la menteuse et effrontée, la dédaigneuse et charmante, la suffisante, intelligente, sensible et géniale" !

Une femme née en 1912 à Rome, qui a vécu dans le quartier pauvre du Testaccio, qui a pris le nom de son beau père Augusto Morante, une gamine qui a été remarquée à 6 ans par sa marraine et qui a commencé à écrire, qui s'est même prostituée pour vivre, faire des études..

En 1941, elle a épousé Alberto Moravia : auteur célèbre plus âgé qu'elle et avec qui, elle restera mariée jusqu'à la fin de sa vie ! Elle le suivra en exil car il est juif par son père et il est listé par les fascistes..

Elle voyagera en Espagne, en URSS, en Chine et même aux US ou elle aura une aventure amoureuse avec Bill Morrow qui se jettera d'un gratte ciel New-yorkais !

Avec Elsa, les rencontres de célébrités intellectuelles et artistiques sont multiples et on découvre toute une génération de "monstres sacrés" comme Visconti, Pasolini, Penna, Saba, Magnani, Rossellini, Eléonor Fini, Malaparte et Giovanni Agnelli et sa famille...

Elle aimait les chats, les "abimés"de la vie, la liberté et l'amour !

Une écrivaine, essayiste, poètesse qui a marqué

son siècle en étant la première femme a obtenir le Premio Strega en 1957 et, qui a eu un succès international avec son livre " La " Storia " ( 1982 ) !

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Elsa mon amour

Il pleut.



Pourtant j’ai lu ce livre en plein soleil. Soleil de plomb.



La littérature est un art et cet ouvrage en est la preuve.



Ce livre est de la musique. Un rythme, une mélopée qui m’ont emportés loin. Chaque mot à sa place et n’importe où en même temps.



Ce livre fait du bruit. Un pacte que le lecteur passe avec son auteur dès les premières lignes. Simonetta Greggio semble nous inviter à ce voyage vers Elsa Morante, sans trompette ni tambour, non, mais avec perte et fracas. Une lecture que l’on prend comme un chemin vers la lumière. Un chemin escarpé, exigeant mais terriblement prenant.



Ce livre n’est pas une biographie d’Elsa Morante. Ce livre est Elsa Morante.

Par petites touches, par grands traits de mots tous plus beaux les uns que les autres. Oui, ce livre est un tableau. Une fresque où chaque ligne vit, vibre, emporte.



Ce livre est une chanson. Un air que l’on garde en tête, sans rimes ni raison. Comme un vieux tube, entendu à la radio, et qui s’incruste dans la mémoire. Pour longtemps.



Ce livre n’est pas un livre. Il va bien au-delà.



Lisez-le comme une rencontre. Comme quelque chose de beau même si on n’en possède pas toutes les clefs. Ce qui le rend encore plus fort. Encore plus tentant.



Lisez-le comme on ne lit plus.

En fermant les yeux.
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Elsa mon amour

Un amour éternel



Elsa Morante, la prodigieuse est le sous-titre révélateur du dernier roman de Simonetta Greggio, consacré à cet écrivain, comme toutes les deux aiment être définit et non des écrivaines. Cette adoration pour cette femme à la vie sulfureuse dans une Italie de la dolce Vita accouche d’un roman témoignage Elsa mon amour, ce petit bébé au frontière imaginaire, au cœur biographique à l’âme sensuelle.

Petite présentation de Simonetta Greggio, née le 21 avril 1961 à Padoue en Italie, est une romancière française, débutant comme journaliste dans des revues françaises puis son premier roman édité en 2005 sous le tire de La Douceur des hommes, paru chez Stock, puis d’autre romans parurent comme Dolce Vita 1959-1979, éditions Stock. Finaliste du prix Renaudot et du prix Interallié, en 2010, au total plus de 12 romans.

Elsa mon amour ressemble à une porte ouverte vers Elsa Morante à différents moment de sa vie, comme si nous étions invités à vivre ses émois avec elle, spectateur de ses états d’âmes et de sa vie qui de scènes en scènes, devient le théâtre de sa propre existence. Un de mes libraires lors de ma rencontre avec ce roman biographique, me disait que c’était une biographie à l’américaine, prendre un événement pour l’approfondir, comme si nous étions ce décors pour la vivre encore et encore, nous devenions en quelque sorte le regard du passé pour ce présent de lecture.

De prime à bord je ne connaissais pas du tout cet écrivain Elsa Morante, juste son époux Alberto Moravia, puis aussi Malaparte, mais depuis je suis parti chez mon libraire favori pour acheter La Storia pour me plonger dans cette œuvre majeur de Morante.

Il y a toujours une fascination lorsque l’auteur d’une biographie prend la voix de l’artiste qu’il met en scène, il y a toujours une double voix qui résonne dans ma tête comme un schizophrène, celle de l’auteur entremêlé avec le héros, un duo d’un son unique, celui de la prose du roman, ce refrain fredonné par l’auteur de la biographie. Elsa Morante se matérialise soudain comme une héroïne vivante du roman, elle nait devant nous, pour nous faire revivre sa vie.

Cette mélancolie de la pluie berce beaucoup cette biographie, comme les larmes de notre héroïne. Sa jeune vie embrasse celui de sa marraine la prenant sous son aile, avec un papa évaporant et son don incroyable pour l’écriture, de son plus jeune âge.

Chaque petit chapitre sème une petite graine de la vie de cette femme, avec un titre simple, J’étais jeune, Il pleut, L’enfant, J’étais une fois, Histoire d’une poupée, Printemps 1918, Visage d’ombre, La ragazza, Mes seins, Ma virginité, Ma marraine, Elsa debout, J’aimais jouer, Il pleut, Un lac, kintsugi- L’art de réparer, R.T.M, Il pleut, Moriavia, Il pleut, Karma, Malaparte, But i loved you, damned !, Un ange veille sur ma nuit, Via dell’Angelo, Le jour de mon mariage, Amour conjugal, La guerre, Le Mal, Tout devint calme, vide et paix, Mensonge et sortilège, Il pleut, Pasalini, 12 février 1945, Malghe Topli Uork, Il pleut, Leonor Fini, J’ai rêvé, Visconti, Il pleut, Quelqu’un m’a dit, L’Île d’Arturo, Bonjour et adieu, Le Mépris, Moon river, Main tenant, Il ne pleut pas, et son dernier paragraphe au titre révélateur Elle est moi Mais je ne suis pas elle Et elle n’est pas moi, conclut à merveille ce roman. Tous ces titres sont comme une petite chanson intime du cœur d’Elsa, avec cette pluie qui sans cesse tournoie son âme, sa vie ses amours.

Elsa Morante flotte comme un soupir dans ces mots empruntés par Simonetta Greggio, avec sa prose la vie d’Elsa étincelle de son esprit de son âme. Ce style direct du je, fait revivre cette grande dame de la littérature dans une roman plus personnel avec en substance ces avis sur le monde qui l’entoure, de ces amours, de ses amis, de ses émotions. Quel plaisir de pouvoir découvrir des personnes sous l’œil acides et critiques d’Elsa sous la plume de Simonetta Greggio, comme Malaparte, Pasolini, son mari Alberto Moravia, Visconti. Je lis avec beaucoup de plaisir les anecdotes choisies par Simonetta Greggio comme des petits tableaux de vie s’animant devant moi, certaines huiles peintes de mots d’Elsa elle-même, glanés ci et là par notre écrivain tinte en moi comme le son d’une cloche au début d’une messe, ce bruit reste en moi, ce son pénètre ma personne, je les ressent au fond de ma chair pour les savourer et me fondre dans cette époque et ce milieu inconnu. Voici quelques-unes pêle-mêle de ses anecdotes.

J’aime la dualité de cette femme, s’inventant sa première fois avec homme mature pour enjoliver son fantasme de jeune fille, un mensonge croustillant et le jouet qu’elle deviendra sous les mains de Visconti, cet homme homosexuel, de cette liaison pervers, la vie près de cet homme était pour elle, « andonte allegro », lui offrant son chat Arturo.

« Tomber amoureuse d’un homosexuel permet beaucoup de choses. DE rêver. D’implorer, de souffrir-et de ne pas tromper son conjoint. »



Son premier roman Mensonge et sortilège est le fruit des ténèbres, elle voulait une épopée, une tragédie, c’est en fait pour elle un opéra. Elle parlera de son bacille des ruines 20 ans plus tard dans son roman éponyme La Storia.

De Naples, Elsa Morante dira « Il faut avoir lu La Peau de Malaparte pour comprendre ce que c’était la ville. » De cet homme Malaparte aura une complicité trouble avec son mari, la complexité est diffuse dans cet être, comme ses écrits, j’ai à ma grande surprise acheté des romans de cet auteur et lu Le soleil est aveugle pour continuer l’histoire de ce roman, découvrir cette prose baroque surtout et nourrir mon appétit de lecture croissante, une véracité de plaisir.

Je finirais par le passage du film Le mépris avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, mise en scène de Jean-Luc Godard, d’après le roman d’Alberto Moravia, une petite éclaircit de l’éclat de ce film « ennuyeux et admirable » où Elsa reconnait dans ces mots les disputes passées avec son mari, comme écho profond et lourd traversant le temps pour perdurer l’amour maladroit entre ces deux amants mariés, puis séparé sans divorcer.

C’est un roman initiatique personnellement, il m’ouvre un univers peu connu celui de la littérature italienne de cette époque, de cette vie italienne, avec ce septième art comme refuge, pouvoir apprendre et aimer un monde nouveau, c’est de ce roman cette force, cet atout, la découverte. Simonetta Greggio s’identifie parfaitement à cette femme qu’elle encense depuis son enfance, c’est sa muse, son idéale, un miroir d’identité, ce roman est une déclaration d’amour pour cette grande dame de la littérature Italienne et je terminerai par cette phrase de Simone Weil.

« Notre vie réelle est plus qu’aux trois quarts composée d’imagination et de fiction ».

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Elsa mon amour

Je n’avais jamais lu Elsa Morante. Je ne connaissais rien d’elle. Seulement qu’elle avait écrit La Storia. Après avoir refermé le livre de Simonetta Greggio, j’ai l’impression d’avoir vu Elsa Morante se métamorphoser en deux jours – le temps qu’il m’a fallu pour lire Elsa mon amour. Tout prend vie au travers des yeux d’Elsa, comme une sorte de récit en calque: chaque crainte avouée, chaque souvenir remémoré, chaque silence muré dit d’Elsa plus que n’importe quelles autres paroles rapportées. C’est une intimité en mouvement que s’attache à créer Simonetta Greggio. Un portrait dans toute son inconstance et ses failles. Une fulgurance d’une rare beauté.



« Que reste-t-il de l’enfance si ce n’est des instants figés comme des photos dans la mémoire. Le moment où l’on a cueilli une primevère, un printemps perdu d’il y a soixante ans, la curiosité répétée pour ce nid de roitelets qui obligea la mère oiseau à fuir, laissant mourir ses petits – et quelle honte en avait-on éprouvée –, la fois où, bras et jambes en croix, étendus sous cet arbre en fleur, on s’était dit : Je me souviendrai toujours de cet instant. Que reste-t-il de l’enfance, si ce n’est une passerelle magique jetée entre les deux rivages d’une vie, pour peu qu’on ait le courage d’imaginer qui on est, qui on veut être. Qui on a été.

L’enfance du début. L’enfance de la fin. »



Elsa Morante a vécu un parcours atypique fait de renoncements et de coups d’éclat. Elle avorte, fuit la guerre, veut bouleverser la société et surtout la littérature. On entre dans ses pensées de femme libre, cherchant à vivre de sa plume, à imposer son talent, on entre dans sa carrière, dans son Italie familière, mais on entre surtout dans son regard, celui qui nous raconte la vie tout simplement.



Simonetta Greggio prend la parole pour redonner voix à Elsa Morante. Et quelle voix ! D’un souffle ténu, elle époussette les contours de la vie de la romancière italienne pour la faire apparaître là, fragile, plus vivante que jamais. Un portrait d’une sensibilité folle, qui se construit par bribes. Elsa Morante se dévoile à nous en pudeur ; puis elle se fait plus furieuse et se sculpte dans toute sa provocation. C’est une véritable prouesse que nous livre ici Greggio : dès les premières pages du récit, sans même de préambule, on sent le texte tout entier se gonfler de la présence d’Elsa et chaque pensée, chaque ressenti, trahit sa présence. Dès le début c’est sa voix que l’on entend et qui ne nous quittera plus. C’est Elsa qui se raconte, Greggio disparaît. Elle ne refait surface que brièvement, avant certains chapitres, pour apporter une hauteur de vue sur la vie d’Elsa Morante. Pour replacer l’individu au centre de son époque, de son temps, elle qui avait toujours tendance à se désaxer pour fuir la vie et ses impératifs. On ne sait plus si on est face à l’écriture de Simonetta Greggio ou la voix d’Elsa Morante. Elsa mon amour est un portrait sculpté dans l’immédiateté des émotions, un portrait saisi là où la vie se fait volcan en fusion, impétueuse et changeante. La voix d’Elsa qui traverse tout le texte porte les stigmates des regrets et des désirs inavoués, des joies éphémères et celles qui semblent éternelles. Elle porte et transporte. Ce n’est pas de l’intimisme pour de l’intimisme, chaque ressenti personnel a vocation à être universel. A nous toucher dans ce que nous avons de plus dissemblable. Chaque paysage observé par Elsa est fait sien, chaque visage est refaçonné selon elle, chaque odeur, chaque rire, chaque frémissement du quotidien raisonne en elle puis en nous. Un effleurement du monde comme une caresse. L’écriture de Greggio est un frisson de joie qui parcourt le lecteur. Un frisson qui empoigne. Elle a su capter toute la fulgurance et le tumulte qu’une vie peut comporter. Elsa mon amour est une pulsation constante. Qui emporte les amitiés, l’amour et les pays dans son sillage. Une pulsation qui tranche, qui fait vibrer, qui raccommode. C’est peut-être la vie ou même la mort que l’on sent bruire derrière chacun des mots.



« Il fait un temps de chien cette année-là, avant même le début de l’hiver, un temps à dissuader de sortir. Dans les rues de plus en plus sombres du centre-ville, une forêt de parapluies se lève et s’épanouit au rythme des averses qui durent parfois tout le jour. La pluie tombe droit. Elle ruisselle sur les façades noircies des immeubles sans les laver. Au contraire il semble qu’elle les barbouille davantage, mêlant sa grisaille à la suie. Elle crépite sur les trottoirs. Au-dessus des avenues, le ciel n’est plus le ciel. Il paraît couler lui aussi comme un fleuve à l’envers, par-dessus les toits, un fleuve gris de nuages uniformes et tumultueux, roulant les uns sur les autres et tonnant parfois comme s’ils s’entrechoquaient. »



D’une élégance folle et farouche, Elsa mon amour s’affirme comme le roman d’une vie. Celle que Simonetta Greggio a su insuffler pour qu’Elsa Morante se détache du papier. Celle qu’elle a su capter dans l’essence de tous les instants. La justesse de ton de Greggio permet toutes les nuances ; elle peut draper les existences de toisons fragiles comme elle peut trancher à vif dans la chair. Elsa mon amour est tumultueux comme une passion. Délicat comme une floraison. Merveilleux comme seuls peuvent l’être les romans qui ont su capter l’essentiel et se délester du reste.
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Elsa mon amour

J’avais entendu parler d’Elsa Morante avant de découvrir ce roman biographique de Simonetta Greggio et effectivement, plus que l’œuvre littéraire, c’était la figure exceptionnelle de cette femme qui m’avait incité à m’intéresser à elle. J’avais alors acheté à ce moment là une biographie dont je vous parlerai plus tard (quand je l’aurais terminé !) mais comme j’ai découvert ce livre avec la rentrée littéraire, j’ai finalement opté pour la lecture de celui-ci en premier lieu, par fainéantise : il était beaucoup plus rapide à lire !



Mais je n’ai aucun regret, ce roman m’a enchanté ! Il fait d’ailleurs partie de mes coups de cœur de la rentrée littéraire. C’est vrai que les premiers chapitres m’ont un peu décontenancé car j’avais un peu du mal à suivre les pensées d’Elsa, d’autant plus que je ne connaissais rien de son histoire. Mais très rapidement? on reprend pied et la suivre devient addictif.



Car rien n’est commun dans la vie de cette femme, ni sa naissance (d’un père qui n’ait pas celui qui l’élève et dont elle ne porte pas le nom), ses relations compliquées et passionnelles avec sa mère, sa sauvagerie, sa précocité et son exceptionnel esprit d’indépendance, sa foi en son destin d’auteur et cette nécessité de s’accomplir malgré les difficultés. Tout comme ses amitiés et ses amours, son engagement populaire et sa philosophie de l’Histoire, son amour des animaux qu’elle préfère aux hommes, cette maternité inassouvie, en font une femme attachante malgré sa dureté. Mais pouvait-il en être autrement à cette époque lorsqu’on était une femme qui voulait exister ? Et de surcroît dans une société aussi patriarcale que celle où elle est née ? Car l’histoire d’Elsa Morante, c’est aussi celle d’une certaine Italie, celle de la seconde guerre mondiale, du fascisme, des années Fellinienne, des années d’or de la famille Agnelli (Fiat) et de la Cosa Nostra, on y croise Pasolini, Visconti, la Callas… mais on y meurt aussi facilement et tragiquement.

Simonetta Greggio nous livre un beau roman à la fois vibrant, passionnant, touchant, visuel et très poétique qui n’est pas une biographie mais une porte d’entrée sur la véritable intimité d’Elsa Morante, lui redonnant voix pour éviter qu’elle ne tombe dans l’oubli. Car Elsa Morante n’est pas seulement l’un des plus grands écrivains du monde mais c’est aussi une femme exceptionnelle, une femme qui n’a jamais renoncé et qui a vécu intensément toute sa vie.

La suite à lire sur mon blog LIVRESALIRE.COM
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Étoiles

Miam ! il met l'eau à la bouche ce tout petit roman !



Il sent bon les tomates séchées, le fromage de chèvre, le thym et le romarin, on voit le filet d'huile d'olives caresser les rondelles toutes fraîches de courgettes et on n'a qu'une envie, plonger les doigts dans la salade de fruits et croquer un dés de pomme verte ou laisser glisser une framboise sur sa langue.

Bref, c'est une mise en bouche extra si on a juste envie de passer une heure de lecture agréable sans prise de tête.



Car il faut reconnaître que l'histoire est très attendue, pleine de clichés et de bons sentiments bien dégoulinants ( bah oui, un homme qui est trahi par sa femme, qui quitte tout et qui repart de zéro en redonnant goût à la vie à une très jolie fille au passage ce n'est pas vraiment original) mais si on accepte de la lire comme une petite fable, un conte pour adulte, alors on passe un joli moment et on ressort de ces pages avec un grand sourire.

Et franchement 80 pages de sourires et de senteurs provençales, ça ne se refuse pas !



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Étoiles

Cette longue nouvelle s'attache à suivre le destin d'un jeune homme, Gaspard, cuisinier célèbre de Paris qui disparaît volontairement après avoir été refoulé de l'aéroport de New York et avoir découvert la tromperie de sa femme avec son associé.

Jusque là, c'est une base d'histoire éculée et la suite ne démentira pas mon propos, puisque Gaspard reprendra une buvette à l'abandon et croisera le chemin d'une jeune femme dont il tombera amoureux au premier regard : Stella Amor, ça ne s'invente pas et dénote quelque peu un manque d'originalité.

L'histoire est construite sur des ellipses narratives et s'attache à narrer une double renaissance : celle de Gaspard qui redécouvre le bonheur d'une cuisine simple et l'amour : "Gaspard, parmi les chefs les meilleurs et les plus brillants du monde, avec Ferran Adrià et Pierre Koffmann, venait de prendre la succession d'une vieille dame inconnue, dans une buvette du fin fond de nulle part, et souriait béatement dans le soir tombant, heureux comme lorsqu'il avait décroché sa troisième étoile au Michelin.", et celle de Stella, jeune femme anorexique à qui Gaspard va redonner le goût de la vie et de manger.

Le style de Simonetta Greggio est agréable et se lit très facilement. Elle développe un champ lexical autour de la cuisine et cette dernière est indissociable de son histoire : les aliments occupent une place centrale dans l'histoire et en sont un personnage à part entière.

Ils participent à la reconstruction de Stella mais sont aussi à la base de son histoire d'amour avec Gaspard, leur présence étant renforcée par la chaleur de la Provence, les senteurs de cette région et la beauté de ses paysages.

Quant à la lectrice et gourmande que je suis, les plats concoctés m'ont donné envie de les déguster au cours de ma lecture et c'est une petite déception que l'absence du carnet de recettes en fin de l'ouvrage comme annoncé dans le quatrième de couverture, sans doute supprimé lors de la parution en format poche de cette nouvelle.

En ce qui concerne les personnages, je suis partagée sur celui de Gaspard car il est trop dans l'extrême : il plaque tout, ne peut plus utiliser sa carte de crédit mais ne s'en affole pas pour autant, il tombe à genoux devant Stella la première fois qu'il la voit, il condense un peu trop de clichés et ne se révèle être vraiment intéressant que lorsqu'il cuisine : "Il avait toujours prôné l'immédiateté du geste, cette pertinence de la légèreté, comme une dignité, une contenance qui serait la vraie valeur du savoir manger.".

Il contraste avec celui de Stella qui affiche et assume une fragilité accompagnée d'une force de caractère insoupçonnée chez cet être si délicat et d'un amour débordant frôlant bien souvent le sensuel : "Alors elle l'embrassa comme les femmes embrassent les hommes pour les consoler de ne jamais les comprendre tout à fait.".

L'histoire d'amour dont il est question est un peu trop fleur bleue à mon goût, trop facile et écrite sans rebondissement particulier mais recèle pourtant une certaine beauté.

Quant à l'arrivée d'un élément perturbateur, je m'interroge encore sur l'utilité de certains épisodes de ce passage.

Je comprends pourquoi l'auteur a utilisé ce ressort mais certains détails demeurent un mystère.



Au final, "Etoiles" est une lecture facile, rapide et agréable par moments, sans être toutefois un coup de coeur, et ne restera pas bien longtemps dans ma mémoire.
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Étoiles

Lorsque Gaspard, jeune chef prometteur, se découvre impunément trompé par la femme qu'il aime et un associé "dévoué", son univers s'écroule... quelques instants, seulement.



En effet, de sa plume légère et virevoltante, Simonetta Greggio dessine le portrait tendre d'un homme guidé par un inextinguible appétit de la vie, une force créatrice hors du commun qui va non seulement ré-inventer son existence, mais également celle d'une jeune femme prisonnière des méandres du passé.



Ce court récit aurait pu être celui d'une trahison, triste et amer.



Simonetta Greggio par sa gaieté tout italienne, sous les cieux d'un Lubéron lumineux, odorant et irisé de mille nuances, en fait une ode poétique à l'espoir, à la gastronomie, à l'amour, à la vie, tout simplement.



Dans cette fable optimiste, où les truffes côtoient les noix de saint-Jacques, l'auteure inspirée mitonne de subtiles recettes sous nos yeux écarquillés...



Elle nous livre avec générosité l'inestimable secret du verre à moitié plein, l'ingrédient précieux et délicat qui fait de la fin un début, une renaissance...









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Étoiles

Il aura suffi d’un défi littéraire lancé par une amie lectrice – Sy Dola pour ne pas divulguer son "pseudo Facebook" – pour que je retrouve, sagement posé sur une étagère de ma bibliothèque "Etoiles", dédicacé par l’auteure, Simonetta Greggio, en mai 2016, ouvrage correspondant à l’item du mois de janvier : "un poche de moins de 200 pages".



Cette lecture fut ma gourmandise du jour, réchauffée au soleil de la Provence, parfumée aux arômes de lavande et de thym. Ce genre de lecture qui vous enveloppe d’une chaude couverture, allume vos papilles et vous apprend à rêver. En ces temps difficiles que nous traversons tous, quel bonheur de se couler dans le miel, de respirer les odeurs de jardins mouillés et de saliver à la description d’une recette visiblement aussi sublime que simplissime.



"Etoiles" raconte l’histoire de Philippe Coimbra, alias Gaspard, grand chef étoilé dont la vie bascule, un jour, alors qu’il rentre chez lui plus tôt que prévu et découvre sa femme dans les bras de Paul Duguesnin, "Cet homme providentiel, charmant, bien élevé, excellent gestionnaire…" qui…"avait pris une place considérable dans sa vie, allant jusqu’à tenir en ordre ses comptes en banque…". Subrepticement, Gaspard quitte le domicile et disparaît…

L’écriture de l’auteure, très belle, est aussi virevoltante qu’une jupette au gré du mistral, aussi colorée que les tomates du marché, aussi odorante que les herbes qui poussent en désordre dans le jardin créé par Gaspard dans son refuge méridional. Elle m’a régalée sans relâche de la première à la dernière page. L’épilogue en forme de happy end ne m’a semblé en rien malvenue, apportant une touche finale sucrée à tous les plats préparés par le chef, prêt à démarrer une nouvelle vie culinaire.



J’ai adoré cette jolie nouvelle – 73 pages – sans temps mort, allègre, optimiste, qui, tel un onguent, est capable d’apaiser les maux de l’âme et guérit de toute mélancolie.



"Etoiles", un ouvrage gracieux, délicieux, savoureux. Un véritable remède à la morosité ambiante qui devrait être remboursé par la Sécurité sociale.


Lien : https://memo-emoi.fr
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Étoiles

J’aime ce petit roman de Simonetta Greggio qui me transporte en Provence, celle de Pagnol où les cigales sont reines et nous assourdissent de leurs chants, comme si elles étaient enivrées par de multiples senteurs.

L’action se passe dans le petit village de Bijoux où Gaspard dépose son sac, fuyant une déception amoureuse et une célébrité encombrante et exigeante à la tête d’un restaurant étoilé.



Il reprend une auberge loin des sentiers battus, revient aux sources de la cuisine. Lui qui ne faisait plus que superviser son restaurant parisien, remet la main à la pâte, accommode les plats typiques de la région. Dans ce nouvel environnement surgit Stella, jeune fille frêle, anorexique dont il va tomber amoureux.



Autant dire que l’intérêt de l’histoire ne réside pas dans cette histoire d’amour

un tantinet cucul la praline, mais dans l’ambiance qui se dégage de ce retour aux sources.

On salive à la découverte de ce qui s’échappe de cette cuisine, des saveurs qui mettent l’eau à la bouche. On sent la truffe, le basilic et le romarin et l’on entend l’huile frissonner dans la sauteuse en attendant les filets de rouget.



Un roman léger et frais à savourer sans modération.



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Étoiles

Une nouvelle assez courte et facile à lire mais celle-ci ne parvient pas à rassasier le lecteur.

« Étoiles » ne tient pas ses promesses malgré ses belles illustrations de récit culinaire.

En effet, les recettes évoquées ne sont pas expliquées à la fin ou tout au long du livre.

Tout au plus, celui-ci relate les amours contrariés d’un chef.

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Étoiles

Un délicieux roman, à dévorer à belles dents, avec 14 recettes - aquarelles .

Miam : "petits chèvres en bouchée mouillée au romarin, pommes de terre tièdes aux pétales de truffes ..."





Le chef Gaspard, un Maître-queue attaché à ses fourneaux, "Le lauréat du meilleur chef de l'année, cuisine créative" a été trompé par sa femme...

"Quand on vous fait très mal, la seule revanche qui vous reste est celle de vous en faire plus encore.".





Il fonce vers le sud de la France et va renaître, face aux chants des cigales. Pour revenir aux fondamentaux de sa cuisine : les recettes simples ,le goût des produits et la convivialité.





Un petit camion, quelques tables et quelques plats uniques, au gré de ses envies. Les clients affluent, alléchés par l'odeur de sa cuisine porté par le Mistral ou la Tramontane...





Té peuchère, des cigales ?

En voilà une : Stella qui a un appétit d'oiseau (elle est anorexique, coquin de sort !) et à qui il va redonner le goût de... Vivre?

"Alors elle l'embrassa comme les femmes embrassent les hommes pour les consoler de ne jamais les comprendre tout à fait."." Un roman rempli de gourmandises et de saveurs qui donnent l’eau à la bouche (huile d’olive, truffe, saint Jacques, basilic, etc) avec des personnages attachants ...





"Gaspard, parmi les chefs les meilleurs et les plus brillants du monde, avec Ferran Adrià et Pierre Koffmann, venait de prendre la succession d'une vieille dame inconnue, dans une buvette du fin fond de nulle part, et souriait béatement dans le soir tombant, heureux comme lorsqu'il avait décroché sa troisième étoile au Michelin."

"Les macarons, c'est comme toi: craquants au-dehors et moelleux en-dedans."





"... une noix de Saint-Jacques en carpaccio avec une larme d'oursin sur une feuille de roquette, arrosée de trois gouttes d'huile d'olive."

"Et par-dessus tout ça on vous donne en étrenne

L'accent qui se promène et qui n'en finit pas." Les Marchés de Provence, de Gilbert Bécaud.

Merci à piccolanina et OSOLEMIO : "bella ragazza" pour ce rayon de soleil d'Italie... Simonetta Greggio est de Rubano, Padoue, si signora, signor!
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Étoiles

Nouvelle, fable moderne, etc... Il est vrai que la brièveté de cet écrit nous laisse sur notre faim... Oh! s'agirait-il d'un "livre apéro" destiné à titiller légèrement nos sens appauvris et aseptisés par des nourritures insipides mais pratiques pour la "ménagère de moins de cinquante ans" ? Cette prose gourmande fait fondre d'envie. Rechercher, toucher, préparer des ingrédients offerts à l'autel de l'amour par l'amour qui se joue patient, félin, gourmet est certes le plus raffiné et complet des plaisirs. Simonetta Greggio compose ici un poème à l'honnêteté culinaire (Gaspard) et une élégie amoureuse (Gaspard et Stella). Cela se lit amer ou sucré comme certains apéritifs, cela se boit sans surprise mais gouleyant et charnu, cela donne des envies de nuit tiède, de paroles "candi", de mets féériques... Recueil délicat.



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Étoiles

Étoiles nous parle de la séparation, et plus précisément de la fin de la vie telle qu’elle existe au sein du couple, de la nécessité de se reconstruire. Ce thème, qui n’aura de cesse de tourmenter certains esprits, est pour la plupart du temps abordé dans le sens du déchirement, de la haine et autres émotions négatives. Au contraire, Simonetta Greggio prend cette situation subie comme l’occasion d’un nouveau départ...

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Gaspard est l’étoile montante de la gastronomie française. Il est marié à une femme superbe et il a un associé très impliqué. Et puis, un soir, son petit monde parfait s’écroule. Alors, Gaspard s’en va et roule pendant des kilomètres. « Quand on vous fait très mal, la seule revanche qui reste est celle de vous en faire plus encore. Il était prêt pour toutes les conneries quand il arrêta le 4x4 au bord de la route. Il en descendit sans la fermer à clé, car tout ce qu’on aurait pu lui voler avait déjà été pris. On avait cambriolé son cœur, dévalisé ses chimères, il avait été dépouillé, escroqué. Il était fini. » (p. 33)



Gaspard trouve refuge dans un petit village du sud de la France et s’installe dans une buvette perdue au bout d’un sentier pierreux et perdu. Inconnu, anonyme, il reprend goût à la vie et cuisine à nouveau avec plaisir. Et surgit Stella Amor, une fille si fine que la lumière lui passe à travers. Avec amour, Gaspard va lui rendre le goût de manger.



Voici une courte nouvelle qui se lit très bien et propose une histoire plutôt mignonne sur l’anorexie et les miracles de l’amour. « Depuis qu’elle vivait près de Gaspard, elle comprenait que manger n’est pas se tuer à petit feu, mais entretenir son petit feu. » (p. 66) Le mot à retenir, c’est mignonne… Stella Amor, vraiment ? C’est le nom de personnage le plus ridiculement guimauve que j’ai jamais lu ! Et que dire que la romance entre l’homme, force de la nature au cœur blessé, et la femme, fragile et meurtrie, qui reprend vie dans les bras de son Jules ? À 15 ans, cette histoire m’aurait enchantée. À mon âge canonique, elle m’a simplement sourire, parfois un peu méchamment.



Sur la forme, je déplore un style inégal : la plume est majoritairement très fine, mais plonge parfois dans le potache. Dommage également que des règles de grammaire de base n’aient pas été respectées. Dernier mauvais point pour la couverture : l’illustration ne correspond pas au roman et quid du carnet de recettes annoncé en quatrième de couverture ? Bref, une lecture plaisante, mais que j’oublierai très vite.

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Ce très trop court roman fait référence dans son titre aux étoiles du guide Michelin et non cosmos et nous relate quelques semaines dans la vie de Gaspard, un chef étoilé, renommé et couronné de succès, qui plaque tout et disparait sans laisser aucune trace du jour au lendemain, après avoir surpris son épouse et son associé dans le lit conjugal. Au lieu de tomber dans la haine et les coups bas, notre héros choisit un tout autre chemin et profite que sa vie bascule pour en changer tout à fait.

Loin de son restaurant, Gaspard va renaitre à tout point de vue, il va faire bien des rencontres, renouer avec son plus vieil ami et tomber amoureux de Stella, qui elle, a un rapport difficile avec la nourriture et à qui il va redonner le goût de manger. Pas de rebondissements ici mais un récit plein de charmes et de gourmandises.......
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Un livre tout à fait agréable sur la philosophie de la vie.

Gaspard grand chef parisien, se rend compte malgré lui, que sa façon de vivre, son mariage et son rapport aux autres ne lui correspond plus. Il commence par s’élancer dans une fuite éperdue au volant de sa voiture jusqu’au moment où il trouve par hasard un endroit pour se poser et faire le point.

Ce livre est un éclairage sur la valeur de l’amour véritable, de l’amitié et de la passion professionnelle vécue en adéquation avec son éthique personnelle. Un livre charmant qu’il faut lire en vacances ou lorsque l’on veut changer un peu des lectures plus érudites.

Un livre où le plaisir de la bouche est en lien direct avec celui de vivre. Contrairement à ce qui est indiqué dans la quatrième, il n’y a pas de livre de recettes à la fin du livre.



Une charmante lecture ;)
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Gaspard, chef cuisinier à New York revient chez lui en France et trouve sa femme avec un autre...Dégouté, il part, et rédemarre une nouvelle vie.

Très joli roman, pour les vacances ou pour tout simplement s'ouvrir une parenthèse de douceur. Cette jolie fable se passe sous le soleil de Provence et sent bon l'art de vivre. Bonne lecture
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Hymne à la vie et à l'amour des bonnes choses. Ce livre n'est qu'un prétexte pour l'auteur qui tient apparemment à partager sa passion de la gastronomie avec ses lecteurs. Moi je n'y vois aucun inconvénient, sinon de sortir de cette lecture avec l'eau à la bouche et l'envie immédiate de savourer une belle et bonne assiette. Miam !
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